Planète terre, année 2075, une semaines après l'attaque

Le conseil de l'ONU s'est réuni à New York. Devant la gravité des fait, les membres permanent du conseil sont des plus tendus. En plus des cinq permanents que sont les Etats-Unis, la Chine, la Prussie (anciennement Russie), La France et le Royaume-Uni, cinq autres se sont ajoutés : L'Inde, Le Pakistan, La République Coréenne, Israël et le Tchad. Tous sont attablés à une table circulaire et observent la projection holographique.

La projection révèle ce qui ressemble à un vaisseau spatial ayant l'apparence d'un donut avec une énorme sphère en son centre. Tous sont silencieux. Finalement, la présidente Française Eliane Chéron finit par s'exprimer.

- La colère gronde sur toute la planète suite à cette attaque, dit-elle d'une simple voix. Nous devons calmer leur crainte avant que nous devions déplorer des morts.

- Que voulez-vous que nous disions, présidente Chéron ? demande Alexander Plutinov Yevgenievich, président de la Prussie.

- La vérité, tout simplement, clame-t-elle.

- Cela ne servira à rien, répond Jedaiah Gross, président d'Israël. Jamais ils ne croiront que nous ignorions l'existence d'autres peuples à travers la galaxie.

- Il a raison, surenchérit le premier ministre anglais Ricardo Hobbs.

- Je pense que la présidente Chéron a raison, admet le président Nie Lie de la Chine. Nous ne pourrons jamais faire accepter la vérité à tous. Cela est tout bonnement impossible et irréalisable.

- C'est vrai, répond avec certitude Ryu Tae-Yun, président de la République Coréenne. Nous ne pouvons permettre des troubles alors que notre monde est peut-être dans la pire crise qu'il n'a jamais connu.

- C'est donc décidé ? s'exprime Dahlia Hays, présidente des Etats-Unis.

Tous acquiescent avec un simple hochement de tête. Suite à cette décision, ils tournent leur attention à nouveau sur l'hologramme.

- Gisèle, s'exprime Chéron, contacte les équipes se trouvant sur ce vaisseau.

L'hologramme d'une jeune femme européenne apparait.

- Contact en cours…Contact effectué…Mise en ligne, s'exprime l'IA avec une voix bien moins synthétique et plus réel que troublant.

L'image change pour laisser la place à un homme âgé. Sur son habit on y voit les couleurs du drapeau allemand.

- Commandant Tillmann Schrade, s'exprime à nouveau la présidente française, quelles sont les nouvelles ?

- Madame la présidente, membres permanents, nous avons reçu de nouvelles informations.

- De quoi s'agit-il ? questionne Dilawar Qaimkhani, président du Pakistan.

- Il serait plus simple ''qu'il'' vous l'explique de lui-même. Amenez-le.

L'homme s'écarte et ce qui ressemble à un robot avec une corps assez cubique avec des bras et jambes assez fine et ayant des yeux blancs se révèle.

- Vous avez réussi à le pirater malgré leur technologie avancée ? questionne Danasabe, président du Tchad.

- En fait, nos hackeurs n'ont eu aucun mal à le réactiver et à le pirater, admet le commandant. Et le constat est le même sur le vaisseau en lui-même. A se demander s'ils n'ont jamais connu de guerres électroniques.

- Très bien, reprend Chéron. Il peut s'exprimer ?

- Oh que oui et vous allez avoir une grande surprise. Aller, décline-toi, ordonne le commandant au robot.

Ce dernier regarda les membres du conseil avant de s'exprimer.

- Je me nomme TA-245, droïde tactique de série T et commandant de la flotte devant conquérir ce monde au nom de la Confédération des Systèmes Indépendants.

La surprise est générale pour le groupe.

- De l'anglais ? s'étonne Alexander.

- Avez-vous installé un traducteur sur lui ? demande Hays.

- Aucunement, présidente Hays, répond avec certitude le commandant Schrade. Il utilise leur langue la plus répandue dans la galaxie. Elle se nomme Basic et chose aussi surprenante que cela le soit, elle est similaire à l'anglais.

- C'est…pour le moins très surprenant, s'exprime Hobbs. Comment une telle chose est-il possible ?

- Je doute que cette question puisse avoir une réponse, répond Patanjali Upadhyay, président de l'Inde. Qu'en ait-il de leur écriture ?

- Pour le coup, elle est bien différente de toutes celles que nous connaissons. TA-245 ici présent nous a aidé à faire une première traduction de leur écriture. Il la nomme également Aurebesh.

Tous acceptent la réponse. Puis, une fois passer la surprise de la langue, ils repensent au rôle de ce robot : conquérir leur monde.

- Pourquoi as-tu reçu l'ordre de conquérir notre monde ? demande Nie Lie de manière calme et autoritaire.

- J'en ai reçu l'ordre du général Grievous et du chef de la Confédération des Systèmes Indépendants, le Comte Dooku. Nos sondes d'explorations ont repéré votre système planétaire très riches en ressources. Il fut décidé de vous éliminer afin d'exploiter ces ressources pour notre conflit envers la République. Il fut estimé que c'était une conquête facile au vue de votre faible niveau technologique.

- Pourtant, reprend la présidente Hays, votre flotte a été détruite et seul subsiste ce vaisseau. Une raison a une telle défaite ?

- Je…Ma programmation ne me permet pas de formuler une réponse correcte devant cette destruction inattendue, admet le droïde.

- Tu ne sembles guère très intelligent pour un robot sensé gérer tout ce qui accroche aux tactiques militaire, s'exprime de manière assassine Gross.

- Je suis une unité supérieure à la masse grouillante des unités de combat, répond le robot de manière orgueilleuse.

- Commandant, reprend Chéron, décortiquer complétement ce ''droïde''. Qu'il puisse nous fournir toutes les informations possibles sur ce groupe se nommant la Confédération.

- Compris, madame la présidente. Nous avons déjà téléchargé une grande quantité d'information contenue dans ce vaisseau. Il est d'ailleurs nommé sous la dénomination Vaisseau de combat droïde de classe Lucrehulk.

- Très bien. Transmettez-nous toutes ces informations.

Le commandant acquiesce et l'image s'éteint. Les membres du conseil reçoivent rapidement les données et Gisèle traite toute cette information pour en sortir un résumé.

- La Confédération des Systèmes Indépendants est un groupe de monde qui ont fait sécession avec la république galactique. Les raisons semblent être la très grande corruption, mais surtout l'inaction du Sénat Républicain. Ils ceux sont réunis sous le charisme d'un dénommé Comte Dooku, un ancien membre des Jedis, lui aussi déçu des actions de la République. Sous sa tutelle, ils ont formé la CSI et ont déclarer la guerre à la République. Leur armée est constituée en grande majorité d'unités robotiques. La guerre a d'ailleurs commencé il y a quelques mois de cela et se prénomme ''La guerre des clones''.

Tous assimilent le bref résumé de l'IA sur les séparatistes.

- Qu'en ait-il de cette République et de ces fameux ''Jedis'' ? demande Tae-Yun.

L'IA se met à traiter les informations sur les questions posées avant d'y répondre.

- La République Galactique est le système politique le plus ancien de la galaxie. Elle réunit toutes les planètes ayant de la vie intelligentes. Chaque planète ou système planétaire et même d'imposantes corporation d'entreprises sont représenté par des sénateurs. Ils se réunissent au Sénat Galactique, sur la planète capitale se nommant Coruscant, une planète œcuménopole. Il s'agit d'un système démocratique très similaire à ceux de notre monde. Mais elle a fini par le temps à devenir totalement inefficace, les sénateurs étant corrompus et s'enrichissant sur le dos des mondes qu'ils représentent.

L'IA se tut un moment avant d'enchainer avec la réponse à la deuxième partie.

- Les Jedis sont des individus capables de percevoir une énergie invisible qu'ils prénomment ''la force''. Tous les êtres vivants sont connectés à elle, mais seuls de très rares individus peuvent interagir avec elle. Ils cherchent les enfants ayant de tels prédestination et les formes dans leur temple se trouvant sur la planète principale. Ils servent de gardien de la paix. Ils semblent être devenu les généraux de cette guerre pour la république.

Un autre silence se forme, chacun assimilant les réponses données.

- Sommes-nous sur que ces informations soient justes ? questionne Qaimkhani. N'oublions pas qu'ils sont ennemis.

- Très juste, répond la présidente Hays. Soyons très prudent et ne faisons pas de jugement hâtif.

- Mais cette république, commence Alexander, est-il judicieux de la considérer comme un allié probable ?

- Non, répond la présidente Chéron. La seule chose qui est sûr est que nous devons nous préparer. Chaque pays doit être en état d'alerte maximum et son armée capable de se déployer dans l'heure. Nous devons limiter le déplacement des avions civils.

Ils acquiescent. Seulement, un membre est disons-le, préoccupé.

- Je me questionne, s'exprime le président Nie Lie. Je me questionne comment ils ont pu arriver jusqu'ici alors que leur guerre a seulement commencé il y a quelques mois.

- Vous suspectez qu'ils détournent les lois de la physique qu'Albert Einstein a démontré ? demande Hobbs. Pourtant, rien ne peut aller plus vite que la lumière. Et la dépasser est encore plus improbable.

- Pourtant, sa question fait réfléchir. D'autant plus que ce robot a fait part qu'une sonde a exploré notre système et en est repartie. Cela indique donc un moyen de déplacement dépassant nos connaissances.

Un silence déplaisant se forme jusqu'à ce qu'un appel d'urgence arrive. Gisèle ouvre le canal et le commande Schrade réapparait.

- Membres du conseil, désolé de vous interrompre, mais nous venons de faire une découverte des plus troublantes.

- Développer, prononce simplement Chéron.

- Il semblerait que leur vaisseau soit capable de dépasser la vitesse de la lumière.

L'annonce fait écho à la question du président Nie Lie. Il continu.

- Il semblerait que les moteurs peuvent ''plonger'' le vaisseau dans un tunnel, ressemblant assez vaguement à un trou de vers. Cet espace est nommé simplement Hyperespace. Les distances totalement faramineuses entre systèmes planétaires sont réduites drastiquement. Cela peut aller à des jours ou voir des heures en fonction des chemins choisis.

- Je vois, dit simplement Nie Lie. Cela explique alors comment ils ont pu explorer notre système solaire et venir avec une flotte aussi aisément. Mais qu'en ait-il de leur moyen de communication ?

- Il marche grâce à l'hyperespace également. Il semble instantané. Le système est totalement différent de nos systèmes quantiques.

- Très bien commandant, s'exprime Danasabe, vous nous avez communiquer des informations des plus précieuses.

- Je ne fais que mon devoir, président Danasabe.

- Commandant, reprend Chéron, je veux que vous nous envoyer le nombre total de robot de combat, de véhicule et de chasseur contenu dans ce vaisseau. Une fois fait, envoyez à plusieurs pays ces dits matériaux. Nous devons apprendre de leur technologie et nous adapter. Cette CSI ont montré un visage. Il serait judicieux de ne pas considérer cette République comme un allié.

- Compris.

L'image disparait et le conseil est dissout. La présidente Chéron retourne dans sa chambre attitrée. Elle s'assoit et commence son rôle de présidente de la 6ième république française. Eliane Chéron est une femme ayant la quarantaine. Elle a un magnifique visage, des cheveux blond long et fin et un corps svelte. Elle dénote de son rôle. Pourtant, ce qui la caractérise est son regard. Ces yeux bleu foncé intimident facilement et elle est une personne très intelligente avec un bon instinct.

Elle est la première femme à être élue présidente en France. Si elle le doit à son charisme, son physique et son intelligence, c'est également par un allier de poids pour elle. On toque et la présidente sait déjà la personne.

- Entrer, dit-elle simplement.

La personne ouvre la porte. Il s'agit d'un homme assez vieux, semblant avoir plus de 80 ans. Il ressemble à un homme normal, rien ne le différencie des autres. Pourtant, Eliane sait qu'il a toujours un esprit toujours vif malgré son grand âge.

- Alors Eliane, comment s'est déroulé cette réunion exceptionnelle ? demande l'homme en s'asseyant.

- Elle fut riche en information Fabien. Nous avons découvert que notre galaxie n'est pas aussi vide et silencieuse que nous le pensions.

- Je vois, je vois. Concrètement, que comptes-tu faire ?

- Je compte déjà prévenir à la fois le président de l'Union Européenne et le premier ministre. Le premier pour ordonner une réunion de tous les présidents de l'Europe pour avoir la meilleur coordination possible entre nos armées. Le deuxième pour déjà apaiser la colère et l'inquiétude des concitoyens, mais également pour préparer notre monter en puissance. Mais surtout, de préparer nos différentes entreprises liées à l'armement qu'ils se tiennent prêt à décortiquer ce qui nous parviendra de ce vaisseau.

L'homme reste silencieux avant de répondre.

- Un choix logique et réfléchit. Je ne m'étais pas trompé en t'assistant pour ton élection, Eliane.

- Je vous remercie de vos éloges, Mr Beauvau Fabien, ancien président et fondateur de la sixième république.

Lui rappeler son ancien assignation lui fait lâcher un sourire. C'est comme si c'était de la nostalgie.

- Cela remonte à bien longtemps. Nous avons avancé avec beaucoup de difficulté, mais nous avons relevé tous les défis et aujourd'hui, la France rayonne davantage.

Il se tait, réfléchit et s'exprime à nouveau.

- Je dois admettre que j'ignore comment j'aurais agi si cela était arrivé à ce moment de grand changement. Ton premier septennat va être très mouvementé.

- Je penserais à ma réélection quand le moment sera venu. Pour l'heure, j'ai un pays et un conseil de guerre à organiser.

- Je ne vais pas t'embêter davantage. Si tu as un soucis, je suis toujours disponible.

La présidente acquiesce et le vieil homme laisse la femme s'occupait de son travail. Une fois tout cela planifié, elle se prend une légère pause. Elle prend son téléphone, le pose sur le bureau, appuie dessus et l'appareil projette une sphère bleutée.

- Appeler Martin Chéron, dit-elle simplement.

L'appareil s'active à la voix et elle n'a guère longtemps à attendre avant que la personne en question ne réponde. Son mari est ravi de l'appel.

- Bonjour chérie, heureux de te voir.

- Bonjour Martin. Heureuse de te voir également.

- Comment s'est déroulé cette réunion ?

Sa femme lui fait un bref résumé.

- Ma foi, cela a de quoi désemparé, admet-il.

- Je ne te dirais pas le contraire, Martin. Comment vont nos enfants ?

- Ils vont bien. Ils sont tous inquiets comme tout le monde. Mais ils s'inquiètent plus pour leur mère qu'autre chose. Les enfants, venaient. Votre mère est en ligne.

La pression qu'Eliane avait sur les épaules s'amenuise à la vue de ces enfants.

Le président Alexander Plutinov Yevgenievich a rejoint également ses quartiers et a contacté son premier ministre, Uladimov Tsezar Pavlovich.

- Alors, Alexander, qu'est ce qui est sorti de cette réunion hors-normes ?

- Beaucoup de chose Uladimov, répond simplement Alexander. Une chose claire en ait sorti. Nous ne sommes pas seul et on ne nous veut pas que du bien.

- Je vois. Nous sommes donc en guerre ?

- Pas vraiment, mais nous devons nous y préparer, mon vieil ami et adversaire politique. Nous allons recevoir du matériel provenant du vaisseau survivant. Préviens nos ingénieurs qu'ils décortiquent tout et qu'ils notent la moindre découverte.

- J'en prends note.

- Très bien. Les oligarques ont-ils tenté quelque chose ?

- Pas pour le moment. Mais connaissant ces hommes et femmes avides de pouvoir, ils vont vouloir en profiter.

- Chose que je veux éviter. Ces connaissances serviront tout le peuple de la Prussie, pas juste une minorité.

- Oui. Tu es bien différent de Poutine et de son successeur.

- Ne me parle pas d'eux, crache Alexander, la voix remplit de dégout. Ils n'ont fait qu'appauvrir le pays en s'imaginant encore tout puissant. La défaite en Ukraine fut révélatrice. Le chaos que cela a déclenché a failli nous détruire.

- N'oublie pas non plus les actions de notre très chère et tendre amie, la Chine.

- Oui. Nous avons failli devenir un vassal de la Chine. Mais maintenant, la Prussie rayonne et son peuple vit heureux. La seule chose qui m'effraie est le fait que je doive faire un troisième mandat. J'avais pourtant été claire dans la nouvelle constitution qu'un président ne puisse faire que deux mandats.

- Je pense que le peuple a trop de respect envers toi.

- Peut-être, mais je ne veux pas que l'on me fasse un culte de la personnalité. Je ne vaudrais guère plus que Vladimir.

Son premier ministre acquiesce et prend note des informations reçus. Alexander se lève et observe la vue qui s'offre à lui. Malgré son âge dépassant la cinquantaine, il est résolu à tout faire pour préserver son pays.

Le jeune président Nie Lie a rejoint comme les autres ses quartiers. Ce derniers est le plus jeune du conseil, ayant juste dépasser la trentaine et détonnant avec ses cheveux couleur orange. Il n'en reste pas moins sérieux. Il réfléchit quand un ami à lui vient le voir.

- Je vois à ta tête que la réunion fut un enfer.

- Tu as raison, Du Ze. Découvrir que nous ne sommes pas seul et par un conflit n'est pas des plus joyeux.

- J'ai déjà envoyé les demandes au conseil, Nie Lie.

- Toujours aussi efficace mon ami.

- Toujours.

- C'est vrai, dit-il en regardant la fenêtre. Je me rappelle quand je n'étais qu'un simple chef révolutionnaire contre un gouvernement de plus en plus en décomposition. Je m'attendais à mourir pour notre liberté. J'admets être surpris de la suite des événements.

- De quoi te plains-tu ? Nous avons apaisé nos conflits avec Taiwan et Hong-Kong et remit à plat le système pour un système plus démocratique.

- Il est vrai que cela représente du travail. En tout cas, la présidente Chéron a toujours ce charisme qui lui va si bien.

- Elle a été formée par nulle autre que celui qui a remis la France sur pied. Elle ne pouvait pas avoir meilleur soutien.

- Oui. Je suis sûr que la présidente Hays doit malgré tout l'avoir en travers de la gorge que la France ait maintenant autant si ce n'est plus d'impact dans le monde que les Etats-Unis.

- Ils subissent toujours leur replis sur eux-mêmes et ils vont encore le subir un moment. Tu devrais mine de rien joindre Ning'er.

- Oui, ne laissons pas ma femme dans l'ignorance.

Il appel sa femme et passe un bon moment.

La présidente Hays est silencieuse. Son conseil est réuni pour la marche à suivre.

- Quel est l'état de notre armée ? question la présidente.

- Elle grandit encore, mais elle est bien loin de ce que nous avions dans les années 2010/2020.

- Cela n'est pas suffisant. Nous devons augmenter leur nombre, s'exprime un général.

- Et comment et avec quel fond ? Dois-je rappeler que nous avons plus que réduit nos dépenses dans l'armement suite à notre propre replis. Nous payons encore maintenant cette erreur monumentale.

- Oui, dit froidement Hays. Ce damné Trump avec ses actes déplacés, Sullivan Sears qui a initié ce confinement et enfin Kingston Hampton qui a parachevé notre impuissance. Nous avons tellement décliné que nous ne sommes plus le pays le plus important. Maintenant, c'est l'Union Asiatique, l'Union des Pays Africains et l'Europe qui sont devenu les plus importants.

La présidente a l'image de la présidente Chéron en tête et cela l'agace davantage.

- Comment un pays comme la France a pu devenir si puissant ? questionne la présidente. Il déclinait avec ses nombreux conflits internes. Et pourtant, un homme a réussi à rétablir le calme et a fait prospérer le pays comme jamais.

- Tout le monde le surnomme le ''De Gaulle'', voir même le ''Napoléon'' de la sixième république.

- Très bien. Changeons de sujet, répond la présidente agacée. Revisionner l'attaque.

Tous se taisent. Les lumières s'éteignent et une projection se forme. On y voit la lune. Puis, une flotte d'une quinzaine de vaisseaux. Grace aux informations obtenues, ils savent la désignation des dis vaisseaux. La composition est de trois destroyer de classe Providence, de quatre vaisseaux de combat droïde de classe Lucrehulk, cinq destroyer léger de classe Recusant et trois frégates stellaires de classe Munificent. Ils observent l'avancer de cette flotte qui refuse tout appel provenant de la planète.

Après une demi-heure à tenter tous les types de communications, la flotte ouvre le feu et détruit les satellites de communications. Puis, ils regardent la lune. L'image change pour révéler une structure ressemblant à une imposante base lunaire. Plusieurs ouvertures se forment et des dizaines de missiles s'élancent vers la flotte inconnue. Une fois arrivée à une certaine distance, les missiles s'ouvrent déployant une dizaines d'autres missiles plus petits mais plus rapide.

La flotte réagit en utilisant ce qui ressemblent à des lasers de défenses. Ils en éliminent plusieurs, mais tous parviennent à leur cible. Plusieurs soleils miniatures illuminent l'espace pendant un bref moment. Quand la luminosité devient plus tolérable, ils observent le résultat : un seul vaisseau est encore entier mais semblant inactif. Tous les autres ne sont que des morceaux d'épaves dérivant dans l'espace. La vidéo s'arrête.

- Cela nous fut salvateur que les pays possédant l'arme nucléaire ont amené une partie de leur stocks respectifs dans la base lunaire Athéna, s'exprime un conseiller.

- Oui. Jamais un bâtiment n'a porté mieux son nom

- Qu'importe. Je veux que nos ingénieurs les plus compétents décortiquent ce que nous recevrons.

- Le problème, madame la présidente, c'est qu'une grande partie a rejoint l'alliance Asiatique et l'Europe, en particulier la France. Nous partons avec un sérieux handicap.

- Je m'en moque ! Nous allons redonner les lettres de noblesses à ce pays et rappeler à tous que nous sommes ceux qui dictons le monde. Suis-je clair ?

- Oui madame la présidente, répondent les conseillers.

La réunion se clôt et la présidente réfléchit aux paroles qu'elle va devoir annoncer pour calmer la crainte de son pays.