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Chapitre 04 : Un nouveau Don
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Harry reprend la route vers Belgrade, ses pensées chahutées par les événements récents. Le voyage depuis le départ a été moins solitaire qu'il ne l'avait imaginé. Une dizaine de kilomètre après avoir quitté le clan Vampire, Harry est pris par un sorcier débonnaire qui voyage dans une voiture volante délabrée, décorée d'une infinité de stickers de Quidditch de toutes les équipes. Celui-ci lui parle de sa passion dévorante pour le sport sur ballet. Un moment Harry eut une vision de l'avenir avec un Ron vieilli au volant de la Ford Anglia. Après avoir enseigné et décrit en long et en large quelques techniques avancées du jeu, le sorcier le déposa le long d'une grande route avec plus de circulation. En remerciement, Harry lui offrit une écharpe des Chudley Canon reçue de Ron et jamais portée ainsi que celle des Irlandais, achetée à la coupe du monde. L'homme se confondit en remerciement et lui donna un morceau de parchemin avec son adresse pour le cas où il repasserais dans la région.
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Son chauffeur suivant fut une automobiliste moldue, une jeune femme à l'esprit libre qui parcourait le monde à la recherche de sites mystiques. Elle lui parla des lieux magiques cachés dans le monde, inspirant Harry à explorer ces sites un jour, peut-être à la recherche de magie inconnue même des sorciers. Dans les endroits cité, Harry reconnu quelques endroits ayant réellement une histoire magique. Tout à son bavardage, Harry fût à nouveau déposé dans un endroit assez désolé.
La rencontre la plus surprenante est la suivante avec un vieux magicien vivant dans une roulotte tirée par ce qui semble être des Thestrals domestiqués. Jacek va de village en village fabricant et aiguisant des couteaux et toutes les lames rencontrées sur la route. Harry reste avec lui, partageant chacun leur tour une anecdote de voyage alors que la roulotte avance au rythme des animaux. Le soir, il arrête la roulotte dans le champ d'une ferme à l'orée d'un village. Il installe une forge, sortie d'un coffre sans fond, sous un abri composé d'un toit et de six poteaux. Harry aide à transporter le charbon et retient les sorts pour lancer le feu et créer une soufflerie suffisante pour garder le charbon rouge.
Le fermier qui rentre des champs avec une cheval de trait, vient saluer le forgeron qu'il connait depuis assez longtemps que pour plaisanter et donner des nouvelles de toutes sa famille.
"Tu as un apprenti, maintenant ? "
"Occasionnel. Un voyageur qui restera probablement le temps que je garderai son intérêt pour les vieilles méthodes. "
"C'est vrai que ta race est en voie de disparition. Pourtant, rien ne vaut une lame ou un soc de charrue forgés à la main. "
"Rapidité, facilité, les plaies de l'époque, je suppose. "
"C'est le même dans les fermes, ils viennent avec leurs tracteurs qui fument comme la vieille Angela. C'est plus rapide, disent-ils. Plus rapide, d'accord, mais pour la payer, tu dois en faire dix fois plus, donc ce n'est pas plus rapide. Et après dix ans, ton tracteur est mort, pour la ferraille. Mon Artémise, " dit-il en regardant sa jument qui broute à dix mètres de là," elle mourra aussi un jour, mais tous les deux ans, elle me sort un poulain qui pourra la remplacer. "
"C'est la sagesse, les paroles que tu nous sors. Ils s'en rendons compte un jour, mais il n'y aura plus personne pour apprendre les vieilles méthodes.
"Allez, je vais voir Irma, si la soupe est déjà prête. Je t'appelle quand la table est mise. "
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Introduisant Harry aux subtilités de la magie de la forge ancienne, le vieil homme partage des histoires du temps passé, des souvenirs humoristiques ou tristes sur les gens qu'ils rencontrent. Ou qu'il s'arrête, les femmes apportent leurs couteaux, leurs ciseaux et les serpes. Les hommes apportent un socle de charrue à redresser, Une faux à aiguiser ou font une commande pour un matériel à remplacer. Chaque arrêt dure un jour ou une semaine, selon la demande. Parfois, quelqu'un de mieux habillé, parlant un langage plus châtié, apporte un sabre ou une épée à affuter. Quelques pièces sont échangées, parfois du gibier, un pain, un fromage ou des bocaux de fruits, de légumes ou de viandes mises en conserves. Tout se fait calmement, avec le sourire et une plaisanterie. Chacun donne des nouvelles de sa famille, le forgerons servant de relais postal entre les villages de paysans. Personnes n'examine de trop près ses méthodes de travail, et les villages moldu succèdent aux villages sorciers, sans que la méthode n'attire l'attention.
"Personnes ne remarque que vous utilisez la magie ? Personnes ne se plaint du secret ? "
"Par ici, c'est la campagne. Loin des villes et des savants. Les gens ont toujours connu les rebouteux, les sorcières et les forgerons. Il arrive encore qu'un couple vienne me demander de les marier. Tant que ma charrue retourne la terre sans casser trop vite, que mes couteaux coupent, personnes n'a envie de changer les choses. Ça fonctionne, pourquoi changer ? "
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La deuxième semaine, Jacek prend Harry.
"Je sens que notre route va diverger. Tu vas me montrer tous ce que tu as retenu de ton temps avec moi. Tu aurais besoins de plus de temps pour faire de toi un bon forgeron, mais je ne pense pas, malgré ton intérêt, que c'est ta voie. Tu en sais suffisamment pour te faire ta propre épée. Je te surveillerai et je te guiderai. Nous l'enchanterons ensemble ensuite. Elle sera plus puissante que ce que les Gobelins ou d'autres pourraient te vendre.
Harry passe les deux jours suivant à chauffer le fer, le plier et le replier, lui donner forme, le tremper dans l'huile. L'affuter grossièrement, le tremper à nouveau pour obtenir une lame d'acier gris bleuté. Harry grave ensuite une décoration, le nom de la lame et tous deux signent leur travail commun. Il ne reste que la poignée à terminer, mélange de lamelle de bois, de cuir et de fil de cuivre. Jacek laisse alors Harry fabriquer seul le fourreau.
"Un esprit féminin pourra garnir ton fourreau de tissu. Elles ont plus l'œil que nous pour ces choses. "
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Quelques jours plus tard, ils sont arrêtés à l'entrée d'un gros village. Une vingtaine de personnes se pressent avec de la coutellerie à aiguiser. Harry est assis et aiguise les lames comme il a appris. Un homme, qui bavarde avec Jacek, attire son attention. Harry le connaît, mais il ne se souvient pas d'où. Il continue son travail pour aider le forgeron.
Plus tard, il interroge le vieil homme.
"Je ne le connais pas. Je pense l'avoir déjà vu une ou deux fois, mais pas ici. C'est un étranger qui voyage, à la recherche de mythe, pour un journal. "
"Le père de Luna. C'est une condisciple et amie de l'école. Son père à un journal empli de demi-vérité et de théorie farfelue. Ils m'ont déjà aidé par le passé, mais je ne l'avais aperçu qu'une fois au retour de l'école, je pense. Puis-je faire un tour en ville, pour voir si je le retrouve ? "
"Tu es libre mon oiseau migrateur. J'ai aimé ta compagnie, mais je t'ai dit que nos chemins se sépareraient bientôt. Vis une vie longue et heureuse. "
"Je n'ai pas dit que je te quittais. J'aurais simplement plaisir à le remercier de son aide. "
"Il aura plus besoins de toi que moi. Je vois parfois un peu les chemins du possible, et je sais que ta route va être cahoteuse, mais tu peux éviter une grande douleur à ton amie. "
"Bien, je prendrai mon sac avec moi. Je te remercie de ton hospitalité et des leçons intéressantes que tu m'as données. Il est bien dommage qu'un tel savoir-faire disparaissent. "
"Oh, il ne disparaitra pas de sitôt, tu en préserves déjà une partie. Bonne route mon ami. "
"Bonne route aussi, que ton chemin sois prospère et que la santé t'accompagne. "
"Qui voudrait de meilleurs vœux. Adieu et peut-être qu'un jour nos chemin se croiseront de nouveau, si pas ici, dans l'au-delà. "
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Fort de la conviction de son compagnon du moment, Harry visite le village espérant retrouver Xenophilius Lovegood. Les odeurs sortant d'une boulangerie l'attirent à l'intérieur. Une jeune femme devant lui achète une miche de pain et se retourne pour partir.
"Luna, Bonjour. J'espérais retrouver ton père que j'avais aperçu sans le reconnaitre immédiatement tout à l'heure, mais je n'espérais pas que tu étais avec lui. Comment vas-tu. "
"Je t'avais vu, mais je ne savais pas si tu voulais rompre ton incognito en me reconnaissant. Je n'ai pas osé t'aborder. "
"Luna, tu es une amie, une bonne amie. Pourquoi ne voudrais-je pas te reconnaitre. Attends-moi, j'achète du trileçe. Je t'en prends un pour toi et un pour ton père ? "
"Moi, le flan et la vanille, c'est une histoire d'amour. Tu ne chercherais pas à obtenir mes faveurs, par hasard ? "
Harry rougis devant le franc parler de son étrange amie.
"Non, je ne savais même pas que tu étais là quand j'ai quitté le forgeron. Si je t'avais vu, j'aurais arrêté mon travail plus tôt pour te saluer. Rencontrer une amie à 2000 km de chez soi, c'est un évènement. "
"Je suis avec papa, nous cherchons à photographier l'Aërico. C'est une espèce de lutin qui s'attache et protège un arbre. Il s'y attache si bien, qu'il assassinerait ou blesserait quiconque approche d'un peu trop prêt son arbre. La légende dit que même frôler l'ombre de l'arbre peut valoir son ressentiment. "
"Ils ont l'air dangereux. "
"Tu n'imagines pas, il peut te faire gonfler les jambes, les mains ou les parties génitale, jusqu'à ce qu'elles explosent. Ce serait dommage pour toi et ta future compagne. On dit qu'ils s'attachent souvent aux cerisiers sauvages. Il y en a beaucoup dans la région. Et il y a eu des disparitions mystérieuses, une dizaine sur les cinq dernières années. "
"Je suis parti en voyage principalement pour découvrir de nouveaux êtres magiques et de nouvelle magie. Puis-je vous accompagner ? "
"Ça ne me dérange pas. Si tu n'oublies pas de partager ton trileçe. Mais je pensais que tu étais parti seul en vacances pour éviter Molly et Albus, et aussi pour rencontrer tes amours passagers de vacances. "
"Luna, ne change jamais. Tu es parfaitement déconcertante et vraie dans ton langage. "
"J'aurais une chance que tu obtiennes mes faveurs ? "
"Pas de manière abrupte comme cela, mais sinon, tu aurais toutes tes chances. "
"Oui, tu restes encore un garçon. Un peu de romantisme dans la forme est nécessaire. Je peux faire cela quand papa regarde de l'autre côté. Il suffit que je lui demande gentiment. Il ne peut rien me refuser. "
"Luna ! "soupire Harry, le visage rouge Gryffondor.
La jeune blonde se dresse sur ses pieds et lui dépose un bisou très léger sur le coin de la lèvre.
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Le couple retrouve Xenophilius en dehors du village, en train de griller de la viande sur un petit feu.
"Alors citrouille, tu as trouvé du pain et un compagnon. Bonjour, monsieur l'apprenti forgeron. A-vous des intentions honorables envers ma fille ? "
Harry rougi de nouveau.
"Papa, laisses le tranquille. Si tu fais fuir tous mes prétendant, je deviendrai une vieille fille et je devrai avoir plein de chat. "
"Non, pas ça. J'y suis allergique. Je me renseignais juste. "
"Bien, ses intentions sont honorables et il pense nous accompagner pour découvrir l'Aërico. Par contre les miennes le sont beaucoup moins, je vais devoir le convaincre. "
"Parfait, je sais que tu obtiens toujours ce que tu veux. Mes condoléances jeunes hommes, vous êtes une prise qui ne le sais pas encore. Pensez-vous voler mes photos du lutin pour les vendre à la concurrence ? Votre déguisement de Harry Potter déguisé en apprenti forgeron ne me trompe pas. "
"Papa, c'est Harry. Il connait le mot de code. "
"Quoi… Quel mot de code ? "demande le jeune Gryffondor.
"Le mot de code secret, bien sûr. "répond la Sélène romaine.
"Je ne connais aucun mot de code secret. " riposte machinalement Harry.
"C'est logique puisqu'il est secret. " approuve Xenophilius.
"A table, il y a une espèce de gâteau flan local en dessert. " chante Luna.
"Mais ma chérie, on avait dit que le voyage servait à te sevrer de tes flans. Tu m'as promis de ne pas en acheter. "
"Je n'ai rien acheté, j'ai juste eu à convaincre Harry mentalement de le faire pour moi. "
"Je suis sûr qu'il fait ça pour entrer dans ta culotte. "
"Papa, arrête, tu sais que je n'en met plus depuis que je m'habille seule. "
"T'es vraiment la fille de ta mère. Harry, je te souhaite bien du plaisir, les filles Lovegood mène leur compagnon par le bout de leur nez. "
"Je pense qu'il y a pire sort dans la vie. " répond Harry, ses paroles dépassant sa pensée.
"Oui, bien sûr. Je pense au "quartering", ou au "eviscerate". "
"Papa, c'était une image, on n'as pas besoins de dévoiler la liste des sorts de torture de la famille. "
Harry, qui comprend mieux le latin avec la potion de traduction qu'il a prise pour ses vacances, déglutit. Ses yeux passent du père à la fille et reviennent au père.
"Tu lui as fait peur, c'est râpé pour une soirée romantique. Allez, on mange. J'aurai bien besoins du pudding pour compenser. "
"Et si je mangeais ta part, juste pour t'aider dans ton sevrage. "demande le père.
Slang. Fait le couteau que la fille plante dans la table de fortune. Xenophilius baisse la tête et sert les morceaux de viandes grillés ainsi que des pommes de terre sortie de la braise. Harry revois la jeune timide devenir sûre d'elle pour maudire les Mangemorts dans le département des mystères.
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Cinq minutes plus tard, la conversation insouciante et décalée a repris. Père et fille discutent du programme du lendemain. Le repas terminé, Luna mange le trileçe avec des gémissement équivoque, provoquant des frissons plus bas que la ceinture du jeune homme. Le vieux journaliste mange normalement sans y faire attention. Harry bouge inconfortablement déclenchant un sourire discret de la jeune délurée. Le jeune sorcier ramasse la vaisselle métallique pour la nettoyer plus loin pendant que le couple père-fille continue ses projets.
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Le soir, Xenophilius et Luna montent une tente sorcière à l'orée d'un bois, camouflé du village proche. Extérieurement, la tente ressemble à une tente scoute pour deux ou trois personnes, une fois la porte franchie, on se croirait dans un manoir. Un grand salon, les murs tapissés de photos d'animaux qu'Harry ne reconnait pas forme la pièce d'entrée. Une cuisine plus grande que celle de madame Weasley et avec des ustensiles plus modernes, sans doute emprunté aux non-magiques se trouve dans le fond, alors qu'à droite un bureau en désordre est ouvert. A droite de l'arcade qui conduit à la cuisine, se trouve un grand escalier qui ne serait pas dépareillé dans un château. Plusieurs portes conduisant probablement à des chambres se trouvent le long du palier.
"Luna, pourquoi avoir mangé assis sur le sol, alors que vous aviez une belle cuisine ici et une table avec des chaises qui ont l'air confortables ? "
"Pour le plaisir du camping et de la grillade. Pourquoi les gens qui ont une maison sortent griller leurs viandes à l'extérieur. Pour le plaisir du plein air, pour retrouver les plaisirs simples de nos ancêtres, et pour de multiples autres raisons. "
"En tout cas, félicitation pour votre équipement. Je n'ai pas vu beaucoup de tente sorcières, mais c'est la plus belle que j'aie vu. Et extérieurement, elle est identique aux tentes moldues. "
"Merci. Je l'ai achetée avec mon épouse quand nous n'étions pas encore mariés. Je l'ai équipée petit à petit et Luna y a beaucoup contribué aussi ces dernières années. Je vais vous laisser et aller taper mon résumé de la recherche de la journée. "
Luna me fait visiter les pièces. Deux grandes salles de bain, une bibliothèque, une salle des archives contenant 20 ans de carnets, reprenant les journées fructueuses ou non du papa, et quatre chambres.
"Papa et Maman voulaient trois enfants. Puis maman a eu des problèmes quand je suis née, et elle a disparu après un accident de potion l'année de mes 9 ans. Deux des chambres sont restées vides depuis lors. Peut-être si j'ai des enfants un jour. "
"Si c'est ton souhait, il n'y a aucune raison que cela n'arrive pas. "
"Même si je plaisante, je sais que je fais peur aux gens et que je n'ai que toi comme amis. Ronald m'insulte quand il pense que je ne l'entend pas, et même parfois quand il sait que je l'entends, Hermione est trop cartésienne pour m'accepter avec mes idées, Ginny était une amie, mais sa mère lui a interdit de me voir et depuis, même quand nous sommes seules, elle ne me parle plus vraiment. Neville est un homme juste et il ne me traitera pas mal, mais il ne sera pas vraiment un ami. Tu es probablement le seul à m'accepter tel que je me présente. A Serdaigle, ma maison à l'école. Pouf. Il n'y a que Padma qui me parle normalement. Les autres restent à l'écart ou me moquent et volent mes affaires. Ils ont tous des œillères et ne veulent voir que ce qui rentre dans les cases.
J'avais peur de ce que pourrais être ta réaction, quand je t'ai reconnu en train d'aider le forgeron. J'espérais que tu sois un ami, mais j'avais peur d'avoir la preuve du contraire. "
"J'ai camouflé mon visage pour ne pas être reconnu, et j'ai rencontré plein de gens intéressant. Si tu sors du petit monde Anglais qu'est l'école, il y a plein de monde intéressant et prêt à t'accepter comme tu es. Tu es une fille bien, intelligente. Ce sont eux les idiots. Je t'ai vue te défendre et défendre tes amis au ministère. J'ai vu une jeune femme capable de supporter la pression et sachant se défendre. Tu finiras par rencontrer l'homme de ta vie et il t'aimera comme tu es. "
"Tu es sûr que tu ne veux pas tenter l'aventure avec moi. "
"Ce serait un honneur, mais tu mérites mieux que moi. Tu es venue au ministère avec nous. Je vais te confier quelque chose que je suis le seul de nous six à savoir, je sais que tu le garderas pour toi. J'ai cassé la prophétie, mais c'est Dumbledore qui l'avait entendue la première fois. Il me l'a répétée après dans son bureau. En gros, elle dit que je ne pourrai pas vivre tant que Voldemort vivra, et vice versa. Un de nous deux devra éliminer l'autre et j'aurai quelque chose qu'il n'aura pas. Tu comprends que je ne peux pas m'engager envers quelqu'un et attirer le danger sur lui ou elle. Promettre d'être ton compagnon et puis t'abandonner quand je meurs ? Ou que Voldemachin te tue pour me blesser ? Ce ne serait pas t'aimer. "
"Rien ne dit que tu seras celui qui meurt. Et il vaut mieux aimer un jour seulement que de mourir sans avoir aimé. De plus, il y a plus d'idée dans deux têtes que dans une. A deux, nous trouverons une solution. Même en tant qu'ami, je ne te laisserai pas. "
"Je sais Luna. Je connais ta détermination. Et ton père m'a mis en garde aussi. "
"Il ne sortira pas du bureau avant tard. Allons-nous coucher. Je t'invite dans mon lit. Nous pourrons nous réconforter mutuellement. Je promets de ne pas te sauter dessus. "
"Dormir en ami ? "
"Mmm. "
"Je veux un oui ferme. "
"Oui Harry, nous dormirons en ami. "
"Alors ok. "
Luna lui saute au cou et l'embrasse d'un baiser bref et rapide sur les lèvres.
"Tu n'avais pas dit que tu ne me sautais pas dessus ? "
"Si, mais c'était au lit, on n'y est pas encore. "
Un sourire tendre éclaire le visage du jeune homme.
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Harry, Luna et Xenophilius avancent prudemment à travers les bois denses et ombragés, la lumière du jour peine à percer le feuillage touffu. La recherche de l'Aërico, ce lutin légendaire connu pour protéger féroce son cerisier sauvage, n'est pas une mince affaire. D'après les rumeurs, cet être magique ne prenait pas à la légère l'approche des intrus. Et les cerisiers sont éparpillé un peu partout dans cette forêt.
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Armés de leurs baguettes et d'un vieux grimoire qui contient quelques références éparses sur les créatures forestières, le trio a décidé de mettre toutes les chances de leur côté pour publier un article passionnant dans le Chicaneur. Xenophilius, particulièrement enthousiaste à l'idée de capturer une image de l'Aërico, garde en permanence la main sur son appareil photo magique suspendu autour de son cou. Luna tient aussi son appareil, espérant saisir un instantané mémorable.
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À mesure que les heures s'écoulaient, le petit groupe rencontre diverses créatures sauvages mais rien qui ressemble à l'esprit protecteur tant recherché. Par moment, un craquement lointain ou un murmure presque inaudible vient piquer leur curiosité, les guidant plus profondément dans le labyrinthe vert.
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Harry et Luna découvrent une clairière où trône un cerisier sauvage d'une beauté saisissante, ses fleurs roses semblant luire d'une lumière propre. Autour de lui, l'air frémis d'une énergie mystique. S'il y avait un esprit des cerisiers, il devait se trouver dans celui-là.
S'approchant doucement avec respect, ils sont soudainement arrêtés par une voix sifflante émanant des branches. "Qui ose perturber ma garde ?", gronda l'esprit avec véhémence.
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La conversation qui s'ensuivit fut difficile, l'Aërico se montrant méfiant et agressif à l'égard de ces "intrus". Luna et Harry faisant attention de n'approcher ni l'arbre ni son ombre, utilisent toute la diplomatie de Luna, qui parle d'une voix douce et apaisante, pour finalement convaincre le lutin qu'ils n'avaient pas l'intention de nuire à son précieux cerisier. La jeune blonde flatta un peu le lutin en promettant de l'encenser dans le journal. Les deux jeunes tournent autour de l'arbre, Luna mitraillant l'arbre et l'esprit visible par moment. Xenophilius admire le travail d'équipe à distance, sachant que sa fille à gagner le challenge cette fois.
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Après que Luna ait prit beaucoup de photo, c'est le jeune sorcier qui la repousse et l'entraine doucement hors de la clairière, alors que l'esprit de l'arbre s'énerve sa voix devenant plus caverneuse.
Ils s'éloignent de l'endroit, finissant par trouver un vaste lac peu avant la nuit. La tente est vite installée et les deux jeunes ramassent des bois morts pour le barbecue du soir. Ils mangent en parlant de la journée et des photos à développer. Luna toute à son excitation de prendre d'incroyables photos ne s'est jamais aperçue que l'Aërico s'énervait, Alors qu'Harry et Xenophilius ont eu peur pour elle. Une fois le repas terminé, le journaliste s'enferme dans la tente pour développer les films de sa fille.
Luna et Harry admirent un long moment le ciel, la tête blonde somnolant sur l'épaule du garçon. Un sursaut.
"Je vais chercher deux sacs de couchage. Il fait bon, j'ai envie de dormir en plein air et de profiter de la fraicheur du lac. "Lance Luna avant de disparaître dans la tente.
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Quelques instants plus tard, elle revient avec des sacs et deux oreillers.
"Eloignons-nous un peu, nous serons à l'abri des arbres, sinon nous serons réveillés au premier rayon de soleil. "
Les deux jeunes s'éloignent un peu en suivant la berge, veillant à installer les sacs pour avoir un buisson épais entre eux et l'est. Luna étale alors un sac ouvert et ouvre l'autre comme couverture. Harry se déshabille gardant son short. Luna fait de même avant de s'étendre de l'autre côté. Harry étend un peu son bras invitant la jeune fille à poser la tête sur son épaule comme la nuit dernière. Elle se rapproche et se serre contre lui.
"Mais tu es nue. "
"Toi aussi. "
"J'ai gardé mon short. "
"Je n'avais pas de short à garder. "
Harry cesse de discuter et admire le ciel plutôt que se disputer.
Le couple bavarde un peu, calmement et à voix basse, pour ne pas perturber les bruits de la nuit.
"Je suis bien, je finirais par m'endormir. "murmure la jeune femme.
"Tu ne veux pas dormir ici ? "
"Si, mais je suis si bien, je veux en profiter. "
Elle se retourne, le chevauchant de tout son long et lui donne un baiser, léchant ses lèvres.
"Tu n'avais pas promis de ne pas me sauter dessus ? "
"Non, c'était hier. "
"Je ne pense pas qu'il y avait une limite de temps. "
"Alors disons que je suis une menteuse. " dit la jeune femme alors que les deux têtes se rapprochent simultanément.
Harry prend le devant et approfondit le baiser. Luna surprise ne tarde pas à suivre, se prenant au jeu. La jeune sorcière laisse ses mains vagabonder, entrainée par son excitation. Le jeune Potter comprend que sous ses airs fanfarons, la jeune fille n'a pas ou peu d'expérience. Il lui caresse le torse, frôlant les flans des seins, tirant doucement les tétons et excitant toutes ses terminaisons nerveuses. La jeune femme essoufflée frotte son bas ventre contre la cuisse de son partenaire, gémissant et exprimant son bonheur. Elle jouit assez vite et ne redescend pas de son sommet. Harry gagne autant de plaisir à offrir une découverte mémorable à sa jeune amie qu'il ne pourrait en gagner en la faisant femme tout de suite. Après un long moment où la jeune fille épuisée redescend de son plaisir, elle finit par s'endormir couvrant toujours Harry de la moitié de son corps.
Le jeune mâle, fier d'avoir donné tant de plaisir et d'avoir résister à imposer le sien s'endort, lui caressant doucement le dos.
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Un chant réveille le jeune sorcier. Une sensation similaire à une attraction Vélane ou un Impérius déclenche toutes ses alertes. Il secoue doucement Luna qui est complètement emmêlée avec lui. La jeune sorcière est tout de suite alerte et comprend directement ce qui a alerté Harry. Le jeune Gryffondor se lève et se déplace en silence, brandissant sa baguette.
Une Roussalka chante alors que Xenophilius descend doucement de la berge. Le jeune sorcier voit une alternance entre une jeune femme nue et une sorte de démon aquatique.
"Stupefix" lance-t-il vers le journaliste qui s'écrase au sol directement.
Le démon aquatique n'a plus rien d'une jeune femme et pousse un cri affreux alors que son attrait augmente. Harry résiste du mieux qu'il peut, mais son attrait semble gagner sur sa volonté. En colère, il lance un Stupéfix vers la forme d'une femme méduse, sans effet notable. Luna lui glisse alors au cou le talisman, reçu de la vieille sorcière avec son chariot, et qu'il a enlevé hier pour se coucher. L'attrait disparait complètement.
"Fulgurignis" lance le sorcier en colère. Un éclair de feu tombe du ciel, éclairant le lac comme en plein jour.
Le monstre flotte, brulé, noir. Une horrible odeur s'est répandue dans les environs. Luna pleure entourée des bras de son ami, tant elle a eu peur pour son père et pour lui.
"Merci d'avoir pensé au talisman. Je n'y aurais pas pensé. "
"Quand j'ai vu que tu avais des difficultés à résister, j'ai pensé à ce que tu m'avais raconté. Je l'ai trouvé, je n'étais pas sûre que cela allait fonctionner, mais il avait surement un but. Un autre que toi l'aurait jeté après cinq minutes. C'est aussi pour ça que je t'aime. J'ose le dire, tu es ce qui peut m'arriver de mieux. "
"Luna, je t'ai expliqué. "
"Je vais publier une pleine page dans le chicaneur pour dire que je t'aime. Penses-tu qu'après il ne s'occuperas pas de moi parce que tu seras trop noble ? Foutaise. Tu viens de sauver mon père. Deux nuits avec toi et je suis déjà mieux que je ne me souvienne jamais. Je t'aime Harry, je t'aime et tu ne peux rien y faire, je t'aime. Je n'en guérirai pas, ce n'est pas une maladie, c'est un remède, contre la bêtise humaine, contre les idiots, contre les sorciers et les monstres noirs. "
"Tu es folle, mais j'aime ton grain de folie. Je risquais moins en restant avec le clan vampire. " répond Harry se penchant pour un baiser à recourber les orteils.
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Un bruit tonitruant résonne, assez puissant pour en sentir physiquement les vibrations. Un vieil homme avec un personnel apparait.
"Salut à vous, jeunes sorciers. Je suis le Liéchi de cette forêt. La Roussalka était vieille et perdait la tête. Elle devenait un danger autant pour la forêt que pour le lac qu'elle était censée protéger. "
"Bonjour à toi, Esprit de la forêt. Que pouvons-nous faire pour toi. " demande Luna, se plaçant derrière Harry.
"Partageriez-vous un peu de pain avec un vieil homme. "
Luna prends la moitié du pain qu'il reste et le pose sur une souche entre eux. Avant de se replacer derrière Harry. Celui-ci s'avance et sort un fromage reçu lors de son voyage.
"Un peu de fromage améliore le goût du pain. " explique le sorcier.
Luna reste à moitié derrière Harry.
"N'ait crainte, je n'enlève pas les jeunes filles, elles disparaissent bien seule quand les parents s'opposent à leurs mariages. Vous avez rendu service à la forêt. Vous m'avez fait un don, donc je peux vous en faire un. Avance jeune blonde.
"Luna, je m'appelle Luna. " affirme-t-elle en s'avançant hésitante.
Le vieil homme prends son poignet et y fait une griffe. Il fait de même chez Luna et colle les deux poignets.
"Je te fais le cadeau de la transformation facile en Animagus. Pour toi et ta descendance. Va en paix, toi et tes descendants seront toujours en sécurité dans cette forêt. "
Luna retourne auprès d'Harry.
"A ton tour, jeune sorcier. "
Harry s'avance vers l'homme. La même opération se passe.
"Tu as déjà la possibilité de devenir Animagus dans tes gênes, tu as aussi ceux dormant de métamorphage. Tu serais donc un descendant d'un de ma race. Je vais ranimer ton don et te donner la connaissance pour l'utiliser. " après avoir décollé les deux poignets, il touche la tête d'Harry qui sent des connaissances se ranger dans sa tête.
"Tu as également une bien vilaine chose dans ta cicatrice. Elle ne t'affecte pas, ta protection est bonne. Je pense que tu es prêt à l'éjecter. Je ne te donne pas la méthode, ce serait contre-productif. Mais tu n'en est pas loin. Va en paix. Reviens quand tu veux, toi et tes descendants. "
Tout d'un coup, l'homme disparait et à sa place se trouve un cerf qui bondit dans les bois.
Le couple s'embrasse.
"Et si on réveillait papa ? "
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