" parole en pensée "
Bonne lecture !
Il entendit un boucan sans nom au-dessus de sa tête suivit d'un « debout les monstres ! » avant qu'il ne se redresse. Il se cogna malheureusement la tête contre l'escalier. Il grogna et marmonna pas mal de malédictions à l'encontre de celui qui l'avait réveillé.
- Je doute que tu puisse lui jeté ne serait-ce qu'une malédictions, dit une voix de fluette à ses côtés.
Il se saisit de ses lunettes avant de se tourner vers celle qui venait de parler et se retrouva devant une version féminine de lui-même avec des lunettes.
- Que..., commença t-il.
Mais la porte de leur placard s'ouvrît sur un Vernon pas très content.
Je me demande si c'est pas un cachalot croisé avec un morse, se demanda la jeune fille en regardant l'homme devant elle.
Elle sentit sa colère affluer mais réussis à rapidement la refouler. Autant éviter, si possible, de se mettre la police Moldus sur le dos à cause du fait qu'elle ne se contrôlait pas.
Il leur ordonna de sortir, ce qu'ils firent avec empressement et commencèrent à préparer le petit-déjeuner.
Harry regardait la jeune fille à côté de lui. Il se rappelait son altercation avec la Mort. Lorsqu'il lui avait demandé de retourner dans le passé, il ne s'était pas attendu à y revenir avec une personne qui lui était totalement étrangère.
" Harry ? " appela une voix dans sa tête.
Il dû faire appel à tout son self-control pour ne pas sursauter et renverser le bacon qu'il faisait cuire.
" Qui me parle ? " demanda t-il, légèrement paniqué.
Il avait déjà eut quelqu'un dans sa tête auparavant, et, vu qu'il avait remonté le temps, il était de retour.
" Je suis juste à côté de toi " lui répondit la voix.
Il regarda du coin de l'œil la fille à côté de lui. Elle était entrain de presser le jus d'orange pour Dudley ainsi que de préparer le café de Vernon.
" Qui es-tu ? " demanda t-il.
" Au vu de la situation actuelle, lui dit la fille alors qu'elle alla servir Dursley sr et jr. Je pense que l'on devrait attendre nos lettres pour Poudlard. "
Vas chercher le courrier, dit Vernon ( rebaptiser morchalot [ inutile d'expliquer, vous avez compris ] par la jeune fille ).
Harry ne se fit pas prier deux fois et alla prendre le fameux courrier, le cœur battant à tout rompre. Il prit le tas de lettre sur le paillasson. Mais il ne prêta pas attention aux autres lettres. Il regardait deux lettres fais dans un papier ancien, sûrement en parchemin. Profitant du fait que les Dursley étaient occupé à leur petit-déjeuner, il glissa les deux lettres sous ses vêtements, heureusement, trop larges et rapiécé par endroit.
Il retourna dans la cuisine, déposa le courrier et, après avoir fait la vaisselle et que la fille lui fit un signe pour lui demander de la suivre, ils quittèrent tout les deux la pièce et allèrent s'enfermer dans le placard. Harry alluma la lampe présente dans le placard en essayant de se mettre à l'aise. Ils étaient tout les deux étroitement collés l'un à l'autre à cause de l'exiguïté du placard.
- Tu ne peux pas l'agrandir ? lui demanda t-elle.
Il se gifla mentalement. Pourquoi n'y avait-il pas penser plus tôt !? Se concentrant, il imagina la pièce s'agrandir en murmurant les sorts nécessaires. Pendant qu'il fermait les yeux et que le placard exigüe devint à présent aussi grand que le salon des Dursley, la jeune fille se permit de transformer le matelas sur lequel ils étaient en canapé avec un sort que lui avait enseigné Myiria. Elle se permit même de conjurer quelques meubles de plus; un bureau en bois de cerisier trônait dans un coin tandis qu'un lit king size aux draps bleu nuit apparaissait pas loin du bureau. Elle ajouta aussi quelques arabesques sur les murs, leurs couleurs dans les différents tons d'or, allant du plus clair au plus sombre.
Quand Harry ouvrit les yeux, il vit les petits ajustements de la jeune fille. Cette dernière était entrain de faire le tour de la pièce en observant les moindres recoins du milieu de la pièce, sur un tapis persan jaune qui n'était pas là il y a encore une minute.
- Tu as conjuré tout les meubles de la pièce ? demanda t-il.
Ce n'est qu'à cet instant qu'il se rendit compte qu'il était assis sur un canapé quatre places, bordeaux, très confortable.
Elle hocha la tête pour le lui confirmer.
- Myiria a juger bon de m'apprendre tout les sorts qu'il jugeait utile que je connaisse. Même si je m'en serais bien passé...
Elle termina sa phrase en grimaçant au souvenir de la migraine abominable qu'elle s'était taper juste après avoir appris que dix sorts. Et elle a en appris l'équivalent de trois parchemins... Autant dire tout de suite que Myiria adorait faire souffrir ses protégés.
- 加虐的な ( sadique ), marmonna t-elle.
Harry sursauta. Ce n'était pas le fait d'avoir entendu le mot prononcé par la fille à cinq mètres de lui à voix basse [ NDA: et tu trouves ça normal !? , ni le mot en soit mais la langue qu'elle avait utilisé pour le parler. Ce n'était pas de l'anglais, ni du français, et encore moins du russe [ Pour ceux qui comprennent pas, tome 4 de la saga, Dumstrang ].
- Tu parlais dans quelle langue ? demanda t-il alors qu'elle était perdu dans ces pensées.
- Euh... Quoi ? Ah oui... Japonais, dit-elle en clignant des yeux plusieurs fois, comme si elle se rendait compte que la situation était absurde.
Il pencha la tête sur le côté.
- Comment peux-tu le parler ? Tu es japonaise ?
Il mit quelques instants avant de se rendre compte qu'il venait de l'entendre dire « sadique » en japonais tout en comprenant parfaitement ce qu'elle venait de dire.
- Une minute ! s'exclama t-il. Tu viens de dire sadique en japonais et moi je...
- C'est l'un des grands avantages d'être le Maître de la Mort, lui expliqua t-elle. Non content de pouvoir comprendre la langue de ton interlocuteur, tu peux aussi la parler; les gens possédants cette capacité sont appelés polyglottes.
Elle s'agenouilla d'abord avant de s'asseoir sur ses talons, le dos droit, le regardant bien en face.
- Peux-tu ouvrir les lettres, s'il-te-plaît ? demanda sans le rejoindre sur le canapé.
Y a que les japonais pour s'asseoir comme ça, pensa Harry en l'observant.
Il fit ce qu'elle lui avait demandé et lu la lettre.
Magnolia Potter, Le placard sous l'escalier, 4 Privet Drive, Little Whinging, Surrey
Harry Potter, Le placard sous l'escalier, 4 Privet Drive, Little Whinging, Surrey
Il entendit la jeune fille souffler.
- Je lui avait dit de ne pas me mettre un nom commun mais là...
- Tu as demandé à la Mort de te donner un nom et de faire de toi quoi ? Ma sœur ? demanda Harry, perplexe.
- Pour le nom saches que j'ai voulu y mettre mon grain de sel mais Myiria en a décidé autrement, lui dit-elle simplement, en omettant une tonne de détails...
- Quant a mon affiliation avec toi, c'est mon idée, expliqua t-elle. Il fallait expliquer ma présence à tes côté sans éveiller les soupçons et, si quelqu'un venait à demander d'où je viens — parce que, je ne pense pas que Dumby est prit en compte le fait que tu étais le Maître de Myiria. Dans tout les cas, dans cette vie-ci, je m'appelle Magnolia, dit-elle en faisant un vague geste de la main comme pour chasser une mouche. Appel moi Lia, ça sera plus pratique.
Il acquiesça seulement et survola la liste de leurs fournitures scolaires avant de la ranger. Inutile de la lire, il l'avait, de toute façon, mémoriser la première fois qu'il l'avait reçu.
- Bon, dit-il en tapant dans ses mains. Quel est le programme ?
- Qu'avais-tu en tête ? lui demanda Lia.
- Faire peur aux Dursley pour pouvoir aller au Chemin de Traverse, dit-il. Puis, aller à Gringotts pour voir notre héritage.
Elle hocha la tête en ajoutant, après avoir croisé s'être assis normalement ( façon européenne quoi ), une jambe replier contre elle tandis que l'autre était posée par terre, légèrement replier:
- C'est une bonne idée. On devrait aussi faire des tests pour savoir si on a autre chose que le morceau d'âme de Voldy.
Harry arqua un sourcil en entendant le surnom qu'il donnait lui-même à Voldemort pendant leur cavale à la recherche des Horcruxes. Comment pouvait-elle savoir ça ? Mystère.
- Ensuite ? demanda t-elle.
- Je demanderai à pouvoir gérer le compte des Potter en tant que Lord régnant et...
- Je ne crois pas que ce soit possible, la coupa t-elle en se relevant.
Il la regarda alors, lui demandant silencieusement d'expliquer ce qu'elle avait voulut dire.
Elle soupira d'exaspération.
- Franchement, Harry, as-tu déjà entendu parler d'un Lord régnant a 11 ans ? Non ? Eh ben je suis désolé, mais, pour l'instant ou à moins que ce soit spécifié dans le testament qu'a laissé nos parents.
Elle pencha légèrement la tête sur le côté.
- Maintenant que j'y pense, vu que papa et maman savait qu'il y avait des chances qu'ils ne survivent pas, ils ont dû laisser un testament...
Elle secoua la tête, comme pour chasser un insecte qui l'importunait avant de regarder Harry.
- Tu as des questions ?
- Est-ce que nous sommes jumeaux ? demanda Harry avant de se rendre compte que sa question était stupide.
- Bien sûr qu'ils étaient jumeaux ! Comment pourrait-on expliquer leur si grande ressemblance, si ce n'est que parce qu'ils étaient jumeaux ?
Elle hocha la tête par l'affirmative avant d'ajouter par la pensée, via leur lien:
" Et ça permet d'expliquer que je n'ai pas eu besoin d'utiliser la Legilimencie pour te parler par la pensée. "
Il sursauta légèrement quand il entendit sa voix dans sa tête.
- Tout les jumeaux ont un lien ? demanda t-il.
- Tout les jumeaux magique en ont, rectifia t-elle. Si l'un des deux est un Cracmol ou les deux, le lien ne s'établit pas. Il faut aussi que les deux soient vraiment connectés, qu'ils connaissent autant l'autre que lui-même et inversement.
Il haussa les sourcils en voyant ses connaissance sur le sujet.
- J'ai dû — ou Myiria m'a plutôt forcé — a avalé toute une encyclopédie sur tout ce qui touche à la magie dans ce monde, allant d'un grain de poussière de fée à un Magyar à pointe.
Harry ne put s'empêcher de grimacer au moment où il étendit le nom du dragon qu'il avait affronter en quatrième année. Si jamais il découvrait que sa malchance avait avoir de près ou de loin avec un certains directeur, il se promit qu'il ferait de la vie de Dumby un enfer.
- C'est pas tout ça, dit-elle en tapant dans ses mains pour attirer son attention, voyant qu'il était perdu dans ses pensées. Mais si on y allait ?
Harry la regarda en clignant des yeux.
- Hein ?
Lia le regarda mi-amusée, mi-exaspérée.
- À la banque sorcière, Harry, ajouta t-elle en voyant l'incompréhension la plus total peinte sur le visage de son frère.
Il tira la tranche de quelqu'un ayant eut une illumination avant de se lever du canapé pour suivre sa sœur qui s'était déjà approché de la porte du placard.
- On va les menacer ? demanda t-il.
Même si elle savait qu'il ne demandait ça que pour se donner bonne conscience, elle le regarda tout de même d'un air désabusé.
- Bien sûr ! Tu crois que si on leur faisait les yeux de cocker, ils accepteraient peut-être ?!
Harry dû le lui accorder avant de la suivre jusqu'au salon où toute la famille Dursley était réuni. Il prit peur quand il vit le petit sourire dément qui orna les lèvres de sa sœur et de la lueur dangereuse qui illuminait ses yeux alors qu'elle se frottait les mains.
- Comment tu vas t'y prendre ? demanda t-il, juste pour être sûr qu'il ne serai pas complice d'un meurtre.
- Tu vas voir, dit-elle.
Elle entra dans le salon avec un énorme sourire plaquer sur le visage.
- Oncle Vernon ? J'aimerai que tu nous conduise quelque part~...
Faire ce chapitre ma prit toute ma journée et j'espère qu'il vous plaira.
Mes publications sont irrégulières donc ne vous attendez pas à ce que je publie tel ou tel jour.
