Bonjour/bonsoir mes petits chats !
La rentrée c'est nuuuuuullissime, donc je me suis un peu bougé pour vous poster ce chapitre un peu plus rapidement que prévu (les corrections ça prend un temps fou T-T)! J'espère qu'il vous plaira ! (Et si vous êtes en manque de lecture, l'OS BakuKami est fi-ni!)
Question à la con : vu que bientôt ma saison adorée d'automne va commencer, et qui dit automne dit octobre bien entendu,. Et qui dit octobre peut dire Kinktober ! Est-ce que ça vous intéresserait un truc du style 1 OS assez courts (du smut, obviously, deux à trois pages max) par semaine, sur le mois d'octobre ? (Dans l'idéal, j'adorerais en faire un par jours mais il eut fallut que je m'y prenne bien en amont, donc peut-être l'année prochaine XD).
Bref, dites-moi et si vous avez des envies particulières sur un kink/thème spooky/ship en particulier, c'est le moment de les balancer, j'ai que deux idées déjà arrêtées. Enfin, si ça vous dit, BIEN ENTENDU !
Allez, il est temps de vous laisser lire, un milliard de milles merci à tout celleux qui se font chier à poster des reviews ! Pour tout les autres, hésitez pas, et à mes de l'Ombre adoré , merci infiniment d'être encore là !
Très bonne lecture et bon courage pour la rentrée ^^ !
Chapitre 11 : « Tu t'en charges ? »
« J'arrive pas à croire que je suis en train de faire ça. »
« J'arrive pas à croire que je te laisse faire ça… » soupira Kacchan en réponse, à deux doigts de perdre une patience déjà sévèrement effilochée. « Bon, ça dit quoi ? »
« Minute, faut bien que je vérifie plusieurs articles ! »
« Y'a pas dix mille moyens de faire, putain de merde ! »
« T'énerve pas, on va bien trouver une façon plus sécuritaire que les autres ! »
« Et de préférence, une qui m'oblige pas à rester dans une chambre le temps que Boule de poil s'habitue à mon odeur ! »
Izuku fronça les sourcils devant l'article, le dixième lien de la seconde page de recherche google, laquelle narguait les deux hommes d'un magnifique « Comment présenter deux chiens l'un à l'autre ? » en un rappel humiliant de leur méconnaissance du sujet. Et pour occuper le blond surexcité à l'arrière de la voiture, il cracha entre ses dents, tout en ouvrant le onzième lien :
« Techniquement, t'es tout autant une boule de poil que lui. »
« C'est fou comme tu imagines que ce genre de distraction fonctionne sur moi. »
« Ça fonctionne ? »
« Pas du tout. Ha, là… Ramener un t-shirt avec l'odeur du nouveau chien ? Et ça marche ce genre de truc ? »
« Apparemment… C'est ramener l'odeur mêlée à celle du maître mais… je suis pas le maître d'Eij... »
« Tu me fatigues quand tu t'y mets, c'est pas dieu possible d'être borné à ce point, viens là ! » ronchonna Kacchan, attrapant illico Izuku par le col de son t-shirt pour frotter son menton contre le tissu, sur l'épaule. Et de recommencer sans tenir compte des piaillements indignés de son meilleur ami :
« Mais arrête ! Ça va pas, on a pas la moindre idée de comment Eij va réagir et tu me tartines de ton odeur ! »
« Hé ba comme ça, on sera fixé ! Allez, dis-lui de se ramener, je continue de me frotter à toi le temps qu'il ramène son cul ! »
« Hors de question qu'Eij rentre dans cette bagnole avant qu'on ait établi un plan d'action ! Et avec mon t-shirt imprégné de ton odeur ! »
« C'est Eijirô. Il préférera se couper une patte que de te faire le moindre mal. Appelle-le, j'te dis. »
« C'est toi qui refusais qu'il t'accompagne lors de ta quarantaine et maintenant tu veux foncer tête baissée ?! »
« HahA ! »
« « HahA » quoi ? »
« T'as dit quarantaine ! Et pas ta connerie de « vacances forcées » ! »
« Kacchan, c'est vraiment le moment de pinailler sur un terme technique ? »
« Moui ! » se rencogna le blond en continuant de frotter menton et mâchoire sur l'épaule d'Izuku, dont l'odorat bien moindre ne lui était d'aucune utilité pour percevoir l'odeur que Kacchan déposait sur lui, mais vu son obstination, il n'allait bientôt plus avoir la moindre odeur personnelle.
« Tu veux bien arrêter trente secondes ? Et réfléchir avec moi ? »
« Ba réfléchis, moi je marque. »
« Oh non, » siffla Izuku en lui attrapant le menton de Kacchan pour l'empêcher de continuer, « tu marques que dalle, le husky ! Si jamais t'as un truc à faire, c'est sortir de la voiture pour éviter de mettre ton odeur partout et me laisser retrouver mon amoureux sans bagarre ! »
« C'est moi que tu traites de husky ?! »
« Bah qui d'autre, dans cette voiture ? »
« Pourquoi je suis un husky ? »
« Parce que tu as déjà baptisé Eijirô « Boule de poils » ! »
« Ouais, mais j'aurais pu être autre chose qu'un husky ! »
« Un husky ça gueule et c'est dramatique, je vois pas plus indiqué. »
« Trouve autre chose ! »
« C'est une blague ? C'est ton surnom qui te préoccupe et pas comment on va faire pour... »
Le bruit d'ouverture de la portière avant, côté passager, les figea sur place, les doigts d'Izuku toujours fermement crochetés autour de la mâchoire de Kacchan prêt à lui lécher la main en représailles, pour laisser passer l'immense silhouette d'Eijirô. Tout sourire :
« Haaa, enfin, je vous trouve ! Vous avez pas idée du trafic, c'est d'un pénible, j'aime tellement pas conduire le matin ! Et puis vous vous êtes foutu dans un endroit de merde, de la route on vous voit quasi pas. Alors, ça s'est bien passé ? » fit le roux en se glissant sur le siège passager avant, mettant toute sa tirade pour enfin tilter la tétanisation de son amoureux et de son meilleur ami : « Bah quoi ? »
« Mais… Mais Eij, amour, qu'est-ce que tu fous ?! » s'exclama Izuku, effaré de le voir hausser les sourcils, absolument pas inquiet. Eijirô claqua un magistral « Bah je vous rejoins. », alors qu'il refermait la portière et Izuku enchaîna, estomaqué :
« Mais on avait dit qu'on faisait doucement ? Pour vous présenter ?! »
Le regard d'Eijirô fit un aller-retour entre Izuku et Kacchan, prit une brusque et involontaire inspiration qui glaça Izuku, déjà à la recherche d'un quelconque signe d'agressivité, agacement ou possession chez son amoureux, pour essayer d'anticiper une retraite : il pouvait foutre Kacchan sur la banquette arrière et pousser Eijirô hors de la voiture dans le même geste, voir pousser Eijirô hors de la voiture en sortant avec lui et enfermer Kacchan dans la bagnole – oui, certes, mais y'avait son t-shirt imprégné de l'odeur du blond, ou alors il devait… Et Eijirô rougit. Du cou jusqu'à la racine de ses cheveux, passant par les oreilles et un brin des épaules, il rougit furieusement en fuyant du regard un Izuku absolument perdu :
« Amour ? »
Entre ses doigts, Kacchan recula brusquement et un coup d'œil, Izuku réalisa qu'il était aussi écarlate que le roux, gêné au possible, s'obstinant à regarder ses pieds en tentant d'échapper à la poigne de son meilleur ami dans un geste d'une discrétion toute relative.
« Heu… vous m'expliquez ? »
« C'est que… » commença Eijirô avec une tentative des plus ridicules pour tourner le museau vers la fenêtre tout en continuant à bafouiller ses explications bancales. « C'est le… Enfin, c'est un peu gênant mais... »
« Je sens tout. Enfin, on sent tout. » acheva Kacchan, mortifié au point d'enfouir son nez dans la paume d'Izuku en échappant à sa prise, y sniffer de son odeur pour se laver le nez, sans doute. Ce qui n'avait aucun sens, bien entendu qu'ils sentaient tout. C'était l'un des inconvénients majeurs dans les effets secondaires qu'ils se tapaient même en humain, ça ne rimait à rien du tout qu'ils soient gênés comme pas possible, à moins que « tout » désignait une autre réalité que ce à quoi il pensait présentement.
« Mais comment ça, « tout » ? »
Le blond jeta un regard d'avertissement à Eijirô et Izuku était à deux doigts de leur passer un savon magistral pour le faire poireauter ainsi pour des prunes quand son amoureux se lança vaillamment. Avec un tortillement des doigts autour de son jeu de clés :
« Ben déjà avec un… avec les humains… normaux, je peux sentir énormément rien qu'à l'odeur, où ils sont passés, ce qu'ils ont fait, ce qu'ils ont mangé, qui ils ont côtoyé, enfin, tant qu'ils ont pas pris de douche. Mais avec Katsuki… C'est mille fois pire. »
« Du genre ? »
« Du genre, je peux retracer toutes ses actions depuis hier soir. Si je commence, je peux tout t'énoncer, de quand vous êtes allé vous coucher à l'instant, où tu l'as agacé rien qu'en lui parlant, y'a cinq minutes, peut-être, et ça ajoute une légère note acre dans son odeur, trop fraîche pour que ça date d'il y a longtemps... »
« Heuu… Tu plaisantes, j'espère ? Tu peux pas sentir tout ça rien qu'en une inspiration ? »
Sans prêter attention au sous-ton de peur qui émaillait la voix d'Izuku, parce qu'une telle capacité, pour prodigieuse soit-elle, allait foutre un sacré bordel dans leur quatuor, Eijirô lui lança un regard d'excuse d'avance et jeta à Kacchan, sans prendre de pincette :
« Pourquoi t'as bu l'eau des chiottes ? »
« Quoi ?! »
« Comment tu... »
« Putain, Deku ! Tu lui as envoyé cette vidéo ?! »
« J'ai rien fait ! Je t'ai promis de pas le faire, me regarde pas comme ça ! »
« Tu sens le produit pour chiotte, bien trop pour quelqu'un les utilisant de manière normale et bien trop au… au niveau de… de la gueule... »
« T'es vraiment un sac à foutre Eij ! »
« Fallait bien qu'il me croie ! »
« Hé ba tu pouvais trouver autre chose ?! »
« Rho ça va, s'il a une vidéo, c'est qu'il t'a vu faire, c'est pas grave ! »
« Ha ouais, « pas grave » ?! Tu veux que je ramène tes petits secrets aussi, quitte à faire ?! »
« Quels petits secrets ?! » demanda Izuku alors qu'Eijirô jappait un « Non ! » tout juste bon à enrager davantage le blond, définitivement lancé sur sa revanche avec l'écume aux lèvres et Izuku retira juste à temps ses doigts pour se voir cracher au visage :
« Boule de poil s'est masturbé sur ton t-shirt ce matin ! »
« Quoi ?! »
« Katsuki, tu fais chier, tais-toi ! »
« Mais parce que c'est vrai ?! » s'estomaqua Izuku, cherchant sur le visage de son mec encore plus écarlate, si c'était possible, un indice pour réfuter. Niet, nischt et nada, rien que de la culpabilité contrite, son homme avait véritablement dû se branler sur son t-shirt, mais ils n'auraient pas l'occasion d'aborder le sujet immédiatement. Pour l'instant, Eijirô était bien trop occupé à se retourner sur son siège, sourcils froncés et crocs dévoilés à Kacchan, pour prêter la moindre attention à Izuku :
« Tu veux vraiment aller sur ce terrain-là, Katsuki ? »
« C'est toi qui a commencé ! »
« T'as adoré qu'Izuku t'embrasse ! »
« Même pas vrai ! »
« T'as la trique rien qu'en y repensant ! »
« Tu peux parler ! Ose me dire que t'es pas excité par l'idée ! Vas-y, j'attends ! »
« N'importe quoi ! »
« Ah ouais, sentir ton meilleur ami rouler une pelle à ton mec, ça te fait rien ? Hein ? Hahaaa ! Menteur ! » hurla Kacchan pour appuyer son index accusateur pointé vers Eijirô. Sans se soucier des dents qui claquèrent à quelques centimètres, plus par agacement que par réelle menace et un début de museau échappa au roux tandis que Kacchan rabattit subitement ses immenses oreilles de loup en arrière.
Cet échange bâtard de claquement de mâchoire et reniflement mi-agacé, mi-taquin, aurait été prodigieusement intéressant à analyser – si Izuku n'avait préféré préserver son calme en enfouissant ses yeux dans sa main. Renfoncé dans son siège et dans son silence abasourdi, qui finit bien par attirer l'attention de ses deux pignoufs adorés.
« Amour ? » tenta Eij après avoir évalué d'un regard la probabilité que Kacchan s'en occupe et conclut que ça tournait autour de zéro. Avec tous les efforts du monde, Izuku ôta sa main de ses yeux, incapable de s'empêcher de les lever au ciel :
« Vous me charriez ? Dites-moi que tous les deux, vous me charriez. »
Pour toute réponse, Eij se dandina sur place, Kacchan recommença à contempler amoureusement le bout de ses pieds ou la moquette cradoque de la bagnole, Izuku n'en avait strictement aucune idée et il s'en fichait. Il attendait juste un début de fou rire, une explication, même une insulte bonne enfant, mais le silence s'étira, inconfortable, jusqu'à ce qu'il rende les armes en soupirant, avant de redémarrer la voiture avec une moue dépitée :
« Hé ba, y'a pas à dire, le plan à quatre de Kam se rapproche dangereusement. »
« Tu crois qu'il va s'en sortir ? »
« Tu l'as entraîné tout l'après-midi, y'a pas de raison. »
Eijirô fit la moue, de l'autre côté de la table, si peu convaincu qu'Izuku aurait sans doute dû enchaîner sur une présentation en six étapes de pourquoi il n'était pas si inquiet que ça, mais il préféra glisser ses doigts le long de la table pour effleurer son poignet :
« Mmm ? »
« Cesse de t'inquiéter. Il va y arriver, il va avoir des sueurs froides et il va avoir beaucoup de mal si Kam se met à se frotter à lui comme un chat, mais il va s'en sortir. Et au pire, il se… il fait son changement, Kam connaît la vérité et on sera enfin libéré de ce sac de nœud ! » rectifia in extremis Izuku, par souci de confidentialité.
« Il t'a tant pris la tête que ça ? » s'amusa Eijirô, qui abandonna purement et simplement son document sous la caresse des doigts d'Izuku sur sa peau. Aussitôt interrompue alors que le vert levait les yeux au ciel :
« Toutes les dix minutes. « Et tu crois qu'il me pardonnera ? », « nan mais de toute façon, je lui dirais jamais rien », « il va me haïr » et mon préféré à ce jour : « Je passerais toutes mes soirées chez vous ». »
« Chez nous ? »
« Yep. »
« Et il compte faire quoi chez nous, tous les soirs ? »
« Dormir sur le canapé. » répliqua Izuku. Il plissa derechef les yeux pour tenter de voir au travers d'un document caviardé à l'ancienne, avec du marqueur partout et une subtilité proche de celle de Kam avec du nutella sur les joues. En vain, parce que si c'était un vrai travail de sagouin, l'encre utilisée était bloqueuse de lumière. Il ne tirerait absolument pas la moindre information sur un certain Wanise dans cet ancien dossier des DRHM et comme c'était la sixième fois qu'il se voyait refuser ces infos, sa patience commença à se froisser.
« Il va baver dessus toute la nuit. Sur le canapé. » précisa Eijirô en le voyant relever le museau de son bout de papier jauni par les années, perdu.
« Au point où ce truc en est. Tu trouves quelque chose ? »
« Rien. Tellement rien que je suis à deux doigts de te proposer de tout plaquer pour aller chercher des gâteaux au seven eleven le plus proche et faire un festin dans la voiture ! »
« Un pique-nique dans la voiture, t'as piqué l'idée à Kam, toi. »
« Faux ! Il me l'a offert, nuance. »
« Comment il va ? »
Le regard d'Eijirô se fit fuyant tandis qu'il déballait son second dossier d'archive, si vieux qu'un nuage de poussière le fit tousser et bien entendu, éternuer. Un truc immonde qui fit voler au moins cinq feuilles de leur bureau et Izuku faillit éclater de rire devant l'air dépité du roux face au bordel. Avoir plus de coffre n'avait pas que des avantages.
« Mal. Il m'a dit qu'il était pas en forme, une simple grippe. »
« À cette période ? »
« Surtout que le jour où une grippe lui filera des yeux rouges de lapins de six semaines à force de pleurer, il faudra s'inquiéter. » renifla Eijirô, avant d'attraper du coin de l'œil le froncement de sourcil d'Izuku :
« On a promis à Katsuki, arrête de te torturer ainsi. Si tu veux vraiment te préoccuper de problème de cœur, t'as ton amoureux en face de toi. »
« Je savais pas qu'on avait des problèmes de cœur ! » taquina le vert, attendri malgré lui par la petite plissure au coin des lèvres du roux qu'il s'efforçait d'effacer. « Un souci, mon amour ? »
« Je t'ai pas vu depuis une éternité ! »
« Mmmm au moins... Assez pour te branler sur mon t-shirt.» s'amusa Izuku, subrepticement occupé à ôter sa chaussure en espérant que le bruit de sa voix couvrirait les inévitables sons de tissus. Maudites baskets trop serrées. Et maudit loup à l'ouïe trop fine !
« Tu… tu m'en veux ? »
« Du tout. J'aime bien t'imaginer désespéré à ce point… Je me demande si t'accepterais de refaire ça pendant que je regarde. »
Le fard que se tapa Eijirô était adorablement excitant, tant et plus qu'Izuku se promit de mettre sa menace à exécution dès que possible, tandis que son amoureux bafouillait une distraction :
« Te moque pas, c'était long tout ce temps sans toi ! Et en plus, moi j'étais tout seul alors que tu roulais des pelles à Katsuki ! »
« Une pelle, pas plusieurs, nuance. Et uniquement pour le distraire de… du changement. »
« Je serais bien curieux de savoir le temps qu'elle a duré, cette pelle, vu le souvenir que son odeur en garde. » s'amusa Eijirô, si pris dans leurs taquineries que le son de la chaussure posée au sol, sous leur table, sembla passer crème.
« Mmm, une poignée de minute, pas plus. »
« Le veinard. » renifla le roux, et en tortillant comme il put son pied, Izuku réussit à déplacer sans un bruit ou presque la chaussure sur le côté, se laissant enfin le champ libre pour réaliser sa connerie. En prenant grand soin de bouger le moins possible le haut du corps, tout occupé à écouter Eijirô hasarder :
« Et je t'avoue que je suis un peu… déçu que notre première soirée en amoureux après tes vacances, ça soit aux archives… Tu fais quoi ? »
« Moi ? » roucoula Izuku avec un air ingénu qu'il tira l'univers seul savait d'où. « Rien du tout. »
« Izuku... » prévient Eijirô, sourcils froncés d'une réprobation qui n'arrivait pas tout à fait à cacher la rougeur sur ses pommettes. Ni le pli esquissant un sourire au coin de ses lèvres.
« Rien, te dis-je. Je fais mes recherches, tout comme toi. Enfin, mes recherches, vu le non-succès absolu, je pense qu'il faut qu'on accède aux données informatiques de l'agence nationale de renseignement. Pour leur dossier RH. Là, ça serait pas caviardé. »
Et le bout de son orteil remonta, précédant la plante de son pied qui s'appuya un instant sur la bosse du jean d'Eijirô, avec une lenteur toute calculée pour étaler davantage le rouge sur les pommettes de son amoureux. Sans lui laisser le temps de se reprendre, Izuku fit redescendre l'extrémité de son pied, s'attarda davantage sur la déformation, qu'il sentit grandir un peu plus contre lui. Eijirô se courba, essayant de se faire plus petit sur sa chaise, comme si les archives quasi désertes à cette heure nécessitaient autant de précaution et un grondement plus tout à fait humain lui échappa :
« Amour, arrête. »
« Oh ? Tu n'aimes pas ? »
Bien que le geste ne permette pas une grande précision, il s'ingénia à redessiner du mieux possible les contours de l'érection d'Eijirô à travers son jean, incapable d'empêcher ses lèvres d'esquisser un rictus amusé. Particulièrement en voyant l'embarras prononcé de son homme devant sa propre réaction.
« Y'a... » tenta bravement Eijirô, sans pouvoir empêcher ses hanches de s'avancer un brin, sur sa chaise, pour appuyer la caresse d'Izuku, « On aura jamais les accréditations mon cœur. Y'a même pas de procédure de demande qui existe pour demander l'accès… aux dossiers RH de l'agence... »
Incroyable l'effet que la pointe d'interdit social lui faisait, même si Izuku devait s'avouer que lui-même commençait à trouver la situation aguichante, au diapason de l'expression du roux en face de lui qui ne lui donnait absolument pas envie d'arrêter. Voire de pousser sa chance et emprunter à Kacchan un peu plus de son attitude de sale gosse :
« Moi, je pense que tu apprécies. »
Eijirô se ratatina encore plus sur lui-même. De toute façon, il aurait été inutile de contester, vu ce qu'Izuku sentait sous son pied, qu'il pressa de bas en haut en savourant la manière dont son mouvement tendait Eij. Un brin trop excitant, même pour lui.
« Pervers. »
« On est aux archives... »
« Et il est minuit passé, y'a que nous dans tout le bâtiment. »
Sa remarque tira un gémissement à son mec, à moins que ça ne soit ses efforts redoublés pour caresser du mieux possible la queue d'Eij. Il y avait un éclat rougeoyant, dans le regard qu'il lui lança par en dessous, et Izuku sentit un truc casser, quelque part. Sa patience peut-être ou son idée initiale de taquiner gentiment son mec pour rendre leur soirée plus intéressante. Quoique, cette dernière partie était largement accessible. Et même améliorable.
« Et puisqu'on est seuls… »
« Y'a des gardiens ! » grogna Eijirô. Impossible de ne pas voir à quel point l'idée le tentait, particulièrement quand son bassin s'avançait ainsi contre le pied d'Izuku, menaçant faire plier sa jambe. Izuku dissimula son sourire dans le mouvement de son pied qu'il glissa le long de l'érection d'Eijirô, le distrayant assez pour que son murmure le prenne au dépourvu :
« Pas dans les toilettes. »
Le regard de son mec remonta jusqu'au sourire d'Izuku, s'attardant une fraction de seconde de trop sur sa bouche et il sut qu'il avait gagné :
« T'as deux minutes pour me rejoindre. » chuchota-t-il en prenant littéralement la poudre d'escampette, certain que le roux le suivrait bien avant ça.
En dépit de sa chaussure à moitié mise, il réussit à se glisser dans les toilettes sans se faire repérer par le gardien – très zélé et complètement à côté de la plaque, comme d'ordinaire – et il eut à peine le temps de vérifier que personne ne se trouvait là avant qu'Eijirô n'envoie voler la porte d'entrée contre le mur.
« Whaou, doucem… »
Son amoureux ne s'embarrassa pas d'une quelconque réponse : sur Izuku en trois pas, sa main accrocha sa nuque alors qu'il se penchait pour lécher ses lèvres avec une possessivité si excitante que le vert s'entendit sourdement gémir, incapable de s'en empêcher.
« On a cinq minutes ! »
« Si peu ? » haleta Izuku contre les lèvres d'Eijirô, de toute façon bien trop affamé de son mec pour avoir la patience d'attendre davantage et il l'embrassa à pleine bouche en étouffant son explication entre leurs langues. Au diable les explications.
Les mains d'Eijirô dégringolèrent son dos pour se glisser sous ses cuisses, le soulevèrent sans efforts aucun pour l'embarquer dans une des cabines, laissant son fiancé enrouler ses jambes sur sa taille pour se stabiliser. Ce qui était inutile au possible, vu qu'Eij le plaqua immédiatement contre le mur de la cabine à faire trembler toute la structure sous la violence de son geste. Avant de souffler, contre la gorge d'Izuku :
« Le garde de sécurité m'a vu rentrer... »
« On s'en fout ! » grogna le vert. Il l'attira Eij contre lui, enfoui ses mains dans ses mèches pour mieux y sentir le frisson qui fit jaillir ses oreilles, presque immédiatement, alors que la langue du roux se glissait contre la sienne, assez loin pour compresser le souffle d'Izuku une seconde. Délicieux.
Et bien trop frustrant, aussi Izuku abandonna l'idée de rapprocher plus encore Eijirô de lui pour glisser ses mains sur la ceinture de son jean, la déboutonner à l'aveugle. Mal-aidé par les mains de son mec occupées à courir sur ses cuisses avec une envie lui brûlant la peau à travers son pantalon, tandis que les crocs d'Eij rajoutaient une pointe de piquant dans leurs baisers.
Le bruit de la porte d'entrée envoyée contre le mur les fit sursauter si violemment qu'Eijirô en lâcha Izuku. Surpris, le vert glissa le long du mur sans réussir à minimiser le bruit de ses chaussures heurtant le sol, un son sec plein de culpabilité. Il échangea un regard embêté avec Eij, dont une oreille s'était tendue pour suivre la démarche de l'intrus, suivit d'une brève inspiration de son odorat bien plus développé que celui de son humain de fiancé.
Puis Eij sourit.
« Heu… c'est vos chaussures, que je vois là ? »
Izuku explosa de rire en entendant la voix de Kam au-dehors, dont la malice se paraît de dépit absolument hilarant, tandis qu'Eijirô rougissait un brin, se payant le culot de gargouiller « nooooon », qui tira un rire étranglé à Kaminari.
« Eij, mon petit cœur, ça serait bien plus crédible si tu te trimballais pas tes vieilles chaussures de Crimson Riot tout le temps ! »
« Mais y'a que toi qui les connais ! »
« Amour, tout le monde les connaît. » rectifia Izuku, amusé, déposant un baiser sur la joue de son fiancé déconfit. « Et c'est pas grave, c'est Kam. Il nous a surpris en de bien pire position. »
« Je confirme. » s'éleva la voix de Kaminari de l'autre côté de la porte, si pince-sans-rire qu'Izuku se mordit les lèvres pour ne pas éclater de rire à nouveau en l'entendant renifler. « Et sans vouloir vous interrompre, je voulais vous parler... »
« On peut te rejoindre dans une minute ? »
« Ou dix ? » plaisanta Izuku, tirant un sourire embarrassé à son mec, mais il plaisantait à moitié. Dix minutes, ça laissait largement le temps de s'occuper de la déformation qu'il sentait contre son ventre, facile. D'ailleurs, il y passa la main en léchant subrepticement la gorge d'Eijirô, dont les mains calées contre sa taille le colla plus encore contre sa peau brûlante et Kaminari soupira au-dehors :
« Si vous voulez. Je vous attends à votre table, j'ai repéré le sac d'Izuku. »
Izuku. Pas Midobro. Et l'esprit d'Izuku réalisa une fraction de seconde après que son cœur se soit figé devant son prénom, si incongru dans la bouche de Kam qu'il en frôlait l'irréel : la petite voix timide. L'absence de vanne. Le reniflement. Izuku et pas Midobro.
Il n'eut même pas besoin d'échanger un seul regard avec Eijirô pour que ce dernier ouvre la porte d'un coup, sans se préoccuper de leurs allures débraillées ni du fait qu'il se mangeait lui-même à moitié la porte. Surpris de la violence de l'action, Kam s'arrêta un instant devant leur cabine, tellement saisit qu'il n'eut pas le temps de cacher son visage et son meilleur ami en fut bouleversé :
« Kam ? »
Il avait l'air si mal, avec ses yeux rougis et son nez au diapason, un air tendu lui nouant le corps et les mains sur le zip de sa veste qu'elles mettaient au martyr, qu'Izuku se sentit prêt à déglinguer le connard qui l'avait mis dans cet état. Et puis la question du platine parti toute seule :
« Tu couches avec Katsuki ? »
« Hein ? » s'écria Eijirô derrière la porte, tandis qu'Izuku s'étouffa d'un « De quoi ? », si prit au dépourvu qu'il laissa retomber le bras qu'il venait de tendre pour attraper la main de Kam, choqué au-delà des mots de la question. La dernière des choses qu'il s'apprêtait à entendre au beau milieu d'une session baise dans les toilettes des archives nationales, en pleine nuit. Et la dernière chose qu'il s'attendait à entendre dans la bouche de Kam, lequel soupira en voyant son air abasourdi.
« J'aurais préféré que ça soit toi. »
« Mais de quoi tu parles ? »
« Rien, je… je vous attends là-bas ! »
Avant qu'il ne s'enfuît, comme à son habitude quand ça merdait, Izuku se précipita hors des toilettes pour le saisir par le poignet. En ignorant royalement le couinement de douleur de Kam tant il préférait lui faire mal plutôt que de le voir s'évanouir dans les couloirs, pas avec cette expression, ni ce tremblement dans la voix :
« Kam, stop ! Qu'est-ce qu'il se passe ? »
Il y eut un instant de flottement où son meilleur ami tenta désespérément de ne pas cracher le morceau, pinçant les lèvres en secouant la tête pour essayer de ravaler sa peine, une tension monstrueuse sous les doigts d'Izuku et puis Kam explosa en sanglot. Des sanglots irrépressibles et bruyants qui brisèrent le silence d'une tristesse incommensurable. Immédiatement, la voix d'un des gardiens du site lança un « Tout va bien ? » derrière la porte d'entrée, on ne peut plus inapproprié. Et merde.
Hors de question qu'on les attrape ainsi, pour après devoir expliquer un, pourquoi Eij et lui étaient débraillés à ce point dans les chiottes et deux, pourquoi Kam pleurait toutes les larmes de son corps à minuit passé.
Eijirô réagit plus rapidement que l'esprit du vert : il l'attrapa par le colback et les tira tous deux dans la cabine, dont il claqua la porte derrière eux avec le plus de discrétion possible – autrement dit, aucune. Et les hissa l'un après l'autre sur sa jambe jetée contre le mur, pour ôter leurs chaussures du sol. Izuku gémit un « Aïe ! » courroucé lorsque le front de Kam claqua contre son menton et fut muselé par la main droite d'Eijirô tandis que la gauche se refermait sur les mâchoires de Kam.
« Chh ! » leur jeta le roux avant de répondre, aussi désinvolte que possible, au garde qui venait d'entrer :
« Tout va bien ici ? »
« Oui, désolé, c'était une vidéo. J'ai oublié de coordonner mes écouteurs avec mon portable ! »
« Ha, ça m'arrive tout le temps. Désolé Red Riot. »
« Pas de soucis... » acheva Eijirô, attendant patiemment que le type s'en aille, avec toute sa bienveillance et son souci professionnel. Dans le peu qu'Izuku voyait de Kam entre les doigts d'Eijirô, celui-ci lui jeta un regard surpris avant de désigner d'un coup d'œil la jambe sur laquelle ils étaient tous les deux assis et qui ne tremblait pas d'un pouce. Et re-merde.
Le garde prit tout son putain de temps pour ressortir et fermer cette maudite porte et plus la situation s'éternisait, plus les sourcils de Kam s'envolaient pour afficher l'air le plus déstabilisé existant, renforcé par les larmes séchant sur ses pommettes. Le platine les essuya d'un mouvement violent de la main dès qu'Eijirô ôta la sienne de sa bouche :
« Depuis quand t'es devenu si fort ? » chuchota Kam, incapable de s'empêcher de tendre une main vers le torse du roux pour toucher ses pectoraux à travers son t-shirt.
« C'est vous qui êtes devenus légers comme des plumes. Tu manges pas assez, je te l'ai déjà dit. » fit mine de ronchonner Eijirô, toujours à voix basse. Faible, comme excuse, mais ils avaient d'autre chat à fouetter et Izuku descendit en premier avant d'aider Kam à en faire de même.
« Bon, c'est quoi le problème ? » redemanda-t-il en essuyant du pouce une des larmes. En renfort, Eijirô glissa sa main sur la nuque du platine, attendant la réponse avec la même patience attentive qu'Izuku et Kam repartit dans sa tyrannie de zip de veste en essayant de biaiser, mal à l'aise :
« Je… ça peut attendre qu'on sorte d'ici... »
« Non, maintenant. »
« Tu as débarqué en pleurs dans des chiottes, tu crois vraiment qu'on va te laisser repartir comme ça ? »
« On sait même pas si tu vas vraiment nous attendre à la sortie ! Alors on t'écoute. »
« Vraiment, ça peut attendre… et en plus je vous ai interrompu… »
« Kaminari Denki, la prochaine fois que tu tentes une esquive, je te lèche la joue. »
« Pfff, comme si toi, le grand Izuku Midori... » et la main d'Eijirô se replaqua derechef sur sa bouche pour étouffer le hurlement dégoutté de Kam, alors qu'Izuku le coupait en lui léchant la joue de tout son long.
« Midobro, c'est dégouttant ! »
« Ha voila, là, tu nous reviens un peu ! Allez, crache le morceau, avant que je te fasse l'autre joue à l'identique. »
« T'es sûr ? Je veux pas… ok, ok, c'est bon, arrête ! Je crache le morceau, merde ! C'est juste… Je… »
« Tu penses que Kacchan te trompe ? » tenta Izuku, histoire d'aiguiller un peu les balbutiements du platine.
« Déjà, je pense pas, je suis sûr. »
« Qu'est-ce qui peut te faire penser un truc pareil ? Kat est fou de toi, tu le sais bien. »
« Mais il… Enfin ça fait un mois qu'il est bizarre ! Il m'évite, il est jamais là, il est tellement sur la défensive que je peux même pas lui dire que je m'inquiète pour lui sans qu'il me vole dans les plumes ! Soi-disant qu'il a trop de taff, mais il a toujours eu trop de taff, » s'écria Kam alors qu'Eijirô hochait la tête d'un air compatissant à côté. « On fait le métier où quoi qu'on fasse, y'aura toujours du boulot, toujours des gens à sauver, des dossiers à remplir, des personnes à veiller à l'hôpital ! Il a toujours bien maîtrisé cet aspect et préservé sa vie privée, enfin, notre vie privée, pourquoi maintenant, subitement, il change tout ? Il a jamais fait ça auparavant ! »
« Kam, il a peut-être eu une rude mission et il réagit mal aux suites... »
« Et après tout ce qu'on a vécu au lycée, Eij, je pense qu'il est capable de faire face à n'importe quoi ! »
« Sauf te perdre, par exemple. » chuchota Izuku, front collé contre la tempe de Kam où il sentit le blond frémir de colère, une seconde avant de cracher :
« Et c'est parce qu'il a si peur de me perdre qu'il devient si distant ?! C'est ça, ton explication brillante ?! »
« Hey ! » siffla Eijirô, surpris de l'acidité dans la voix du platine, qui réprima un grondement à moitié sanglot en essayant de se maîtriser. Le roux frotta délicatement son nez contre la joue de Kam, de toute façon obligé d'être collé à lui vu l'étroitesse de la cabine qu'ils n'avaient pas songé un instant à quitter et Kam se reprit d'une petite voix dévastée :
« Pardon Midobro, je voulais pas… c'est pas de ta faute, c'est juste que… »
« Je couche pas avec Kacchan, si c'est ça ton inquiétude. Absolument pas. »
Le regard d'Eijirô fit une braise, dans la semi-obscurité de la cabine, incendiant un instant sa peau où le souvenir du souffle de Kacchan sur ses lèvres se tatouait déjà d'un brin de mauvaise conscience. Izuku s'empêcha in extremis de déglutir sa culpabilité et reprit plus fermement :
« Je couche pas avec Kacchan, Kam. On a fait ça une fois ado, c'est tout. On recommencera pas sans ta supervision éclairée. » le taquina-t-il en continuant de faire courir son pouce sur la peau de Kam, tenter de l'apaiser un tant soit peu mais sa blague tomba à plat :
« Alors avec qui ? »
« Mais Kam, il te trompe pas ! » et y'avait un brin de lassitude dans la voix d'Eijirô, qui souffla une seconde avant de reprendre avec une délicatesse adorable : « On est ses meilleurs amis autant que les tiens et quand on te dit qu'il ne te trompe pas, c'est qu'on en est absolument persuadés. Il est maladroit et pas toujours très… pas toujours très délicat dans sa manière d'appréhender un problème, surtout relationnel, mais jamais de la vie qu'il te tromperait. »
Un baiser était-il tromper ? Et s'il y avait des circonstances atténuantes ou explicatives ? Est-ce qu'il devait réellement s'inquiéter du fait que Kacchan avait vraisemblablement été relativement excité par ça ? Ou du fait que lui-même avait encore le goût de sucre brûlé de son meilleur ami sur la langue ?
Questions pour plus tard. Pour quand Kam arrêterait de renifler misérablement entre leurs bras, malheureux comme les pierres et absolument pas convaincu.
« Avec Midobro, j'aurais pu comprendre… je veux dire, c'est son crush d'adolescence, ça laisse des traces, je comprends, mais si c'est pas Midobro... »
« Kam, par pitié, c'est personne ! Il te trompe pas ! Comment tu veux qu'il te mente à toi, à moi et à Izuku ? Tous les trois en même temps ?! »
« Il a raison. »
« Bien sûr que j'ai raison ! »
« Mais… Et les fausses heures supplémentaires ? »
« Comment ça, « fausses heures supplémentaires » ? »
« Hé bien… Comme il est jamais là, il sort comme explication qu'il fait des heures supp. Mais c'est moi qui fais les comptes ! Et qui dit heures supplémentaires dit bonus sur la paie et y'en a pas eu, de bonus ! »
Il allait tuer Kacchan. Et lui-même par la même occasion, de ne pas y avoir pensé auparavant ! Quelle triple andouille il avait été ! Ah, il était beau, le pro-héro numéro un, à se faire lever par un détail débile comme ça ! Et puis, Eijirô, chevalier sauveur comme toujours :
« Les bonus, ça peut se payer en liquide, directement, si on en fait la demande. Il essaie peut-être de mettre de côté pour vous offrir des vacances surprises et comme toujours, il fait le hérisson en se renfermant dans l'espoir que s'il affiche assez d'épine, on fouillera pas trop. »
« À combien t'y crois, à ton baratin ? »
« Assez pour t'affirmer que quel que soit le pourquoi du comment qu'il fait des heures supp, c'est pour une bonne raison. Et sans doute pour toi, enfin, pour votre couple. »
Izuku avait pris soin d'adopter un ton doux, léger, tout en continuant de faire courir sa main dans les mèches en vrac, glissant doucement sa paume là où celle d'Eij appuyait, sur sa nuque. Kam renifla derechef, un brin plus apaisé si l'on croyait l'arrêt du tremblement au coin de ses lèvres et le très relatif apaisement de sa respiration. On y entendait moins de sanglots avortés, au moins.
« Désolé de… réagir comme ça… C'est… Il est rentré de mission, ce soir et… enfin… je voulais qu'on passe la soirée ensemble et qu'on se retrouve, ça faisait une semaine qu'on s'était pas vu. Il est rentré hyper tard, m'a même pas fait un câlin. Il a fallu que j'insiste comme pas possible pour avoir un unique bisou sur la joue et… et on était stressés, parce que Prince Carnage a décidé de faire une crise pas possible d'aboiement et de jappement de peur, et Katsuki était… paniqué de voir son chien adoré le fuir comme ça et du coup… Enfin du coup, il était super froid et renfermé et il est parti se coucher direct… Il dormait déjà quand je suis allé le voir pour essayer de discuter, une fois le chien calmé… »
Il faisait déjà semblant de dormir, plus exactement. Bien évidemment, que Prince Carnage avait paniqué autant que lorsqu'il avait vu Eij et ça avait dû foutre un bordel monstrueux, rappelant à Kacchan qu'il n'était plus tout à fait humain. D'où la distance physique incommensurable avec Kam, par peur de perdre sa maîtrise de soi rien qu'en inspirant son odeur acidulée. Izuku aurait pu parier que le blond avait dû se murger en pleine poire les angoisses de son amoureux, poinçonnées à même son odeur, s'enliser sous une tonne ou deux de culpabilité et finir par fuir dans leur lit, pour assurer la sécurité de Kam.
« Du coup j'ai… enfin je suis parti en coup de vent de chez nous. J'ai eu de la chance, votre présence aux archives avait été annoncée sur le bipeur pro, dans la voiture… Je voulais venir vous voir, histoire de… de passer la fin de soirée avec des gens heureux de me voir, pour une fois. »
Eijirô lui jeta une expression chagrinée, par-dessus les mèches de Kaminari, où il lut parfaitement le même remord qui lui mordait la gorge : ils auraient dû être là. Inviter Kam et Kacchan pour la soirée, servir de tampon. Prétendre qu'Eijirô avait effectué une mission de sauvetage de chien pour expliquer la panique de Prince Carnage, ou balancer l'excuse d'essayer de nouveaux traiteurs ou faire des parties de jeux vidéo. Tout plutôt que de laisser Kacchan se dépatouiller seul avec la situation.
La voix de son meilleur ami le fit presque sursauter, tant il était absorbé dans ses réflexions peu amènes et il raccrocha juste à temps pour l'entendre murmurer :
« Pathétique, comme soirée... »
« Absolument pas ! »
« Midobro, j'ai été jusqu'à mettre de la lingerie. Tout ça pour fuir comme un con parce que mon propre mec n'ai pas supporté un seul câlin… Donc si, c'est pathétique. » renifla Kam, alors qu'Eijirô fermait les yeux pour tenter d'enrayer son rougissement, en face d'un Izuku essayant désespérément de ne pas imaginer Kam dans quelques lingeries que ce soit. Il était bien trop collé à son meilleur ami pour se permettre le moindre mouvement au niveau de son entrejambe.
« Kam, c'est pas pathétique du tout, c'est même adorable d'avoir prévu une surprise pour ton mec et tu le sais bien. Il devait être de très mauvais poil et il a rien remarqué, voila tout. »
« Ou alors il aime pas les portes-jarretelles. » fit mine de s'amuser le platine, avec ce ton sarcastique idéal pour dissimuler la déception au coin de son âme. À mille lieux de réaliser l'effet que cette phrase eut sur ses meilleurs amis et si Izuku parvint à peu près à manager, Eijirô perdit quelque peu contenance :
« T'as porté des portes-jarretelles ? »
« Je porte des portes-jarretelles, si tu veux tout savoir. J'ai pas eu le temps de me changer avant de venir vous retrouver. »
Il avait bien tenu. Il avait férocement tenu tout ce qu'il pouvait et c'était absolument pas sa faute si la curiosité l'emporta. Izuku faufila sa main libre jusqu'à la veste de Kam, qu'il remonta d'un coup en emportant le t-shirt avec et dans la pénombre, la peau claire de son meilleur ami semblait tranchée nette par la dentelle noire sur sa taille. Obscène tant c'était excitant, alors qu'il avait encore les pommettes humides de larme.
« Pathétique, hein ? »
« Oh, Kam, si tu savais… »
« De ? »
« À quel point c'est tout, sauf pathétique », compléta Eijirô, avec ce léger balancement sur place qui ne pouvait signifier qu'une chose.
« T'as la trique ? » demanda Kam, si sidéré de cette éventualité qu'il réceptionna le hochement de tête misérablement honteux du roux avec un scepticisme à toute épreuve. « C'est peut-être pas si moche que ça, alors. »
Dans des cas comme ça, Izuku adorait connaître son homme sur le bout du cœur. Eijirô lui jeta un regard, il le lui rendit avec la même expression et un vague sourire aux lèvres, et puis son fiancé souffla :
« Tu t'en charges ? »
« Je t'en prie. »
« Se charger de quoi ? »
« Te démontrer que c'est ni pathétique ni moche, juste putain de sexy. » commenta Izuku en laissant Eijirô utiliser sa main sur la nuque de Kaminari pour l'attirer à lui et l'embrasser presque violemment.
La réaction de Kam prit Izuku de court, vu l'avidité avec laquelle sa main se referma sur le t-shirt d'Eij. Un geste presque désespéré qui aurait froissé le cœur du vert de tristesse si son corps ne l'avait pas affreusement trahi en lui broyant le souffle d'envie.
C'est fou comme la température pouvait monter aussi rapidement, dans un espace si réduit. C'était d'ailleurs forcément la faute de la taille de la cabine et absolument pas parce que le spectacle des crocs d'Eijirô, encore à taille humaine, sur les lèvres de Kam, était sexy à en crever. Absolument pas parce que la langue de son mec sur celle de son meilleur ami lui tordait le ventre d'une lame de désir si violente qu'il oublia un instant de respirer. Ou même comment respirer, pour ce que ça valait.
Izuku se mordit la lèvre quand celles d'Eijirô laissèrent échapper une esquisse de gémissement, juste une respiration hachée que Kam entendit parfaitement, au vu du sourire plissant le nez du platine d'une expression mutine. Laquelle donnait envie de lécher leurs lèvres jointes, empoigner les mèches d'Eijirô pour lui ployer la nuque en arrière et cracher dans sa bouche. Le laisser glisser ce mélange dans celle de leur meilleur ami.
Absorbé comme il l'était par la vision digne d'un porno, la main de Kam sur sa taille le fit sursauter et en un battement de cœur, les doigts du platine se glissaient sous son t-shirt, attrapant une prise convenable pour le coller à eux. La dentelle de sa lingerie accrocha un montant dans la ceinture d'Izuku, ajoutant à son déséquilibre. Pour rétablir celui-ci, il posa la main sur son meilleur ami, aussitôt brûlé par la sensation du satin sur sa paume, en contrepoint du frisson ornant les hanches de Kam.
La main d'Eijirô délaissa la nuque de Kam pour s'accrocher à la taille d'Izuku, descendant imperceptiblement vers sa cuisse pour remonter et empoigner son cul d'une main plus tout à fait humaine et le son de déchirure que cela fit, quand il le plaqua contre Kam, ramena immédiatement Izuku sur terre.
Qu'est-ce qu'ils foutaient ? Eij maîtrisait mal ses transformations une fois excité et avec sa langue sur celle de Kam, impossible de dissimuler le plus infime changement. Il jeta un regard paniqué vers Eijirô, cherchant un autre signe que les griffes sur sa peau, mais il n'y avait heureusement que cela, pour l'instant. Contre la peau de Kam, le roux prit une inspiration un peu trop forte et tourna presque aussitôt la tête vers Izuku en fronçant les sourcils, un début de crocs pointant hors de sa bouche. Absolument pas humains.
Son fiancé devait réagir à l'odeur de sa bouffée d'angoisse, quand il avait réalisé leur connerie. Un réflexe de protection adorable et absurde, et on ne peut plus malvenu. Usant de la rapidité de son alter avant que Kam ouvre les yeux et voit cette nouvelle dentition si peu humaine dans la bouche d'Eijirô, Izuku lui attrapa le menton pour l'attirer à lui.
Ses lèvres avaient le goût d'Eij et sa peau une odeur délicieuse de citron, comme à l'accoutumée, alors que les dents de Kam accrochaient sa lèvre inférieure, profitant de l'occasion pour glisser sa langue contre son souffle. Électrisant, comme la main libre du platine qui se faufila dans ses boucles, en une poigne exigeant qu'il se rapproche, comme s'il ne pouvait pas tolérer un seul millimètre d'espace entre eux.
Incapable de ne pas profiter de l'occasion, les mains d'Izuku étreignirent les hanches sanglées dans la dentelle, laissant un fredonnement appréciateur rebiquer les lèvres de Kam d'un sourire. À peine sentit-il la bouche d'Eijirô se poser sur la gorge de Kam, plus occupé à cartographier exactement où commençait et où s'arrêtait la lingerie sous ses mains. Il savait son meilleur ami sensible, mais le gémissement qu'il tira, en faisant courir ses ongles au creux de ses reins, lui donna l'envie irrépressible de réentendre ce son tant il était absolument ravageur.
Et ce n'était pas Eij qui allait contredire, vu l'empressement avec lequel le roux remonta jusqu'à eux, ouvrant la bouche d'Izuku du bout de son pouce heureusement redevenu totalement humain pour s'offrir un accès à sa langue. S'il était tout à faire honnête, Izuku aurait dû s'inquiéter de la longueur de la langue de son mec, qui s'ingénia à se glisser entre la sienne et celle de Kam, mais la sensation était bien trop excitante pour que son esprit s'alarme.
« Ok, stop ! » recula soudainement Kam, son sourire s'entendant parfaitement dans la pénombre, « Stop, on va finir par baiser ici et franc, pour un truc qui me fait fantasmer depuis si longtemps, ça me ferait chier que ça arrive dans des toilettes ! »
Eij gloussa, tandis qu'Izuku inspira une lampée d'air, rendu étouffant de leurs souffles et de la chaleur de leurs corps. Il posa son front contre celui de Kam, aussitôt surplombé pour la silhouette d'Eijirô, tout aussi collé à eux :
« Hé bien… J'espère que désormais tu es convaincu que c'est tout, sauf pathétique ! »
« Vu ce que je sens contre ma hanche, contre mes hanches, même, je crois que c'est bon, vous avez réussi. » pouffa Kam, amusé au possible de faire naître une rougeur encore plus prononcée sur les joues d'Izuku.
« Tu devrais lui ressortir ça, » renchérit Eijirô en faisant claquer une attache de satin sur les hanches de Kam, lui tirant un glapissement faussement outré, « quand il aura arrêté de faire sa tête de cochon. »
« Ou venir chez nous avec, si ça lui passe pas. » taquina Izuku, déposant un dernier baiser à la commissure des lèvres de Kam, avant de se reculer un brin : « Allez, on se rhabille et on rentre, il doit être une heure du matin, on se fait trop vieux pour ces conneries ! »
« Parle pour toi ! »
« Je vois tes cernes d'ici, n'essaie pas de me mentir, jeune homme ! » et Kam tira la langue à Eijirô, absolument pas impressionné pour deux sous.
Trois minutes plus tard, ils sortirent des toilettes en essayant de ne pas trop pouffer de rire, presque convenablement habillés, n'eut été leur allure un brin négligée et les mèches d'Eijirô rebiquées d'électricité statique, de même que les boucles d'Izuku. Et l'air bien trop amusé de Kam, qui aurait levé tout doute sur leurs activités, de toute façon.
« Bon. Je crois qu'on va arrêter la session de recherche là, t'en dis quoi ? »
« J'en dis que je voulais pas la faire, pour commencer ! » grogna Eij en commençant à ranger les dossiers dans un bordel qui aurait fait pleurer l'âme de bibliophile d'Izuku, n'eut été la petite mine de Kam :
« Des recherches sur quoi ? »
« Des dossiers RH, on a besoin d'info sur un indic pour la prochaine mission. Une vraie partie de plaisir, comme tu vois. »
« Je préfère votre soirée à la mienne, même avec ça. »
« Oh Kam… Il devait être de mauvais poil, c'est tout. »
« Il est tout le temps de mauvais poil, Midobro. C'est bien ça le problème. Mais bon, on y peut rien, hein ? Je… je vais rentrer. Essayer de dormir. »
« Tu veux venir à la maison ? » glissa Eij, aussitôt approuvé d'un vigoureux hochement de tête d'Izuku, à deux doigts de simplement ordonner à son meilleur ami d'aller se poser dans la voiture le temps qu'ils finissent de ranger. Kam ne lui en laissa pas le temps :
« Non, c'est gentil, mais je vais rentrer. Il serait capable de m'engueuler parce que je l'ai pas prévenu ! »
La plaisanterie laissa un goût amer à Izuku, alors que Kam déposait un baiser sur sa joue avant de faire de même avec Eij, les saluant d'un sourire n'étant qu'un vague souvenir de l'être radieux qu'il était d'ordinaire. En voyant la fine silhouette repartir à pas posés au lieu de son habituelle allure sautillante et énergique, une vague de culpabilité lui plomba le cœur et l'âme, bousillant son humeur. Ils étaient en train de le ravager, avec leurs mensonges et leurs conneries. Izuku savait bien qu'ils aillaient se faire lever à un moment donné, mais à ce rythme-là et avec cette conséquence, il n'en voulait pas. En tout cas, lui, il n'avait pas signé pour ça.
Ils avaient besoin de ces informations pour guérir Eij et Kacchan. Et le couple de Kam et Kacchan. Et aucun moyen de les obtenir à part hacker le système de protection des données de l'agence nationale, une gageure pour quelqu'un qui se contentait d'utiliser words et excels sur son ordi au quotidien.
Izuku jeta un coup d'œil vers Eijirô, ravi malgré tout de le voir lui rendre son regard avec la même détermination que la sienne :
« Bon. Là, je crois qu'on a plus le choix. Envoie un sms à Kacchan, qu'il sache pourquoi Kam sent nos deux salives. »
« Toi, tu as un plan en tête. » commenta Eijirô, très peu inquiété par le concept et Izuku sourit de la confiance à toute épreuve de son homme :
« Yep. Tu m'accompagnerais quelque part ? Même s'il est presque une heure du matin ? »
« Bien sûr que je t'accompagne. C'est pour Kam et Katsuki, je suppose ? »
« C'est surtout pour résoudre ce bordel avant qu'ils se séparent pour de bon, avec leurs sales caractères. »
« Pff, comme si on les laisserait faire une connerie pareille ! J'te rappelle qu'on est pas loin d'être prêts à cramer le monde pour eux. On va où ? »
« Voir quelqu'un capable de hacker le système de protection des données de l'agence nationale. »
« Ho, rien que ça. » s'amusa Eijirô en lui emboîtant le pas, glissant sa main dans la poche arrière du jean d'Izuku avec un sourire.
« Aux grands maux, les grands moyens. »
C'est parti ^^ !
ViMiKi: Coucou ^^ ! Déjà milles merci pour ta review ^^ !
Pfff, Katsuki ? Un boulet niveau relation ? Vois pas de quoi tu parles XD. Yep, ta mémoire est bonne, Kam lit des omegaverses donc ça va pas tellement le déstabiliser, tout ce bastringue XD.
Tu vois, même s'il nous agace, on peut pas s'empêcher d'être une lichette triste pour Monsieur Grognon-Têtu-comme-unäne-Bakugou XD. Haaaaa, je suis si heureuse d'avoir réussit à surprendre avec le baiser héhéhéhé ! DU COUP : cette galoche là à trois, c'était aussi la surprise aussi, ou pas XD ? (J'ai si hâte de te lire à ce sujet !)
T'es trop chou d'avoir contribué au petit jeu, c'était si gentil ! Et t'es pas loin du tout, avec tes suppositions, juste… Un petit chapitre en avance, peut-être *wink wink*.
Merci encore pour ta review et d'être là, c'était tellement un plaisir de te lire ^^ ! Et re-merci pour le BakuKaminari, tes reviews étaient *chef kiss* et c'était tellement fun d'avoir tes retours (d'ailleurs merci beaucoup pour les conseils, vraiment ! C'était demandé et ça m'aide énormément, merci merci merci!)
J'espère que ce chapitre t'aura tout autant plut du coup ^^ !
Milie : Bonjour bonsoir, coucou ^^ ! Merci tellement pour ta review qui m'a fait si plaisir, t'as pas idée ! Et pas de soucis pour le langage, je t'en prie, on est entre nous, on parle comme on veut ^^.
J'ai énormément aimé écrire le baiser, c'était vraiment fun et tout fluff donc je suis ravie qu'il ait autant été apprécié ! J'ai pas voulu directement passer au stade au-dessus (mais j'ai un plan précis pour XD). Tu avais BEAUCOUP de point juste dans tes suggestions pour la suite, bravo ! Comme dit à ViMiKi, Denki qui en a marre d'être mis à l'écart, c'est un touuuut pitit peu en avance mais ça arrive XD. Le reste c'était presque tout bon XD.
Alors promis, je bosse beaucoup sur l'omegaverse (j'ai déjà une 30aines de page mais tout est décousu, c'est beaucoup de scènes isolées. J'ai fort peur de « mal » écrire l'univers, parce que je ne sais pas trop ce que les gens attendent d'un omegaverse, juste ce que moi j'en attends, donc bon XD).
J'ai trouvé ton petit commentaire sur ton tout petit tellement chou et vraiment… touchant, en vrai, de me dire que mes écrits aident à te maintenir éveillée le temps de le bercer. Ça rend mes écrits plus ancrés dans une réalité-vraie et pas seulement existants sur un écran donc merci infiniment (et j'espère que le BakuKami t'a aidé, du coup XD. Et que le petit fera bientôt ses nuits aussi!)
Merci infiniment pour ta review, te lire est toujours un plaisir et j'ai hâte d'avoir ton avis sur ce chapitre-ci (qui aura été à la hauteur, j'espère!).
Omiya : Merci pour ta review ^^ ! Je suis fort heureuse que tu ais apprécié le dernier chapitre et du coup, j'espère que celui-ci aussi t'aura plu ! « sublime histoire » mais je ne mérite pas un tel adjectif voyons ! Le fantasme de Kam ARRIVE, j'en vois le bout du tunnel, je vais y arriver XD ! J'espère aussi que l'OS (ok, un OS en trois chapitre c'est pas tellement un OS mais bon, je suis pas connue pour mes courts chapitres XD) t'aura plu ! Merci merci encore et au plaisir de te lire à nouveau ^^.
Boa marron : Bonjour ! Merci beaucoup pour ta review ! Je suis hyper flattée que tu ais autant apprécié, j'espère que ce chapitre (et les suivants) te plairont tout autant ! La politique de l'ombre c'est nullissime, on va pas se mentir, mais ils vont bien finir par résoudre tout ce bordel (comment on arriverait à réaliser le fantasme de Kam, sans cela XD?). Bref, j'espère avoir le plaisir de te relire et de ravoir ton avis, merci infiniment ^^ !
