25 octobre
Oikawa ferma la porte, vérifia le couloir et soupira. Il venait de sortir du bureau de son chef de centre. Suite à l'intervention de sa précédente garde et des problèmes engendrés, il avait été convoqué à l'aube, le forçant à rejoindre sa caserne plus tôt qu'à l'accoutumée. N'ayant aucune séquelle et un rapport médical parfait, ils s'en tiraient à bon compte. En contre partie, il devait rédiger un rapport détaillé. Il maugréa à ce sujet, son partenaire lors de l'incident, Iwaizumi, échappait quant à lui à cette tâche pénible.
Peut-être devrait-il croire en Dieu.
À cette réflexion, un sourire effleura ses lèvres. Il n'avait pas vu Iwaizumi depuis l'incident, et désormais, il avait de quoi le taquiner. Habituellement de marbre, il pourrait réussir à faire prendre quelques couleurs à son subordonné et peut-être…
— Oikawa, déjà là ?
La voix dans son dos le tira de ses pensées et le fit grimacer, ce n'était pas réellement la personne qu'il cherchait, mais vu qu'ils étaient toujours fourrés ensemble, Oikawa avait bon espoir que Kuroo puisse lui indiquer où se trouvait Iwaizumi.
— Oh Kuroo, minauda-t-il : « Je vais bien, merci de t'en inquiéter ! » il marqua une courte pause durant laquelle il nota l'agacement qu'exprimait le langage corporel de son interlocuteur : « À tout hasard, tu ne saurais pas où je peux trouver Iwaizumi ? »
Adossé à la porte du bureau d'Oikawa, Kuroo laissa échapper ce qui semblait être un tchip.
— Après les décisions de merde que tu as pris, tu comptes te pointer devant lui comme une fleur ?
Agacé, Oikawa soupira. La journée était redondante, ce qui avait particulièrement le don de l'irriter. Il n'avait pas rejoint ce milieu professionnel pour s'ennuyer.
Il avait, à ses yeux en tout cas, pris la meilleure décision sur le moment. Il n'aurait jamais jamais pu prévoir que l'état de vétusté de l'immeuble aurait un tel impact sur l'ascenseur, qu'il y aurait un départ d'incendie et qu'ils resteraient coincés plusieurs heures.
Prendre les escaliers étaient un risque beaucoup trop important, trop encombrés et prêts à s'effondrer pour certaines planches. Il n'avait pas voulu tenter le diable, alors il lui avait parut plus que logique de prendre l'ascenseur. Il n'avait pas pris la peine de demander son avis à Iwaizumi, peut-être aurait-il dû, peut-être pas, après tout, IL était le supérieur, c'était à lui de prendre les décisions, peut lui importait qu'elles puissent être jugées après, tant qu'il n'y avait pas de victimes, il s'en fichait. Tout en croisant les bras, il répondit calmement :
— Écoute, Kuroo, je veux bien entendre ce que tu as à dire, c'est dans ton droit de t'exprimer, mais d'une, tu t'adresses à ton supérieur, et de deux, tu n'étais pas sur place.
Kuroo semblait s'amuser, ce qui piqua Oikawa.
Intérieurement, il était en train de bouillir. C'était trois fois rien d'un point de vu extérieur, mais pas pour lui. En temps normal, c'était lui qui prenait un malin plaisir à emmerder le monde, il appréciait, non, il adorait ça. Mais que son activité favorite se retourne contre lui, c'était vraiment… chiant. Habitué à ce manège, il savait néanmoins quoi faire pour frustrer Kuroo : ne pas rentrer dans son jeu.
— Tu voulais me parler ?
Alors que Kuroo haussait un sourcil interrogatif, Oikawa fit un signe de tête pour montrer le nom accroché à la porte sur laquelle il s'était appuyé.
— Ah, il se tut pendant un instant : « Ouais, mais ça attendra. »
Sans plus de cérémonie, Kuroo enfonça les poings dans ses poches et descendit les escaliers à la hâte. Oikawa se pencha par dessus la balustrade, le suivant du regard, puis observa la vie en contrebas. Certains de ces camarades étaient attablés autour des viennoiseries rapportées pour le petit-déjeuner, d'autres chahutaient autour d'une partie de cartes.
Leur tout de garde durait vingt quatre heures. Composé d'une douzaine de personnes fixes sous ses ordres qu'il commençait tout juste à connaître. Sept autres les accompagnaient la journée, et quatre la nuit, aléatoirement. Personnes dont il se moquait un peu, il avait assez à retenir avec son équipe pour ne pas s'encombrer avec le reste de la caserne.
Les deux coudes sur la table et le nez dans ce qu'Oikawa devina être du café, Bokuto Kotaro. Un grand gaillard, aussi droit que niais. En total opposition avec son ami de toujours, Kuroo Tetsurou. Touillant un café noir, serré et sans sucre, ce qu'Oikawa avait bien retenu puisqu'il trouvait ça immonde, Oikawa se mordit la lèvre. Rentre dedans, loyal avec ses proches et fourbe avec les autres, il trouvait Kuroo insupportable. Sûrement parce que ce dernier ne l'appréciait pas. Pour autant, Oikawa ne désespérait pas. Il avait prit son poste un mois plus tôt, il était donc normal que ses hommes émettent des réserves à son sujet. Leur précédent chef les avait formé, c'était le seul qu'ils connaissaient. Iwaizumi, absent, était le dernier membre de leur trio bien rodé. Ils étaient passés tous les trois sergents juste avant qu'Oikawa ne soit affecté à ce centre.
À l'autre bout de la table, les yeux rivés sur un bouquin d'anatomie, Tsukishima Kei. Il menait de front des études de médecine et les pompiers volontaires. De ce que savait Oikawa, Tsukishima souhaitait devenir chirurgien. Continuellement collé à ses basques, Yamaguchi Tadashi. Oikawa n'avait pas grand chose à dire sur lui. Ni bon ni mauvais dans les épreuves, banal à en pleurer dans le quotidien, il ne faisait de vagues que lorsqu'on s'en prenait à son ami. Ils avaient intégrés le centre ensemble, un an auparavant et étaient pompiers depuis cinq mois.*
Il balaya la salle du regard, cherchant une silhouette en particulier, qui se distinguait à ses yeux de toutes les autres, mais il dû se rendre à l'évidence : Iwaizumi n'était pas là.
Tant pis, il avait toujours aimé jouer. Il ne lui restait plus qu'à débusquer la cachette de son subordonné.
D'un pas décidé, Oikawa se dirigea vers les vestiaires, saluant de la main les quelques personnes qu'il croisait sur son chemin. Il était sept heures et demi, s'il n'était pas en train de déjeuner, peut-être venait-il tout juste d'arriver et se trouvait-il dans les vestiaires ?
Il poussa la porte battante du vestiaire réservé à l'équipage de l'ambulance** et mima une moue déçue lorsqu'il se rendit compte que les vestiaires étaient vides, désespérément vides. Par principe, et pour s'assurer qu'il ne se cachait pas, même s'il doutait fortement que ce soit son genre, Oikawa fit plusieurs pas en avant et regarda au fond de la pièce. Trop absorbé dans son inspection, il n'entendit pas la porte battante se réouvrir derrière lui. Lorsqu'une main se posa sur son épaule, il hurla. Frôlant l'arrêt cardiaque, il jura de nier les faits si quiconque l'avait entendu.
— Sympa l'accueil.
Iwaizumi se tenait debout devant lui. Son teint basané prouvait sa bonne mine, ce qui le rasséréna. Leur chef lui avait dit qu'il n'avait aucune séquelle. Sa stature droite, son regard perçant et son air revêche habituel lui prouvaient la véracité de ces propos.
— On m'a dit que tu me cherchais, lâcha Iwaizumi : « un problème ? »
Le ton qu'avait pris Iwaizumi lui glaça le sang, le décontenançant un instant, il reprit vite face.
— Après tout ce qu'il s'est passé l'autre jour, Oikawa insista sur le « tout », espérant voir une quelconque réaction dans le regard froid du sergent : « Je voulais m'assurer que tu allais bien, même si le chef me l'a certifié, je préférais voir ça de mes propres yeux. »
Iwaizumi le toisa, cherchant où pouvait se trouver l'arnaque ou la plaisanterie, attendant une raillerie qui ne vint jamais. Plus prit au dépourvu qu'autre chose, il haussa les épaules.
— J'vais bien. Toi aussi, t'as l'air, il marqua une courte pause : « Si c'est tout, tu peux partir, j'vais me changer. »
Oikawa se surprit à faire des pas en direction de la porte. Mais foi d'Oikawa, il n'allait pas quitter la pièce. Il fit demi-tour et s'installa sur le banc qui trônait entre les deux rangées de casiers, fixant Iwaizumi qui maintenant lui tournait le dos. Il n'avait pas le droit de se comporter comme s'il ne lui avait rien dit l'autre jour… Est-ce qu'il ne s'en souvenait pas ?
— Qu'est ce que tu fous encore là ?
Iwaizumi fit tomber son pantalon, dévoilant de longues jambes fines. Sans aucune honte, Oikawa laissa son regard courir le long de son dos alors qu'il quittait son haut, faisant rouler les muscles développés de ses épaules.
— Fais comme si j'étais pas là surtout, grogna Iwaizumi qui le regardait de travers via le miroir de son casier.
Oikawa ignora la pique lancée par son subordonné et continua de le fixer.
Mécontent, Iwaizumi enfila son uniforme et se tourna vers lui. Les mains dans les poches, pour cacher ses poings fermés, il fixa durement son supérieur. Supérieur sur le papier, pas dans sa tête. Ça, Iwaizumi lui avait bien fait comprendre.
— J't'ai connu plus loquace.
— Moi aussi, répondit Oikawa du tac au tac, adressant un sourire amusé à Iwaizumi, il se redressa et le toisa de ses quelques centimètres supplémentaires, c'était important pour eux. Immature mais important : « Tu crois vraiment que tu peux lâcher ce genre de chose et faire comme si de rien n'était quelques jours après ? »
Il était à la fois énervé et excité. Énervé, parce qu'il avait le sentiment que l'autre se moquait de lui, excité car il ne s'était pas autant amusé depuis un petit moment.
— Ce genre de chose ? répéta Iwaizumi en haussant un sourcil : « T'as seulement inhalé de la fumée, t'es sûr ? »
La situation commençait à l'ennuyer.
— Dis moi, tu aimes quoi dans la vie, les hommes ou les femmes ? demanda Oikawa comme s'il demandait de quelle couleur était le ciel.
Si Iwaizumi n'avait pas l'habitude de ses frasques, il serait tombé sur le cul. Comme la fumée les faisait délirer, il avait bêtement cru qu'Oikawa mettrait cela sur le compte de ses hallucinations ou qu'il aurait, avec un peu de chance, oublié. Mais non. Il fallait que ce soit le type qui lui tapait le plus sur les nerfs dans cette fichu caserne qui sache son secret le mieux gardé de ces dernières années.
Plus pâle qu'il ne le voulait, Iwaizumi rétorqua :
— J'peux savoir ce que ça peut te foutre ?
Oikawa ne put empêcher un sourire d'éclore sur son visage, il sentait que l'autre était piqué. Il fit un pas vers Iwaizumi et posa une main sur son épaule. Il craint un instant à la survie de ses doigts, mais n'en eut cure.
— Je m'en fiche que tu sois homosexuel, ça restera entre nous, il prit un air sérieux : « Tout ce que je veux, c'est connaître au mieux mes hommes. Tout savoir d'eux pour les faire jouer du mieux que je peux. »
À l'entente de ces mots, le sang d'Iwaizumi ne fit qu'un tour :
— Jouer ? Tu penses que notre taf est un putain de jeu ?
Il lui attrapa la main dans la foulée et la serra aussi fort qu'il le put. Il avait envie de lui broyer et il n'était pas certain de pouvoir s'en empêcher.
Oikawa glapit, essayant de retirer sa main endolorit de l'emprise du sergent.
— Vous êtes trop terre à terre les hommes de rang, il tira une nouvelle fois sur sa main qu'il ne lâcha pas : « C'est une métaphore, » il prit un instant, pesant ses pots dans l'espoir de récupérer ses doigts intacts à la fin de la discussion : « une intervention c'est comme une partie d'échec, il faut une certaine tactique, prévoir à l'avance ce qu'il va se passer, vous êtes des pions qu'il faut bouger avec prudence, si le coup est foireux, c'est terminé pour vous ! »
La vie était un jeu, il avait pris un sacré risque en posant sa main sur l'épaule d'Iwaizumi, il avait ignoré les signes qui lui criaient que c'était une mauvaise idée. C'était un joueur invétéré, il avait pris le risque, avait perdu. Maintenant, il se mordait la langue en attendant que l'idiot vexé face à lui laisse à nouveau circuler le sang dans ses doigts qui bleuissaient à vue d'oeil.
Sa prière muette avait dû se faire entendre, puisqu'Iwaizumi relâcha légèrement la pression sur ses doigts.
— T'es un putain de mauvais joueur dans ce cas là, la dernière partie le prouve. Change de métier.
L'affirmation fut aussi douloureuse que l'élancement dans ses doigts.
Oikawa avait été assez gentil jusqu'à présent. Mais là, c'en fut trop pour lui. Il inversa la situation, profitant du relâchement sur sa main, il plaqua Iwaizumi contre son casier. Le maintenant à l'aide de son avant-bras sous sa gorge, il cracha :
— C'était un risque cet ascenseur oui ! Et crois moi que je me mords les doigts quand je repense à ce qu'il s'est passé, mais si c'était à refaire, ton cul se retrouverait exactement au même endroit, son regard transpirait la colère : « Je préfère avoir un homme inconscient plutôt que mort, et c'est le sort qui t'étais réservé si tu avais emprunté les escaliers ! Tu le sais aussi bien que moi, tu as forcément entendu les autres en parler ! »
Il tremblait de frustration et de colère, laissant la dernière l'envahir et se déverser sur Iwazumi.
— Maintenant, si tu as un soucis avec moi, je te laisse prendre rendez-vous, on en parlera dans mon bureau, ou tu peux même aller voir le chef de centre, la pression sur la gorge d'Iwaizumi faiblit : « Mais sache que je ne regrette aucune de mes décisions. »
Il recula d'un pas et laissa ses bras pendre le long de son corps alors que son regard se plongeait dans celui d'Iwaizumi. Il avait regretté instantanément chacun de ses mots, il n'aurait jamais dû s'en prendre au sergent.
Iwaizumi le vrilla du regard quelques secondes, avant de s'avancer. Le coup qu'Oikawa se prit dans le sternum le plia en deux sans qu'il ne puisse réagir. Iwaizumi l'observa tomber à genoux et se mordit la lèvre. Sa fureur venait de prendre le dessus, Oikawa l'énervait trop pour qu'il réussisse à se contenir. Pourquoi n'arrivait-il jamais à rester calme quand ça concernait cet abruti ? Refusant d'approfondir cette question, il s'écarta. Il se voyait mal fuir après avoir frappé son lieutenant, mais le connaissant, il savait que sa fierté l'empêcherait d'en parler. Puis, il était seulement lieutenant sur le papier, tenta-t-il de se rassurer. Il jeta un coup d'oeil au corps fléchit, il respirait presque correctement, il ne devait pas avoir tapé si fort.
Oikawa, encore au sol, prit un instant pour retrouver son souffle. C'est qu'il avait de la force le bougre, sa cage thoracique le ferait souffrir au moins quelques jours. Il espérait juste de ne pas garder de marque de l'altercation.
La situation n'était pas terrible. Oikawa avait cherché Iwaizumi dans le but de tenter un rapprochement avec ce dernier, au final, il n'avait réussi qu'à se le mettre à dos. Il sentait la colère s'échapper de chaque parcelle de sa peau.
Quand il eut la force, ou plutôt le courage, il releva son regard vers Iwaizumi. Foutu pour foutu, il lui tendit la main en lui adressant un demi sourire :
— Un partout, balle au centre ? Tenta-t-il, ne sachant pas s'il recevrait un coup l'étal ou au contraire, un éclat de rire.
Si on lui avouait qu'Oikawa était masochiste, il le croirait.
Iwaizumi venait de merder une fois, pas deux. Bien qu'il dû se mordre la langue presque au sang, il releva d'un geste sec son lieutenant.
— Je jouerai jamais avec toi, souffla-t-il d'agacement : « Et essaie pas de m'faire croire que tu te préoccupes de nous si tu nous considères comme des putains de pions. »
Il le relâcha dès qu'il fut sur ses deux pieds et se détourna. S'il restait dans la même pièce que lui, il finirait par faire une connerie.
Avant qu'Iwaizumi n'ait franchit la porte, Oikawa l'interpella, une question le taraudait.
— Tu as déjà joué aux échecs, Iwaizumi ?
Surpris, Iwaizumi se tourna lentement. Est-ce qu'il se foutait de lui ? À son air sérieux, il comprit que non.
— Non.
Ce fut comme si on avait allumé la lumière pour Oikawa. Il comprenait, partiellement en tout cas, la réaction on ne peut plus démesurée, d'Iwaizumi. Il se mit à rire nerveusement, essuyant du revers de la main les larmes qui naissaient aux coins de ses yeux.
— J'ai pas frappé si fort, et c'était pas la tête, pourtant… T'es sûr que ça va ? Demanda-t-il, troublé.
Oikawa cessa subitement de rire, reprenant l'air sérieux qu'il arborait une grande partie du temps. Iwaizumi se demanda si son lieutenant avait été diagnostiqué bipolaire ou non.
— Alors laisse moi te dire, Iwa-chan, qu'un simple pion, lorsqu'il est bien joué, peut prendre un roi.
N'ayant plus rien à ajouter et n'attendant pas de réponse particulière, Oikawa dépassa le sergent et quitta la pièce.
Médusé, Iwaizumi resta figé quelques secondes. Malgré une phrase certainement pleine de sens et de poésie, la seule chose qui lui vint fut « Iwa-chan, sérieusement? »
Il allait le défoncer.
* Lorsqu'une personne de plus de 16 ans décide de devenir pompier volontaire, il passe par plusieurs grandes étapes. Les premiers temps, il fera toutes les prises de gardes, qui ont lieux généralement le samedi, durant lesquelles ils feront les besognes les plus ingrates. Lorsque le chef de centre l'aura décidé, il les intégrera à l'équipe. Ils seront alors apprenant. Ils prendront des départs avec les infirmiers ou avec l'équipage des ambulances. Ils ne seront là que pour regarder. Lorsqu'ils auront une date, ils passeront deux formations, essentielles : le SUAP A et le SUAP B, qui durent une semaine chacune. Suite à cela, ils seront officiellement des pompiers volontaires. Ils n'assureront néanmoins que les départs en ambulance ou les interventions diverses. S'ils veulent partir à l'incendie, ils devront suivre une autre formation.
** Dans les casernes professionnelles, ou mixte, comme celle de notre histoire, on peut trouver deux vestiaires. Un pour passer la tenue d'incendie, qu'on enfilera en cas d'incendie ou en cas d'interventions diverses, et un vestiaire pour la tenue F1, qui ne se portera que pour les interventions propres au secours à la personne.
