Chapitre 2

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Sept ans se sont écoulés depuis la mort de l'ancien Pope Shion. La vie avait repris son cours au sanctuaire, ainsi qu'en Grèce et dans les Cyclades. De son côté, Aiolos était parti se réfugier dans une belle propriété appartenant au sanctuaire ; sur une zone verdoyante près d'Athènes. Une vue imprenable sur l'acropole lui permettait d'admirer les temples grecs. La maison était grande, et bâtie dans un style traditionnel avec des murs de granite blanc. Quelques vieux oliviers faisaient de l'ombre dans le jardin à l'entrée de la propriété. Des servants du sanctuaire venaient pour l'aider avec l'éducation d'Athéna et de son petit frère Aiolia. Bien sûr, ils ignoraient tout de l'identité de la petite fille, et pensaient qu'il s'agissait de la plus jeune sœur des deux frères.

Tout en s'occupant de l'enfant, Aiolos avait conservé son statut de chevalier d'or. Il rendait parfois visite à Saga pour l'aider au sanctuaire, mais ne s'absentait jamais longtemps. Car ils partageaient le même secret : celui de protéger Athéna, renommée Saori. Seuls ces deux-là étaient au courant de sa présence ici ; sa sécurité en dépendait. Même Aiolia ignorait tout d'elle, et pensait que Saori avait été une orpheline que son frère avait pris sous son aile. Malgré tout, Aiolia prenait à cœur son nouveau rôle de grand frère, et passait beaucoup de temps avec elle. Ce jour-là, le jeune Lion devait justement la surveiller pendant qu'Aiolos se rendait au sanctuaire. En sept ans, lui aussi avait bien grandi. Comme plusieurs de ses compagnons devenus chevaliers d'or, il venait de terminer son adolescence. Il allait devoir faire ses preuves, et s'entraîner dur pour en être digne. Ce qui n'était pas une mince affaire en étant le petit frère d'un des chevaliers les plus respectés du sanctuaire. C'est pourquoi, il s'éloignait souvent dans une plantation d'oliviers afin d'améliorer son lightning bolt. Il ne voulait pas seulement battre Aiolos; il voulait le dépasser. Devenir encore plus fort que lui.

Le poing tendu, le chevalier frappait la pierre. Des éclairs en sortaient, pour finir leur course dans les branchages autour. Suite à cette attaque, un parfum d'olives grillées commençait à enivrer l'air. Aiolia avait beau porter une tunique légère, il sentait le soleil taper sur son imposante musculature. Hélas, malgré toute la force qu'il pouvait y mettre, la roche continuait de lui résister. Aiolia en poussa un grognement de frustration. Il se sentait bien faible en comparaison de son aîné qui parvenait à briser des montagnes.

Derrière, la petite Athéna le suivait de près. Elle semblait s'inquiéter à l'idée de le perdre. Surtout s'il venait à s'éloigner dans la cambrousse d'Athènes.

— C'est nul, je m'ennuie ! s'écria Saori. Tu vas encore taper des cailloux pendant des heures.

— Tu boudes beaucoup en ce moment, souriait Aiolia. C'est parce que je ne te laisse plus faire du cheval sur mes épaules ?

La petite Athéna leva les yeux au ciel, tout en soupirant. L'enfant de sept ans semblait très espiègle dans sa robe blanche et rose de style bohème. Elle soufflait devant sa question. Non, ce n'était pas ça. Mais, il y avait bien une chose qui la tracassait ;

— C'est juste que… grand-frère los' a dit que tu allais bientôt partir au sanctuaire. Que tu allais devenir chevalier du lion. Donc, tu vas me laisser toute seule.

Le jeune chevalier s'agenouilla devant l'enfant. Il posa sa main sur sa petite tête mauve. Athéna avait les cheveux un peu emmêlés à force de courir derrière son frère adoptif. Elle gonflait ses joues de contrariété. Aiolia eut un sourire attendri devant son caractère de princesse.

— Tu sais que Katerina va prendre soin de toi, grimaça Aiolia comme s'il cherchait à étouffer un vilain mensonge. C'est une des doyennes des Santias, elle adore les enfants.

— Elle pique quand elle veut me faire un bisou, grommela l'enfant.

Aiolia eut un air embarrassé, comme si lui-même approuvait ces paroles. Et, puisqu'ils parlaient du loup, la voix portante de leur gouvernante s'élevait justement au loin. Les deux jeunes ouvrirent des yeux affolés suite à cet écho. Même les grillons avaient cessé de chanter. Une femme chevalier d'un grand âge, habillée d'une armure blanche les cherchait dans le champ voisin. Elle possédait un air sévère au coin des yeux et avait tout d'une redoutable guerrière forgée par les expériences du passé ;

— Les enfants, où êtes-vous ? Jeune Aiolia, vous n'avez pas encore pris votre bain. Quant à votre sœur, elle doit se rendre à ses cours de piano !

Le chevalier du lion eut un frisson. D'un bond, il s'était caché derrière la pierre sur laquelle il tapait. Saori l'avait suivi avec un air malicieux au coin des yeux. Tous les deux s'étaient tapis dans les hautes herbes desséchées pour ne pas être vus.

— Et si on partait se cacher au marché ? demanda Saori en attrapant son bras. Il est ouvert aujourd'hui !

Aiolia souleva haut les sourcils. Il était vrai que dans le village voisin, de nombreux marchands venaient vendre leurs légumes le samedi. L'envie de s'éclipser était tentante, en sachant que la Santia allait leur demander d'étudier toute la journée, puisqu'elle était aussi leur professeure. Katerina était la personne en qui Aiolos avait le plus confiance parmi les volontaires qui l'aidait avec son petit frère et Saori. C'est tout naturellement qu'elle s'était imposée pour se charger de leur éducation.

D'une forte poigne, Aiolia attrapa Saori dans ses bras. Elle lâcha un rire amusé, alors qu'il la posait sur ses épaules. La Santia n'eut même pas le temps de les apercevoir, qu'ils avaient déjà filé vers Athènes.

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Pendant ce temps, sur une petite île reculée dans les Cyclades ; Milo s'était réfugié sous un vieux figuier pour déjeuner. Il raffolait de ces fruits ; le sucre de leurs chaires roses rendait ses lèvres poisseuses. Son festin de figues terminé, il étendit son corps sur l'herbe brûlée par le soleil, les mains repliées sous sa tête. Une légère brise d'été soufflait sous les feuillages, ce qui rendait cette chaleur moins étouffante. En temps normal, quand il n'était pas en entraînement, il dissimulait son corps musclé et bronzé sous une cape. Il savait qu'il inspirait de la méfiance chez les humains : tout comme Achille avant lui, il était un enfant des Néréides. Plus d'une fois, il attirait les regards des passants lorsqu'ils apercevaient ses cheveux bleu nuit, ou son aura surnaturelle et ses yeux azurés comme la mer Méditerranée. Ici, il n'avait pas besoin de se cacher, contrairement à l'époque où il partait s'entraîner sur l'île de Milos. Personne ne viendrait le déranger durant son entraînement, ou pour le bombarder de questions affreusement gênantes. C'était son sanctuaire ; un lieu où les plantes s'épanouissaient, comme si elles avaient été bénies par les divinités grecques. Des pommiers débordaient de fruits juteux à quelques mètres de lui, et des bordures fleuries attiraient des papillons colorés. Un peu plus en arrière, des chardons atteignaient des hauteurs vertigineuses au point de ressembler à des arbres. Ce havre de paix était son coin secret. Et si quelqu'un osait s'y aventurer, Milo ne donnerait pas cher de sa peau. Il était comme un félin, prêt à protéger son territoire.

— C'est si agréable… marmonna Milo. Je resterais bien ici.

Il n'y a pas que la foule qu'il cherchait à fuir. Il y avait aussi Pagen, sa professeure. Contrairement à Aiolia qui avait été élevé par une Santia ; celle qui s'était chargée de l'éducation de Milo était une femme chevalier. Cette jeune femme possédait une force qui n'avait rien à envier à un athlète olympique. Elle détestait les personnes nées sous le signe du scorpion, et avait maudit le jour où le sanctuaire lui avait confié Milo pour lui apprendre à devenir chevalier d'or. Et si le lion avait grandi avec de l'affection en plus de la discipline, Milo, lui, avait dû faire avec le mépris de cette femme.

Milo eut un sourire satisfait en constatant qu'elle n'était pas venue le chercher. Des souvenirs désagréables avec elle, il n'en manquait pas : il n'y a pas si longtemps, elle l'avait jeté dans une fausse rempli de scorpions ''pour voir s'il survivrait''. Milo se souviendra toujours de la déception dans ses yeux lorsqu'elle avait constaté qu'effectivement, il avait survécu. Mais, ce n'était pas le pire qu'elle lui avait fait vivre ces dernières années. Pour devenir chevalier du Scorpion, Milo avait dû affronter les quinze supplices d'Antarès. Et, avoir été éduqué par un être incapable de l'aimer était un des supplices incontournables qu'un scorpion devait affronter.

Il lui en faudra plus pour me tuer.

Milo ferma les yeux et inspira longuement. Durant l'heure de sa sieste, le pépiement d'oiseaux marins et le vent dans les feuilles le berçaient. Milo appréciait encore le sucre des figues sur ses lèvres. Il s'endormait paisiblement et se sentait emporté dans le royaume d'Hypnos.

C'est lorsque le soleil de midi descendit que le jeune homme fut réveillé. Un navire avait atteint les côtes de l'île, et plusieurs hommes y faisaient irruption. Ils commencèrent à arracher les plantes, et à les écraser sous leurs pas. Armés d'épées et de couteaux, ils défrichèrent l'île et avançaient vite. Visiblement, ils cherchaient Milo.

Une machette vola jusqu'au figuier, et se planta dans son tronc. Le Scorpion se leva dans un saut, la lame était passée à quelques centimètres de son visage. Son expression prit un air sombre en constatant qu'ils massacraient l'île. Derrière son air précieux, il essuya le sucre sur sa bouche, puis se jeta vers la cloth box qu'il gardait toujours avec lui ; celle du Scorpion. Il l'ouvrit pour en sortir son armure d'or. Il s'empressa de la revêtir, et s'élança vers les hommes qui avaient osé venir déranger la tranquillité des lieux.

— Vous avez gâché ma sieste ! gronda Milo d'un air contrarié.

Milo était rapide comme le vent. Une griffe rouge était apparue au bout de son index. Il avait beau avoir terminé son adolescence, il montrait déjà une allure intimidante. Le scorpion se jeta tête baissée sur les intrus, et en tua trois avec des éclairs rouges foudroyants. Son aiguille écarlate faisait s'écrouler des hommes en une poignée de secondes. Ses longs cheveux bleu nuit ondulaient sous son mouvement.

Le travail fini, il s'approcha d'eux, et les observa d'un regard intrigué. Les intrus qu'il venait de tuer n'avaient pas la dégaine habituelle des gens qui lui cherchaient des noises. Habituellement, ces ennemis ne portaient que des habits de civils, ou parfois des armures en cuir grossières. Car, la plupart des hommes avec qui il se prenait la tête étaient des chevaliers du sanctuaire. Mais ceux-là avaient des armures en acier, fabriquées par la main de l'homme. Elles n'avaient rien à voir avec les armures du zodiaque qu'ils portaient.

— Curieux, dit Milo en jetant un regard à leurs tenues. On dirait que ces hommes ont un peu plus d'argent que ceux qui m'attaquent d'habitude.

Milo avait beau se montrer méfiant, il se retrouva vite encerclé par plusieurs autres chevaliers mystérieux. Parmi eux ; un homme portait un costard avec chemise, veste noire et lunettes de soleil. Il semblait les diriger et avoir une position importante dans leur groupe. Ils tentèrent à nouveau de l'attaquer, mais leurs armures ne semblaient pas aussi performantes que la sienne. Elles se brisèrent facilement sous les coups de Milo. Et pour cause ; celles-ci ressemblaient à de grossières copies des armures de bronze.

— Vos armures, dit Milo. Ce ne sont pas des œuvres des dieux.

— Tu es observateur, souriait le chef de la bande.

Bien décidés à commettre un massacre, les hommes sortirent des pistolets. Il s'agissait d'armes couramment utilisées par les espions ou les services secrets de pays étrangers. Ils pensaient naïvement que cela suffirait pour vaincre un chevalier d'or. Plusieurs coups de feu partirent. Mais, Milo n'avait pas l'intention de se laisser tuer si facilement.

Après avoir affronté plusieurs de ces hommes, le Scorpion décida de s'enfuir de l'île. Il ignorait leurs motivations, mais il préférait faire part de cette agression au grand Pope. De plus, il était temps pour lui de retrouver sa place de chevalier d'or au sanctuaire. Il avait terminé son entraînement pour apprendre à maîtriser l'armure du scorpion. Et à présent, ses toutes premières vraies missions allaient l'attendre. Quelque part, il avait hâte. Car, Milo commençait à beaucoup s'ennuyer dans les Cyclades.

»»— —««

Lorsque Aiolos fit son entrée dans le temple culminant, presque tous les chevaliers d'or se tenaient dans la salle du Pope. Seuls deux d'entre eux étaient encore absents dans cette large pièce lumineuse. À sa vue, les deux rangées de guerriers s'agenouillèrent pour le saluer. Le Sagittaire s'avança entre les rangs, et laissait traîner sur le sol son élégante toge grecque brodée d'or. Saga l'attendait de l'autre côté de la salle, avec une tenue tout aussi élégante. Ils semblaient se compléter l'un et l'autre : l'un couvert de blanc, l'autre de noir. La cloth box des Gémeaux était posée derrière le trône sur lequel Saga était assis. Son frère Kanon était présent aussi, habillé de manière plus sobre ; dans un tissu blanc rappelant l'antiquité. Ses bras à l'air étaient ornés de quelques bracelets en or. Il s'était installé sur un canapé très confortable, et observait silencieusement l'assemblée. Avec les années, Saga l'avait choyé, et l'avait présenté aux chevaliers du Sanctuaire pour lui permettre de s'intégrer. Ce qui avait été une réussite.

Aiolos continuait d'avancer jusqu'au trône. Saga se leva, et l'invita à approcher ;

— Tu as fait vite, salua le Gémeaux.

— Bien sûr, opina Aiolos. Je constate que nos chevaliers d'or sont déjà tous revenus ?

— Pas tous. Ton frère et Milo sont encore absents.

— Mon frère sera là dès demain. Il manque encore de maîtrise dans sa technique. Je lui ai accordé une journée de plus pour son entraînement. Quant à Milo, il n'était pas censé arriver ce matin avec sa professeure ?

— Pagen m'a annoncé qu'il avait filé, soupira Saga.

Aiolos secoua négativement la tête devant la nouvelle. Ces mots ne semblaient pas le surprendre. Il en venait presque à répondre un ''toujours lui'' du bout des lèvres. Derrière, les jeunes chevaliers d'or les observaient. Tous entraient dans l'âge adulte, et se montraient encore très inexpérimentés dans leur rôle. Un regard respectueux brillait dans leurs pupilles. Leurs deux aînés avaient acquis une stature importante au sanctuaire : ils étaient deux à partager le rôle de grand Pope. À l'origine, c'était Aiolos qui devait hériter de ce rôle après la mort de Shion. Seulement, il ne se sentait pas d'assumer une telle fonction, tout en sachant qu'il avait son petit frère et Saori à sa charge. Quant à Saga, il se sentait d'assumer ce rôle, mais refusait de rester seul à la tête du sanctuaire ; il redoutait que son lémur en profite et prenne totalement le pouvoir. C'est donc après un long débat, que les deux hommes se sont accordé pour diriger ce lieu ensemble.

—S'il ne revient pas d'ici ce soir… commença Aiolos d'une voix autoritaire.

Au même moment, l'imposante porte de la salle du Pope s'ouvrit. Milo venait d'entrer en étant un peu essoufflé. Ses camarades lui jetèrent des regards tendus. Même Camus se mordait les lèvres en s'attendant à le voir se faire gronder. Aiolos et Saga se tournèrent aussitôt vers le Scorpion, avec un visage tout aussi fermé.

— Tu es en retard, lâcha Aiolos.

Le Sagittaire lança un regard en biais sur Saga. Il semblait attendre un peu de sévérité de la part de son partenaire. Mais comme il s'y attendait ; Saga se montrait trop gentil. Il se contentait de grimacer en observant Milo approcher. Aiolos en grognait presque d'agacement puisqu'il allait encore devoir jouer le mauvais rôle.

— J'ai une bonne excuse, déclara Milo.

— Tu devais suivre les règles, trancha Aiolos. Tu devais rester avec Pagen pour ton entraînement de chevalier d'or. Va dans les rangs avec les autres, et considère-toi heureux de ne pas recevoir de punition.

Milo soupira. Il savait combien Aiolos était intransigeant quand il fallait diriger le sanctuaire. Parler de son altercation avec des inconnus, et dans ces conditions ne lui paraissait pas être une bonne idée. Il baissa la tête pour s'excuser, et recula pour se placer entre le vieux Dohko et Shura. Il tourna ensuite les yeux vers son meilleur ami placé juste après Shura. Camus lui accordait son attention, avec une expression fatiguée, avant de réaliser que Milo tournait la tête de l'autre côté. Le Scorpion contemplait à présent la place vide entre DeathMask et Shaka. Le Verseau venait de comprendre ce à quoi il pensait ; Aiolia n'était pas là. Camus se racla la gorge pour obtenir l'attention de Milo. Il secoua négativement la tête en le fixant, espérant ne pas le voir faire ce à quoi il pensait. Mais Milo ouvrait déjà la bouche ;

— Donc, Aiolia a le droit d'être en retard, lui ? lâcha Milo.

— Pardon ? s'écria presque Aiolos en toisant Milo.

— C'est parce que c'est votre frère ?

Camus ferma les yeux de désespoir. Son ami était irrécupérable. Saga eut l'air un peu plus affolé en sentant Aiolos bouillir de l'intérieur. Milo lui faisait perdre patience. Le Gémeaux s'empressa de réagir avant qu'Aiolos ne se charge personnellement du Scorpion ;

— Kanon, emmène Milo s'il te plaît.

Aiolos fit un effort titanesque pour se contenir. Il laissa Kanon se charger de leur chevalier dissipé, et l'emmener dehors. Le jumeau attrapa Milo par l'épaulette de son armure, et le tira derrière la porte. Une fois les deux partis, Saga posa sa main sur Aiolos pour le calmer. Il l'invita ensuite à le suivre dans la salle arrière ;

— Viens, je t'ai fait venir plus tôt, car j'ai quelque chose de grave à te montrer.

Aiolos semblait s'adoucir suite à ce contact. Il hocha la tête et lui emboita le pas pour disparaître derrière un épais rideau.

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[Note de l'auteur : on découvre enfin la jeune génération de chevaliers d'or impactée par les changements dans cet univers. Tout d'abord ; Aiolia a grandis sans tous ses traumatismes d'enfance, avec un frère présent et un nouveau rôle de grand frère. Dans Saint Seiya, Aiolia idéalise énormément son frère comme il est décédé, mais ici, il est là. Alors comme tous petits frère ; une certaine forme de rivalité s'est développée entre eux. D'autant plus qu'Aiolos était très impliqué dans l'entrainement de son frère, donc j'aime bien l'idée qu'une sorte de fierté dévore le lion dans une telle situation, même s'il continue d'aimer son frère. Quand à Aiolos, sa nouvelle situation de Grand Pope qu'il partage l'oblige aussi à se montrer plus sévère... car Saga est un peu trop gentil sans son lémure qui prends le dessus pour montrer une véritable autorité. XD ]