Alors, mes petits chats :
le combo mai/juin m'a férocement latté la gueule, entre des problèmes de santé et un décès dans ma famille proche, franchement, c'était très, très, très nul comme période.
Mais comme le 26, c'est mon anniversaire (née en plein mois des fiertés, bravo mes parents), j'ai consacré mon peu de capacité restante à achever ce chapitre et trifouiller des trucs à droite à gauche. Histoire de survivre. Si je me dépatouille pas mal, y'aura sans doute du PWP/Fluff Katsuki/Kam qui sortira en juillet. On croise les doigts.
D'ailleurs merci beaucoup pour tout vos retours, je vous réponds individuellement, comme toujours, mais c'était un plaisir ! (Y'en a pas deux qui m'ont répondu la même chose, donc au moins, quoi que j'écrive, ça fera plaisir à au moins une personne XD)
Merci à vous, d'être toujours là malgré mes pauses, mes problèmes, ma lenteur et tout le tintouin. Je sais à quel point c'est un risque, de suivre assidûment une fanfic longue, en cours d'écriture et je suis infiniment reconnaissante à toustes celleux qui prennent de leur temps pour lire (Mes Lecteurs et Lectrices de l'Ombre, rpz).
Merci tellement du fond de l'âme à toustes celleux qui laissent des reviews.
Vous faites vivre le fandom et c'est tellement fantabuleux.
En attendant, je vous laisse avec ce chapitre, j'espère, comme toujours, qu'il vous plaira, qu'il vous offrira une bonne session de lecture pour ce weekend ! Prenez soin de vous, dîtes à vos proches et vos que vous les aimez et prenez-vous une bonne tasse de thé. Et bonne lecture mes petits chats, j'ai hâte de vous lire !
Chapitre 9 : « Le non-humain, il a besoin du consentement de son mec pour le sucer, ou pas ? »
« J'te jure, je me fais minuscule sur le canapé. »
« Izuku Midoriya, si tu ne rentres pas dans cet appart pour demander pardon à Eijirô, je t'électrocute chaque jour où l'on se voit jusqu'à la fin de nos vies ! »
Izuku émit un « Raaah » agacé en voyant la réponse de Kam illuminer son écran, avec son émoji aux sourcils froncés et ses milliards de points d'exclamation, on ne peut plus sérieux. Et alourdi d'un « Je plaisante pas ! » trente microsecondes après.
Bon.
Avec une inspiration, il fit enfin tourner les clés dans la serrure, poussa la porte sur un salon silencieux comme la nuit qui l'habillait, complètement vide. Il referma derrière lui sans allumer, tenta un timide « Eij ? » qui resta lettre morte. Peut-être le roux était-il toujours sur le toit, ou en ville avec Kacchan, finalement ? Kacchan ne lui avait pas envoyé le moindre sms de l'aprèm, ce qui était bon signe, sans doute ? Ou alors Eij était mortellement fâché et ne rentrerait pas ce soir, ni même cette nuit, peut-être qu'il allait passer la soirée à se ronger les sangs en attendant d'hypothétiques nouvelles qui ne viendraient jamais ou peut-être que…
« Izuku Midoriya, ta gueule », se murmura-t-il, avec une inspiration destinée à bloquer l'afflux d'angoisse. Eij était assez grand pour lui épargner de l'angoisse inutile, même fâché contre lui. Même à deux doigts de le quitter, il l'aurait averti d'un lapidaire sms s'il n'avait pas prévu de rentrer. Il n'avait donc plus qu'à ôter ses chaussures, ranger ses clés et attendre que son fiancé revienne pour expliciter à quel point il était désolé et à quel point il avait merdé. Tout un programme.
En attendant, il rassura Kam d'un sms – oui, il était bien rentré, pas besoin de l'électrocuter à vie, non, il n'avait pas vu son grigri spécial Lord Murder Explosion, mais s'il l'avait vraiment perdu, Izuku en avait un en rab et oui, bien sûr qu'il avait fait exprès de fourrer dans le sac du platine tous les gâteaux restants, exprès pour faire chier Kacchan qui allait passer la soirée à les goûter et à les critiquer. Izuku n'attendit même pas la fournée d'insulte et de gifs promettant mille morts après ça et abandonna son portable sur la table, à côté de la sacoche. La lumière du frigo coupa l'obscurité, brièvement, quand il y chercha de quoi grignoter pour calmer son angoisse, sans succès. Aucune envie de yaourt, ni de compote, au diable la raison, puisqu'il avait passé l'après-midi à bouffer du sucre, autant continuer.
Et puisque Eij n'était pas là, il allait se faire un plaisir de taper dans sa réserve secrète, celle bourrée de chocolat désormais toxique pour son amoureux. Il se laissa tomber à genoux, farfouilla au fond d'un des placards du bas, derrière deux casseroles usées et récalcitrantes qui le firent grommeler un paquet d'injure en voyant où s'était fourré le sachet. Maudit truc de pain au chocolat de merd..
« C'est donc là que tu les cachais. »
Izuku sursauta si violemment, malgré la douceur avec laquelle Eij avait parlé, qu'il se cogna contre l'étagère dans le placard, hurla un « Aïe ! » plus de peur que de douleur en lâchant définitivement le paquet avant de se relever d'un bond, le cœur à mille à l'heure :
« Tu m'as fait peur ! »
« Pardon... »
La voix venait du salon, mais il ne voyait rien du tout, même en plissant les yeux et il tendit la main pour trouver l'interrupteur de la cuisine, arrêté par un éclair rougeoyant. Le regard d'Eijirô renvoyait le peu de lumière en révélant où il était assis, luisant comme ceux d'un chat et absolument fascinant.
« Wahou… »
« Mmm ? »
« Tes yeux… On dirait ceux d'un félin. Ils renvoient la lumière... »
« Ha ? »
« Je sais pas si c'est nouveau ou si j'avais jamais remarqué… Très beau, en tout cas. »
Les orbes rouges se plissèrent d'un sourire, dans le noir, avec un son qui pouvait passer pour un minuscule gloussement. Peut-être. Izuku se dirigea vers la source du son, tâtonnant dans l'obscurité pour éviter de se manger de plein fouet la carcasse du canapé ou le coin de la table basse, cherchant à s'orienter avec son ouïe :
« Depuis combien de temps tu es dans le noir ? »
« Tu veux rire ? Je vois très bien, c'est pas du tout le noir pour moi. Atten - ma crocs… », ajouta Eij, bien inutilement vu qu'Izuku venait de se murger le gros orteil dessus avec un couinement de douleur :
« Merci, j'apprécie le geste, juste, un brin plus tôt, la prochaine fois, s'il te plaît mon amour ? »
« Si tu vas tout droit, t'as plus rien sur le sol. »
En dépit de sa toute nouvelle nyctalopie, Izuku tendit le plus discrètement possible sa main devant lui, histoire de prévenir une nouvelle collision avec un truc beaucoup plus gros et les doigts d'Eij accrochèrent les siens pour le tirer doucement à lui :
« C'est safe, je te dis. »
Sans chercher, il se laissa entraîner jusqu'au rebord de fenêtre où était assis Eij, jusqu'à ce que les cuisses de son amoureux enserrent sa taille, jusqu'à ce qu'il puisse fourrer son nez dans le creux de son cou et se laisser couler dans sa chaleur avec la sensation que la tension de ses muscles s'évanouissait dans l'odeur de framboise. Les mains d'Eij sur ses épaules remontèrent jusqu'à ses boucles, brûlantes sur sa peau même à travers le t-shirt, à faire naître un frisson le long de son dos.
Les lèvres du roux semblaient de velours, quand elles se posèrent sur sa bouche, douceur divine qui lui crispa les doigts sur les cuisses d'Eij, à savourer la manière dont ce dernier calait ses mains sur la ligne de ses mâchoires. La façon dont toutes ses angoisses mourraient sous l'infime caresse de son pouce, quelque part sur sa joue.
Quand Eij rompit le baiser, une poignée de seconde plus tard, ils restèrent immobiles, front contre front, à déguster lentement le souffle de l'autre, le très discret rythme de leurs cœurs et la tranquillité de leur salon. Pour une fois qu'il y en avait, de la tranquillité.
Puis Eijirô déposa un premier baiser sur la pommette d'Izuku, retraça la courbe de sa joue en une myriade de baisers légers, attrapa un bout du sourire du vert à la commissure de ses lèvres et suivit celui-ci jusqu'à retrouver la bouche de son amoureux. Un baiser doux d'un instant, avant que la langue d'Eijirô se glisse contre celle d'Izuku tandis que ses mains, toujours perdues dans les boucles vertes, l'attiraient plus à lui, décidées à combattre chaque millimètre de distance entre eux. Tellement bon et tendre qu'il se sentit fondre, collé contre Eij, perdu dans la sensation douillette de son fiancé contre lui. Et puis les crocs du roux mordillèrent sa lèvre inférieure, glissant dans leur baiser une saveur tout autre. Avant que ça ne dérape sérieux, Izuku se recula, rattrapa son souffle comme il put dans le sourire qu'il devinait sur les lèvres de son homme et balbutia un courageux début de phrase :
« Eij, je suis... »
« Désolé, je sais », acheva son amoureux, pas perturbé pour trois sous dans ses baisers, qui commençaient sérieusement à déraper vers un truc bien plus interdit aux de dix-huit ans et Izuku se recula encore plus deux secondes :
« Je voudrais te présenter mes excuses pour de vrai, tu veux bien... »
Arrêter, sans doute, mais le mot finit quelque part sous le pouce d'Eijirô, glissé sur sa langue pour l'interrompre avant qu'il finisse et son mec lui cracha dans la bouche, doux à en crever en dépit de la rudesse des mots :
« Tais-toi, mon cœur. »
« Mais je... »
« Amour. C'est bon, je te dis. Pour de vrai. Je suis pas fâché, tu sais ? »
« Mais je veux vraiment te demander pardon ! »
« Izuku… », soupira Eij, avec un soupçon d'amusement dans le calme de son ton, ses mains dévalant le dos du vert pour finir au creux de ses reins. « Je sais. Je te connais. Je sais très bien que c'était pas voulu et que t'étais juste en colère, t'as voulu me faire mal, c'est bon, on le fait tous. Et je suis pas tout blanc dans l'histoire… C'est plutôt à moi de te présenter mes excuses… Je suis vraiment désolé d'avoir été aussi dégueulasse et méchant. Pardon… Tu méritais pas ça alors que tu fais de ton mieux pour tout tenir et respecter les exigences de tout le monde. »
« Les exigences ? »
« Ba, celles soulevées par mon côté loup, pour commencer. Enfin, tu passes tes journées à faire des recherches, à aller interroger des gens... »
« Une seule, une seule personne. »
« Si tu veux, une seule personne, il n'empêche que tu t'es levé à même pas six heures du matin pour y aller et être sûr de l'avoir avant qu'elle parte au boulot, que t'as préparé l'entretien bien avant, en te tapant je sais pas combien d'heures d'enregistrement merdiques après je sais pas combien d'heures de recherche aux archives. »
« Je veux même pas calculer le temps que j'y passe, honnêtement. »
Sur son dos, les pouces d'Eijirô faisaient des ronds lents, apaisants, avec juste cette infime pression parfaite pour lui donner envie de s'abandonner dans la détente absolue de ce massage, à deux doigts d'oublier d'écouter la suite :
« Et y'a tous les à-côtés, le fait que j'arrête pas de vomir, de tout renifler, de laisser des poils partout, de déchirer des trucs ou d'arracher des portes de placards et depuis une semaine, d'avoir une humeur de merde. Alors que t'as rien demandé… Je sais ! » ajouta-t-il précipitamment en voyant Izuku ouvrir la bouche, « Je sais que moi non plus j'ai rien demandé, ce que j'essaie de dire c'est que tu as été incroyable depuis le départ, t'as jamais lâché prise ou abandonné la partie et ma réaction était juste méchante, y'a pas d'autres mots. En plus, tu prends sur toi d'aller aider Kam et Katsuki avec leurs problèmes, par-dessus les nôtres ! Donc c'est entièrement ma faute, je t'ai poussé dans tes retranchements et j'ai pas été honnête dans ma réaction... »
« Je suis quand même désolé… C'était dégueulasse de ma part et injuste de t'accuser… C'est absolument pas ta faute, ce qui s'est passé avec Kacchan, j'ai dit ça parce que j'étais en colère et qu'on se disputait, je le pense absolument pas et c'est pas… »
« C'est bon, j'ai déjà eu le laïus de la part de Katsuki. »
« Ha ? »
« Je me suis fait enguirlander pour de bon… Enfin, après avoir fumé trois clopes. Me fait pas cette tête-là. », renifla le roux, un éclair de croc dans le noir, absolument pas dérangé pour apercevoir le froncement de sourcils réprobateur d'Izuku. Lequel avait complètement oublié qu'il était parfaitement visible pour son mec. « Je crois qu'on peut dire que mon arrêt de la clope est un échec. »
« C'est pas parce qu'on a une semaine... difficile qu'on doit dire que c'est un échec. »
« Ouais, ben écoute on reprendra le sevrage une fois qu'on aura réglé ce problème de loup, ok ? »
« Eij, tu sais bien que j'ai pas mon mot à dire, c'est ton corps, je vais pas te foutre un flingue sur la tempe pour que t'arrêtes de fumer. »
« Avoue, tu dis ça parce que ça t'excite un brin, de me voir fumer. »
« Même pas en rêve. »
« Menteur. »
« N'importe quoi. »
« Ton cœur a accéléré, rien qu'à l'idée. »
« Ha, mais ça suffit, tu vas pas te transformer en détecteur de mensonge en prime, merde ! »
Le rire que ça tira à Eijirô, cette sortie faussement énervée qui aurait fait la fierté de Kam au vu de son jeu d'acteur, fit sourire Izuku, ravi de sentir son homme aussi détendu contre lui. Eij ne lui en voulait pas. Et il n'avait aucune idée de ce qu'il avait fait pour mériter un homme aussi parfait, gentil et compréhensif, une force de la nature dotée d'un caractère si adorable que même blessé, il continuait de prendre soin de lui, mais Izuku n'allait certainement pas se plaindre. Juste continuer de sourire niaisement, en écoutant Eij reprendre le fil de son explication, avec l'impression que son cœur allait finir par exploser sous l'amour qu'il éprouvait pour le roux :
« Bref, j'ai eu droit au discours fâché sur ce qu'on te faisait subir et à quel point tu te pliais en quatre pour satisfaire tout le monde et aider à ce que tout se passe bien. Et que t'allais te farcir Katsuki fou furieux la semaine prochaine, en prime, donc que c'était bien normal que tu perdes ton sang-froid une unique fois. D'ailleurs, je crois que ses mots exacts, c'était plus du genre « et c'est parce qu'il a le meilleur caractère de nous quatre que ça arrive que maintenant ». »
« Quel compliment. J'ai le meilleur caractère. », s'amusa Izuku, se mordant la lèvre pour ne pas rire quand Eijirô lui fila un coup de nez amusé dans le creux de la joue, pour le taquiner.
« Tu sais bien qu'il dit vrai. J'ai un bon caractère, ok, mais pas autant que toi et t'as une patience, mon gars… »
« « Mon gars » ? Et puis quoi encore, tu vas m'appeler « gros » la fois prochaine ? Non mais respecte mon statut de fiancé, s'il te plaît ! » Il ne put même pas arriver à la fin de sa diatribe insurgée, le fou rire d'Eijirô pliant le roux sur son épaule, incapable de s'arrêter. « Hé je déconne pas, tu me refais plus jamais ça ! »
Comme si son propre sourire ne s'entendait pas dans le noir, même avec le visage d'Eijirô enfoui contre son cou.
« Pardon mon cœur, je ferais plus attention, promis. Tu sais que je t'aime ? » ajouta-t-il, après une demi-seconde de pause où, Izuku le savait bien, il avait dû s'empêcher de repartir en fou rire.
« Je sais. Mais j'aime bien comment ça sonne, vas-y, redit le pour voir. »
Ne jamais manquer l'occasion d'être romantique au possible aurait pu être une des devises d'Eijirô : il prit tout son temps pour caler ses paumes sur la nuque d'Izuku, le dévorant d'un regard désormais perceptible même dans la nuit noire à cause de ce miroir rougeâtre de loup, qui aurait été déconcertant sans l'amour qui en sourdait. Et le roux approcha sa bouche tout contre l'oreille de son amoureux pour lui chuchoter, avec un ton rauque qui hérissa le dos d'Izuku d'un frisson de désir :
« Je t'aime. »
C'était une hérésie de gâcher ça par sa vanne et pourtant, Izuku fut incapable de résister à la tentation qui le fit rétorquer, sourire aux lèvres :
« Moi aussi, gros. »
«Je vais te mordre si fort que ça va te faire un tatouage à vie, bouge pas ! »
En fait de morsure, ce furent des chatouilles, vicieusement disposées sur la taille d'Izuku, qui hurla en se tortillant, bafouillant des « ok, pardon, pardon » n'ayant strictement aucun effet sur la punition d'Eijirô. Le roux le fit se trémousser dans l'espoir d'échapper aux chatouilles, chose impossible vu la force avec laquelle ses cuisses enserraient la taille du vert, jusqu'à ce qu'il finisse essoufflé et criant grâce :
« Je capitule ! Je le referais plus, promis ! »
« Promis ? »
« Promis craché ! Même si c'est toi qui as commencé ! »
« Tu n'as aucune diplomatie, c'est incroyable ça. Heureusement t'as pas fait diplomate comme carrière. »
« Je suis très doué, je te signale, on fait toujours appel à moi pour les interrogatoires un peu compliqués ! »
« Heureusement que ça arrive pas souvent, alors ! »
« Jaloux va ! J'aurais dû te laisser aller interroger la Kathy, pour voir si tu t'en serais mieux sorti. Pas de diplomatie, non, mais je rêve… »
« Tu m'as même pas dit ce que tu avais trouvé ce matin, chez la témoin... »
« M. Wanise ? »
« Qui ça ? »
« C'est le type qui se chargeait des... tu fais quoi ? »
Une des mains d'Eij se faufilait dans son jean, sans hésitation aucune et il frémit en sentant la paume brûlante de son mec se presser contre son caleçon, faisant rétrécir ce dernier comme par miracle en une fraction de seconde. La main libre du roux s'échina à rebrousser son t-shirt pour effleurer son ventre, savourer l'accélération du souffle du vert sous ses doigts.
« Mmm ? »
« On remet à plus tard la discussion ? »
« Pourquoi ? Je t'entends très bien… », ronronna Eij, son sourire perdu dans le noir du salon sans qu'une miette de son amusement n'échappe à Izuku. Grand con poilu.
« Amour, je peux pas me concentrer si tu... »
Izuku faillit s'étouffer sur ses propres mots, la caresse du roux sur son érection envoyant un afflux bien trop important de sang ailleurs que dans son cerveau, lui brouillant l'esprit pour mieux perdre la fin de sa phrase. Et les lèvres d'Eijirô sur sa gorge qu'il ploya en arrière pour tenter de s'éclaircir les idées l'empêchèrent d'émettre la plus petite pensée intelligible. Ne subsistait dans son corps qu'une vague de désir lui nouant les reins et le souffle, accrochés l'un et l'autre aux mouvements dont Eij gratifiait sa queue, avec une gourmandise non-feinte.
« Si je… ? »
« Mmm ta gueule… »
« Oh, je dois arrêter ? »
Pour illustrer sa proposition, la main du roux s'immobilisa, emprisonnant l'érection d'Izuku dans une frustration qui lui fit froncer les sourcils de dépit, avancer les hanches pour tenter de retrouver les sensations saturant encore son corps de plaisir. Et grogner en constatant l'absolue inutilité de sa tentative, anticipée par Eijirô bien entendu, lequel eut le culot de lui faire un petit « Mm ? » interrogatif :
« S'il te plaît, continues ce que tu faisais, par pitié… »
« Mais je veux savoir ce que t'as trouvé ce matin et puisque tu peux pas faire deux choses à la fois... »
Ton de petit con, emprunté à Kacchan bien entendu, horripilant à souhait puisqu'il courrait sous la peau de la plus affreuse des manières pour mieux souligner toute l'immobilité de sa main, carbonisant la peau d'Izuku de l'envie folle furieuse d'enfoncer encore une fois son excitation dans la paume d'Eijirô. Il haleta contre les mèches rousses, gémit son désir sans se soucier de griffer Eij, se vit reprendre un très léger haussement de lèvre pour dévoiler un croc. Excitant à souhait.
« J'attends… »
« Elle a, elle a balancé le nom du type qui menait les interrogatoires. Un certain M. Wanise, qui soudoyait les témoins pour avoir plus de matériel pour un – ha… »
La lenteur des allers-retours de la main de son fiancé sur lui, s'appliquant à parcourir toute la longueur de son désir avant de redescendre ancrer ce dernier dans son âme d'une caresse légère sur le haut de ses cuisses, lui raclait la gorge de plaisir. Avec juste un éclair de lucidité pour se reprendre immédiatement, avant qu'Eij n'arrête à nouveau :
« Il payait en liquide les témoins et ch-cher… Pour qu'ils utilisent ses formulations… mmm-presque toujours les mêmes, si je crois les-les-les enregistrements. »
« Et t'as sûrement une idée du pourquoi ? » ronronna Eijirô dans son oreille, bien plus captivé par sa réaction suite au souffle brûlant contre lui que par la vraie réponse. Comme s'il pouvait s'intéresser à quoi que soit d'autre que de le torturer, avec une de ses mains dans son jean et l'autre se calant sur sa nuque pour assurer sa prise et déposer sa bouche brûlante sur sa gorge. L'infime « mm ? » du roux, pour le relancer, vibra le long de sa peau jusqu'à sa queue, lui volant un peu plus son souffle et le fil de son discours :
« Je pense qu'il voulait, mmmmm … appuyer un projet de loi. Sur la régulation des-des.. bordel Eij, j'y arrive pas ! »
C'était du chiqué, bien sûr, mais du chiqué qu'Izuku tenta rien que pour le plaisir de sentir l'ombre des griffes tracer un avertissement juste au-dessus de sa queue, esquisser un chemin de désir sur son bas-ventre alors qu'Eij se courbait un peu plus pour maintenir ses lèvres sur sa gorge.
« L'abrogation du consentement pour les créatures non-humaines ! Ca perm-mmm-met... ça permet de passer outre le consentement aux soins ou interventions pour -ha, ne fais pas… pour les personnes non-humaines… »
Il gémit sourdement quand la main d'Eijirô passa outre son caleçon, la douceur de sa peau contre lui nervura son souffle d'un plaisir que son amoureux capta fort bien, vu l'esquisse du sourire qu'il sentait contre sa gorge.
« Loi de merde. »
« Mmm… et c'est décidé par un juge, donc y'a pas beaucoup de… de marge pour contester et – refais ça, je t'en prie… »
Ça, c'était Eij enroulant ses doigts autour de lui, enfermant son désir dans une fournaise humide grâce à la chaleur habituelle de son organisme surnaturel, si bon que les hanches d'Izuku bougèrent d'elles-mêmes. Amusé de sa supplique autant que de son impatience, Eijirô le laissa recommencer, s'acharnant pour sa part à faire courir ses crocs sur la gorge offerte sans jamais percer la peau, bien conscient du risque que c'était, vu la présente situation avec Kacchan. Et pour être d'une honnêteté tout à fait honnête, ça manquait à Izuku, la pointe de douleur et la sensation de la peau cédant sous les crocs de son loup-garou d'amoureux, l'idée du danger que c'était, en filigrane, pour incendier leurs nerfs de plaisir.
« Mmm et dans l'autre sens, elle marche, cette loi ? »
« Quoi ? » balbutia Izuku, complètement perdu devant la question qui lui demandait bien trop de neurone pour simplement la comprendre, encore plus avec le recul qu'Eij imprima à leurs corps pour pouvoir descendre du rebord de fenêtre. Le roux le poussa vers le canapé usé à l'os, sans que ses lèvres quittent son cou une seule seconde. Puis il descendit d'un seul geste le caleçon et jean d'Izuku et le jucha sur le dossier du meuble, jambes dans le vide, avec cette facilité nonchalante que le vert trouvait infiniment sexy.
« Le non-humain, il a besoin du consentement de son mec pour le sucer, ou pas ? »
Et il n'attendait stricto sensu aucune réponse de la part d'Izuku, qui eut à peine le temps d'apercevoir un sourire dans la nuit, avant que l'habituel bruit de déchirure se répercute sous ses doigts et qu'une langue gigantesque enduise sa queue d'un cri de plaisir.
Techniquement, ils étaient bons, si c'était bien la salive pénétrant dans le sang qui contaminait, ils ne risquaient rien, tant qu'Eij ne décidait pas de croquer et même s'il avait risqué quoi que ce soit, pas sûr qu'Izuku eut été capable de stopper le loup. Pas avec sa langue sur son érection, imprimant des vagues de plaisir si fortes sur son désir qu'il aurait fallu d'un rien pour que ça bascule en spasme. Il enfouit ses doigts dans la fourrure sur l'échine d'Eijirô, rejeta la tête en arrière pour échapper un instant à la vague de chaleur entourant son mec et se mordit la lèvre quand la langue remonta pour laisser les crocs hérisser sa queue d'un gémissement sourd. Les griffes d'Eij dans ses cuisses écartèrent un peu plus celles-ci, laissant un peu de salive dégoutter sur la courbe du cul d'Izuku, qui n'en avait strictement rien à foutre.
Bien trop occupé à savourer la manière dont la langue s'enroulait à l'extrémité de sa queue, glissait lentement autour en profitant de tout l'avantage surnaturel de cette longueur insensée. Chaque tour de langue autour de lui amplifiait les sensations déjà présentes, carbonisait son souffle en un geignement qui semblait n'avoir jamais de fin, ou alors celle-ci s'était perdue dans le ronronnement d'Eij autour de lui.
« Refais ça… »
Le ronronnement se transforma en grondement, tout aussi bon en termes de vibration de plaisir, presque davantage puisque plus profonds et pourtant, Izuku fit amende honorable, avec le peu de raison que lui laissait son mec :
« Refais ça, s'il te plaît… »
Rien que pour le faire chier et lui rappeler son insignifiance comparée à son bon vouloir, Eijirô renifla de mécontentement, faisant durer le plaisir jusqu'à avoir un gémissement plaintif de la part d'Izuku, au martyr de son immobilité. Alors que ce dernier ouvrait la bouche pour supplier davantage, le loup ronronna à nouveau, envoyant dans sa gorge un cri qu'il n'eut pas le temps de rattraper.
Autant pour la dignité.
De toute façon, cette dernière était un brin difficile à maintenir, avec le dos arqué dans le vide, raccroché à la fourrure d'Eij comme si sa vie en dépendait. À tenter désespérément d'empêcher son souffle de se perdre dans un halètement plaintif quand Eijirô imprima une contraction à sa langue, ajoutant une pression délicieuse sur son érection. De toute manière, le loup devait très bien entendre la manière dont son cœur s'affolait de plaisir, dans le silence relatif de la pièce où l'obscurité lui donnait l'impression que chacun de ses gémissements était bien trop forts.
Et son amoureux dû considérer que sa patience se faisait bien trop fine, au vu de la fébrilité avec laquelle ses pattes écartèrent davantage ses cuisses. Sa langue abandonna avec une dernière pression l'érection au martyr d'Izuku et le museau descendit un brin plus bas, déclenchant aussitôt un froncement de sourcil du vert :
« Attends, vaut mieux pas... »
Reniflement interrogatif du loup sous la forme d'une brusque vague de chaleur, contre sa cuisse, humide de la salive d'Eij en train de goutter, lentement mais sûrement, jusqu'à son cul et dans un réflexe instinctif, il attrapa la truffe du loup avant que celui-ci ne replonge entre ses cuisses :
« Attends ! C'est sans doute ta salive, qui contamine et transmet le... le... le loup-garou ? Bref, vu qu'on sait pas vraiment, c'est pas très... pas très sûr, de te laisser fourrer ta langue en moi... » haleta le vert, au bout de sa vie comme au bout de sa phrase, tant la langue s'enroulant à nouveau autour de sa queue suffisait presque à le faire jouir à la seconde. Absolument pas préoccupé parce qu'Izuku tentait vainement d'expliquer :
« On peut pas te laisser me foutre ta langue au cul avant de savoir si c'est bien avec ta salive que ça se propage ! Ou si c'est temporaire ou pas ! »
Le loup abandonna son érection avec un couinement dépité, refourguant son museau dans la joue d'Izuku un brin trop violemment pour contester. Il restait encore une trace de salive, au coin de ses lèvres et il s'aperçut tout de suite de ce qu'Eij tentait de dire, en reniflant avec insistance cet endroit-là spécifiquement :
« Tu n'étais pas transformé en loup, quand tu m'as roulé une pelle ! Et en plus, tu sais bien que y'a bien plus de risque de contamination avec les muqueuses intimes que celles de la bouche ! De toute façon, on aurait pas dû non plus te laisser mettre ta langue dans ma gorge, même en humain. Une chance que je n'ai pas de plaies ou d'aphtes... »
Il sentit les crocs d'Eijirô racler sa peau, infime caresse de mécontentement bien trop excitante pour ce que c'était, alors que le roux enfouissait ses mains dans le moelleux de ses cuisses, agacé de se faire arrêter en si bon chemin.
« Je sais, je sais… »
Le reniflement qui suivit s'accompagna d'un gémissement plaintif, qui s'effaça sous les doigts d'Izuku quand il fit glisser sa main dans la crinière du loup, l'attirant à lui pour pouvoir déposer un baiser sur sa truffe. Amusé au possible de sentir Eij se retenir de lui lécher derechef les lèvres et il aurait été mentir que de prétendre qu'il ne s'amusa follement à parsemer de baisers légers le museau, poussant le vice jusqu'à embrasser le coin de ses lèvres, une fois, une seule, avant qu'Eijirô en ait assez.
Le loup glissa les pattes sous ses cuisses et d'un coup de truffe parfaitement maîtrisé, le fit basculer en arrière, le faisant tomber sur le canapé sans grâce aucune, trop occupé à surélever son bassin pour s'offrir un meilleur accès à l'érection de son humain d'amoureux. De toute façon, ils ne pourraient rien faire qui implique la queue du loup-garou en Izuku, pas sans préparation et c'était pas exactement comme si…
« Attends, attends, stop ! J'ai une idée ! »
Culbuté comme il l'était, Izuku dut se tordre le cou pour tenter d'apercevoir Eijirô, qui se pencha sur lui dans un mouvement comique, ses oreilles immenses précédant son regard rougeoyant d'une fraction de seconde :
« Tu veux bien me laisser me relever, s'il te plaît ? »
Eijirô souffla de dépit, visiblement guère tenté de se faire arrêter une seconde fois en si bon chemin. Izuku prit sa voix la plus cajoleuse, assortie de la caresse de ses mains sur les avant-bras du roux, seul endroit qu'il pouvait atteindre, pour plaider sa cause :
« Allez, je te promets que tu vas apprécier ! Juré sur le petit doigt ! »
À son grand amusement, Eij lui tendit son petit doigt, plus long que sa main humaine, pour qu'il y enroule le sien sans pouvoir s'empêcher de sourire. Libéré de l'emprise du loup, il se redressa tant bien que mal pour enquiller le couloir jusqu'à la chambre, abandonnant son t-shirt devenu complètement inutile au passage.
Sans tenir compte de sa perte d'équilibre due à une saloperie de chaussette sur laquelle il faillit glisser, Izuku ouvrit le tiroir de la commode, farfouilla sous les deux serviettes propres pour finalement arriver à en extirper la boite qu'il cherchait. Fou comme il se souvenait d'où ils rangeaient leur bordel, constamment. Il ne lui restait plus qu'à pécher le lubrifiant dans leur table de nuit pour retourner dans le salon, le sextoy sous le bras. Un dildo un brin exagéré en termes de taille, qu'ils avaient acheté par déconnade et par jeu des mois plus tôt, s'étant promis comme deux andouilles de s'amuser avec durant leur lune de miel. Sans jamais prendre ça au sérieux, à quoi ça servait, un sextoy, quand on avait pas la patience d'attendre pour enculer son mec ? Sauf peut-être quand celui-ci était désormais bien trop imposant pour ce genre de galipette sans préparatif.
Et capable de voir dans le noir.
« Regarde ce que j'ai retrouvé ! » annonça Izuku, presque chantonnant, exhibant le sextoy avec un large sourire qu'il savait très bien visible par le regard derrière le canapé. Qui lui indiquait indirectement où s'arrêter pour éviter de se prendre ledit canapé, cela dit. Un « hum » d'appréciation emplit la nuit, sur sa droite, lorsque Eijirô renifla brièvement le sextoy, une fraction de seconde avant qu'Izuku sente son souffle brûler ses doigts :
« Non ! Le but du jeu, c'est quand même de pas foutre ta salive en moi donc on évite de la mettre sur le sextoy, tu veux bien ? »
Le froncement de sourcils parfaitement perceptible, doublé du grondement passablement fâché d'Eij, fit sourire Izuku le temps qu'il s'agenouille devant le canapé en abandonna sextoy et lubrifiant sur le sol :
« Ça veut pas dire qu'on peut pas s'amuser pour autant, ramène-toi de ce côté. »
Avec un ébrouement, Eijirô vint s'asseoir en face de lui, intrigué malgré la frustration qui durcissait son regard, le seul indice trahissant sa présence avec la chaleur insensée que dégageait sa fourrure. Qu'Izuku redessina du bout des doigts, s'amusant à s'attarder sur les endroits où la sensibilité du loup le faisait tiquer sous sa caresse. Il prit tout son temps pour savourer la moindre courbe du torse de son amoureux, si terriblement bien dessiné, ravi de percevoir sous ses paumes un sourd ronronnement, dont il aurait pu jouer à l'envi. S'il avait eu plus de patience.
En attendant, il fit glisser ses mains le long des abdos d'Eij qu'il sentit se crisper brièvement, quand sa main enserra la base de son érection monstrueuse. Le ronronnement devint faible gémissement sous les doigts d'Izuku, lesquels contournèrent le nœud déjà bien prononcé en penchant la tête, juste assez pour cracher à l'aveugle vers sa main. Remontant cette dernière, il étira la si ridicule quantité de salive sur la queue du loup, si ridicule comparé à ce que ce dernier pouvait produire du bout de sa langue, laquelle léchait à présent la gorge d'Izuku pour mieux y inscrire ses minuscules soupirs de plaisir.
Le museau du loup s'enfouit subitement dans ses boucles, quand il ajouta sa main libre sur l'érection d'Eijirô, faisant son possible pour enfermer celle-ci dans l'humidité de ses paumes recouvertes de salive – sans grand succès. Eij était bien trop large, bien trop imposant, sans que cela paraisse diminuer son plaisir ,vu les infimes spasmes de son corps qu'Izuku faisait naître par ses aller-retours. Et presque sans se préoccuper du nœud, qu'il savait pourtant d'une sensibilité exacerbée, mais c'était déjà tellement bon, d'entendre dans le souffle juste au-dessus de lui un plaisir rauque et d'un érotisme à crever. Il se mordit la lèvre, en sentant au creux de ses paumes le discret mouvement de hanche d'Eijirô, qui lui ouvrit la gueule sur une plainte sourde et recommencer aussitôt.
Izuku sourit, pressé contre la fourrure épaisse du torse du loup, presque aussi excité qu'Eij rien qu'en entendant le son obscène que faisait sa queue en s'enfonçant entre ses doigts, brûlant ces derniers du désir de le prendre en lui. Et l'envie un peu trop tentante d'y promener langue et bouche sur cette queue déjà bien trop grande pour ses mains, pensée interrompue par les griffes d'Eijirô enfoncées dans sa cuisse :
« Ha, non. »
Pour appuyer son refus, il ôta ses mains de l'érection d'Eijirô, ignorant superbement le glapissement dans lequel le mécontentement se disputait à l'excitation, sans que le loup bouge pour autant. Délicatement, Izuku enleva sa patte de sa cuisse, replaçant la première avec soin sur le sol tout en attrapant à tâtons le lubrifiant et dans le même mouvement, il se haussa légèrement sur ses genoux pour atteindre la joue d'Eijirô, lui murmurer à l'oreille sans parvenir à dissimuler l'excitation de sa voix :
« Tu peux pas me toucher. »
Eijirô gémit dans ses boucles, un frisson de retenue hérissa sa fourrure d'une vague de désir et une fraction de seconde, Izuku sentit son propre corps se tendre de la sensation que c'était, de se faire obéir d'un être aussi puissant rien qu'avec sa voix. Grisante au possible. La tentation de recommencer lui rouvrit immédiatement la bouche contre le cou du loup :
« Tu peux pas me toucher, seulement regarder, jusqu'à ce que je t'autorise à me baiser. »
Des gouttelettes de salive constellèrent son épaule, dans un silence que le désir d'Eijirô rendait étouffant. Excitant.
Sans attendre qu'Eij se recule, certain qu'il suivait ses mouvements à l'ouïe, jusqu'à la manière dont son cœur accéléra un brin par anticipation, Izuku récupéra du lubrifiant d'un geste sec, laissant la bouteille à portée. Froid sur ses doigts et il savait que cette sensation, Eij la palpait, rien qu'à la manière dont son corps se crispa légèrement contre le loup quand ses doigts glacés incendièrent sa peau d'excitation.
Par jeu, rien que par jeu, il exagéra un tout petit peu son gémissement, quand il glissa son index en lui, incapable cependant de retenir le frisson désagréable du froid du lubrifiant. Même après des années, ça lui tirait toujours la même grimace d'inconfort, que le grondement du loup au-dessus de lui effaça en un souffle.
Une pointe de plaisir remplaça le froid, son corps si habitué à la sensation que le désir enflamma d'un coup ses joues, bien trop frustré d'un seul doigt. Izuku ajouta dans la foulée un deuxième, presque banalité vu ses antécédents, mais largement suffisant pour qu'il perde un gémissement quelque part, dans l'aller-retour de ses doigts en lui. Et un second, quand l'impatience le fit aller un brin trop vite, sacrifiant le raisonnable à l'excitation d'entendre la respiration d'Eijirô se nouer au-dessus de lui, au fur et à mesure que son cœur accélérait sous le plaisir.
Il ne fallut qu'une poignée de minute supplémentaire et un troisième doigt en lui pour qu'il sente la fourrure d'Eij effleurer son bras, en un mouvement qui le fit cracher entre ses dents, faussement réprobateur :
« Pas touche. »
Les griffes s'arrêtèrent juste au-dessus de sa peau, tandis qu'Eij s'efforçait de manager son agacement frustré, qu'il finit par dissiper en frottant violemment son museau contre les boucles d'Izuku. Pas exactement les ordres, mais il laissa bien volontiers couler, l'impatience de son mec étant bien trop enivrante pour songer seulement à protester.
Et il était bien trop excité.
Izuku rapatria de sa main libre le sextoy abandonné, chercha du regard le lubrifiant autour d'eux, décidément perdu. Si perdu qu'il envisagea un instant s'en passer malgré la taille du dildo et fut interrompu dans son cheminement mental hasardeux par la paume d'Eij à sa hauteur, avec le tube offert et un grondement sourd en accompagnement.
« Merci bien ! »
Sensation étrange, que l'absence de ses doigts en lui, mais il avait besoin de ses deux mains pour conserver son équilibre tout en enduisant le sextoy de lubrifiant, avec une générosité peut être un brin exagérée. Eij se recula juste assez pour ne pas perdre une miette du spectacle quand Izuku colla la ventouse du dildo sur le sol en remerciant l'univers pour leur prévoyance. Il sourit au passage, en croisant brièvement le regard du loup :
« Vive les ventouses, hein ? »
Amusé, Eij se pencha pour renifler la ligne de ses épaules, s'attardant au creux de sa gorge, là où l'odeur sembla tant lui plaire qu'il ouvrît la gueule, ses crocs imprimant sur la peau d'Izuku leur chaleur animale, à un millimètre de s'y enfoncer. Uniquement retenu par le « tt-tt-tt » réprobateur du vert.
« J'ai dit : pas touche. », réitéra-t-il en savourant à nouveau l'adrénaline du grognement de protestation d'Eij sur son cou, qui accompagna son mouvement quand Izuku se redressa assez pour se positionner au-dessus du sextoy. Histoire de s'amuser davantage, il prit appui sur le torse du loup en retenant à peine son sourire quand il sentit le ronronnement excité contre lui, emplissant son corps d'une vibration profonde alors qu'il s'abaissait lentement sur le sextoy.
Oh bordel. Sans la langue d'Eijirô et son efficacité redoutable, en dépit de sa préparation relativement consciencieuse, ce truc restait un sacré défi et il sentit malgré lui son corps se tendre imperceptiblement. Un halètement qu'il n'aurait su dire de plaisir ou de douleur lui échappa, se répercutant le long de l'échine d'Eij.
Ses mains s'agrippèrent à la fourrure pour mieux s'y retenir, interrompre son geste le temps que son corps s'habitue. Finalement et en dépit du filet qu'il sentait couler le long de sa cuisse, il n'avait absolument pas exagéré sur le lubrifiant, bien au contraire. Izuku se força à expirer lentement, laissant son souffle emporter un brin de tension, pour mieux se détendre sous la sensation. Pas comme s'il n'avait jamais connu pire, après tout.
Histoire de se laisser le temps de s'habituer, il attendit une poignée de seconde avant de tenter un roulement de hanche et sa bouche s'ouvrit d'elle-même sur un gémissement, impossible de résister au plaisir qui lui mordit les nerfs sous les infimes mouvements du sextoy en lui. Bien trop intense pour qu'il ne recommence pas dans la seconde.
Perdu dans la sensation, Izuku accentuant ses coups de rein pour laisser le plaisir électriser son organisme et d'un coup, il faisait bien trop chaud, collé contre la fourrure du loup où s'accrochait le moindre de ses gémissements. Sans savoir si c'était la faute au manque d'oxygène ou au désir, il sentit un vertige assombrir un instant sa vision, brouiller le monde dans un flou qui ne laissait que la brûlure obscène au creux de ses reins. Et la tension de son amoureux contre lui, accroché à sa voix alors qu'il continuait lentement à prendre le sextoy en lui.
Il le sentait, sur sa peau, il sentait Eij le dévorer du regard, promener ses prunelles en un chemin écarlate sur la musculature de ses épaules et son dos, s'attarder particulièrement sur ses reins. Perceptible rien qu'à sa posture. Izuku n'essaya même pas de retenir le sourire victorieux qui lui monta aux lèvres lorsqu'il tourna légèrement la tête pour vérifier et se vit rentrer ledit sourire dans la gorge par le rougeoiement le dévisageant.
Bien plus mobile qu'un cou humain, l'échine d'Eij lui permettait de jeter un regard par-dessus son épaule et celle d'Izuku, seule chose visible pour le vert dans l'obscurité, mais il n'avait pas besoin de voir pour connaître l'expression du loup.
Le genre d'expression à lui foutre les reins en feu.
Le genre de truc où le reflet rouge des prunelles hurlait l'envie folle furieuse du loup de le soulever manu militari pour l'empaler sur sa queue sans lui laisser le temps de songer à protester. L'envie de marteler ses reins jusqu'à broyer son organisme d'un plaisir à le rendre stupide. Rien qu'au plissement infime du rougeoiement au-dessus de son épaule.
Izuku savait bien qu'il aurait suffi d'un infime hochement de menton pour qu'Eijirô abandonne toute retenue et il se fit un plaisir de laisser le même sourire victorieux danser sur ses lèvres, parfaitement visible pour Eij alors que son minuscule humain d'amoureux se redressait juste assez pour se renfoncer sur le god. Bouche ouverte sur un gémissement rendu ridicule par le grondement sourd du loup, accompagnant la courbe du dos d'Izuku qui s'arqua sous le plaisir.
Sur sa cuisse, un filet humide s'étoila, bave ou liquide pré-séminal il n'aurait su dire et la sensation du liquide dégoulinant le long de son muscle était presque aussi grisante que le souffle du loup sur son épaule. Presque.
« Tu… attends... »
Comme à un chien trop impatient. Il poussait sa chance là, il le sentait et le halètement de sa voix n'aidait pas du tout, mais la manière dont Eij réagissait était bien trop excitante pour qu'il songe à arrêter. Le loup se recula jusqu'à pouvoir planter son regard dans celui d'Izuku, rien qu'une immense pupille en face de lui pour souligner le grognement d'avertissement face à son attitude de petit con.
« Pas ma faute... » et entre chaque mot, Izuku s'appuyait du bout des doigts sur la fourrure en face de lui pour s'aider dans ses mouvements de bassin sur le sextoy – comme s'il en avait besoin. Et le moindre son devenait obscène, alors qu'il essayait de finir sa phrase de manière cohérente sans se laisser submerger par le plaisir : « Si t'es… trop grand pour… pour me prendre sans… préparation ! »
Il y eut un bruit de déchirure et Izuku n'eut pas besoin de tourner la tête pour savoir que les griffes d'Eijirô venaient de passer une partie de sa frustration sur le canapé. Au point où ce pauvre meuble en était.
De toute façon, il n'était pas dans un meilleur état, s'il en croyait le tremblement dans ses jambes et la manière dont ses nerfs se tendaient, saturés d'excitation et de plaisir au point de le rendre un peu plus franc dans ses mouvements. Un brin plus impatient, parce que la chaleur du loup sur sa peau et le désir dans les yeux de son mec lui donnaient envie de lui d'une manière impensable. Prit à son propre jeu pour le coup, ridicule au possible, mais incendié de plaisir comme il l'était, Izuku peina à songer à la marche à suivre pour laisser Eij le baiser, un début d'orgasme mordillant déjà ses reins. Ç'aurait été dégueulasse, de jouir sans qu'Eijirô ait eu le droit de le toucher et en même temps diablement tentant.
Un peu trop même. Avant de perdre complètement pied, il fila un coup de nez sur la truffe du loup-garou, s'amusant de le voir rétorquer en collant son museau contre son visage, lapant son murmure à même ses lèvres :
« Je pense… qu'on est bon… »
Il se redressa lentement, sa main cadenassée sur la mâchoire inférieure d'Eijirô, autant pour s'y raccrocher que pour contrôler, encore un tout petit peu, le loup-garou. Le temps d'une respiration, pas plus, parce qu'à l'instant où il se releva complètement et que le sextoy glissa hors de lui, Eij l'arracha du sol. Littéralement.
Izuku fut jeté contre le sol d'un coup de truffe en plein dans le torse et avant même qu'il réalise, une patte le retourna sur le ventre sans se préoccuper son exclamation de douleur. De toute façon, Eij était bien trop occupé à remonter ses pattes pour lui écarter les cuisses au possible, posture ô combien humiliante que son amoureux devait adorer, mais il n'eut pas l'esprit de s'y attarder plus d'un battement de cœur, alors qu'il sentit la queue d'Eijirô contre lui. Et toute la maîtrise du monde n'auraient pas suffi à étouffer le hurlement de plaisir qui lui écorcha l'âme, quand Eij le prit d'un seul mouvement, avec un gémissement soulagé.
L'univers soit loué pour son idée fabuleuse de sextoy parce qu'Eijirô ne lui accorda aucun temps d'adaptation, lui fourguant un coup de rein à lui retourner l'âme dans la foulée.
Il n'eut même pas le temps et encore moins la conscience de retenir son cri, de toute manière ravagé par le second roulement des hanches du roux contre les siennes, abrupt à en crever et il sentit son cerveau déconnecter, face au plaisir qui lui étoila le regard une seconde. Et face à la certitude gravée dans son être par le troisième coup de rein du loup : Eijirô n'allait pas ralentir d'une fraction de seconde. Pas même y songer.
Izuku avait pris son pied en le faisant attendre tout son soûl et dépit de l'excitation délicieuse instillée par le spectacle indécent qu'il avait dû être, il était temps de payer la note et les intérêts conjugués. Aurait-il eu encore un peu de lucidité qu'il aurait tenté de faire ralentir le loup-garou, d'installer un brin de lenteur, juste une lichette, pour épargner son corps au martyr, mais le plaisir lui saturait âme et conscience d'un brouillard abominable où tout s'effondrait. Aucune idée de si Eij se retenait encore assez pour ne pas le briser sous sa force, laquelle rendait la violence des coups de reins presque intolérable et la sensation que la queue du loup réarrangeait ses reins absolument suffocante, remontant son cœur affolé jusque dans sa gorge. Pile sous les crocs d'Eijirô.
Par quel miracle ce dernier conservait encore assez de maîtrise de soi pour ne pas le mordre, là encore aucune idée, mais la simple sensation des crocs nus sur sa peau glissa une plainte désespérée dans son gémissement. Dix ans de sa vie pour qu'Eij puisse enfin mordre, enfoncer ses crocs dans sa chair, le marquer, tatouer son désir en poinçon de crocs et hématomes à venir. Comme s'il l'avait entendu, une des pattes du loup s'enfonça dans ses boucles, lui releva le nez des coussins pour l'entendre hurler davantage. Et l'autre patte s'arrima sur son épaule pour graver sa peau de profondes lignes de douleur, jusqu'à sa chute de rein, elle aussi aussitôt décorée de la sorte.
La douleur mêlée de plaisir le fit haleter un son étranglé, ridicule, embarrassant au possible. Mais tellement, tellement excitant, avec en contrepoint le grondement sourd d'Eijiro contre sa gorge, léchant son plaisir de manière si possessive qu'Izuku n'aurait pas été surpris qu'il lui dérobe jusqu'à ses plus infimes soupirs.
Un coup de rein plus fort que les autres, si c'était possible, lui détruisit un peu plus la voix sur un cri qu'il ne reconnut pas, écrasé de plaisir. Il allait mourir de ne pas avoir une seule seconde de répit dans le rythme infernal d'Eijirô, dont la chaleur naturelle de l'organisme semblait couler au creux des reins d'Izuku, incendiant son bas-ventre d'une tension qu'il désespérait pouvoir retenir.
« Eij, je tiens pas ! » miaula-t-il sans se soucier du sourire machiavélique contre sa peau, qu'il sentit à peine tant l'orgasme à venir lui ravageait l'esprit.
Et le loup n'en avait strictement rien à foutre, de son avertissement, absolument pas intéressé par l'idée de stopper une seconde de meurtrir de plaisir les reins de son amoureux. Izuku aurait presque pu jurer qu'au contraire, il accéléra, mais c'était pas possible, humainement comme sur humainement, ça ne pouvait pas être possible, n'est-ce pas, d'aller si vite que son souffle n'arrivait plus à suivre, que son cœur semblait être plus lent que les coups de reins lui massacrant l'âme. N'est-ce pas ?
À mille lieux de ses préoccupations philosophiques, Eijirô lâcha ses cheveux et glissa sa patte entre son ventre et le sol, sans jamais s'arrêter de faire courir langue, crocs et griffes sur sa peau. Ses doigts se frottèrent contre la queue d'Izuku, ni geste ni caresse, rien de plus que cette chaleur insensée qui enveloppa son excitation dans un plaisir éreintant, lui filant l'impression que toute la tension de son être reposait au creux de la paume du loup. Eijirô n'eut qu'à laisser sa main à plat, ses mouvements de reins largement suffisant pour que l'érection de son amoureux se nervure du plaisir que ses doigts y laissaient. Trop. Bien trop pour sa résistance au bout du rouleau, malmenée de la langue d'Eijirô et de sa séance de masturbation dont ses nerfs ne s'étaient pas remis.
L'orgasme à venir lui arqua le dos, le collant davantage contre la fourrure du loup et un spasme de plaisir referma les griffes d'Eij autour de sa queue. L'infime pointe de douleur épiça la tension des reins d'Izuku d'une traînée de glace, menaçant précipiter son orgasme en dépit de ses efforts héroïques pour ne pas jouir sur le champ. Efforts qu'Eijirô anéantit d'un geste du poignet.
Le mouvement bien trop habile sur son érection, en plus du coup de rein du loup, assez fort pour lui couper le souffle, fut de trop pour son pauvre corps. Le plaisir claqua sans crier gare, crépitant dans ses nerfs alors que la violence de son orgasme l'aveuglait un instant, zébrant sa vision étincelles et ses reins d'une petite mort à oblitérer sa conscience. Une seconde de néant où l'univers avait le goût du battement de cœur d'Eijirô, contre lui, inondé de plaisir trop vif pour ses nerfs. Et qui le laissa à bout de souffle, englué de sueur et de son sperme, la minuscule parcelle de son esprit désolé pour l'état du sol noyée dans la torpeur post-jouissance.
Contre son dos, le loup ronronna dans ses boucles emmêlées de sueur, en passant lentement le bout de ses griffes le long de sa cuisse. Absolument pas aidant au vu de la chaleur qu'il dégageait et du poids avec lequel il clouait Izuku à terre. Le vert haleta contre le carrelage surchauffé, désespéré pour un peu d'air frais ou simplement échapper une fraction de seconde à la fournaise dans laquelle il était emprisonné. Puis son esprit fit un plus un égale deux et il réalisa qu'il n'avait pas senti le nœud se glisser en lui et que…
« Eij, Eij, je tiendrais pas un second round, on aban... »
-onne l'idée, essaya-t-il de dire, on abandonne l'idée, idée que le loup-garou renifla avec un rictus amusé, il l'entendit à la manière dont le roux frotta son museau contre son épaule. Avant de se retirer de son intimité et Izuku sentit avec un brin d'effroi une patte se glisser sur sa hanche pour atteindre sa taille, enserrant sa peau en y laissant des griffures brûlantes. Eij le souleva par la taille comme s'il ne pesait pas plus lourd qu'un chaton, pour le refourguer immédiatement à plat dos, une patte redressant son bassin pour ajuster sa position. La dureté du sol glissa une douleur particulièrement épicée dans ses épaules, avec la sueur mordant les profondes griffures du loup et Izuku mordit son épaule en tentant d'étouffer le cri de plaisir quand la queue de son mec incendia à nouveau son organisme malmené.
À vrai dire, il l'avait bien cherché.
« Ça va aller ? »
« Bien sûr. Pourquoi veux-tu que ça se passe mal ? » renifla Izuku, un brin sarcastique. Trop occupé cependant à rassembler ses affaires pour véritablement apprécier le regard de reproche du roux.
« Si ça se passe mal… tu me dis et je viendrai. »
« Sans vouloir t'offenser mon amour, si ça se passe mal, j'essaierai de régler le problème sans t'impliquer. Déjà que tu grognes quand je m'approche de ton assiette, j'ai aucune envie de voir ce qui pourrait arriver si tu te retrouves en présence d'un autre loup-garou ! »
« Je suis sérieux. Si ça se passe mal, je viens. Je préfère maîtriser Katsuki plutôt qu'il se retrouve avec la police sur le dos. »
« T'en fais pas Eij. » tenta Izuku, pas certain de l'efficacité de son ton pour apaiser le roux, mais de l'autre côté du parking, Kacchan s'impatientait et toutes leurs angoisses au monde ne changeraient pas le cours des choses. « Je suis plus prudent que toi et Kacchan réunis, tu le sais bien. Et si jamais il se passe quoi que ce soit qui dépasse mes compétences, je t'appelle aussitôt. Deal ? »
« Deal. »
« Tu vas me manquer, tu sais ? »
« Toi aussi amour. »
Eijirô se pencha sur lui, frotta son nez un instant contre le sien en un geste qui rappelait bien plus son côté loup qu'humain, avant de l'embrasser délicatement. Izuku se gorgea de l'odeur de framboise et de la chaleur de son homme, décidé à capturer tout ce qu'il pouvait pour compenser l'absence de ce dernier.
Et de l'autre côté, un concert de coup de klaxon le fit sortir de la voiture d'Eij en courant pour rejoindre le blond sous une pluie d'insulte toute plus colorées les unes que les autres, mort de rire.
C'est parti ^^ !
Omiya : Holaaa ^^ ! Merci infiniment pour ta compréhension et le courage que tu m'as envoyé, j'espère en avoir fait bon usage avec ce chapitre xP. Plus sérieusement, merci beaucoup d'avoir prit le temps de me laisser un petit mot, c'est adorable ! Je t'ai écouté pour les futurs os/fics, j'ai prit celle qui me faisait le plus plaisir à écrire XD.
Merciiii pour le chapitre précédent ! J'ai adoré écrire Kam et ses gâteaux XD. Bien entendu, tu l'avais vu venir, les réconciliations avec Eijirô étaient belles et bien sur l'oreiller ! Mon oreillette me dit que Katsuki va pas tarder à avoir son diagnostic et que le plan à quatre se rapproche (trop lentement à mon goût mais faut que je suive une trame, tout de même XD).
Merci pour tes petits mots, ça m'a fait tellement plaisir ! J'espère que ce chapitre t'a tout autant plu et que c'était une bonne lecture également ^^. À l'infini plaisir de te lire à nouveau !
Milie : Coucouu ! Merci beaucoup pour ta patience et ton encouragement ! Alors je peux pas mentir, je suis extrêmement fière et surtout ravie si j'arrive à te reconvertir aux commentaires et du coup aux échanges lecteurs/auteurs (entre passionnés quoi XD), parce que c'est toujours un plaisir de te lire ! Un omegaverse, bien noté M'dame XD. J'avoue avoir beaucoup d'ambition sur ce projet, en mode ennemies to lovers mais je patauge encore sur l'histoire et le plot, donc ça va bien finir par mûrir. En attendant y'aura le one-shot Kam/Katsuki (un « one-shot », que je dis, comme si le truc faisait pas déjà 17 pages et que j'avais pas encore attaqué les lemons T-T).
Permets-toi TOTALEMENT pour les échanges tendancieux, ça va absolument pas s'améliorer et c'est toujours un plaisir fou furieux que de les écrire en trio ou quatuor. Franc vu le build up que c'est, ce fameux plan à quatre, va falloir que j'assure quand je vais l'écrire XD.
Merci infiniment pour tes commentaires et ta gentillesse, tu es un amour ! Je croise les doigts pour que tu ais apprécié ce chapitre ^^ !
Gabakaho : Hola ^^ ! Merci pour ta review ! On est bien d'accord, Eijirô a dépassé les bornes et heureusement pour nous, il est si bonne pâte qu'il fait amende honorable, tout de même ! De toute façon il méritait (Katsuki lui a sonné les cloches sa mère!).
Ça me fait bien plaisir si je te fais apprécier Denki de nouveau, c'est un joli exploit, je trouve ^^ ! Je suis tellement d'accord avec toi sur la dynamique Shinsô Katsuki ! Ça doit être absolument funissime à écrire et j'ai hâte de m'y plonger !
Je suis ravie que le précédent chapitre t'ai plus et j'espère que celui-ci aura été une lecture tout aussi agréable ! Un immense merci de prendre le temps de laisser des reviews !
ViMiKi: Bonjour bonjour ^^ ! D'abord merci beaucoup, et pour tes reviews et pour m'avoir si gentiment rassuré pour la mini-pause forcée en raison des problèmes techniques ! Je trouvais ça important de vous tenir au courant, comme dit plus haut, c'est un peu risqué de suivre une fanfic pas encore achevée donc c'est normal de dire que non, c'est pas abandonné, c'est juste un problème technique XD.
Pour le chapitre précédant : Katsuki sous pression, c'est un des trucs les plus drôles à écrire AU MONDE. J'adore. Denki mérite toutes les médailles et trophées du monde, je l'aime si fort. Ha ba il y a besoin de tout, voila voila, ça n'avance guère nos dilemmes ça XD. Le fameux one-shot Kam/Kat (one-shot de 17 pages déjà, je le rappelle, les lemons n'étant pas encore écrit, voili voilou) est bien avancé, si j'ai de la chance je poste ça en juillet (je vais devoir le diviser je crois, en deux ou trois chapitres T-T).
La réconciliation a été faite de manière fort horizontal mais pas encore à quatre HEHEHE (oui je fais durer le plaisir XD).
Merci, merci merci pour tes commentaires et ta présence, merci infiniment ^^ ! Hâte de te relire et en espérant que ce chapitre t'ait plu !
Bluestars14 : Holaaaa ^^ ! Hé ba ces mois ont été bien mouvementés mais j'espère en voir le bout, en tout cas avoir deux semaines pour souffler serait pas du luxe. Je suis bien désolée que tu ais eu une aussi mauvaise période toi aussi, j'espère que ça s'est un peu apaisé et que tu as pu souffler !
Ha tout le monde a eu du mal à choisir XD. Un peu tristement, c'est l'univers MadMax (que j'ai de plus avancé, comme de bien entendu) qui n'a pas plu, mais bon, c'est le jeux XD.
Le thé et les câlins, c'est la vie. C'est ce qui m'a fait tenir ces deux mois.
Halala on sait bien que Katsuki, sous pression, il dit des conneries plus grosses que lui XD. El famoso nœud, bien sûr XD. Fallait bien mettre un peu de tension et je voulais rééquilibrer et pas faire comme si y'avait que Kam et Katsuki qui avaient des problèmes (sans compter qu'Izuku est une crème depuis dix chapitres, ça VA, il a le droit d'envoyer chier le monde UNE fois je crois). La suite au prochain épisode pour Katsuki, héhéhé XD, j'ai déjà bien les choses en tête et ça va être FUN. Et tout doux.
Hein qu'il est parfait, Kaminari ?! Mon petit loup d'amour que j'aime. Il est si cute et il a de SI BONNES IDÉES (wink wink le plan à quatre xD). Je le disais plus haut mais mon dieu, va falloir que j'assure pour le plan à quatre !
J'espère que ce chapitre aura été à la hauteur de tes attentes et que c'était une super lecture ! C'est toujours un plaisir de te lire, merci d'être là et de me soutenir depuis le début ! Prends soin de toi !
Akkary : Bonjour, hello, Lectrice de l'Ombre sortie un instant de celle-ci ! Un plaisir que de voir une nouvelle personne ! Merci infiniment pour ton commentaire et tes encouragements ! J'espère que ce chapitre t'aura plu et j'espère aussi pouvoir te relire ^^ ! Merci merci !
Akane29 : Coucouuu ! M'en parle pas, écrire du lemon sur un PORTABLE, c'est une galère sans nom mais ça m'a rappelé les premiers temps de The Manly Bottoms, c'était presque un agréable roadtrip nostalgie XD. L'ordi cassé attendra le black friday je pense, donc en attendant… ba à la guerre comme à la guerre, ma foi XD. Bref, j'espère que ce chapitre-ci aura été une super lecture et que tu adores toujours cette fanfic ^^ ! Au plaisir de te relire^^ !
