Coucou ! Voilà la suite de la fiction !

Je rappelle que l'histoire présentée ici ne m'appartient pas, pas plus que les personnages qui lui sont propres. Ils appartiennent à moviefan-92, le site m'empêche de vous mettre un lien directement ici, mais vous pouvez la trouver en tapant son nom dans la barre de recherches des auteurs.

Les personnages et l'univers du Voyage de Chihiro appartiennent bien évidemment au Studio Ghibli.

Je vous souhaite une bonne lecture !

(A/N : Hey ! Ma première review ! Merci hakufan1. J'espère que toi, ainsi que tous les autres, apprécies mon histoire. Voici le chapitre suivant.

Disclaimer : Je ne possède pas Le voyage de Chihiro de quelque façon que ce soit.)

Chapitre 2 : Vivre dans le monde des Hommes

Le son irritant de son réveil la sortit du sommeil. Elle devait se lever tôt même le weekend ; enfin, plus tôt qu'elle n'aurait voulu. Et encore, si elle n'avait pas fait son petit voyage la veille, elle ne se serait pas réveillée si tard.

La raison pour laquelle elle devait se lever était son travail. Elle travaillait à temps partiel dans un petit café à côté de ses cours. Pendant la semaine, elle travaillait normalement le soir, puisqu'elle suivait ses cours la journée, et elle travaillait le matin durant les weekends. Elle travaillait ainsi 20h à 25h par semaine. Ce n'était pas si mal mais Chihiro préférait les bains.

En grognant, Chihiro se retourna et éteignit son alarme. Elle n'avait qu'une envie, rester sous sa couette et se rendormir. Elle était trop fatiguée pour s'inquiéter d'arriver à l'heure au boulot.

'C'est de ta faute, tu es sortie jusqu'à trop tard hier soir.' la réprimanda sa conscience.

"Je sais ! Je sais !" Lui répondit-elle en criant. "C'est bon, je me lève."

Rejetant les couvertures, Chihiro sortit de son lit. Elle frissonna et attrapa sa robe de chambre. Pourquoi faisait-il toujours aussi froid le matin ? Elle alla dans la salle de bain et surprit son reflet dans le miroir. Houla ! Elle n'aurait pas dû. Ses cheveux avaient leurs têtes des très mauvais jours, aucun doute que cet état était dû à son sommeil agité. Ses cheveux étaient bien plus long que lorsqu'elle était plus jeune et en ce moment-même ils étaient tout emmêlés et collaient à sa figure.

''Ça va me mettre en retard" se plaint-elle en jetant un coup d'oeil à la pendule. "Pourquoi est-ce que je m'y prends toujours si tard ?"

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"Mademoiselle Ogino, encore en retard à ce que je vois."lui fit remarquer son supérieur.

Chihiro entra maladroitement dans le café huit minutes après l'heure où elle aurait normalement dû y être. Son patron était sympa mais il avait très peu de patience quand il s'agissait de la ponctualité de ses employés.

"Je suis vraiment désolée, monsieur." dit-elle en inclinant la tête. "J'ai eu quelques problèmes ce matin."

Son patron soupira. "Fais juste en sorte que cela ne se reproduise pas. Tu es un très bon élément, ce serait dommage de te perdre."

"Oui monsieur. Je suis vraiment désolée." s'excusa encore une fois Chihiro.

Le reste de sa matinée se passa de manière habituelle. Rien de bien excitant n'arriva. C'était un endroit calme. C'était vraiment très monotone. Il n'y avait pas grand chose à faire. Le patron insistait pour que tout le staff soit toujours en train de faire quelque chose, mais parfois il était même difficile de trouver quoi que ce soit à faire. Le meilleur avantage de ce job, à part la paie, restait tout de même le café et la pâtisserie gratuite par jour.

Parfois les heures passaient vite, parfois elles semblaient durer une éternité. Ce jour là était justement un jour où ses horaires semblaient ne jamais vouloir se finir et ce, même si ce n'était que cinq heures.

La cloche sonna, indiquant que quelqu'un entrait dans le magasin.

"Mademoiselle Ogino, voulez-vous bien vous occuper vous de ce client ?" Lui demanda son supérieur.

"Oui Monsieur." répondit-elle.

Elle s'approcha de l'homme qui venait juste de rentrer. "Bonjour Monsieur, bienvenue dans notre magasin."

L'homme lui sourit. Ses yeux la détaillèrent de haut en bas. Chihiro se sentit jugée par ce regard. Elle n'aima pas cela.

"Par ici s'il vous plaît, monsieur, je vais vous montrer votre table." dit-elle. Sers toujours tes clients avec le sourire. "Que puis-je vous apporter ?"

L'homme était toujours en train de la dévisager. "Je prendrais juste un café noisette, s'il-vous-plaît. Avec un supplément de crème."

"Bien Monsieur, je vais vous le chercher tout de suite." Elle était en réalité soulagée de pouvoir s'éloigner de cet homme. Elle se sentait terriblement mal à l'aise sous son regard.

Pendant qu'elle préparait la commande, un de ses collègues ne pu s'empêcher de faire un commentaire sur son client.

"Wow, Chihiro, ce mec te dévore des yeux."

Chihiro jeta un regard meurtrier à son collègue. "Oh tais-toi !" lui cracha-t-elle, finissant de préparer le café demandé.

Une minute plus tard, elle retourna en salle avec le café de son client. "Voilà pour vous, Monsieur." dit-elle en posant le café. "Avec supplément de crème comme vous le vouliez."

L'homme sourit et pris le café. "Merci, ma chère."

Chihiro lui fit un sourire forcé. "Je vous en prie. Puis-je faire quelque chose d'autre pour vous ?"

L'homme secoua la tête. "Apportez-moi seulement l'addition."

Chihiro ne se le fit pas dire deux fois. Elle n'aimait pas la manière dont l'homme continuait de la fixer et voulait seulement qu'il s'en aille. Elle revint avec l'addition aussi vite que possible.

"Et voilà, Monsieur. Passez une bonne journée." dit-elle et elle tourna les talons.

"M'dame."

Chihiro s'arrêta. Elle commença à grincer des dents, irritée. Pourquoi cet homme ne pouvait juste pas payer et partir ?

Elle se retourna vers lui, transformant sa grimace en sourire. "Oui, Monsieur ? Y a-t-il quoi que ce soit de plus que je peux faire pour vous ?"

L'homme secoua la tête. "Pas pendant que vous travaillez. Si vous le voulez bien, je serais ravi de vous payer un café quand vous aurez fini votre journée."

'Il est en train de me demander de sortir avec lui ?' pensa Chihiro paniquée. 'Oh non, réfléchit vite, Chihiro !' Elle lui offrit son sourire le plus large qu'elle put étant donné son état d'irritation. "Hum, non merci. J'ai déjà un café gratuit tous les jours." dit-elle. "Et j'ai un petit ami !" ajouta-t-elle précipitamment.

Le collègue qui lui avait parlé derrière le comptoir choisit précisément ce moment pour passer derrière. "Depuis quand ?" demanda-t-il.

Chihiro voulut l'étrangler sur place. Pourquoi avait-il à ouvrir sa grande bouche ? Qu'allait dire le client envahissant maintenant ?

"J'en ai un depuis longtemps, maintenant !" dit-elle de manière moins convaincante qu'elle ne l'aurait voulu.

Soit l'homme su qu'elle mentait, soit il se fichait éperdument de ce qu'elle venait de dire. "Le fait que vous ayez un copain ne devrait pas vous empêcher de venir dîner avec moi."

'Oh, alors maintenant, c'est carrément un dîner.' pensa Chihiro. Elle décida de couper court à la conversation. "Non merci, Monsieur. Je dois aller retourner travailler."

Elle n'attendit pas la réponse et repartit dans la cuisine du café. Elle n'en sortirait pas tant qu'elle ne serait pas sûre que le client soit parti.

"Aller, Chihiro, tu ne donnes sa chance à aucun garçon." lui dit une collègue." Ce mec était vraiment sexy en plus."

"Alors sors avec lui !" lui cracha Chihiro.

Ce qu'elle avait dit au client était partiellement vrai. Elle n'avait peut-être pas de petit ami à proprement parler mais quelqu'un lui avait bel et bien volé son coeur.

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Chihiro retourna à son appartement et se laissa tomber sur son lit. Elle était encore épuisée par le manque de sommeil de la nuit précédente. Elle décida de faire une sieste quand-

Le téléphone sonna. Chihiro grogna et jeta un regard meurtrier au téléphone, comme si cela pouvait le faire s'arrêter de sonner. Elle ne pouvait décidément pas avoir de pause aujourd'hui.

En grognant, Chihiro décrocha le téléphone et le rapprocha de son oreille. "Salut." bougonna-t-elle.

"Ma puce, c'est maman." commença la voix de Mme Ogino de l'autre côté du téléphone.

Chihiro bailla. "Bonjour maman. Comment vous allez toi et papa ?"

"Oh, on va bien chérie." répondit sa mère. " Ton père est juste à côté. Attends, je met le haut parleur... Tu m'entends toujours ?"

Chihiro hocha la tête puis réalisa que ses parents ne pourraient pas entendre un hochement de tête, elle répondit alors " Yep, vous m'entendez bien vous ?"

"Oui, parfait." C'était son père. "Comment ça va de ton côté, chérie ?"

"Ok, je pense." marmonna Chihiro.

Tout était 'ok'. C'était toujours 'juste ok' ou 'pas si mal', depuis ce jour douze ans auparavant.

"Comment se passent les cours ?" demanda M. Ogino.

"Plutôt bien."

"Je ne comprends toujours pas pourquoi tu veux rester là-bas. Il y a une école d'art parfaite ici aussi."

Chihiro soupira. "Je sais. Je ne pouvais juste pas me résoudre à quitter cet endroit."

Cette dernière affirmation n'était qu'une demie vérité. Elle ne pouvait pas se résoudre à quitter cette ville car, dans ce cas, elle perdrait toute opportunité de revenir dans le monde des esprits. Si jamais elle arrivait à franchir la porte des esprits, elle quitterait ce monde en quelques secondes et ne reviendrait jamais.

'Comme j'aurais dû le faire.' pensa-t-elle.

Ses parents avaient été légèrement déçus lorsqu'elle avait refusé de déménager avec eux. Son père avait eu un nouvel emploi, qui nécessitait le départ de la famille Ogino. Chihiro ne voulait pas partir, et comme elle avait 18 ans à ce moment là, elle était restée derrière alors que ses parents étaient partis. Elle avait commencé à louer un appartement, dans lequel elle résidait actuellement et avait postulé pour un job au café pour payer le loyer et continuer ses études.

La ville n'était en réalité pas du tout la raison pour laquelle elle restait. Elle avait déjà déménagé auparavant, elle pouvait tout à faut recommencer s'il le fallait. Cependant, ce qu'elle refusait absolument de quitter, c'était l'unique endroit qui abritait une porte vers le monde des esprits ; enfin, pour autant qu'elle en sache, c'était la seule porte. Elle avait vécu sa vie dans l'espoir qu'un jour elle serait capable de la retraverser. Malheureusement, cet espoir était en train de disparaître.

"On t'appelait juste pour savoir comment tu allais." dit Mme Ogino. " Qu'est ce que tu as fait ces dernier temps ?"

"Comme d'habitude." répondit Chihiro, sur un ton empreint de fatigue. "Aller à l'école. Travailler. Tous les -bâillement- trucs habituels."

"Chihiro, ma puce, pourquoi tu as l'air si fatiguée ?" demanda sa mère, elle avait de s'inquiéter légèrement. "Tu es en train de tomber malade ?"

Chihiro se retourna sur le dos sur son lit. "Non, je me suis juste couchée assez tard, hier soir."

"Vraiment !" s'exclama sa mère. "Tu étais avec qui ? Tu t'es trouvée un copain ?"

"Qui est-ce ?" demanda M. Ogino, devenant soudainement un papa sur-protecteur.

Chihiro soupira. "Ce n'était pas ce genre de soirée." dit-elle, roulant des yeux. "Je me suis juste couchée tard."

Ses parents restèrent silencieux à l'autre bout du fil. Mme Ogino repris la parole après quelques instants. "Chihiro, tu es retournée à cette rivière, n'est-ce pas ?"

Chihiro se tendit. Ses parents n'aimaient pas qu'elle aille constamment dans la ville de son enfance. Ils trouvaient étrange qu'elle soit prête à faire un long trajet juste pour passer quelques heures près d'une rivière ; une qui l'avait presque noyée, d'ailleurs.

"Euh ... peut-être ..." marmonna-t-elle. "Pourquoi ?"

"Chihiro, tu sais qu'on n'aime pas que tu aille là-bas." lui dit son père.

'Si seulement ils savaient.' pensa-t-elle. "C'est juste que j'ai tant de souvenir là-bas." dit-elle. Elle utilisait cette excuse à chaque fois que ce problème était remis sur le tapis. Elle était surprise que ses parents y croient encore. Elle n'y allait pas pour les souvenirs, elle y allait pour être proche d'Haku, puisque c'était le seul auquel elle avait accès.

"Tu étais debout jusqu'à quelle heure ?" demanda sa mère.

"Hum ... je ne suis pas sûre." dit-elle, honnête. Elle ne savait vraiment pas à quelle heure elle était rentrée, juste assez pour qu'elle veuille une longue sieste tranquille, maintenant.

"Tu ne devrais pas rester debout aussi tard, c'est mauvais pour ta santé."

"Je sais, maman."

"Bon, on te laisse te reposer alors."

"Merci." répondit Chihiro, sincèrement reconnaissante. Elle était épuisée.

"Et ne reste plus debout aussi tard." ajouta son père.

"Okay, papa, au revoir."

"Au revoir ma puce, on t'aime."

"Je vous aime aussi."

Chihiro raccrocha le téléphone. Enfin un peu de calme et de silence. Elle ferait mieux de les mettre à profit tant que c'était le cas. Elle s'endormit quelques secondes plus tard, rêvant encore du monde des esprits et de la vie qu'elle aurait pu avoir.

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Chihiro se réveilla plusieurs heures plus tard. Un regard à la fenêtre le lui indiqua. Le soleil commençait à se coucher.

"Je devais être plus fatiguée que je ne le pensais." murmura-t-elle. "Et je vais retourner au lit dans à peine quelques heures."

Son estomac commença à grogner et elle décida de prendre son dîner. Sortant de son lit, elle alla jusqu'à son frigo.

"Voyons voir. Qu'est-ce qu'on a pour aujourd'hui ?" dit-elle. Un rapide coup d'oeil lui apprit qu'elle devrait aller faire des courses si elle voulait manger quelque chose. Chihiro soupira. "Je crois bien que je vais devoir sortir."

Elle attrapa son manteau, ses clés et sortit de chez elle. Il faisait plutôt bon dehors et elle n'avait pas vraiment besoin de son manteau, mais c'était juste une précaution. Elle rentra dans sa voiture et la démarra. Elle remarqua qu'elle aurait aussi besoin de faire le plein bientôt. Tous ses aller-retours à la rivière Kohaku lui coûtait beaucoup d'essence mais elle ne s'en préoccupait pas.

"Hum, je vais où ?"

Elle décida de conduire dans les environs jusqu'à ce qu'elle trouve un endroit sympa pour dîner. Elle voulait aussi s'arrêter pour racheter de l'essence sur le chemin.

Après quelques minutes de route, Chihiro arriva dans un espace qui lui était familier. Elle avait fait ce chemin tant de fois, malheureusement elle n'était jamais parvenue à destination.

'Qu'est ce c'est que ça ?' pensa-t-elle. 'Un court arrêt ne peut pas faire de mal.'

Après tout, il était à peu près la même heure que lorsqu'elle était entrée dans le monde des esprits, la première fois. Elle pris le tournant qui menait au chemin du monde des esprits. Combien de fois avait-elle emprunté ce chemin ? Elle n'en avait aucune idée mais elle le connaissait par coeur. Tout d'abord venait la colline abrupte, suivie par la route très cabossée, puis la petite statue au bout du chemin avec la porte des esprits juste derrière. C'est là qu'elle gara sa voiture pour la millième fois.

"Bon, on y va." soupira-t-elle.

Elle sortit de sa voiture et marcha jusqu'à la porte des esprits. Elle l'avait fait tant de fois et avait été déçue à chaque fois. Il n'y aurait aucun monde des esprits au delà de cette porte ; juste un vaste champ entouré par le bois. C'était toujours le même, toujours. Il n'était donc pas surprenant que Chihiro ne s'attende pas à trouver quoi que ce soit de l'autre côté.

Malgré ce manque cruel d'espoir, elle prit une grande inspiration et marcha, encore une fois, vers ce qu'elle était sûre d'être son foyer.

(A/N : Passera-t-elle ou sera-t-elle à nouveau déçu ? Un seul moyen de savoir. S'il-vous-plaît laissez moi plein de reviews. J'aime bien savoir que les gens lisent mon histoire.)

Et voilà ! Désolée d'avoir posté un peu tard cette semaine, elle était plutôt chargée ^^'

Bref, si ça vous a plu, n'hésitez pas à laisser une petite review ! A la semaine prochaine pour la suite !