Il regarda sa sœur comme si elle venait de Mars. Et il était pas loin de le penser.

Cette dernière se tourna d'ailleurs vers lui après avoir fini de contempler la façade du Chaudron Baveur en arquant un sourcil.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

Harry secoua la tête.

- C'est juste que je suis assez choqué par le fait que tu es réussis à convaincre Vernon de nous amener ici.

Elle ne fit que hausser les épaules, comme si c'était quelque chose de tout à fait normal.

- Tu sais, quand on en possède des facultés un peut spécial comme nous — ou dans mon cas, la capacité d'avoir l'expérience de plus d'une vie, dans le sens littéral —, c'est une chose tout à fait normal. C'est même une seconde nature.

Même si il ne voulait pas se l'avouer, il avait aimé la façon dont la jeune fille avait réussi à convaincre Oncle Vernon de les déposer ici. Elle n'avait fait que leur parlé avec une voix doucereuse, aussi doux que du miel, qu'ils étaient des sorciers tout en disant qu'ils devaient se rendre quelque part pour se préparer à leur scolarité, et comme pour appuyer ses dire, elle avait fait apparaître quelques boules multicolores qui avaient grandement effrayé les Moldus, il se rappelait encore la tête de Oncle Vernon. Ils avaient, bien sûr, rechigner un peut mais la menace de leur collé un procès pour l'argent qu'ils recevaient pour le garder. Autant dire qu'après ça, ils avaient été plus coopératif...

- On y va ? demanda la jeune fille en lui prenant le bras.

Il la regarda et hocha ensuite la tête en regardant droit devant lui avant d'entrer dans le café. Ils se dirigèrent ensuite vers Tom, le gérant.

Curieuse, Magnolia regardait dans tout les coins. Fidèle à la description du roman, le lieu semblait assez miteux. Il y avait une sorcière ( d'après sa silhouette, Magnolia n'était pas vraiment sûr) dont la capuche de sa cape était rabattu sur son visage qui les regardait avec un peut trop d'insistance pour que ce soit par simple curiosité. Ce regard la mettait mal à l'aise, et vu qu'elle les reluquait sans honte, elle fit de même. Elle remarqua alors quelque chose ( merci sans sens aiguë de l'observation et des détails ! ): la sorcière avait de long doigts fin et à son annulaire gauche se trouvait deux magnifiques bague.

' Bague de fiançailles et de mariage ' devina t-elle sans problème.

L'alliance à son doigt était incrustée de diamants tellement minuscules et les arabesques qui la décorait été si fine que c'était un miracle qu'elle soit en mesure de les voir. La bague de fiançailles était bien plus décoré mais elle n'eut pas le temps de bien la regarder car elle disparut. Elle releva les yeux vers le visage de la sorcière et croisa son regard. Ses yeux étaient d'un gris orageux, semblables à la couleur des cumulonimbus qui se formaient pendant les orages.

Son attention se porta sur le barman, après qu'Harry lui ait expliqué qu'ils étaient venu faire leur course pour leur rentrée prochaine à Poudlard. Se dernier accepta de leur ouvrir le passage qui les mènerait au Chemin de Traverse et les conduisait déjà vers l'arrière du café.

- Bonne journée, les enfants ! leur dit-il avant de les laisser là.

- À vous aussi, lui répondit Harry.

Magnolia, elle, était subjugué par ce qu'elle voyait. Y avait pas à dire, le Chemin de Traverse était vraiment un marché de sorcier. On pouvait voir des sorciers de tout âge habillé de toutes sortes de robes, de capes et de chapeaux se balader ici et là. Des enfants étaient agglutinés devant la vitrine d'un vendeur de balais, tandis que d'autres, accompagné de leur parents couraient devant ces derniers qui peinaient à les contrôler. D'autre était attabler à la table de Floriant entrain de déguster des glaces.

C'est le calme avant la tempête, pensa t-elle tristement.

- Dommage que nous ayant une épée de Damoclès au-dessus de nos tête, murmura t-elle plus pour elle-même que pour son frère.

Harry haussa les épaules en la prenant par le bras tout en la conduisant jusqu'à la banque des Gobelins.

- Que veux-tu ? Ce n'est pas ma faute si certaines personnes aiment se taper dessus.

- Grand bien leur fasse ! s'exclama t-elle sèchement en regardant la banque où l'argent de tout les sorciers y était entreposé.

Elle lut alors le fameux poème.

Entre ici étranger si tel est ton désir

Mais à l'appât du gain, renonce à obéir,

Car celui qui veut prendre et ne veut pas gagner,

De sa cupidité, le prix devra payer.

Si tu veux t'emparer, en ce lieu souterrain,

D'un trésor convoité qui jamais ne fut tien,

Voleur tu trouveras, en guise de richesse,

Le juste châtiment de ta folle hardiesse.

- Y en a qui avait de l'inspiration, commenta simplement Magnolia.

Ils entrèrent alors dans la banque et se dirigea vers un guichet ou un homme, apparemment pas très content, était entrain de crier sur un Gobelin qui n'en avait rien à foutre de ses remontrances.

Magnolia se demandait si elle devait rire ou être exaspérer devant l'imbécilité de l'homme devant eux.

Mec, les Gobelins contrôle ton argent et tu déverse ta colère sur l'un d'eux. Tu ne te demande même pas si il peux, par pur caprice, geler ton compte, pensa t-elle en se disant que, si ça arrivait, il l'aurait un peut mérité.

- Excusez-moi ? demanda Harry à l'homme.

L'homme se tourna vers eux. Il était grand, avait le teint légèrement hâlé, ce qui était rare chez les Sang-purs qui avait tous la peau un peut ou très pâle, selon la famille, d'après Harry, avait de long cheveux châtains-roux retenu en catogan par un ruban noir, un beau visage dont les traits étaient taillés à la serpe, un nez en trompette et des yeux d'un magnifique bleu océan. Il portait une robe de sorcier de bonne facture et, au vu des bijoux qu'il portaient, il devait être sacrément riche.

Mais pas au point d'égaler les Malfoy, pensa Harry.

L'homme était entrain d'observer les deux enfants devant lui. Le petit garçon qui venait de parler avait un visage neutre, sans aucune expression, comme un Sang-pur tandis que la fillette qui l'accompagnait et qui lui ressemblait beaucoup avait une expression légèrement ennuyée et était entrain de regarder l'homme comme si s'était un idiot.

En remarquant cela, l'homme allait crier sur la jeune fille quand cette dernière lui demanda, d'une voix légèrement sarcastique en arquant les sourcils ( à la Snape, pensa Harry en s'empêchant de sourire ):

- Dites-moi, Milord, vous pensez vraiment que crier sur ce très cher messire Gobelin résoudra votre problème actuel ?

- Et pourquoi me posez-vous cette question, Sang-de-Bourbe ? lui demanda l'homme.

Harry devina sans peine qu'il croyait qu'ils étaient des-moldu à cause de leurs vêtements. Honnêtement, lui même aurait pensé cela si il avait été à la place de l'homme. Mais il n'allait pas laissé passer le fait qu'il les ait insulté de la sorte.

Il allait d'ailleurs lui dire ce qu'il en pensait quand il senti une main sur son bras. Il se tourna vers sa sœur et la regarda en biais. Elle lui lança un regard, l'air de dire « laisses-moi géré cette situation » avant qu'il n'acquiesce en reculant légèrement.

Elle lui lança un micro-sourire avant de reporter son attention sur l'homme qui avait prit une belle teinte brique entre temps.

- Je ne sais pas si vous le saviez, milord, mais le messire Gobelin derrière ce guichet, juste en face de vous, est capable de geler votre compte quand bon lui semblera, lui dit-elle en appuyant exagérément sur le « milord ». Ne croyez-vous pas que votre comportement pourrez vous porter préjudice ?

Il allait lui dire ce qu'il en pensait de son avis avant de se rendre compte qu'elle avait raison. Furieux, il parti de la banque d'un pas rageur.

Le Gobelin, lui, était passablement étonné qu'une enfant ait réussi à rembarrer le Lord Oclorck. Très peut aurait réussi à faire ce qu'il avait fait. Même si il ne faisait pas parti de l'une des trois familles du Cercle d'or, il n'était pas moins que la maison Oclorck était aussi influente que celle des Malfoy.

Ils ne doivent pas être issu du monde sorcier pour lui parler de la sorte, pensa le Gobelin.

- Que puis-je pour vous Monsieur... ?

- Bonjour messire Gobelin, commença Harry en inclinant le buste, je me nomme Harry Potter, et voici ma sœur, Magnolia.

Cette dernière était entrain de se dire que la version filmique et réel était très ressemblante tout en faisant la même chose que son frère tout en disant d'un ton poli:

- Que votre or fructifie, messire goblin.

- Et que vos voûtes ne se tarisse jamais, Miss Potter, répondit le goblin, légèrement étonné de voir deux sorciers aussi poli envers un goblin. En quoi puis-je vous être utile ?

Il fixait le front d'Harry pour avoir confirmation de leur identité, ce qui agaça ce dernier.

- Nous aimerions que rencontrer le goblin en charge des voûtes de notre famille, lui répondit Harry. Et écouter le testament de nos parents, si possible.

Étrangement, le Gobelin fronça les sourcils.

- Vous n'avez pas connaissance du testament de vos parents ? demanda le Gobelin, semblant de plus en plus suspicieux.

- Non, répondit-ils immédiatement.

Ce fut au tour des jumeaux de froncer les sourcils tout en se lançant un regard légèrement perplexe. Qu'est-ce qui avait bien put éveiller la méfiance du Gobelin ?

Ce dernier se tourna alors vers l'un derrière lui et appela en parlant dans leur langue, le Gobalbabile, d'après ce que s'en souvenait Harry, un autre Gobelin.

- Va aller chercher Grispek, dit-il à un autre goblin.

" Ne parle pas tout de suite " lui dit sa sœur quand il s'apprêtait à demander quelque chose au goblin.

Il la regarda, curieux, ce demandant pourquoi elle lui avait demandé cela. Il allait d'ailleurs le lui demander quand un Gobelin vint dans leur direction.

- Bonjour, Héritiers Potter, dit le nouvel arrivant en s'inclinant légèrement. Je me nomme Grispek et je suis celui qui vous mènera à celui en charge des voûtes de votre famille.

Puis, se décalant sur le côté en montrant une direction d'un large geste du bras.

- Si vous voulez bien me suivre...

Ni une ni deux, ils suivirent le Gobelin dans un couloir. Ce dernier étaient garnis de porte qui étaient de plus en plus richement ouvragés à mesure qu'ils avançaient. Les jumeaux songeait que plus le client était important, plus la porte du bureau du Gobelin en charge des voûtes dudit sorcier devait être sacrément bien fait. Leurs doutes étaient fondés car ils s'arrêtèrent devant une grande porte faite d'or qui rappelait à la jeune fille les Portes du Paradis qu'elle avait vu à Florence. Ces dernières s'ouvrirent sur un bureau aussi richement décoré que les portes.

En bonne paranoïaque, Magnolia plissa légèrement les yeux. Avec quoi avaient-ils payé la décoration ? Est-ce qu'ils l'avaient fait par magie ? Elle en doutait, au vu de l'adoration qu'avait les Gobelins pour les choses faites à la mains.

- Héritiers Potter, salua le Gobelin devant eux. Je me nomme Daragon suis en charge de vos voûtes.

Ils s'inclinèrent comme à l'entrée devant le Gobelin.

- Messire Daragon.

Quand ils se redressèrent, ce fut Harry qui prit la parole:

- Nous sommes venu ici parce que nous voudrions savoir si nos parents auraient eut quelque chose à nous léguer.

- N'avez-vous aucune connaissance du contenu du testament ?

- Non messire Gobelin, répondit Harry. C'est la raison de nôtres venu ici.

Il fronça les sourcils. Magnolia et Harry s'entre regardèrent. Étrangement, quelque chose leur disait qu'ils n'allaient pas aimer la suite de ce qu'allait dire le Gobelin...

- Votre gardien magique, Albus Dumbledore ( Harry vit Magnolia grincer des dents ) nous a dit que vous aviez déjà eut vent du testament.

Ce gars à signer son arrêt de mort, pensa t-elle en prenant une grande inspiration pour contrôler sa colère qui enflait de seconde en seconde.

- Donc..., commença Magnolia d'une voix doucereuse extrêmement flippante en joignant les mains comme si elle faisait une prière. Vous êtes entrain de nous dire que le testament a déjà été ouvert ? demanda t-elle.

Même les Gobelins avaient pâli de peur devant sa réaction. Fallait dire que ses yeux brillants de magie étaient assez flippant. Même le sourire angélique qu'elle affichait leur faisait dresser les cheveux sur la tête.

- Peut-on écouter son contenu ? demanda t-elle.

Le Gobelin hocha vigoureusement la tête, ce qui lui valu un regard curieux de Magnolia qui arqua un sourcil en le voyant faire, avant qu'il ne les invite à s'asseoir et alla chercher le testament. Il parti tellement vite que, pendant un court instant, Magnolia crut qu'il avait transplané.

Ils s'assirent sur un canapé d'un magnifique rouge vermeil. Harry s'assît le dos droit sur le bord du canapé tandis que Magnolia s'enfonça dans le canapé en croisant les jambes tout en examinant avec un détachement manifeste ses ongles.

Le Gobelin les retrouva dans cette position. Il se permit un micro-soupir soulager. Magnolia arqua un sourcil en entendant la créature soupirer mais ne releva pas les yeux.

Il s'avança vers eux en tenant une boule qui semblait fait en verre d'un magnifique bleu turquoise qui contenait quelque chose qui ressemblait à de la brume.

- Qu'est-ce ? demanda Magnolia en relevant les yeux vers lui.

Même si sa colère était légèrement retombée, on pouvait encore voir la lueur de magie au fin fond de ses yeux. Le Gobelin déglutit. À sa connaissance, seul Dumblem- pardon, Dumbledore avait cette étincelle de magie au fond des yeux. Cela ne faisait que prouver qu'elle était extrêmement puissante.

" Je n'ose même pas penser à ce qu'elle fera d'Albus Dumbledore quand ils entendront le testament "


J'ai galéré encore plus avec celui là parce que je voulais mettre la scène du moment où ils entendent le testament mais, au vu de la longueur du chapitre, vaux mieux que je m'arrête là.

Bonne lecture.