Hey les gens!

Bon bah voilà, un mois écoulé, un nouveau chapitre! (faut VRAIMENT que j'écrive... Mais j'aurai pas le temps en août). Merci beaucoup pour les reviews, ça fait plaisir d'avoir de la lecture^^
J'espère que vous vous amusez bien en tout cas, et que ce chapitre vous plaira.
Il était pas très long à la base, pis il a poussé tout seul xD

Enjoie, on se retrouve en bas!


Conformément à ce que j'espérais, mon dortoir est désert lorsque j'y arrive, même si j'ai croisé deux filles de mon année dans la salle commune. Je récupère rapidement des vêtements propres dans ma malle avant de me rendre sous la douche. Je désactive mes glamours une fois sous l'eau et certaine que personne n'est dans le coin. Un coup d'œil à mon bras droit me confirme que la séance d'escalade a réouvert une plaie. Je ne m'y attarde cependant pas, préférant finir rapidement mes ablutions.

Une fois habillée, je réalise que je n'ai aucune idée de ce que je suis censée faire de mon linge sale. Comme je n'ai pas envie de m'attarder outre mesure dans le dortoir et que je ne compte pas demander à mes congénères ce qu'il faut faire, je range temporairement mes vêtements sales dans ma malle. Je demanderai à un préfet à l'occasion. En me relevant, quelque chose attire mon attention, un détail qui me chiffonne, mais je n'ai pas le temps de réfléchir à quoi, parce que j'entends du monde monter l'escalier et je n'ai pas envie d'une nouvelle confrontation avec mes camarades de chambre.

Je croise dans les escaliers Faith, la rousse, et une de ses copines, elles ricanent en me voyant mais ça s'arrête là. Je sors avec soulagement de la salle commune et un tempus me confirme qu'il sera bientôt l'heure du repas, donc je descends déjà à la grande salle et m'installe au bout de la table de Serpentard avant d'ouvrir l'un des romans que j'ai amenés avec moi. Je préfère que les gens ne me voient pas lire des livres de sortilèges de troisième année. Au bout d'une dizaine de minutes, à ma surprise certaine, le groupe de Scorpius vient me rejoindre. Ils ont apparemment passé l'après midi à s'entraîner avec le sort de patinage et ont trouvé une pente près du château qu'ils veulent absolument me montrer. Severus exhibe fièrement un bleu qu'il s'est fait en rencontrant un arbre avec un peu trop d'élan, et Eva elle même, que je n'ai pas encore vu trop sourire, raconte comment elle a failli tomber dans le lac après avoir pris trop de vitesse sur la pente.

Je rigole un peu avec eux, même si j'aurais préféré lire tranquillement. Ils sont sympas, mais ils restent des enfants, avec des préoccupations et des réflexions d'enfants, et ça me distancie d'eux, quand il ne s'agit pas de s'amuser. De plus, j'aperçois au bout d'un moment Ewald et Arthur s'installer à la table des Serdaigles, et je me rends compte que j'aurais préféré être avec eux… Enfin bon, je mange rapidement et me glisse aussi vite possible hors de la grande salle, direction ma nouvelle chambre. Tout en gravissant les escaliers qui me conduisent vers le dernier étage, je prends le temps d'observer les différents chemins, réfléchissant à quels endroits ont l'air intéressants à explorer, tout en appréciant d'être enfin seule. En vrai, un peu de temps avec Ewald et Arthur, voire même avec Scorpius et ses amis, n'est pas désagréable. Mais passer plus de la moitié de la journée à avoir des interactions sociales m'a fatiguée. Et aussi, il ne serait pas bon qu'aucun de ceux que je viens de citer ne s'attachent trop à moi, même si pour Arthur c'est probablement trop tard.

Je finis enfin par arriver dans ma tourelle, et gravis la vieille échelle pour accéder à ma « chambre », mais lorsque j'arrive en haut je m'arrête. Mon matelas a disparu. Quelqu'un est venu, et il l'a volé. Pendant un moment, la colère et la panique montent en moi. Colère qu'on aie touché à mes affaires, panique parce que comment a on pu me suivre jusque là ? Je me croyais à l'abri ! Quelle naïveté… C'est à ce moment là que je réalise ce qui a attiré mon attention dans le dortoir tout à l'heure, que le lien se fait. Mon lit était fait, les rideaux ouverts. Mais qui aurait volé mon matelas juste pour le remettre en place ? J'ai dû halluciner. Néanmoins, comme je n'ai rien de mieux à faire, le voleur n'ayant laissé aucune trace de son passage si ce n'est pour mon absence de matelas, il faut que j'aille vérifier.

Me voici à nouveau dans les couloirs, courant vers ma salle commune, l'esprit toujours en ébullition. Je ne ralentis qu'en voyant des professeurs au détour d'un escalier, et reprends ma course dès qu'ils sont hors de vue. Je passe le tableau de la grosse dame en ne ralentissant qu'à contrecœur et trouve la salle commune bondée. Je serpente entre les lions (pun intended) pour accéder à l'escalier de mon dortoir, et arrive enfin devant mon lit. Il est fait soigneusement, rideaux ouverts sur mon matelas et mes draps impeccablement bordés. Je reste un instant interdite devant ce spectacle, inconsciente des gamines autours de moi, parce que je ne comprends pas. Pourquoi quelqu'un m'aurait suivi jusqu'à ma tour pour voler mon matelas et le remettre en place comme ça ? Je reprends tout de même assez vite mes esprits, mes réflexes reprenant le relais. Je m'allonge sur mon lit et j'en tire les rideaux, comme si de rien n'était, comme si tout était normal. Depuis quand quoi que ce soit est normal dans ma vie?

J'ai beau tourner et retourner le problème dans mon esprit, je n'arrive pas à comprendre qui a pu faire ça. Je sens que quelque chose m'échappe, mais je ne trouve pas quoi. C'est extrêmement frustrant. En désespoir de cause je me change pour la nuit et essaye de me concentrer sur un roman, et je finis par me faire happer par la lecture. Pierre Botterot a un style d'écriture vraiment unique, ses mots, ce sont de la poésie. J'avais déjà lu ses œuvres lorsque je m'appelais encore Aurore, mais les relire à présent ne leur enlève rien. À nouveau, je regrette qu'il soit mort, sans avoir pu achever de relier ses histoires, et sans avoir eu le temps d'en forger davantage. Enfin… Je lis, suivant les aventures d'Ellana jusqu'à ce que mes yeux commencent à se fermer tout seuls, et seulement à ce moment là je range soigneusement mon roman dans ma malle, appréciant le silence du dortoir enfin endormi.

Je m'endors pour une fois sans trop de difficultés, mais lorsque j'ouvre à nouveau les yeux j'ai l'impression que moins d'une heure s'est écoulée. Je ne me sens pas bien ici. Pas à l'aise. Je suis trop entourée, trop mal entourée dans ce dortoir trop chauffé. Je transpire, j'essaye de me calmer, mais j'étouffe. Je reste les yeux grands ouverts dans le noir pendant deux bonnes heures avant de me résigner. Je me lève en silence pour récupérer mes affaires de cours dans ma malle, après avoir consulté mon emploi du temps. Aujourd'hui, j'ai botanique, sortilèges puis métamorphose. Un tempus que je lance me confirme que j'ai largement le temps de voir venir l'aurore. Il est à peine trois heures du matin. Perdu pour perdu, je miniaturise mon matelas à nouveau, mes couvertures, les glisse dans mon sac et quitte le dortoir sans réveiller personne.

L'escalier qui descend à la salle commune grince et craque sous mes pas, malgré les précautions que je prends, et j'espère que personne ne va m'entendre. Par chance, si c'est le cas, ils n'ont pas le temps de me surprendre, et je me glisse délicatement par l'ouverture du tableau de la grosse dame, qui proteste en me voyant mais pas trop bruyamment, heureusement… Elle a dû en voir d'autres, en gardant la porte de Gryffondor ! Je la remercie néanmoins, même si ça fait un peu étrange de s'adresser poliment à une peinture. Mais qui sait, ça la disposera peut-être bien à mon égard.. ?

Je marche le plus silencieusement possible dans les couloirs éclairés pour la plupart seulement par la lune. Le château, si vivant de jour, est plongé dans un silence seulement troublé par le bruit du vent et les chants des oiseaux nocturnes. Même les portraits se tiennent tranquilles. La pénombre habille de nouveaux reliefs les couloir et les salles obscures, les ténèbres se font presque matérielles. Je ne rencontre pas d'obstacle sur le chemin de la tour, et finit par arriver devant l'armoire qui dissimule le couloir. Là bas, tout est complètement obscur, et au fond de moi je commence à être un peu remuée. Je reste un instant à hésiter, à l'orée du passage, faisant refluer la peur instinctive qui veut monter en moi. Qu'est-ce qui peut m'arriver, de toute façon ? Me faire agresser ? Me faire violer ? La belle histoire ! Me faire tuer peut-être ? Je ne demande que ça. Et après tout, je ne devrais même pas exister. J'appartiens aux ténèbres. Je sais que de toute façon ce qui effraie n'est que l'inconnu, le fait de ne même pas savoir si on est menacé… Mais de toute façon, ces craintes n'ont aucun sens. Je me glisse dans le passage, repoussant mes inquiétudes pour me fondre dans le noir, là où est ma place. Et rapidement, je m'y sens bien, j'appartiens aux ténèbres.

Je monte à tâtons dans le grenier, où j'installe à nouveau mon lit, avant de m'y blottir. Et étrangement je m'endors tout de suite. Je me réveille reposée, et un tempus m'apprend que je suis sur le point de rater mon premier cours, ce qui détruit instantanément tout bien être que j'aurais pu ressentir. Je cours à travers tout le château, manquant de me fouler une cheville dans les escaliers, perdant dix points lorsque Mac Gonagall m'arrête dans ma course folle. J'arrive avec un quart d'heure de retard dans la serre, et Longdubat me réprimande, même si il laisse échapper une grimace compréhensive lorsque je lui dis que je me suis perdue.

Le cours se déroule sans plus d'incidents, de même que le suivant, Sortilèges. À la fin de la matinée, alors que je me dirige vers ma tour pour voir si mon lit est toujours en place, je sais que j'aime toujours les plantes et que je vais adorer le cours de Flitwick. Par contre, comme dans mon ancienne vie, j'aime les plantes… dans la nature. Mais m'en occuper, c'est toujours pas mon truc. J'ai toujours détesté couper des branches par exemple, faire du mal aux végétaux, mais là, dans le monde magique, il est possible qu'en plus ils protestent ! Pour ce qui est des sortilèges, c'est juste plaisant, créatif, et j'aime la façon dont ma magie pulse pour répondre à ce que je lui commande. C'est une sensation grisante que de réussir un sort, bien moins que de voler, bien sûr, mais j'aime ça.

Mon humeur s'alourdit dès que j'arrive dans mon grenier. Encore une fois, aucune trace de mon matelas. Je reste calme, pourtant, et je retourne dans mon dortoir. Il est désert, tout le monde doit être en train de manger. Mon lit, à nouveau, est juste parfaitement fait. Je ne comprends pas. Qui fait ça ? J'hésite un instant à réemporter mon matelas dans ma tour, mais je n'en ai pas la volonté. De toute façon, j'ai métamorphose cet aprèm, je ne pourrai pas surveiller mon lit (peu importe à quel point ce concept est ridicule). Alors, je descends plutôt manger dans la grande salle. Je vois Ewald et Arthur attablés à la table des vert et argent, et je les rejoins après une brève hésitation. J'en suis récompensée par un signe de tête d'Ewald et un sourire d'Arthur qui me demande pourquoi il ne m'a pas vu au petit déjeuner, et je lui dis juste que j'ai raté mon réveil. Il se moque gentiment de moi, mais doit remarquer que je ne suis pas d'humeur à faire la conversation parce qu'il se plonge dans une discussion sur un devoir de métamorphose avec Ewald et je ne fais aucun effort pour l'écouter. Je perds complètement le fil, et je suis confuse lorsque je vois Arthur se lever, à peine dix minutes après mon arrivée.

Remarquant mon regard un peu perdu, Ewald me glisse juste « Il a divination », et je hoche la tête tout en continuant de manger. C'est vrai que ça fait du bien. Au bout de quelques minutes, néanmoins, je remarque qu'Ewald est toujours là alors qu'il a fini de manger, et qu'il semble m'attendre. Du coup, pour dissiper mon embarras, je lui demande quelles options il a prises. Apparemment, runes et arithmancie. C'est vraiment un mec sérieux quoi. Ceci dit, j'avoue que les runes peuvent être intéressantes. Lorsque j'ai fini de manger, je me lève et Ewald suit le mouvement, et nous nous dirigeons vers la bibliothèque sans vraiment nous concerter. Sa présence est toujours source de tension pour moi, mais je suis quand même à l'aise avec lui. En fait, je pense que je l'apprécie. Ce serait juste mieux si je n'avais pas l'impression qu'aucun détail ne lui échappe et qu'il est un danger pour moi.

Nous nous installons à une table un peu à l'écart, près d'une fenêtre. Je commence à faire mes devoirs de sortilèges, mais j'ai pas trop la tête à ça, je n'arrive pas vraiment à me concentrer, alors je finis par sortir un roman de mon sac (je me retiens de justesse avant de prendre Ellana : le livre est en français, et je n'ai aucune raison de connaître cette langue). Ewald me lance un regard intrigué, et je lui montre la couverture : Artemis Fowl, de Eoin Colfer (Oui, je me trimbale en permanence avec deux ou trois romans sur moi). Il ne connaît pas, forcément. Je lui explique un peu l'histoire, et il me confie qu'il ne lit pas vraiment de romans. Apparemment, il ne connaît que quelques classiques, et encore ! Il a néanmoins lu quelques romans polars moldus, qu'il a trouvés intéressants, mais j'ai l'impression que ses lectures se limitent à l'apprentissage… C'est dommage pour lui.

Finalement l'heure arrive pour moi de partir en cours de métamorphose et j'abandonne Ewald qui n'a pas cours de l'après midi et qui travaille à un exposé pour l'histoire de la magie. J'arrive à l'heure devant la salle, le Serpentard m'ayant indiqué le chemin à suivre, et je patiente nerveusement, n'arrivant plus à lire. Scorpius et son groupe arrive quelques minutes après moi, mais nous ne sommes qu'une dizaine d'élèves lorsque la prof arrive. Les autres ont dû se perdre. Il faut dire que la salle de métamorphose est au fond d'un couloir biscornu qui donne l'illusion de se finir sur une impasse. Sans savoir où c'est, pas facile à trouver. Nous nous installons dans la salle sous la direction de Hestia Jones, la professeur de métamorphose. Apparemment, c'est aussi la directrice de Poufsouffle. Elle laisse la porte ouverte en attendant que tout le monde arrive, et je l'observe pendant que les retardataires entrent en s'excusant. Elle est assez petite, brune, et sa tenue est assez stricte. Malgré ça, elle dégage une impression de gentillesse. Le cours débute sans trop tarder, et mes premières impressions se confirment : Jones a beau avoir l'air sympathique, elle sait tenir une classe. Elle commence par nous demander de sortir de quoi écrire, et après une introduction sur sa matière nous demande quelles sont les règles de sécurité à respecter.

Comme pour les potions, je lève la main, et lorsque elle m'interroge fait la liste de tout ce à quoi je peux penser. J'entends quelques murmures agacés, et Scorpius, à ma gauche, roule des yeux en me chuchotant que je pourrais quand même en laisser pour les autres. Je me contente de hausser les épaules en réponse : je ne vais pas me limiter pour eux. Jones m'accorde vingt points avant de continuer son cours. Je me débrouille bien, vu l'avance que j'ai prise, mais je n'ai clairement pas beaucoup d'affinités avec la matière. Ce n'est pas inintéressant, mais c'est trop réglementé et étrange. Je n'ai pas la sensation de liberté que me donnent les sortilèges.

Lorsque je sors de la salle, j'ai la surprise de trouver Ewald et Arthur qui m'attendent, et ils me proposent de découvrir un de leur jeux de société préféré. Apparemment, il faut être au moins trois pour y jouer, et du coup ils ont pensé à moi. Les gens de mon groupe me jettent un regard étonné lorsque je pars avec eux, mais je les ignore. Ça me fait plaisir qu'ils soient venus, même si je rechigne à l'admettre. On se trouve une salle tranquille et ils commencent à m'expliquer leur jeu, une sorte de machin de stratégie asymétrique (deux contre un) qui se joue avec des cartes qui ont plein d'effets différents, et qui se cumulent. Le truc fun, c'est qu'on ne sait pas avec qui ont est pendant la majeure partie du jeu. Le principe est intéressant, mais je décroche après une heure d'explications, même si je fais de mon mieux pour suivre. Y a trop de règles, d'exceptions et de contre exemples. Finalement, nous n'avons pas le temps de jouer de vraie partie avant le repas du soir, mais les garçons m'arrachent la promesse de refaire une session apprentissage de règles/jeu ce week end. Gné.

C'est seulement après ma douche, le soir, que je réalise que je ne sais toujours pas quoi faire de mon linge sale. Je descends dans la salle commune pour demander au préfet qui me répond tout simplement « Tu le laisses par terre, et l'elfe de maison responsable de ton dortoir s'en occupera, tu le retrouveras lavé sur ton lit le lendemain. ». Je suis débile. Un elfe de maison ! Bien sûr ! J'en oublie presque de remercier le préfet, et remonte précipitamment dans mon dortoir, fermant les rideaux de mon lit. Demain, il va falloir que je trouve les cuisines… Il faut que je demande à l'elfe responsable de mon dortoir si il a quelque chose à voir dans les migrations indésirables de mon matelas.

xx

Le goût du sang dans ma bouche
Plus jamais rien ne me touche
Le goût de l'acier sur ma langue
Me renfermer dans ma gangue

Le rouge du sang sur ma peau
Cicatrices de mes maux
Le froid de l'acier sur mon bras
La solitude mène mes pas

La hantise du sang dans mes rêves
Pour dire que je me bats sans trêve
Le poids de l'acier dans ma main
Prête à tuer maintenant ou demain

-Extrait du carnet bleu de Vivian Éris-


Et voilà pour ce chapitre! Y a pas à dire, on le voit au dernier poème, elle est charmante cette petite. Chaaarmante!
Bon, je sais qu'on pourra me reprocher de spoiler un peu avec le titre. Mais comme dirait Vivian: osef xD

J'ai pas grand chose à blablater aujourd'hui, chtite baisse de motivation. Du coup je vais aller regarder des films en espérant réussir à finir d'écrire le chapitre sur lequel je travaille en ce moment ce soir, et lire beaucoup de reviews qui me requinqueront (c'est pas du chantage, c'est un fait. Et de l'incitation, j'avoue).
Bref, zetes libres tfaçon, reviews ou pas je continuerai à poster. Alors à dans un mois les enfants!

Zombis,

Kuro.