Bonjour tout le monde,
Bien ! Les choses sérieuses commencent !
Et donc voici venu le temps…. De l'île aux enfants, nananananana …. Désolée, j'étais obligée. Reprenons ! Concentration !
Althéïana découvre aujourd'hui la vérité. Je dois dire que j'ai réécrit trois fois ce foutu chapitre, je ne suis toujours pas entièrement convaincue mais je voulais absolument publier une fois par semaine.
Aucune précision ou avertissement aujourd'hui.
Sinon, les habituelles précisions s'appliquent.
La fanfic contient certainement des fautes d'orthographe, je m'excuse de ce fait.
Les remarques et les reviews sont les bienvenues, du moment qu'elles sont constructives et non blessantes ou/et désobligeantes. Sinon elles seront supprimées.
Pour conclure, le monde est un endroit meilleur si nous nous écoutons et nous respectons tous. Avec amour Rhaenysa
Chapitre 5 : Le réveil
La jeune femme papillonna des yeux et essaya de se redresser de ce lit de plume qui semblait vouloir l'engloutir toute entière. Malheureusement, avant même qu'elle puisse faire le point sur la situation, une main la repoussa avec douceur sur l'édredon et les oreillers. Se concentrant pour se sortir de cet état cotonneux, Althéïana remarqua six chaises autour de son lit. Vides. Leurs propriétaires semblaient se trouver hors de la pièce, ce qui surprit fortement la jeune femme.
Qui l'avait remise au lit, s'il n'y avait personne ? N'apercevant aucune âme autour, elle se hissa grâce à ses bras sur le sommet du lit. L'opération lui prit énormément d'énergie. Depuis quand faire dix centimètres épuisaient autant et faisait aussi mal ? Elle sentait chaque nerf brûlaient et la dernière fois qu'une telle sensation s'était produit… Non ! Pas là-bas ! Ces pensées étaient dans un coffre ! Au fond de son esprit !
Reprenant sa respiration calmement avec ses yeux hermétiquement fermée, elle sentit une main courir dans son dos et une voix féminine parlait doucement à son oreille. Jamais de sa vie, Althéïana n'avait ouvert les yeux aussi vite et ne s'était déplacée aussi rapidement à l'autre bout du lit. Toutefois, ses muscles ne l'entendirent pas de cette oreille et se prenant les pieds dans la couverture, l'humaine bascula en arrière tout droit sur le sol. Poussant un cri silencieux, sa chute fut brisée par une paire de mains qui l'attrapa et qui la tira dans des bras. Le sentiment de sécurité et de chaleur revint presque instantanément, mais se mua en terreur muette en voyant son sauveur. Aro la tenait et elle se rendit rapidement compte que ce dernier lisait dans ses pensées. Se sentant à la fois honteuse, nue et en colère, la jeune femme se débattit, mais inutilement. La force du roi était trop importante et ce dernier ne voulait clairement pas son départ.
« Tu n'as pas à avoir honte de tes pensées mia cara. Tu es forte, mais tu n'es pas obligée de lutter seule. Nous pouvons t'aider. Si tu veux partager avec nous tes contrariétés.
— Pourquoi ? Pourquoi est-ce que vous vous en souciez ? Pourquoi je ne suis pas un de vos repas ?! Pourquoi est-ce que je suis vivante ?! Pourquoi ?!
Sa voix tremblante et faible se transforma en cri et en pleurs. Les vannes étaient ouvertes et tout allait sortir. Ses questions et surtout son état prirent par surprise les souverains.
— Parce que tu es à nous.
La voix calme d'Athénodora rompit le silence pesant. Son regard ne quitta pas une seule seconde la femme dans les bras d'Aro. Toutefois, la réponse ne fut pas celle à laquelle s'attendait la secrétaire et d'horribles souvenirs commencèrent à émerger dans son esprit. D'autres vampires avaient un jour tenu un discours comme celui-ci et des centaines de cicatrices courraient sur son corps pour le prouver. Cela effraya Althéïana qui se débattit avec plus de forces contre le roi. Ses larmes coulant toujours sur ses joues, mais sa détermination à se réveiller et se battre, fuir et se cacher se cristallisa et peu importe les sentiments ressentit pour les six vampires. Ils devenaient des ennemis et des prédateurs qu'il fallait absolument fuir pour survivre.
— Laissez-moi ! Laissez-moi tranquille ! Posez-moi à terre !
— Mia cara. Tu vas te faire mal ! Interrompit Marcus qui regardait la scène d'un air désolé et triste.
— Althéïana ! Nous ne cherchons nullement à te faire souffrir. S'il te plaît, je t'en supplie, si je te pose, ne court pas, ne nous fuis pas et laisse nous expliquer. »
La jeune Swan arrêta de se battre, étonnée par la supplication du seigneur vampire qui ne pliait devant rien, ni personne et qui lui demandait avec plus de sincérité qu'elle n'en avait jamais vu de leur laisser du temps pour répondre à ses questions. Hochant la tête pour signifier son accord, Aro la posa tendrement sur le lit et se recula avec les autres pour lui faire face.
Althéïana se sentait seule de ce côté du lit, alors que six vampires extrêmement séduisants se tenaient devant elle. Cependant, chacun portait une expression contrite. Sulpicia, la plus à droite se mordait la lèvre supérieure et semblait essayer de trouver une manière de présenter ses pensées, son regard se portait sur ses paires. Didyme partageait ses idées avec Aro car les deux se tenaient la main et l'observaient avec une expression vide. Athénodora souriait tendrement et n'attendait que son accord pour venir la prendre dans ses bras. À l'extrême-gauche, Caïus et Marcus se tenaient côte à côte et fixaient Althéïana avec des expressions indéfinissables. Cela ressemblait à de la tendresse et à de l'angoisse. Leurs regards la faisait se sentir puissante et forte et en même temps mal-à-l'aise. Devant le silence oppressant, la jeune femme ne put se retenir et lâcha sans réfléchir.
« Ne deviez-vous pas m'expliquer la situation ?
Cinq visages se tournèrent rapidement vers Marcus et un sixième beaucoup plus lentement.
— Il n'y a pas mille façons de te le dire et laisse-moi préciser que certains d'entre nous souhaitions te le dire depuis longtemps, mais d'autres pensaient que tu risquerais de nous fuir. S'il te plaît, pour moi, ne le fais pas.
Le roi brun avait des yeux tristes mais aussi déterminés. La nouvelle revêtait très clairement une importance capitale, mais pourtant ne pouvait être dite simplement.
— Je ne promettrais rien, car vous ne m'avez rien dit. Que dois-je savoir ? Soudain, une pensée terrible la submergea. Dans la rue, elle n'était pas seule.
— Ou est Ethan ?!
— Avec sa mère, Démétri l'a ramené, prétextant que tu ne te sentais pas bien et que tu te reposais à l'hôpital, répondit gentiment Marcus.
La jeune femme fit un sourire tremblant au roi et prit une grande respiration, pour calmer son angoisse. Se sentant un peu plus en paix et voyant qu'Aro se trouvait assez loin pour que ses pensées ne soient pas espionnées, l'humaine se mit à réfléchir sérieusement à ce dont voulait parler les vampires devant elle et quelle réaction serait la plus appropriée pour sortir de cette pièce, et même du palazzo, en vie. Si c'était à propos de ses cauchemars, elle pourrait toujours promettre de leur en parler demain, feignant une fatigue écrasante. Cela lui laisserait le temps de rassembler ses affaires et peut-être de fuir… Peut-être. Si cela concernait son travail, elle feindrait l'incompréhension. Si cela concernait sa sœur, elle… Bien, Althéïana dirait la vérité ! Après tout, Bella avait rendu la situation très claire. Elle ne voulait pas de son aînée dans sa vie. Eh bien, la jeune femme ne lui donnerait plus l'occasion de la blesser à nouveau.
— Mia bella ? Est-ce que tu vas bien ? Veux-tu te reposer ?
Vint la voix de Didyme, brisant ainsi son train d'idées et de plans de plus en plus saugrenus, mais qui la rassurait grandement. Au moins, avait-t 'elle anticipée les nouvelles les plus probables.
— Je vais bien. Je suis désolée, je crois que je suis encore un peu fatiguée, mais je veux savoir, avant de me reposer.
Marcus prit une inspiration fortement inutile et plongea ses yeux rouges laiteux magnifiques dans ceux verts d'eau de l'humaine qui était devant lui.
— Mia cara. Tu es notre compagne.
Althéïana Swan avait été beaucoup de choses dans sa courte vie, fille de Charlie et de Renée Swan, la sœur aînée de Bella Swan, l'intello de la classe, le vilain petit canard, la linguiste, l'esclave, l'arme, la terreur et puis la secrétaire. Jamais en un million d'années, elle n'imaginait que la conversation irait dans ce sens. Toutes ses idées, ses connaissances, ses plans et ses pensées disparurent de sa tête. Seule restait cette information qui ne pouvait être fausse car elle sentait dans chaque cellule de son corps, que telle était la vérité. Marcus Volturi ne mentait pas et les regards que les autres vampires lui lançaient lui apprenaient que ce n'était pas un mensonge soigneusement élaboré.
Elle était la compagne des souverains et souveraines Volturi. Le coffre de ses émotions, sensations et pensées s'ouvrit en grand et déborda, remplissant l'espace. Dès que ses yeux s'étaient posés sur eux, il y a déjà plus de deux ans, elle savait qu'ils étaient et qu'ils seraient vraiment importants pour elle. Althéïana ignorait à quel point, mais elle savait que la sécurité et le bonheur pourrait lui être accessible ici, avec eux. Maintenant, la jeune femme comprenait pourquoi, ses émotions s'harmonisaient avec les leurs. Elle comprenait enfin pourquoi quand le stress et l'anxiété la rongeait, se retrouver en la présence de n'importe lequel d'entre eux la détendait et la soulageait. Maintenant, elle savait pourquoi leur présence était devenue pire qu'une drogue. Ils étaient faits pour être ensemble… Ensemble…
Comment pourrait-elle être avec eux six ?! Comment pourrait-elle s'occuper d'eux six ?! Ils avaient vécu des milliers d'années entre eux. Ils étaient en couple ! Elle n'était qu'une humaine.
— Techniquement, plus pour très longtemps. Jamais, ils ne te laisseront rester humaine et être aussi vulnérable. Tu es une partie d'eux. Le plus vite tu l'accepteras, le plus vite tu seras heureuse. Chaque chose se règlera au moment voulu. Il suffit de croire en toi et en l'univers pour une fois, chuchota une petite voix dans son esprit qui ressemblait diablement à celle d'une vielle amie.
Accepte-le et sois heureuse ! se répéta-t-elle en observant ses compagnes et compagnons.
