Bonjour tout le monde,
Aujourd'hui, gros chapitre, on rencontre officiellement Charlie, les Quileutes et les Cullen. Oui, vraiment tout le monde.
Il n'y a pas d'avertissement particulier, si ce ne sont les habituelles mises en garde des autres chapitres. Si vous avez aimé ou que vous avez des questions, n'hésitez pas à commenter.
Le monde est un endroit meilleur si nous nous écoutons et nous respectons tous. Avec amour Rhaenysa.
Chapitre 9 : Visite de Forks
Charlie et Althéïana commencèrent à faire à manger comme au bon vieux temps. Son père sortit le barbecue et mit deux steaks à cuire et sa fille sortit des légumes qu'elle découpa. Ils mangèrent devant un match de football avec le policier qui hurlait contre les joueurs complètement nuls et les actions évidentes complétement loupés. Althéïana souriait de la bonne humeur de son père et envoyé des photos de ce qu'elle mangeait à ces compagnons qui répondaient presque instantanément.
Bella rentra tard dans la soirée, déposait par son petit ami qui descendit de la voiture pour toquer à la porte. Charlie ouvrit la porte, jeta un regard noir à Edward et laissa entrer Bella. Althéïana qui se tenait derrière, accueillit dans ses bras sa sœur qui écarquilla ses yeux devant le geste. La jeune femme sourit, mais s'assura d'observer le vampire par-dessus l'épaule de sa cadette. Plongeant son regard dans celui d'Edward, elle pensa.
« Toi et moi devons parler Cullen ! » Ce dernier hocha légèrement la tête mais bien assez pour que la compagne des Volturi comprenne.
Charlie ferma rapidement la porte au nez d'Edward et se tourna vers ses filles.
Les deux sœurs furent vite dans la chambre de l'aînée, Charlie au lit. La plus jeune regardait cette sœur qui lui était presque étrangère, mais qui pouvait décider de son avenir. Cette sœur qui connaissait le secret et qui n'était ni morte, ni une vampire et qui pouvait comprendre la plupart de ses problèmes. Cette sœur qui avait plusieurs compagnons vampires et qui pouvait comprendre la douleur de ne pas être avec eux.
« Pourquoi es-tu là ?
- Présentez mes condoléances à Sue, à Seth et Leah. Nous avons grandi ensemble. Et puis papa me manquait et je voulais voir comment se Cullen ce comportait avec toi aussi. Je n'ai pas vraiment aimé le comportement qu'il avait à Volterra.
- Alors tu es là pour rendre la justice de tes compagnons ?!
L'aînée roula des yeux devant le comportement de sa cadette. Bella était debout, prête à hurler qu'Edward était le meilleur compagnon du monde et que jamais il ne lui ferait le moindre mal, sans même considéré avec une seule arrière-pensée les événements de ces derniers mois.
- Bella, je vais bientôt être une vampire. Dans l'année si tout se passe selon les plans prévus. Tu as encore un peu de temps mais je doute que tu es plus que l'année. Actuellement, la seule chose qui te protège n'est pas la vision qu'Alice a montrée à Aro…
Isabella imitait à merveille le poisson rouge. Que croyait-elle qu'Aro ne partageait pas ces pensées avec sa compagne ? Son compagnon était aussi bavard qu'une pie, quand il le voulait bien… Comme il lui manquait, comme ils lui manquaient tous. Se reprenant, elle chassa la douleur de sa tête et se reconcentra sur la conversation en cours.
- Ne fais pas cette tête. Croyais-tu vraiment que personne ne m'en parlerais ? Sa sœur lui répondit par un vague hochement de tête et un regard vide. Peu importe. Ce qui te protège est mon amour pour toi. Tu es ma petite sœur, même si bien souvent, tu ne veux pas l'entendre. Alors pour l'amour de Dieu me laisse pas être à ton enterrement !
- Oui, Caïus avait évoqué l'idée de tuer sa sœur, la pensée avait dû traverser l'esprit des cinq autres, mais devant sa colère, le sujet n'était pas revenu sur le tapis. Cependant, si Bella et les Cullen faisaient de la résistance, quel poids aurait-elle devant la Loi ? La réponse la faisait frémir d'horreur. Alors, oui, elle ferait des menaces, si cela permettait à sa petite sœur de vivre longtemps, Althéïana pouvait vivre avec sa haine et son mépris.
- Tant qu'aux Cullen, j'ai une lettre pour Carlisle et je compte rappeler à Edward que laisser à nouveau ma sœur seule dans les bois, est un risque qu'il ne veut pas prendre !
- Althéïana… Je ne… Tu voudras venir avec moi demain ?
- Oui. Allez ! Allons dormir.»
Bella sortit de la pièce et Althéïana se prépara pour aller au lit. Elle prit son téléphone et rapporta sa conversation avec sa sœur à ses compagnons et leur souhaita une bonne nuit. Vers une heure du matin, elle se réveilla en sursaut, le jet-lag était important et aurait dû la pousser à dormir toute la nuit, mais ses spider-sens s'étaient mis en alerte. Pourquoi ? La raison ne fut pas très claire. Cela ne semblait pas venir de l'intérieur de sa chambre et son instinct lui disait que ce n'était pas non plus lié à ses compagnons. Son père ronflait profondément à côté, mais pas Isabella. En tendant l'oreille, sans bouger dans son lit, la jeune femme crut entendre des voix. Le vampire était dans la chambre de sa sœur. Edward avait dû rentrer par la fenêtre et se tenait auprès de sa sœur. Essayant de se rendormir, elle comprit que cela n'arriverait pas avec le prédateur à côté et prit son téléphone pour envoyer des messages à ses proches.
La conversation dura presque l'intégralité de la nuit et juste avant l'aube, le Cullen disparut. Althéïana qui se tenait sur le coin de la fenêtre vit le vampire se glisser dans le jardin. Ce dernier se retourna et la vit. Pendant quelques secondes, ils se fixèrent, avant qu'il ne se tourne et ne disparaisse. Ce n'est qu'à cet instant, que la reine composa le numéro d'Aro sur son téléphone.
- Il est parti ? Vint la voix de son roi, au bout de la première sonnerie.
- Oui, à l'instant.
- Je n'aime pas l'idée de ce Cullen si proche de toi.
- On dirait Caïus mon amour.
- Mon frère a peut-être raison finalement. Il se faufile dans ta maison quand tu dors ! Nous sommes tous inquiets. Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit.
- Dans ce cas, tu n'as qu'à dire à Dora de sortir de son trou, ainsi qu'à Démétri, ou est-ce que ce sont les jumeaux ? Lâcha Althéïana en regardant ses ongles.
Le silence à l'autre bout du fil lui apprit que son hypothèse était la bonne. Jamais aucun d'eux ne l'aurait laissé partir seule. Ils lui faisaient confiance mais pas aux autres. Ce qu'elle comprenait trop bien. En définitive et selon toute logique, l'un deux devait suivre. Athénodora, par rapport aux autres, n'avait demandé qu'une seule fois si elle voulait sa présence, avant d'accepter qu'Althéïana parte seule. Toutefois, lequel des gardes avaient eu le consentement de Caïus pour protéger les deux femmes les plus importantes de sa vie était un sujet de débat. Là encore, Athénodora pouvait certainement s'occuper elle-même, de tous les gardes et encore avoir eu le temps de s'ennuyer. Étrangement, la jeune Swan ne se sentait pas blessée ou vexée, mais ressentait un profond soulagement. Elle n'était pas seule, ils veillaient sur elle.
- Je vais en informer Athénodora, Jane et Alec. Vint la voix lasse d'Aro.
Il ne demanda pas comment elle savait. Il se doutait que la réponse risquait d'être à la fois narquoise et méchante. Le roi connaissait assez sa compagne pour savoir que supposer à sa place et restreindre ses libertés ne se terminait pas bien. Cependant, pour le moment, il semblait être dans ses bonnes grâces.
- Je t'aime Aro. Dit à Dora t'arriver à la porte d'entrée. Je la présenterai à mon père et elle restera dans ma chambre. Si les jumeaux préfèrent rester près, je peux les présenter comme les enfants de Dora.
- Ana chérie. Mia bella anima, si tu savais comme je t'aime. J'aimerais être celui devant ta porte, pour te serrer dans mes bras et te couvrir de baiser. Tu es tellement patiente avec tes compagnons si protecteurs.
- Envoi Dora, Aro. Nous irons voir les Cullen cet après-midi mais ce matin, je vais voir les Clearwater. »
Elle raccrocha et attendit quelques minutes en s'habillant. La sonnette de la porte retentit et avant qu'elle ne puisse descendre, elle entendit Charlie ouvrir. Descendant rapidement les escaliers, son souffle se coupa en voyant sa belle dame devant la porte. Athénodora, dans un jean skinny et une blouse violette se tenait seule avec un sourire devant son père. Un parapluie coupait la pluie battante, mais ces magnifiques bottes noires étaient couvertes de terres.
- Dora ! Dit Althéïana en se jetant dans les bras de la vampire. Rentre ! Tu vas attraper la mort sous cette pluie. Tu as encore oublié ta veste.
- Bonjour mio amore. Je suis désolée de ne pas t'avoir prévenu mais j'ai fini plus tôt et je ne pouvais pas attendre deux semaines.
Les deux femmes se sourirent et elles s'embrassèrent devant Charlie, qui après le premier embarras partit dans la cuisine. Althéïana observa les yeux de sa compagne. Les lentilles bleues lui donnaient des yeux d'un violet saisissant et sa seule présence apaisa le monstre d'anxiété qui grondait depuis son départ d'Italie. Cela semblait calmer la bête de sa compagne car elle lui souriait brillamment.
- Papa ? Le rejoignant dans la cuisine. Je te présente Athénodora Volturi, ma compagne. Dora, je te présente mon père Charlie Swan.
- Ta petite amie alors. Charlie tendit sa main, que Dora serra fermement. Depuis longtemps ?
- Un an. Répondit Athénodora en amplifiant son accent italien. Je suis désolée, nous voulions vous le dire plus tôt, mais Althéïana craignait votre réaction. Ma présence est un peu une surprise. Si je dérange, je peux aller dans un hôtel.
- Non, bien sûr que non. Ana à l'air heureuse de vous avoir, alors pourquoi pas. Café ?
- Non, je vous remercie.
- Dora suit un régime strict. Elle a quelques problèmes de santé. En revanche, je veux bien en prendre un. »
Les Swan restèrent presque une heure avec la vampire dans la cuisine. Charlie appréciant même la femme qui connaissait sa fille et qui ne s'imposait ni dans la conversation, ni près d'Althéïana. Bella descendit après une heure et vit la Volturi qui se retourna vers elle et lui donna un sourire narquois, que Charlie ne put voir.
« Bella, je te présente ma compagne Athénodora. Dora, ma sœur Isabella, mais elle préfère Bella.
- Les filles, je suis désolé de vous interrompre, mais je dois y aller.
- Bonne journée papa. Répondit Bella en se servant des céréales sans quitter la Volturi des yeux.
- Nous allons voir les Clearwater ce matin avec Dora et cet après-midi nous irons faire quelques courses. Tu as une liste ou j'improvise ? Demanda Althéïana.
- Improvise. Pressant un baiser sur la tempe de sa fille aînée et sur celle de sa cadette avant de sortir.
Le silence tomba jusqu'à son départ et puis Athénodora se rapprocha de sa compagne et posa sa main sur sa taille.
- Tu préviendras les Cullen que nous irons les voir cet après-midi Isabella. Ceci n'est ni une demande, ni une question. Suis-je claire ? Bella hocha la tête sans bouger aucun muscle. Son visage était aussi blanc qu'un linge. Bien ! En attendant, je resterai ici. Tu pourras aussi prévenir ton Cullen que moi, ainsi que nos autres compagnons n'apprécions que très peu, la présence d'un autre vampire près de notre compagne, la nuit, alors qu'elle dort. Tu comprends ce que je veux dire ? Bella hocha à nouveau la tête. Bonne fille. Sourit Athénodora. La reine se tourna vers sa compagne qui fronçait un peu les sourcils mais ne parlait pas. Elle adoucit sa voix et demanda. « Quand souhaites-tu aller voir tes amis ?
- Dans l'heure. Je vais prendre ma douche, je me change et nous y allons.
- Bien, je t'attends mio amore. »
Isabella quitta à la seconde la pièce et se pressa de remonter pour se changer. Alors qu'Althéïana partait pour la salle de bain. À peine entra-t-elle dans la douche que l'ouverture et la fermeture de la porte d'entrée raisonna. Haussant les épaules, elle se lava les cheveux et se nettoya la peau. Le tout fait, elle se hâta de se vêtir et ne regarda le miroir que pour se brosser les cheveux et appliquer un léger maquillage. Enfin prête, la jeune femme vêtue d'une robe d'hiver bleu, d'un collant noir et ses cheveux tressés lâchement sur son épaule alla dans sa chambre pour voir Athénodora regardait sa bibliothèque et saisir des livres au hasard.
« Trouves-tu ton bonheur ?
- C'est très hétéroclite et je suis sûre que Marcus et Didyme serait heureux de voir cette partie de toi.
- Ils auraient déjà tout lu. Rigola-t-elle en s'approchant d'Athénodora et en l'étreignant. Bella est partie non ?
La reine prit sa compagne plus petite dans ses bras et embrassa son front.
- Oui, elle a fui ma présence, dès que tu es rentrée dans la salle de bain. Pas plus mal. Son odeur est vraiment terrible. Dit la reine en fronçant son joli nez.
- Terrible pourquoi ?
- Elle est accouplée à un vampire. Elle dégage une odeur qui nous indique qu'elle est prise. Si cela peut te rassurer , tu as notre odeur aussi. Donc, tu sens merveilleusement bon. Finit Athénodora avec un sourire qui était tout sauf innocent et vraiment condescendant.
- Si nous y allons, avant que je ne me sente offensée. »
Athénodora sourit et aida Althéïana à prendre une veste et un parapluie. La jeune femme choisit une paire de bottes offerte par Didyme et sortit dans l'air humide de Forks. Se dirigeant vers la voiture de son père, Athénodora prit sa main pour la conduire vers la Berline. La reine monta du côté conducteur et attendit que sa compagne soit attachée avant de démarrer en trompe. Direction la Push. En même pas, une demi-heure, la voiture arriva devant la maison d'Harry et de Sue.
Sortant de la voiture, deux personnes arrivèrent immédiatement et les regardèrent avec une haine sans merci. Athénodora, à côté d'Althéïana prit une inspiration et se bougea le nez en grognant contre l'odeur. Elle se déplaça devant sa compagne en voyant approcher les deux adolescents.
« Leah. Seth. Bonjour. Dit Althéïana en se déplaçant devant Athénodora. Elle souriait. Cela faisait si longtemps qu'elle n'était pas allée à la Push.
- Qu'est-ce que tu fais avec une sangsue !?
Althéïana se figea et observa les deux Clearwater. Comment pouvaient-ils savoir ce qu'était Athénodora ?
- Si j'avais su que des métamophes se promenaient à Forks, j'aurais emmené plus de gardes mia cara. Certaines personnes vont entendre parler de cette histoire. Dit la vampire en se promenant tranquillement devant sa compagne et ne quittant pas les deux Quileute du regard.
- Des métamorphes ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
- Tu ne savais pas ? Bien, ces deux-là peuvent se transformer en bête, s'ils le désirent. Je plussois que d'autre ont également ce talent. Ils vivent généralement en meute.
- Qui êtes-vous ? Nous avons un traité avec les autres et vous n'avez pas le droit d'être ici !? Seth va chercher Sam !
- Sam ? Ulley ? Qu'est-ce qui se passe ici ? Demanda Althéïana réellement perdue. Seth partait déjà en courant vers la maison.
- Le droit !? Athénodora éclata de rire. Tu sais à qui tu parles enfant ?! Je suis Athénodora Volturi, si je décide que ce terrain est à moi, je dispose d'un millier de moyens pour te mettre dehors !
- Dora ! Ce sont mes amis !
Sue sortit de la maison et vit la situation. Sans réfléchir, l'humaine vint pour connaître le fond du problème. Leah essaya de rapatrier sa mère à l'intérieur mais Sue lui lança simplement un regard noir et se déplaça pour venir faire un câlin à Althéïana.
- Bonjour Althéïana.
- Bonjour Sue. Je suis venue pour vous dire désolée et dire mes condoléances pour la perte d'Harry, mais je ne comprends plus du tout ce qu'il se passe ici.
- Tout va bien chérie. Est-ce une amie à toi ? Désignant Athénodora qui croisait les bras et regardait l'humaine salement.
- C'est ma compagne. Athénodora Volturi. Dora, je te présente ma seconde mère Sue Clearwater.
- Entrez si vous voulez. En attendant que Sam arrive. »
Les deux femmes suivirent l'humaine dans la maison. Leah passa derrière et faisait des commentaires désobligeants sur l'odeur de la vampire. Athénodora regarda l'adolescente et renifla avant de sortir un mouchoir et de se couvrir le nez, mais elle ne quitta pas une seconde sa compagne. Alors que Sue servait du thé à Althéïana, un homme grand, massif, à la peau cuivrée, aux cheveux courts noirs et aux yeux marron avec un tatouage sur le biceps droit entra suivit de jeunes hommes qu'Althéïana reconnut comme Paul Lahote et Jared Cameron.
« Vous, les filles Swan avaient un problème avec les suceurs de sang ! Elle n'est pas la bienvenue ici !
- Premièrement, les filles Swan ne sont pas identiques et je ne suis pas pareil à ses déchets que sont les Cullen. Ma compagne a certainement meilleur goût que sa très chère petite sœur ! Merci bien. Secondement, je ne comprends pas pourquoi je ne peux être là. Votre amie ici à parler d'un traité ? Je ne le connais pas. Croyez-moi quand je vous dis que normalement une telle chose est impossible. Alors s'il vous plaît éclairez-moi ? Demanda poliment Athénodora en fixant les loups sans bouger d'un iota.
- Votre compagne ? Est-ce une forme d'imprégnation ? Demanda Jared.
- En quoi est-ce votre affaire ?
- Dora, s'il te plaît ? Pouvons-nous essayer de répondre aux questions de chacun et de partir sur une base saine ? J'aimerais comprendre. Pour répondre à ta question, Jared, j'ignore ce qu'est l'imprégnation, mais je suis la compagne d'Athénodora et de cinq autres personnes. Cela signifie pour moi, que je ne peux aller voir d'autres, que je ne vois qu'eux et que je ne ressens qu'eux. Essentiellement.
- C'est similaire à notre imprégnation. J'imagine que si je vous demandais de partir et de laisser Althéïana ici seule, vous me déchireriez en morceaux ? Interrogea Sam.
- Effectivement. Vous et tous vos amis. Répondit la reine en continuant à regarder ses ongles.
- Bien. Les Cullen ont rencontré nos ancêtres, il y a environ 100 ans. Ils ont signé un traité de non-agression mutuelle. Chacun à ses terres et aucune partie n'entre sans l'autorisation de l'autre. Les vampires ne se nourrissent pas d'humain à Forks. Chacun garde le secret de l'autre… Pourquoi auriez-vous dû savoir cela ?
- Je suis l'une des souveraines des vampires. Mon époux, mes sœurs, mes frères, moi et maintenant Althéïana dirigeons les clans vampiriques. Que les Cullen décident d'eux-mêmes sans nous consulter de conclure un pacte avec une autre espèce, peut-être considéré au mieux comme de la présomption, au pire comme de la trahison.
- Je vois… Que voulais-tu faire ici Althéïana et combien de temps comptez-vous rester ?
- Je venais présenter mes condoléances. Revoir mes amis et certainement dire au revoir aussi. Nous restons deux semaines, puis nous retournons chez nous.
- Tu es la bienvenue aussi longtemps que tu le veux Ana. Dit Sue. Du moment que ta compagne n'essaye pas de me manger.
- Aucun risque. Vous avez une odeur épouvantable et je me suis nourrie avant de partir. »
Cependant, malgré les assurances de Sue, les deux femmes ne s'attardèrent pas et remontèrent dans la voiture pour rentrer chez Althéïana. Sur le trajet, la vampire contacta le restant des souverains et Caïus insista pour que les deux femmes reviennent sur l'heure, mais la jeune femme voulait rester à Forks. Malgré les demandes de ces compagnons, son insistance et son obstination eurent gain de cause. Aro demanda qu'Athénodora, ainsi que Jane et Alec soient avec elles, pendant qu'elles allaient interroger les Cullen.
Se nourrissant d'un fast-food qui fit rouler des yeux Athénodora, les deux femmes partirent directement après chez les vampires végétariens. Cette fois-ci, Jane et Alec se tenaient sur le siège arrière. Althéïana avait longuement interrogé les jumeaux pour savoir où ils résidaient, s'ils voulaient prendre une douche, se changeaient et… Les deux s'étaient habitués à être couvé par leur reine et répondaient à chacune de ses questions religieusement. Ce n'est qu'en arrivant chez les Cullen qu'Althéïana arrêta son interrogatoire et que les jumeaux reprirent un visage dur et froid.
La maison en verre des Cullen sonnait plus comme un défi à leur genre qu'à une véritable œuvre d'art. Son avis devait être partagé, car la reine grogna en voyant la demeure. Carlisle se tenait sur le seuil et ouvrit la porte et les conduisit sans un mot dans le salon, ou les couples se tenaient côte à côte. Même Isabella se tenait près d'Edward.
« Bonjour à vous Cullen. Isabella.
- Athénodora. Jane. Alec. Vous devez être Althéïana. Je suis Carlisle Cullen, voici mon épouse Esmée, mes enfants, Jasper, Emmett, Rosalie, Alice et Edward.
Le sourire bienveillant de l'homme correspondait au portrait qu'Aro avait dressé de son ami.
- Oui, nous avons croisé Edward et Alice en Italie. Vous avez une très belle maison, crut bon d'ajouter la jeune femme qui ne se sentait pas très à l'aise.
- Merci ma chère. Avez-vous faim ? Demanda Esmée, avec un sourire maternelle, mais elle semblait, comme les autres dans la pièce, peu à l'aise.
- Non merci, je viens de me nourrir. Bella, cette conversation ne te regarde pas peut-être que tu peux rentrer à la maison ?
- Non ! Je vais rester avec Edward.
Sa sœur s'accrocha au bras d'Edward et s'il était humain, sans nul doute ressentirait-il une vive douleur. Son air colérique donna envie à Althéïana de la secouer et de la sortir de sa rêverie, mais ce n'était pas quelque chose qu'elle pouvait faire sur le moment en présence de tant d'ennemis.
- Dans ce cas, passons aux choses sérieuses. Deux choses, d'abord Ana chérie. Veux-tu nous faire l'honneur ?
- Edward ! Une petite mise en garde. Si jamais tu oses une nouvelle fois abandonner ma sœur en plein milieu d'une forêt, la faire souffrir ou ne serait-ce qu'essayer de lever une main sur elle… Tu ne seras jamais assez loin de ma fureur et de celle de mon clan. Son ton dur, ses yeux fixés sur sa cible, sa posture droite et royale ne prêtait pas à rire et Athénodora sentit une fierté sans nom pour sa compagne et juste une pointe, vraiment, juste une pointe, de désir.
- Ceci fait. Nous avons rencontré les Quileutes. Sans savoir pour le traité, nous l'avons évidemment violé. Heureusement, ces gens sont de bonne intelligence et nous avons promis de respecter ce dernier, pour la durée de notre visite. Cependant, j'aimerais connaître la date de l'entérination de la demande ? Je veux dire quand les Volturi ont été informées de cette alliance ? Demanda royalement la reine.
- Cela ne concernait que notre clan et non les Volturi, mais je comprends que j'aurai dû vous le dire…
- Oui Carlisle, tu aurais dû ! Nous t'avons mieux appris. La reine éleva la voix et fixa le chef de clan avec de la colère et de la déception. Le silence plana quelques secondes avant que l'expression d'Athénodora ne change en un sourire. Toutefois, en l'honneur de notre longue amitié, nous laisserons passer ce léger incident. Cependant, il serait bon que tu te souviennes que cette dernière ne te protégera pas toujours. Tes enfants, puis ce traité… Que plus rien ne nous laisse penser à une trahison mon vieil ami. Tu n'aimerais pas les conséquences de cela.
- Oui ma dame.
- Bien. As-tu autre chose en tête cara ? Où allons-nous faire ces courses que ton père a demandées ?
Althéïana sourit, prit le bras de sa reine et les deux accompagnées de leurs gardes rejoignirent la voiture, sans se soucier des regards noirs que les Cullen jetaient aux deux souveraines.
