Écrit par HateWeasel
379. Poings et griffes.
- Mais d'où est-ce qu'ils sortent ?! demanda Charlotte alors que sa compagne lycanthrope et elle combattaient les créatures noires qui gagnaient du terrain.
Après avoir poursuivi l'individu à l'air malade, elles avaient retrouvé l'homme à genoux, des excroissances noires sortant de sa peau. Elles l'avaient rapidement abattu, mais d'autres "annies" avaient tout de suite fait leur apparition. Les filles furent ensuite vite rejointes par d'autres soldats, un certain Heinrich Strumer inclus, qui n'avait pas l'air ravi de la tournure des événements.
- Comment je suis censé savoir ça, putain ?! répondit-il avant de faire une ouverture dans l'une des fentes de l'amure noire. Je croyais que les monstres comme vous avaient des super sens !
- Nous traite pas de "monstres" ! C'est raciste ! cria Amélie en tirant avec son pistolet.
- Quoi ?!
- "Monstre" est une insulte pour les créatures surnaturelles, clarifia Charlotte. Pourquoi est-ce que tu crois que les soldats nous appelle tout le temps comme ça ?
- Comment j'étais censé savoir ça ?! dit l'Allemand.
- Heiny est un idiot ! s'écria la louve. Il fait pleurer Jésus !
- C'est pas le moment pour cette Scheiße ! cria Heinrich avec exaspération. Restez concentrées ! On est attaqué de partout ! Ces trucs se tuent pas facilement !
L'homme avait raison. En fait, la majorité des soldats et lui commençaient à se fatiguer. Lorsque la meilleur attaque est le corps-à-corps face à ces créatures, ce n'est clairement pas une bonne chose. Plusieurs agents succombaient aux mâchoires des bêtes en un instant, et le moral des troupes commençait à en prendre un coup. Même Charlotte et Amélie avaient du mal, et ce malgré leur force, leur vitesse, et leur agilité supérieures.
Elles tenaient bien l'avant, protégeant la majorité des soldats tout en gardant la même cadence de coups contre les bêtes. Amélie alternait entre les formes à la vitesse de la lumière, attaquant les ouvertures des armures des annies tandis que Charlotte enfonçait le canon de son pistolet à l'intérieur et tirait. Ses poings étaient douloureux à force de devoir repousser leurs mâchoires édentées ; les phalanges en sang et la peau s'arrachant. Elle marqua une pause l'espace d'un instant afin de reprendre son souffle. Ils s'en sortaient bien. A ce rythme là, il ne faudrait plus attendre longtemps pour que le soutien des deux démons arrive.
Charlotte se prépara à retourner dans la bataille, mais à peine eut-elle fait un pas en avant qu'elle senti une vive douleur dans le dos. Elle s'était fait couper, par quoi, elle l'ignorait, mais la zone brûlait et piquait affreusement. La vampire fit quelques pas en avant et se retourna, voyant un démon devant elle.
Il se tenait tout en noir, des griffes sur son majeur, son index, ainsi que son pouce. Des cornes d'une couleur similaire courbées en avant de chaque côté de sa tête, et la queue d'un scorpion sortant de son flanc. Un sourire amusé et tordu décorait son visage alors qu'il regardait à travers les mèches de la frange de sa coupe au bol, les yeux luisant en rouge. Le sang de Charlotte gouttait de ses griffes alors qu'il se remit droit, se tenant parfaitement verticalement.
- Salut, dit-il d'un ton plaisantin et sarcastique.
Le mot se répéta dans les oreilles de Charlotte alors que le monde se mit à tourner. La fille tenta de prendre son arme, mais elle la laissa tomber alors que ses jambes la lâchèrent.
Une sensation se mit à grandir au sein de la vampire. Elle était familière, mais pas agréable. Elle était irrationnelle, tout en l'étant à la fois. Charlotte ne pouvait plus entendre le rire du démon devant elle, ni le brouhaha des combats. Des voix familières mais en colère prirent leurs place. Elle ne pouvait plus voir ces choses-là. En fait, lorsqu'elle releva les yeux, elle les écarquilla, des larmes coulant le long de ses joues alors que son corps se tendit. Elle se mit à hyperventiler, ce qui amusa beaucoup le démon.
- N-Non... dit-elle faiblement, sa voix craquant. Je... Je ne suis pas... Pitié...
- Mmn, une réaction pas aussi remarquable que ce que j'aurais voulu... dit le démon en se grattant le menton. Je vais devoir essayer sur quelqu'un d'autre...
Brusquement, il attrapa la fille par sa queue de cheval et la souleva, la faisant gémir de douleur.
- Mais qu'est-ce que je vais faire de toi ? demanda-t-il, voyant aux yeux embués de la fille qu'elle ne serait pas capable de répondre.
Il mit le bras en arrière, utilisant sa main comme une serre. D'un mouvement ample, il balança le bras, ratant son coup, ce qui le surprit. A la place, il frappa un homme Allemand à l'air plutôt sérieux.
Heinrich avait libéré la fille avec l'espèce de baïonnette sur le canon de son fusil, ne laissant au démon qu'une poignée de ses cheveux après que sa queue de cheval ait été coupé. L'homme grimaça à cause de la douleur dans son bras tandis que du sang coulait des marques de griffures dessus, mais il avait une tâche à accomplir. Le soldat attrapa sa collègue, la portant malgré ses ébats frénétiques, et l'éloigna du démon.
- Aïe ! cria l'Allemand alors qu'il fut accidentellement frappé au visage par un bras affolé. Je te sauve les fesses et c'est comme ça que tu me remercies ?! demanda-t-il. Sois reconnaissante ! J'aurais pu... J'aurais pu...
Ses jambes le lâchèrent durant sa course, envoyant Charlotte et lui face contre terre. La fille atterrit avant de se recroqueviller en position fœtale, ignorant tout de la pagaille autour d'elle, tandis que Heinrich tentait désespérément de se relever en vain. La collision fut remarquée par Amélie. L'horreur frappa la louve lorsqu'elle vit sa compagne au sol, saignant.
- Charlotte ! cria-t-elle avec désespoir.
Immédiatement, elle laissa tomber tout le reste et se précipita vers l'autre fille.
Elle s'accroupit et examina sa blessure. Ce n'était pas trop grave. Ce n'était qu'une égratignure. Amélie put alors bouger la fille de manière à ce qu'elle soit sur ses cuisses. Une main sur le côté de la vampire et l'autre derrière sa tête, sentant les cheveux fraîchement coupés sur son crâne. Bien que la blessure était superficielle, le comportement de Charlotte était très inquiétant.
- N-Non... Je t'en prie, ne me fais pas de mal... geint la vampire en fermant les yeux alors que sa compagne observait son visage en essayant de comprendre.
- Je suis là, Charlotte ! dit Amélie. Tu vas bien ! Qu'est-ce qu'il y a ?!
L'attention de la louve se porta sur Heinrich, celui qui avait sauvé la vampire. Elle fronça les sourcils avec confusion face au comportement de l'homme.
Il était assis sur ses genoux, les mains sur ses yeux. De petits sanglots pouvaient être entendus dans sa direction alors qu'il tremblait. Le pauvre homme était sens dessus dessous et pleurait.
- Mama... Papa... pleurait-il pathétiquement, en transe. Bitte beenden Sie... Sie zu verletzen... Sie werden sterben...
Amélie leva un sourcil, incapable de comprendre ce que racontait l'homme. Elle le fixa un peu plus longtemps dans l'espoir de mieux comprendre la situation, mais son attention fut de nouveau attirée par la voix de Charlotte. La vampire tirait faiblement sur sa chemise et sanglotait.
- Maman... dit-elle d'une voix désespérée, ... ne me déteste pas...
C'est alors que la louve comprit ce qu'il se passait.
- Charlotte ! Écoute-moi ! l'appela-t-elle, sa propre voix craquant alors qu'elle tient plus fermement la grande fille. C'est moi ! Amélie ! Tout va bien ! Personne ne te déteste ! Charlotte !
- Comme c'est touchant~! dit une voix amusée derrière la louve.
Amélie, instinctivement, tenta de s'enfuir en emportant Charlotte avec elle, mais son propre dos fut marqué par les griffes du démon. Elle se retourna et grogna face au "quatrième" démon qui souriait en léchant le sang sur ses griffes.
- Tu es beaucoup plus intéressante que ce que je pensais~! dit-il alors que la loup-garou posa avec précaution son amie au sol. Je te préviens, d'ailleurs ; on n'échappe pas à la peur.
Amélie se mit à l'attaquer, pointant son arme contre le garçon. Aussitôt, ses jambes faiblirent, cependant, peu importe à quel point elle résistait. Elle tomba, elle aussi, dans la terre et la poussière, incapable de se relever. Le rire du démon s'estompa alors qu'elle fixait le sol, essayant de reprendre son équilibre. Elle fronça les sourcils et releva les yeux, grognant dans l'espoir d'intimider le garçon ne serait-ce qu'un peu, mais elle écarquilla bien vite les yeux, son acte menaçant s'arrêtant et se brisant en mille morceaux.
Elle n'était plus à Warwick Academy. Le démon n'était plus là. Il n'y avait pas de festival d'Halloween, mais à la place, elle était dans une petite maison qui lui était familière, dans le Sud de la France. Elle ne se sentait absolument pas nostalgique, cependant, mais apeurée. Tout son corps se tendit lorsqu'elle entendit une voix ; une voix qu'elle n'avait pas entendu depuis le XIXe siècle, et qui ne lui avait pas manqué.
- Jeanne ? dit la voix, alors qu'une silhouette se matérialisa devant elle.
Elle n'avait pas entendu ce nom depuis une éternité. Le visage de l'homme était exactement comme il l'avait été le dernier jour qu'elle l'avait vu, et son ton tout aussi énervé.
- Jeanne, où étais-tu ? Je t'ai dit de ne jamais partir !
- Non... dit-elle en tremblant de peur. Ce n'est pas réel... Tu n'es pas réel !
- Qu'est-ce que tu racontes, femme stupide ?! cria l'homme, en colère. Dois-je te rappeler quelle est ta place ?! Tu dois m'obéir ! Viens ici !
Lorsque la fille ne bougea pas, elle sentit ses mains rugueuses agripper son bras. Son visage se tordit avec la terreur alors qu'elle se rappela de ce qui arrivait toujours ensuite...
- AAAAAAAARGH ! hurla-t-elle, se mettant en boule pour se protéger.
Des larmes coulèrent le long de son visage alors qu'elle se souvenait de la douleur qu'elle avait souvent connu en tant que mortel. Un rire sortit de la gorge du démon devant elle alors qu'il se trouvait dans la réalité, regardant la fille creuser la terre et essayer de fuir à la souffrance et à la peur qu'il avait ramenées en elle et au plus profond de son esprit.
- Alors ça, c'est une bonne réaction ! dit vivement Metus, son sourire se transformant en grimace lorsque l'une des annies s'avança pour en finir avec la fille.
Remarquant son erreur, la créature noire recula.
- Ne gâche pas tout, sale empoté ! ordonna le démon. Laisse-moi jouer !
Soudain, une force inconnue percuta le visage de l'annie, l'envoyant à terre. Une fois le masque détruit, l'attaquant frappa à nouveau, écrasant son visage humain avec des mains en fer. L'annie était morte, et le garçon qui l'avait tué se releva et fit face au démon à griffe.
Alois se tenait là, sa forme démoniaque recouverte du sang des créatures qu'il avait vaincues, ses yeux menaçant l'autre démon. Le blond reconnut immédiatement le garçon, même avec les cornes et la queue en plus. C'était le démon qui avait blessé son Ciel ; celui qui avait fait s'inquiéter et douter le bleuté. Le Macken ne savait pas à quel point il serait en colère en voyant le visage du garçon, mais maintenant, il comprenait ce que Ciel ressentait. Pour une fois dans sa vie, Alois éprouvait le désir de venger l'honneur de quelqu'un. C'était étrange, et il n'aimait pas forcément cela.
Le blond regarda à côté et vit les agents de H.E.L.L.S.I.N.G, sa colère montant d'un cran, ainsi que son effroi. Cette personne avait transformé des soldats endurcis en enfant apeurés se tordant de douleur dans la terre. Il s'agissait de ses amis, et ils avaient eu aussi besoin de justice. Non, ce n'était pas pour la "justice". C'était pour leur dignité et leur fierté. Alois descendit du cadavre de l'annie et fit quelques pas vers le démon, qui se contentait de sourire.
- Mais c'est qu'on est agressif ! dit le démon. Tu es avec eux, je suppose.
- Ouais, on peut dire ça, répondit Alois d'un air de défi sur le visage. Mais pour être plus précis, je suis de la maison Phantomhive.
- Ah, alors avec le cache-œil ! dit son adversaire. Tu me dis quelque chose. On s'est déjà rencontré ?
- J'étais là quand tu as rencontré Ciel la première fois. C'est moi que tu lui a fait attaquer.
- Oh, oui ! Désolé, c'est difficile de se rappeler des personnages secondaires.
Alois sentit son sourcil tiquer.
- Ce n'est rien. Je ne m'attendais pas à une meilleure mémoire venant de quelqu'un incapable de faire quoi que ce soit seul. Du poison ? Comme c'est pratique.
- Oh, c'est très pratique, dit le démon. Regarde ! Laisse-moi te montrer !
Les muscles du démon se tendirent et il disparut subitement, réapparaissant derrière la menace blonde, cette dernière mettant ses bras en arrière afin de le dévier. Des étincelles jaillirent alors que les gantelets ripostaient contre les griffes noires de l'adversaire du Macken. Metus montra les dents au garçon avec un grognement terrifiant, mais le garçon resta impassible, gardant sa position. Il jeta un œil à la queue du démon et son dard empoissonné alors qu'elle bougeait de gauche à droite. En un éclair, elle se mouva pour tenter de toucher le blond, mais ce dernier l'attrapa.
- Heh, se moqua l'autre démon, sa grimace devenant un sourire.
Tandis que sa queue et sa main étaient occupées, il lui en restait une, contrairement à Alois. Alors, il mit le bras en arrière et s'apprêta à l'enfoncer dans la chair de la menace blonde, mais malheureusement pour lui, le garçon s'attaqua à sa queue avec son poing et d'un tour sur son talon, il jeta le démon à griffes dans les airs.
Avec un grognement, Metus atterrit, tombant sur l'un des stands. Alors que des morceaux volèrent dans le ciel, Alois essuya sa main sur son pantalon d'un air dégoûté après avoir touché la queue d'un démon qui n'était pas son bien-aimé. Soufflant, l'autre démon s'assit parmi les gravats, jetant avec véhémence les morceaux dans son chemin. La rage enflammait son regard alors qu'il regarda le blond se préparer à une autre attaque.
- Rrraaaagh ! rugit le démon en avançant, refermant la grande distance qui les séparait avec une vitesse extraordinaire.
Il agita ses bras et sa queue avec la même vitesse, mais ses attaques furent bloquées par les gantelets d'Alois.
Même ainsi, cependant, la menace ne pouvait pas attaquer, puisque la majorité de ses mouvements devaient être pour la défensive. Les yeux du garçon luisirent et des lierres sortirent du sol vers son adversaire. Il claqua de la langue avec mécontentement lorsque les griffes de l'autre garçon les coupèrent sans difficultés. Le combat continua à se dérouler de cette manière, faisant comprendre aux deux concernés qu'il semblerait qu'ils soient dans une impasse. Finalement, Metus s'arrêta momentanément.
- Comment t'appelles-tu ? demanda-t-il en fronçant les sourcils.
Le Macken ajusta sa position afin que ses épaules soient en arrière et il se tint bravement.
- Alois Trancy, répondit-il. Et toi ?
- Metus, dit l'autre démon. Juste "Metus".
- Eh bien, "Metus", commença le blond. Tu as peut-être ces satanés griffes, mais j'ai la main verte.
D'un claquement de doigts, des lierres sortirent du sol et s'enroulèrent autour du démon à la coupe au bol. Des épines s'enfoncèrent dans sa chair comme ses griffes l'avaient fait dans celle des camarades d'Alois plus tôt. Plus il se débattait, plus elles pénétraient, ne lui laissant pas d'autre choix que de fusiller du regard le Macken en grognant.
- Enfoiré... jura-t-il, incapable de se servir de ses griffes pour se libérer.
La menace, cependant, était imperturbable alors qu'il se mit à marcher en avant.
Le pas d'Alois accélérait avec chaque mètres qu'il parcourait. Sa marche devint bientôt un trot, qui se changea en galop. Il se mit à rugir à plein poumons alors qu'il ferma le poing et l'asséna en rejoignant Metus.
Les lierres se déchirèrent et sa peau fut ouverte alors que la force du coup de la menace envoya l'autre démon loin en arrière. Alois avait frappé son adversaire avec autant de force que contre les annies, si ce n'était plus pour des raisons personnelles. Alors que la poussière retombait, il vit une figure molle sur une pile de décombres devant lui.
Le visage de l'autre démon était défiguré sur le côté où il avait été heurté, gonflé et rougis. Du sang coulait depuis le nez de Metus et de sa lèvre alors qu'il regardait d'un air neutre devant lui, croisant le regard du blond. Le garçon se tenait les côtés et toussait, crachant du sang, ainsi que quelques dents. Faiblement, Metus tenta de se lever, cependant, il eut une mauvaise surprise.
- Kaspar ! appela le blond, invoquant son pistolet.
Du feu noir monta en spirale dans sa paume avant de prendre la forme d'un pistolet. Le canon fut ensuite braqué directement sur le démon venimeux, le doigt du blond reposant fermement sur la détente.
- Eh bien... argh... geint Metus avant de tousser. Ça ce n'est pas juste du tout.
- Je vais me gêner ? demanda le blond, ses yeux ne lâchant jamais du regard le démon devant lui.
Le connaissant, il avait encore des tours dans son sac. Des sirènes retentirent au loin alors que H.E.L.L.S.I.N.G arrivait avec des renforts. Il semblerait que le "gang" Black Annis ait perdu. Cependant, Alois entendit alors un autre bruit. Le gloussement d'une jeune fille.
- Metus, imbécile ! dit la fille. Tu étais tellement sûr de toi et tu t'es fait battre ! Tu ressembles à rien !
- La ferme, Morgan, lança le démon, tombant presque par manque d'équilibre.
Rapidement, la fille apparut à ses côtés, et semblait l'aider à se mettre droit.
- Tu n'es pas censé être avec Lilith ?
- Ouais, mais elle n'a pas besoin de mon aide, dit la fille. Elle peut s'en sortir. En plus, ce serait chiant si tu te blessais et tu te faisais tuer.
- J'aurais pu gagner...
- Mais ce n'est pas arrivé, dit Morgan. En plus, il faut y aller. On dirait bien que tu as réussi ta mission. Krampus dit qu'on peut y aller.
- J'emmerde Krampus.
- Shh ! Ne dis pas des trucs comme ça ! Il va t'enten-
PAN !
Un coup de feu résonna à travers le terrain alors qu'Alois venait de tirer. A sa grande surprise, la fille l'avait évité, et ne semblait pas perturbée. Elle se contenta de se retourner pour lui faire face un instant avant d'en revenir à son associé.
- Allons-y. Lilith en a presque fini avec le Phantomhive, dit la fille en aidant le garçon.
Alois plissa les yeux en entendant son bien-aimé être mentionné. Alors que d'autres agents arrivèrent, la paire devant lui disparut avant qu'il puisse dire quoi que ce soit. Les médecins étaient sur les lieux et s'occupaient des blessés, mais Alois ne pouvait pas s'empêcher de s'inquiéter.
- Ciel... dit-il à haute voix.
Il n'était pas sûr de ce qui était arrivé à son bien-aimé, alors il partit à sa recherche.
- ... Va bien, je t'en prie...
