Hello guys~

J'espère que cette fiction vous plait ! Si vous êtes encore là c'est que oui...

Suite à une question récurrente, sachez que oui, nous nous sommes renseignés de fou pour cette FF (enfin KusoIcry, moi je l'ai regardé galéré et c'était drôle) parce que nous connaissons des pompiers donc oui, nous pouvons dire des bêtises, mais nous avons tout fait pour les éviter !

Jesaispas (Guest) : Merci pour tes reviews, c'est adorable ! Pour répondre aux mieux et faire court :

- Par rapport au Chap' 1/ chap' 2 : Oui, on peut reprendre le travail en tant que pompier malgré un accident comme ça aussi vite

- J'espère que malgré un Akaashi un peu trop niais (oui oui, ce fut un long débat lors de l'écriture mais je me suis laissée convaincre) la fiction te plait et que tu te laisseras porter par nos délicieux personnages !

- Les pompiers n'ont pas de problèmes d'exhibitionnisme mais n'ont aucun problème avec la pudeur, c'est aussi le cas pour les sportifs pro' en équipe (volley, foot, rugby)

- Effectivement, quand nous écrivons ensemble, nous avons "nos" personnages et nous faisons de "vrai" dialogue, c'est agréable que tu l'es remarqué !

(Navré de ne pas répondre à tout réellement mais eh, la réponse serait plus longue que le chapitre !)

Sur ce, bonne lecture !


14 novembre

Il était neuf heures quand Kuroo se décida à passer à l'action. Après moultes chamaillerie la veille, Tsukishima avait réussi à l'empêcher de sonner chez Iwaizumi, puis ensuite de l'appeler pour savoir ce que faisait Oikawa dans sa résidence. Désormais à la caserne, difficilement contrôlable et Tsukishima ayant des cours à réviser, il pouvait se lancer dans sa mission : Trouver Iwaizumi et comprendre ce bordel.

Contrairement à d'habitude, il n'avait pas encore entamé sa séance de sport et écoutait patiemment Bokuto. Son week-end avait été productif, comme souvent.

Tous les deux dans la cuisine, Iwaizumi était adossé au plan de travail, un café à la main et Bokuto se tenait devant lui, à gesticuler :

— Et là, alors que j'me suis rattrapé de justesse, y'a une biche qui m'est passée devant et m'a regardée ! C'était trop bizarre !

— Où est-ce que t'es allé encore te fourrer ? lança Kuroo à Bokuto.

— Hé ! J'suis juste allé faire du VTT en forêt avec quelques potes. J't'avais dis de v'nir !

Kuroo haussa les épaules :

— Pour une fois qu'on avait une journée tranquille à deux, j'allais pas le laisser le seul, il se tourna vers Iwaizumi : « Mais apparemment, j'suis pas le seul qu'a passé une journée à deux. »

Il y eut un court silence entre eux, coupé par le bruit de leurs collègues. Iwaizumi haussa un sourcil :

— J'suis censé comprendre quelque chose ?

— Sérieux ? Tu sais où habite la Diva ?

— Non, et j'vois pas ce que ça peut te foutre. Me dis pas que tu comptes aller l'emmerder jusqu'à chez lui, soupira Iwaizumi.

Kuroo secoua la tête, un sourire aux lèvres :

— Non, j'oserai pas faire ça... Par contre, j'ai pas souvenir qu'il habite dans le même immeuble que toi.

Surpris, Iwaizumi se décolla du meuble, s'ancra sur ses deux pieds et fronça les sourcils :

— Qu'est-ce que tu veux dire ?

Kuroo sourit légèrement, malicieux et regarda Bokuto :

— Ma phrase était correct non, tu l'as pas compris toi aussi ?

— Le lieutenant habite dans le même immeuble qu'Iwaizumi, reformula-t-il pour être certain.

— T'as compris ? demanda Kuroo à Iwaizumi.

Le regard contrarié qu'il reçut lui signifia que oui, il avait parfaitement comprit et ce, dès le départ.

— Arrête de faire le con et demande ce que tu veux, soupira Iwaizumi.

— T'es proche de la Diva, hein ?

Iwaizumi leva les yeux au ciel, bu son café et s'éloigna sans répondre. Il tenta du moins, mais Kuroo lui bloqua le passage.

— Aller, tu sais que tu peux tout nous dire, murmura Kuroo.

— Pour que tu m'emmerdes encore plus et que t'essaie de me mettre dans ta gueguerre avec lui ? Certainement pas.

— T'es déjà grillé, on peut au moins savoir depuis quand t'es aussi proche !

— T'es vraiment proche du lieutenant ? coupa Bokuto, surpris.

Ces deux amis se tournèrent vers lui, et lui jetèrent un regard, ennuyé pour le premier, moqueur pour le second.

— On a passé une soirée ensemble, et c'était une bonne et simple soirée, lâcha Iwaizumi, sachant pertinemment que Bokuto ne comprendrait pas forcément s'il sous-entendait juste les choses et que Kuroo ne le lâcherait pas : « Si t'étais pas un emmerdeur de première, tu arriverais à l'apprécier. »

— Il me le rend bien, se justifia Kuroo.

— Vous êtes tous les deux des abrutis, de toute manière, lâcha Iwaizumi en s'éloignant.

— T'es censé être mon ami ! râla Kuroo assez fort pour qu'il l'entende.

— Je le suis, et c'est bien pour ça que je le sais ! clama Iwaizumi sans même le regarder.

Décidé à éviter le reste de cette conversation et les probables plaintes de Kuroo, il s'enferma dans la salle de sport tandis que ses deux amis restaient à la cuisine.

— J'peux savoir comment t'as su ça ? lâcha finalement Bokuto.

— J'suis passée devant l'immeuble d'Iwa hier et j'ai vu la Diva y entrer avec des clés. Donc soit elle habite là, soit elle allait chez Iwa. Et elle avait ses clés pour pouvoir entrer... Donc ils sont forcément proches.

— Eh, s'exclama Bokuto, : « On a même pas ses clés. »

— Tu vois, y'a un truc louche... Faut qu'on réussisse à savoir ce qu'il se trame entre eux.

— Tu crois que... Bokuto marqua une pause et réfléchit un instant, il décréta que ce n'était pas une bonne idée de parler de ça maintenant : « On ferait pas une manoeuvre ? c'est calme pour l'instant, je m'ennuie. »

Un sourire étira les lèvres de Kuroo. Il avait l'habitude de Bokuto et de ses changements de sujets inopportun, mais il venait de lui donner une bonne excuse pour voir le lieutenant.

— T'as raison, c'est vachement calme le dimanche de toute manière ! J'vais voir Oikawa pour lui proposer une manoeuvre.

Il s'éloigna vivement.

— Eh ! s'écria Bokuto alors que Kuroo était déjà parti : « Je t'ai même pas dit ce que je voulais faire. »

— Tu veux quoi ? brailla Kuroo depuis les escaliers.

— Du lot de sauvetage ! Ils ont pas annoncé de pluie.

Kuroo fit un pouce en l'air :

— Préviens les autres ! On se retrouve là-bas !

Il monta jusqu'au second étage rapidement. Il nota que Tsukishima l'avait suivit du regard, certainement contrarié de sa future connerie pas encore faite. Il sourit de plus belle, son homme le connaissait si bien !

Il arriva devant le bureau d'Oikawa et entra sans toquer.

— Oikawa !

À l'entente de son nom, le lieutenant soupira, termina d'écrire sa phrase et releva les yeux :

— Tu connais le concept d'une porte, demanda-t-il, désabusé : « Qu'est ce que tu me veux ? »

— Bien sûr ! Regarde, ça s'ouvre, il entra complètement et ferma derrière lui : « Et ça se ferme pour avoir plus d'intimité. »

— Depuis quand on a besoin d'intimité ? Je vais me poser des questions.

Kuroo s'avança jusqu'au bureau, posa les mains à plat devant lui et, très sérieusement, lâcha :

— Depuis que je t'ai vu entrer dans l'immeuble de mon meilleur ami.

Oikawa ne s'attendait pas à ça, il lâcha un « Ah », surpris, et regarda le sergent.

— Tu as vraiment traversé la caserne, monté deux étages et débarqué dans mon bureau pour me parler de ça ?

— J'ai pas encore trouvé ton adresse pour débarquer chez toi, donc oui.

Le pire, songea Oikawa, c'est qu'il l'imaginait complètement débarquer à l'improviste chez lui. Il changea de ton.

— Je suis allé chez Iwaizumi, oui. Et donc ?

— Et donc, comme je t'apprécie pas, sache que si y'a quoi que ce soit, tu vivras un enfer pour le reste de tes jours, sourit glacialement Kuroo.

Oikawa ignora la menace. Il savait que s'il voulait se rapprocher un peu plus d'Iwaizumi, il fallait mettre de l'eau dans son vin avec le sergent. Il changea donc de sujet :

— Tant que je t'ai sous la main, il aimerait inviter les enfants de son quartier à la caserne. Sauf que, je ne les connais pas, je me suis dis que tu pouvais m'aider.

Kuroo, surpris, se redressa et croisa les bras. Quand est-ce que son ami avait bien pu parler de ça à Oikawa.

— Qu'est-ce que tu sais à ce sujet-là, au juste ? Pour les gamins.

— Qu'il souhaite faire une journée à la caserne avec les enfants. Et que ça semble lui tenir à coeur, Oikawa lança un regard au sergent : « Et si mon statut me permet de lui faire plaisir… »

Il ne termina pas sa phrase. Il n'y avait rien de plus à ajouter pour que Kuroo comprenne.

Et Kuroo n'apprécia pas ce qu'il comprit. Pour autant, il connaissait Iwaizumi depuis plusieurs années, ainsi que l'attachement qu'il portait à ces gamins. Il retint une réplique assassine, et soupira :

— Et pourquoi tu me demandes à moi, plutôt qu'à lui... Tu veux pas qu'il sache ? Genre, « surprise » ?

— Tu as tout compris, tu me surprends de jour en jour !

— Contrairement à toi qui est prévisible, lâcha-t-il narquois : « J'peux t'aider, mais le mieux c'est aussi que j'demande à Bokuto, il s'entend super bien avec les gosses. Prépare ton plan, le jour que tu veux, ton budget... Enfin bref, la raison pour laquelle t'es lieutenant quoi. J'aviserai pour le reste quand tu m'auras transmis ça. »

Oikawa remercia Kuroo et gribouilla quelques mots sur un post-it.

— Sinon, tu me voulais quoi, sérieusement ?

— Sérieusement ? Oh, mais c'était la raison sérieuse. La raison moins sérieuse, c'est que Bokuto veut faire un lot de sauvetage en exercice. On t'attend au terrain.

Le lieutenant haussa un sourcil.

— Et vous avez besoin de moi pour une manœuvre ? demanda Oikawa, qui n'avait jusqu'à présent participé à aucune d'entres elles.

— Allons, lieutenant, faudrait quand même que vous fassiez quelques exercices avec vos hommes de temps en temps, lâcha-t-il ironiquement. Il avait besoin d'une personne en plus, mais ça, il préféra ne lui dire qu'au dernier moment : « Les gars nous attendent. »

Il se retourna et sortit de salle sur ces mots.

Oikawa serra les dents. il n'avait rien de particulier contre les manoeuvres, au contraire, elles étaient le moyen de renforcer la cohésion d'équipe. Mais un lot de sauvetage impliquait forcément du vide, et ça, il appréciait moins. Prenant sur lui-même, il descendit de son bureau et se rendit dans les vestiaires où il passa sa tenue de feu. Casque sous le bras, il sortit côté cour et avisa les hommes qui étaient attroupés. Il se dirigea vers Bokuto.

— Une idée du scénario ?

— J'ai tout prévu ! il tendit à Oikawa une feuille sur laquelle le sergent avait gribouillé des schémas.

— Je vois, intéressant. Tu as une idée des binômes et de l'exercice à leur faire faire ?

— Nekomata a toujours fait la victime. Il disait que c'était important, qu'on voyait mieux les erreurs en étant en immersion. Si ça t'dérange pas, lança joyeusement Bokuto, il n'attendit pas qu'Oikawa réponde : « Dans c'cas, Nishinoya et Tanaka sur une excavation avec suspicion de fracture de l'humérus. Sugawara et Sawamura sur une excavation avec perte de connaissance et suspicion de traumatisme crânien. »

Il continua son énumération. Iwaizumi et lui même sur un sauvetage de victime par l'extérieur poly traumatisée. Yamaguchi et Tsukishima sur une reconnaissance d'appartement. Yaku et Kuroo partiraient en dernier sur un sauvetage de victime par l'extérieur avec une victime inconsciente rentrant en arrêt.

Oikawa déglutit.

— Donc, je vais me faire monter et descendre, il marqua une courte pause : « Quatre fois ? »

— Oui ! Ça va être chouette !

Akaashi resté en retrait fit un pas en direction de Bokuto et d'Oikawa.

— Je ne suis pas sapeur, qu'est-ce que je fais là ?

— Akaashi ! On peut pas laisser une victime souffrante seule. Pendant qu'on s'occupe de préparer le matériel, tu t'occuperas des constantes. Tu gères la victime, et nous, on vous sort de là. Tu interviens sur les scénarios un, deux et cinq. Si t'as des questions, hésite pas, s'exclama Bokuto en lui adressant un large sourire.

Bokuto donna les premières directives à Nishinoya et Tanaka pendant qu'Oikawa regardait la fosse dans laquelle il allait être descendu. Leur caserne avait la chance de posséder un grand terrain aménagé pour les manoeuvres, ce qui leur permettait d'exercer divers scénario tout en étant de garde. Que ce soit grâce à ce fichu trou, ou encore à la tour de quatre étage non loin.

Iwaizumi s'approcha d'Oikawa, arrivé près de lui, il souffla discrètement :

— T'as pas l'air ravie d'être avec nous, l'anecdote d'Oikawa lui revint en tête : « T'as toujours... Enfin, le vide, t'as jamais réussis à t'en défaire ? »

Oikawa serra les dents. Pas complètement mais ça, il ne l'avouerait certainement pas là.