BONJOUUURRR! Bonne année et bonne santé ! Et nous avons la suite des aventures dans les royaumes du nord avec les membres du Shin sekai en guide.

Reviews

- attismorte00 : thanks. I will try. Go see the part of Ziamela too ^^

- lesaccrosdelamerceri : Notre petit Mandos n'a pas fini d'avoir la migraine.

Cette fanfic est un partenariat avec Ziamela qui écrit "La Geste du Loup Blanc et du Chat Noir".

Nous nous retrouvons avec nos deux mondes entremêlés dans une aventure palpitante.

Les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling, de Andrzej Sapkowski et de Oda.

Profitez des deux fanfics en les lisant conjointement. Et n'oubliez pas de laisser un commentaire ainsi qu'un petit "j'aime".


Chapitre 4 : Les ombres de la guerre.

Il regarda les branches de l'arbre au-dessus de sa tête. Chevaucher derrière quelqu'un était un peu redondant. Et seule la pause de midi changeait. Il écouta vaguement la discussion d'en-dessous sur un poisson. Il semblerait que les monstres aient muté dans ce monde. Et surtout, que l'on croisait des choses qui étaient en rapports avec la conjoncture des sphères. Il baissa la tête simplement lorsque Thatch l'interpella sur une question d'honneur de cuisinier.

- Parlons peu, mais parlons bien. Mandos, maintenant, c'est qui le patron des fourneaux ?

Il enfonça sa fourchette dans la bouche en gardant un sourire très amusé par la volonté étrange du cuisinier de montrer qui savait cuisiner. Il eut envie de rire.

- En toute franchise, c'est Sainte Marthe, la patronne des cuisiniers. Vous avez été béni, Thatch. J'en reprendrais bien un peu. Je cuisine, mais je n'atteins pas le niveau d'art dont vous nous faites preuves. Je pense même que My Lady se damnerait pour gouter.

Il donna un salut depuis sa branche tranquille au cuistot qui bouda à sa réponse. Il replongea son esprit dans les premières informations qu'il avait pu glaner en écoutant les discussions. Il devait s'intéresser un peu plus. Savoir les tenants et les aboutissants des dernières décisions qui avaient été prises. Et surtout, avoir des précisions sur plusieurs personnes.

- Sinon, quelles sont les nouvelles du nord ? De qui je dois éviter à mettre de mauvais poil ? À part Portgas qui se balade avec Henselt au bout du manche.

Il tendit l'un des morceaux de viande à Hugin qui le déchiqueta avec faim.

- Oh, pas grande monde. Juste Radovid, les catins de la Loge, Emhyr, les Chasseurs de Sorcières, les membres de l'Église du Feu Éternelle…

Bon. Ça ne changeait pas réellement en fait de chez lui. Pourtant, ce fut le commentaire de Marco qui commença à lui donner un sourire amusé.

- Nenneke. Personne ne veut cette vieille à dos, Yoi.

Il comprenait le sentiment. Géralt l'avait emmené une fois la voir. Plus jamais. Il avait transplané dans le labo de Avallac'h qui hurla de terreur à son apparition à l'époque. Il pouvait comprendre. Voir apparaitre quelqu'un juste devant ses yeux alors que l'on est en pleine expérience n'est pas bon pour les nerfs. Géralt parut surpris en entendant le nom. Faut dire que la vieille femme les enterrera tous.

- Elle est toujours vivante ?

- Je l'ai vu il y a dix ans en arrière, et elle faisait pousser du pavot pour parvenir à introduire la morphine dans le nord.

- Donc, outre cette prêtresse de Mélitèle, y'a plus personne. Outre peut-être ce fils de…

- On a dit pas les mères.

Il regarda Shiva un instant avant de soupirer. On ne choisit pas ses parents ou sa famille et on ne choisit pas de l'avenir de leurs enfants. Il regarda Portgas continuer avec une rage assez intéressante. Quand ce n'était pas lui la cible en fait.

- ...fiellon qu'est Brehen. Vesemir a fait mettre à prix sa tête et le reste des Chats l'ont désavoué. Ce qui montre le niveau du Chat de Iello. Après, y'a toujours le Lambert a esquivé quand il est de mauvais poil, mais il fait des progrès ces dernières années.

Il fronça les sourcils. Brehen n'était pas un nom connu chez lui. Ou, plutôt, Géralt ni les autres en avaient parlé.

- Je connais Lambert. Grognon, mais bon cœur. Surtout lorsqu'on le soule. Mais, ce Brehen … je ne l'ai pas de mon côté. Soit Géralt et les autres n'aiment pas en parler. Soit il est déjà mort. Et vu la froideur de ta voix, Quickshot, je sens qu'il y a pas mal de raisons pour qu'il le soit.

- J'ai eu des déboires avec lui la première fois que j'ai dû désenchanter Adda la Blanche. Il a d'abord voulu m'empêcher de prendre le contrat en menaçant une prêtresse avec une de ses lames, avant de finalement, la relâcher. Il est arrivé avant moi à Wyzima, il a pris le contrat… et on ignore le reste. Certains disent qu'il est mort.

Adda la Blanche. Il se souvenait de ce nom. Géralt avait raconté plus tard pourquoi il était avec le roi de Téméria et surtout qui il avait rencontré par le passé. Portgas intervint à cet instant.

- Je l'ai vu il y a cinq ans. Je l'ai empêché de faire un nouveau Iello. Brehen est connu pour sa cruauté et son mépris des populations civiles. En 1240, il est entré dans la ville de Iello et en repartant, il a laissé que des corps derrière lui. Pourquoi ? Aucune idée. Mais pour le coup, il est persona non grata dans toutes les écoles de sorceleurs. Déjà que les mutations presque toujours foireuses des Chats font de nous des bombes sur pieds, si on rajoute ça par-dessus le tempérament déjà bien tordu de certains… c'est pour ça que je suis pépère à Kaer Morhen. Au moins, les gens ne s'énervent pas pour trois fois rien là-bas.

Il est vrai qu'il avait étudié plusieurs des membres des écoles de sorceleurs. Il faut dire que les carnets de Vesimir étaient terrifiants, pour certain, avec les observations de la cérémonie des herbes. Il étudiait les mutations mais c'était principalement pour aider les sorceleurs. Et plusieurs des informations récoltées sur les écoles ne laissaient pas beaucoup d'imagination aux horreurs. Et c'était de part égale entre ce qu'avait subi les enfants et les sorceleurs que les populations civiles face à la folie des mutants.

- Contrairement à toi.

Il grimaça en entendant le coup de poing et baissa la tête pour regarder Thatch avec une très belle marque en travers du front. Le cuisinier aurait dû se taire, ça lui aurait éviter une correction. Il refit le tour des informations, relisant certaines des notes qu'il avait pris sur son carnet.

- Ça ressemble assez, à part quelques détails, à la situation politique de mon monde. Enfin, à peu près. On avait des soucis à cause principalement de Radovid et de ses chasseurs de sorcières. Mais, on avait réussi à rendre la situation des nons-humains plus stable à Loc Muines avec le haut Aedirn à la charge de Saskia et protégé par les Scoia'tael. À part des soucis internes qui m'ont amené à sauver un porc épique.

Il espéra à cet instant que son oncle ne serait pas terrifié par son absence trop prolongée et surtout sa disparition. Le vieux maitre de l'université l'attendait. Et il en allait de même par les membres des Ophnirs et Géralt. Celui-ci l'avait surement vu lors de l'assaut face au prince crapaud. Mais ne pas le voir ensuite.

Il sauta de la branche en se laissant tomber en arrière. Il atterrit souplement sur le sol et rangea dans son sac le bol ainsi que le carnet.

- Et sinon, pour ce Haki ? En quoi consiste l'entrainement ? Et quels en sont les prérequis ?

La mention d'apprendre le Haki fit rire Portgas de façon assez inquiétante et le visage déjà inexpressif de Géralt se referma.

- Je n'ai que des notions d'anglais, mais je présume que Quickshot veut dire quelque chose comme "Gâchette facile". Si c'est le cas, je peux t'assurer que tu changeras rapidement de surnom pour m'affubler de quelque chose rendant gloire à mon côté sadique.

- Il s'agit d'apprendre d'une certaine façon, à notre instinct à prévoir des menaces avant qu'elles ne se montrent, et ce, en y injectant notre volonté, Yoi, expliqua Marco. Tu vas apprendre à te battre sans tes yeux ni tes oreilles.

- Soit content, le vieux Loup Lubrique a appris la technique en faisant de la boxe avec un Gravier.

- Je vais m'en occuper, sinon, on aura un mort, intervint Shiva.

Il resta interdit mais n'en fit pas cas. Apprendre n'est jamais simple. Surtout lorsqu'il s'agit d'une forme de combat. Et, étrangement, ce n'était pas pour rien qu'il avait donné à Portgas le surnom de Quickshot. Certes, c'était en rapport avec sa façon de tirer avant de réfléchir. Mais il y avait aussi d'autres choses. Il avait le caractère un peu court sur les bords.

Il commenta ensuite à Marco qu'ils continueront de discuter sur les méandres de la politique actuelle ainsi que l'histoire des royaumes du nord Actuel.


Cinq jours de voyage à cheval et les voilà enfin sur Velen. Il grimaça au dernier cours de Haki. C'était comme éviter les cognards mais en étant aveugle. C'était douloureux s'il se trompait. Bien qu'il savait que Shiva était définitivement mieux que Quickshot. Portgas lui aurait surement détruit un membre ou deux en voulant lui apprendre. Pas qu'il était fragile, mais Portgas était fort et un peu tête brulée.

Il regarda le premier village de Velen. C'était comme l'avait décrit Roche. Il était passé par les forêts, évitant les populations pour des raisons évidentes la première fois. Et maintenant regardant l'arbre décoré par les corps pendus lui donnait un gout amer dans la gorge. Thatch plissa le visage avant de dire d'une voix assez narquoise.

- Sympa le coin.

- On devrait enterrer les corps.

Anaïs avait raison. On ne pouvait laisser les corps pourrirent ainsi. Surtout que cela deviendra des spectres s'ils n'avaient pas de rites pour passer dans l'au-delà. Un moyen pour dire aux morts qu'ils étaient morts et que malgré tout, certains avaient pensé à eux.

- On le fera à la tombée de la nuit, sinon, on finira nous aussi avec une corde au cou.

Il l'aurait bien fait maintenant en lançant des sorts d'inattentions sur eux pour le faire. Que personne ne le voit jusqu'à ce que le dernier des corps soit décroché et enterré. Mais, il ne pouvait pas. Il garda sa capuche sur son crane en regardant les survivants.

Il n'écouta pas les deux sorceleurs discuter et descendit souplement de la monture. Il approcha un enfant qui les fixait avec peur. Celui-ci avait une marque sur le bras. Il leva les mains, se rendant plus petit possible. Il avait déjà eu affaire à des enfants ayant vu l'horreur et la mort de ses parents.

- Bonjour mon grand … tu sembles avoir mal. Je suis guérisseur … m'autoriserais tu à t'aider ?

Le regard était terrifié mais l'enfant ne bougea pas. Il sortit de sa ceinture une petite bande de tissu ainsi que sa gourde. Il versa sur ses doigts l'eau pour montrer que c'était sans danger. L'enfant regarda chacun de ses gestes. Il sourit tranquillement, laissant alors Hugin faire le pitre sur sa tête pour occuper l'enfant. Il termina de nettoyer la plaie et la bander. Il glissa à nouveau les doigts dans son sac et en sortit une petite sucrerie de miel et graine que plusieurs des elfes lui avaient appris à faire.

- Tu es seul ?

- … j'ai ma tante …

- Elle habite loin ?

- Là-bas …

Il pointa une direction. Il savait qu'un village s'y trouvait. Il ne fallait pas longtemps pour y aller. Il nota alors un adulte pris de courage avancait pour surement protéger l'enfant. Il attrapa plusieurs pièces dans la petite bourse et les mit dans la main de l'enfant.

- Ça te permettra d'acheter un peu de nourriture. Et tu nettoieras ta blessure encore demain et après-demain.

Il attrapa une petite pochette dans son sac fourretout avec de quoi s'occuper des blessures.

- Tiens.

- … merci.

Il sourit à nouveau et se redressa vers les autres alors que l'enfant rejoignait l'adulte qui s'était arrêté. Il salua de la tête avant de revenir vers le groupe. Il n'avait jamais rien pu faire face à la détresse d'un enfant que de l'aider. Il revint aux montures et regarda le vampire bien décider à montrer qu'il savait remplir la panse de ceux qui ont faim. Marco lui tendit alors la longe de la monture de Thatch.

- Il va rester sur place pour les aider à trouver une nourriture plus digeste que les racines qu'ils consomment actuellement. On le retrouvera plus tard, Yoi. De ce que j'ai appris en consultant les villageois, c'est surtout la nourriture qui les rend malades. Avec la faim. Thatch gère ça mieux que quiconque, donc, sauf si tu as vu autre chose, Mandos, on peut avancer.

- Les morts sont aussi une cause de maladie. Laisser les corps ainsi pourrirent amène pas mal de chose. Alors, réduire leur nombre aidera grandement. Surtout avec ce que cela entraine aussi. Les monstres seront attirés et nous savons tous deux ce que certains amènent.

Il attrapa la longe et suivit le groupe par la suite. Il préférait actuellement aller dans la forêt. Certains des habitants le fixait étrangement ainsi que Shiva. Il hésitait à mettre sa cape d'invisibilité pour le coup ou monter sur son balai pour aller plus loin. Il ne pourrait rester sauver tout le monde. Tout le monde n'accepterait pas son aide.

Et surtout, il y avait trop de mort ici parmi les vivants. Il allait faire une gaffe en parlant avec un d'entre eux alors que les autres étaient autours. Mais, il commençait un peu à sentir une sorte d'impression entre les morts et les vivants. Bien que l'entrainement de Shiva était douloureux (esquiver les coups du Bisento était douloureux. Encore plus à la parer avec son épée). Mais, cette sensation étrange qu'il commençait à développer pour tirer à l'arc et ainsi la repérer. Il n'y arrivait qu'une fois sur douze, pour l'instant. Mais, c'était un peu étrange. Il avait l'impression d'avoir déjà dû apprendre à le faire sans s'en rendre compte. Et étrangement, il avait l'impression que Dumbledore et ses idées lumineuses avait une main là-dedans.

Roger avait néanmoins commenté que son esprit prendrait sans problème le Haki des rois. Il ne voulait pas réellement savoir ce que c'était. Encore moins la sensation. La description de se prendre une déferlante dans la tête n'était pas quelque chose qu'il souhaiterait avoir.

Marco lui répondit néanmoins lorsqu'ils furent assez loin du village et des oreilles indiscrètes. Pas qu'il en avait mais il était mieux de ne pas parler de certains choses lorsque l'on n'était pas sûr du silence des personnes présentes.

- C'est quelque chose que j'ai signalé aux villageois. S'ils veulent faire ce qu'il faut, tant mieux, sinon, Thatch usera d'un de ses talents uniques pour dérocher les pendues et les brûler. Une tombe serait mieux, mais les charognards sont doués.

- Si la tombe n'est pas assez profonde, dans ce cas, les goules et les algoules se jetteront dessus et les réduiront à néant le travail. Même dans un cimetière d'une capitale comme Wyzima, on en trouvait, preuve qu'aucune fosse n'est jamais assez profonde pour les stopper.

- J'ai du respect pour les morts, mais les vivants passent en priorité, sans vouloir t'offenser toi et ta Lady. La moindre des choses avant de les brûler est de dire une prière pour leur âme, mais au moins, par le feu, on peut protéger les autres.

Il ne put retenir un rire au commentaire de Portgas.

- Ne t'inquiète pas. Je suis un des valets de la mort, mais je suis là pour aider les vivants. Et puis, tant que le mort est mis au repos, ça me va. Enterré, brulé … il y a même certaines régions où on les mange ou on les jette à la mer. Et Merlin merci, personne n'est assez stupide pour se changer en Wendigo et consommer la chair humaine. J'ai eu ça une fois. Je n'aimerais vraiment pas avoir le droit à une seconde expérience. Et vous non plus.

Il avait dû gérer avec un Wendigo après l'affaire du grand froid. La mort lui avait demandé de chasser une âme d'un mort qui marchait parmi les vivants. Et ce n'était pas quelque chose qu'il s'attendait : Manger les morts ou les vivants pour survivre. Il évita un frisson. C'était ça que la mort l'envoyait chasser lorsqu'elle avait besoin de lui. Il chassait les damnés et ceux qui parjuraient la vie elle-même. Il regarda encore les fumées par-dessus les branches. Si Thatch avait besoin d'aide, il l'aiderait avec plaisir. Il regarda le mort qui l'avait suivi depuis l'arbre. Celui-ci resta silencieux avant de repartir après lui avoir souris. Et vu la ressemblance, ça devait être le père de l'enfant qu'il avait soigné.

- On a déjà Big Mum, c'est suffisant. Et bien assez traumatisant et répugnant, Yoi.

Leur route continua jusqu'à croiser un prêtre du feu éternel et ses deux gardes. Et l'un d'entre eux demandait réellement à finir avec une langue en moins. Il était tenté de plus en plus depuis sa monture. Il grinça en sentant comme s'il était face à un menteur. À un hypocrite menteur. Il remarqua le tic chez Marco. Marco semblait être un détecteur à mensonge sur patte. Géralt descendit mais aussi Shiva. Celle-ci fit en sorte que ses oreilles soient camouflées par son foulard. Lui-même utilisant son bandana pour le faire parfois mais préférait grandement sa capuche. Il fixa l'homme et une odeur familière monta à son nez. Une odeur qui lui donnait juste envie de tendre le bras vers son arc et régler le souci : définitivement. En fait, il avait déjà la main à son arc et deux doigts tenant à présent une des flèches. Mais, en tournant la monture, à part Marco, personne ne le voyait.

- Que veux-tu ?

- Réjouissez-vous, car même un être vil et dépravé tel que vous peut servir la gloire du Feu Éternel.

Il fronça le nez et Hugin gonfla les plumes aux paroles du prêtre. Lui qui voyait en règle générale les âmes lorsqu'il le souhaitait. Entre le prêtre et les sorceleurs, il pariait son dessert ainsi que ses potions que le plus blanc restait les monstres. Portgas descendit à ses mots de sa monture, l'arme à la main. Qui lui avait donné à nouveau son fusil ? Il sentit une patience fine commencer à être titillé chez Géralt. Ça allait être assez amusant à voir en fait. Surtout avec Shiva qui semblait ondulé à présent.

- Et de quoi il s'agit ? se renseigna avec patience Géralt.

- Quelqu'un doit s'occuper des corps sur les champs de bataille. Déjà, les nécrophages s'en prennent aux fosses communes. Ce n'est pas tolérable.

Il ferait bien un commentaire sur les morts qui suivaient le prêtre. Surtout lorsque certains hurlaient de colère. Et le sarcasme dans la voix de Géralt était assez intéressant.

- Ce sera ma bonne action du jour ?

- Ce sera surtout une action très profitable. Je sais que vous ne faîtes rien gratuitement, vous autres.

Il relâcha son arc et sa flèche encochée en regardant Shiva à moitié se transformer pour attaquer le prêtre directement à la gorge. C'était comme faire taire quelque chose qui ne devrait pas parler. Surtout que les deux soldats l'accompagnant n'eurent plus de chance, tuer par Marco et Portgas. Mais son regard fut attiré par un des morts qui le regardait à présent avec peur.

- Ils ont mis un des nôtres dans une fosse. Il est encore en vie... Pas pour longtemps. Soyez pas salaud... Pitié.

Le mort pointa une direction. Et si on dit fosse, on dit monstre. Il tira les rênes de sa monture et la fit cabrer en ne prêtant aucune attention aux autres. Il allait avoir du mal à leur dire qu'un mort disait qu'un vivant était en vie sans passer pour un fou même s'ils savaient ce qu'il était. Surtout que vu la panique, c'était une question de minutes à présent. Allait-il réellement le faire ? Oui. Même si c'était un vendeur ou un mercenaire. Hermione disait qu'il était trop gentil pour son propre bien.

Il suivit le spectre jusqu'à l'un des champs de bataille où l'odeur de la mort l'entourait. Il allait attirer plus d'un en fait. Mais ce n'était pas le moment de réfléchir. Il vit les goules et entendit surtout les cris. Il dégaina son arc et prit appuis avec deux flèches encochées à sa corde. Deux projectiles écartèrent l'un des monstres alors que sa monture commençait à paniquer.

- D'HOINE TA MAIN !

L'homme ne posa pas de question et saisit son bras. Il le monta derrière lui et mit une certaine distance avec les monstres en revenant vers les autres. En espérant néanmoins que les goules abandonnent leur poursuite d'un repas plus frais que des cadavres.

Il vit Portgas d'en l'autre sens. Il l'avait suivi ? Il cligna des yeux en voyant alors la tornade de feu. Ce n'était pas un sort de sorceleur et encore moins de sorcières. Non. C'était différent. Il ne pouvait que sentir la puissance brute. C'était … comme voir le feu prendre forme humaine. Il nota le regard du chat noir dans sa direction presque moqueur. Il ferma la bouche. Il avait été surpris. Portgas l'avait surpris.

Il fit encore plusieurs pas avec la monture pour atteindre la route et descendit l'homme tremblant. Il avait vu la mort de très près.

- Je ne t'ai pas sauvé par ce que tu es innocent mais parce que c'était la chose à faire … mais si tu regardes là-bas, tu pourras voir ce qu'il se passe avec les vendeurs un peu trop idiots, Dh'oine. Je te conseille de changer de profession. Et de réfléchir à ce qui t'es arrivé. Nous sommes clairs ?

L'homme hocha la tête, tombant, tremblant au sol. Il ne ferait aucun commentaire. Et il était sûr qu'il allait avoir une remarque des autres. Mais, s'il avaient un souci avec ses tendances, il leur ferait savoir qu'il ferait ce qu'il sentait juste. Mais Portgas offrit un sourire vicieux à l'homme. Elle méritait son surnom de chat noir.

- Dis-toi que le Karma demande toujours le règlement de ce qu'on lui doit. Si tu veux que ton addition ne soit pas mortellement salée au pire moment, je te recommande de suivre son conseil. Comme on dit… Karma is a sadistic bitch. On y va, Mandos ? On a un dealeur en bure à faire cramer. En route, Shinigami.

Il hocha la tête en remontant sur sa monture pour suivre la sorceleuse. Il n'eut aucun remord en voyant les têtes décapitées des trois. Il détestait les prêtres du feu qui accusaient tout le monde de tous les maux. Géralt commenta le premier.

- Le Feu Éternel qui se met au fisstech… cela me rappelle les faubourgs avec le Révérend et sa coopération avec la Salamandre.

- J'ai jamais eu foi en l'espèce humaine, alors, je suis pas surpris,

- Je l'ai perdu il y a longtemps avec mes amis, soupira Mandos.

Il regarda les corps prendre feu et sortit sa baguette pour lancer le sort de Réducto afin de facilité la disparition. Puis, d'un second mouvement, le sort de nettoyage, effaçant alors la cendre. Les morts étaient contents et disparurent. Mais il nota alors du coin de l'œil la potion que prit Portgas. Portgas semblait être le feu. Alors, comment avait-elle eu une blessure pareille de brulure ? Il aurait voulu poser la question mais Rouge lui donna un tel regard en peine qu'il préféra attendre plus tard.

Il remonta par la suite sur sa monture, et reprit la route. Il préférait garder le silence. Il entendit néanmoins Roger commenter son action en riant. Hugin virevolta au-dessus d'eux un moment. Surement regrettant que les corps soient réduits en cendre et qu'il n'ait pu s'en servir un morceau.

- Une fois, j'ai rencontré un prêtre qui accusait les non humains de tous les maux. Il puait le Fisstech. Et la maladie qu'il a surement attrapée avec la mauvaise fille de joie. C'était amusant à le dire en face d'une foule en colère. Mais, je pense que j'aurais fait pareil que Shiva si il n'y avait pas eu autant de Dh'oine …

Il resta en silence pour la suite en voyant Marco et Anaïs. Il faut dire que l'homme avait été la cause de la mort de beaucoup de non humain dans la ville. Anaïs leur demanda dès leur arriver.

- Pourquoi vous les avez tués ?

- Ils sentaient tellement le fisstech que ça me rendait malade.

Il regarda alors la langue sifflante de la femme serpent en colère. Mais le chat noir eut une bonne explication.

- Ce sont les pires, Anaïs. Comme ils ont une robe d'église, tout le monde les crois parfait, alors, ils en profitent pour faire encore plus de mal. Et justement, parce qu'ils font partie de l'église, personne n'interviendra si quelqu'un se lève pour se plaindre. La méthode est sale, mais tant que la justice laissera courir impunément ces personnages, il ne reste que ces solutions. Ne nous attardons pas. Il faut qu'on trouve notre homme.

- C'est une goutte dans l'eau, mais c'est déjà ça, Yoi.

- Beaucoup ont essayé autrement, jeune princesse. Et les morts pleurent encore car personne ne leur rend la justice demandée. Mais, ce qui est intéressant, c'est que la mort est très juste pour les personnes qui parjurent la vie comme si c'était un jeu ou quelque chose que l'on peut posséder.

Il connaissait la mort. Il se souvenait encore de l'expression de Tom lorsqu'elle était venue le chercher. Et il savait que les trois âmes avaient été prises assez rapidement. Les autres avaient eu trop de colère pour partir de suite. Il se souvenait d'un esclavagiste aussi qui était mort. Les chaines de ceux qui étaient morts par la faute de l'homme l'avaient tiré dans les tréfonds.

- Ne nous attardons pas. Il faut qu'on trouve notre homme

Géralt avait raison. Rester plus longtemps ne servirait à rien.


Il regarda le village et bailla un instant. Il était tenté de prendre l'arbre le plus proche, y monter et dormir jusqu'à la fin de la semaine. La fatigue était étrange. Et Ciri lui manquait en fait. La discussion hebdomadaire avec la mort aussi. Bien que parler avec Marco des royaumes du Nord et des différences entre leur deux mondes. Il y avait des actions qui avaient été différentes d'un côté et d'un autre. Et c'était assez intéressant pour en voir les résultats à présent. Étrangement, c'était comme vivre un si ça c'était passé comme cela, ce serait différent.

Bien qu'il ne l'eût vraiment pas demandé. Il releva la tête pour sortir de ses pensées en entendant alors le cri d'un enfant en panique. Géralt devait lui avoir fait peur. Ou les autres. Il nota alors les deux portraits. C'était la femme et la fille du baron. Et elles étaient bloquées chez les moires. Il ouvrit la bouche mais sentit la légère brulure désagréable qui lui serra la gorge. Il essayerait plus tard. Il avait besoin de boire un truc. Mais, rentrer dans l'auberge, c'est appeler à déclencher une bagarre. Il se souvenait des hommes du Baron. Et il savait que certains ne pensaient qu'avec le dessous de leur ceinture. Il avait soigné plusieurs filles de ferme avec difficulté à cause d'eux. Blaise avait été plus expéditif plus tard. Et c'était seulement parce que son camarade les avait attrapés avant lui.

Il resta avec les chevaux et Shiva. L'elfe à la peau sombre restait en protection avec Anaïs. Il regarda Géralt et Portgas rentrer dans l'auberge pour récupérer l'information alors que Marco allait s'intéresser aux deux affiches.

- ~Shiva. Je peux te poser plusieurs questions. Ne t'inquiètes pas, elles ne mordent pas ni ne sont trop dérangeante. Si elles le sont, tu peux ne pas répondre. Mais ça m'aiderait à comprendre plusieurs points et éviter … de causer des soucis. ~

Il regarda la femme à la peau sombre tranquillement, attendant son autorisation. Il l'avait demandé en fourchelangue et assez discrètement pour que Anaïs ne les entende pas. Pas qu'il ne voulait pas l'intégrer dans la conversation mais l'une de ses questions la concernait. Il aurait pu la poser à Marco mais il n'avait pas trouvé le bon instant. Shiva hocha simplement la tête, l'invitant à poser ses questions.

- ~ Isengrim … celui de mon monde était devenu un fou qui voulait étendre son pouvoir sur les terres du Nord. Il a causé beaucoup de morts dans une quête fanatique. Iorveth s'est retrouvé criblé de flèches à la suite d'un duel l'opposant à Isengrim. Je ne l'ai sauvé que par miracle et qu'il est têtu. Mais, j'ai l'impression que celui d'ici est différent. Et je ne voudrais pas être biaisé par … ma colère envers celui de mon monde. Que peux-tu me dire sur lui ? Et je parle, quelle personne est-il ? ~

Il la regarda réfléchir, comme se demandant quoi répondre à cela.

- ~ Il est différent … et C'est surement parce que Marco lui a rentré du plomb dans le crâne et de l'espoir auquel se raccrocher. Ce fut plus visible avec Vergen. On a enfoncé dans le crane de certains des idées de démocraties. ~

- ~ Un espoir qu'il n'avait plus. Vrai. Le mien ne voyait même plus le mal qu'il faisait par ses décisions. Iorveth aurait pu être pareil si je ne lui avais pas donné … un espoir qu'il avait perdu. Mais j'ai cru comprendre par … Thatch que Isengrim n'était pas indifférent à tes charmes. ~

Il n'eut pas de réponse à part un regard assez neutre. Il connaissait le regard. C'était celui d'une femme qui invitait à continuer sur cette pente et que s'il y allait, ça allait mal finir. Mal finir pour lui.

- ~ oublies cette question. Je tiens à garder mes entrailles là où elles sont. Sinon … pourrais-je savoir pourquoi la princesse de Téméria est avec vous ? Bien que je vous fais confiance pour la protéger contre les Dh'oines idiots. ~

Il la vit sourire. Un sourire que l'on voyait chez les membres d'une famille. Ce qu'il avait pu observer lui donnait une image plus grande.

- ~ pour ce conte, il faudra demander au Chat Noir. Et ce n'est pas un kidnapping. ~

- ~Jamais penser le contraire et … attendez … Enfant surprise, c'est ça ? Anaïs est l'enfant surprise de Portgas ? ~

Il la vit rire. Il va considérer que c'est alors une bonne réponse. Surtout qu'elle ne répondit pas. Il repassa en nordien pour Anaïs qui le fixait à présent avec un sourire amusé. Son Anaïs avait toujours trouvé drôle lorsqu'il parlait fourchelangue.

- Eh bien. Quickshot est la pire mère poule que l'on puisse trouver, à première vue. Si je lui demande. Elle ne tentera pas de me tirer à nouveau dessus, n'est-ce pas ?

- Non. Sauf si tu lui donnes une raison de le faire.

Il rit en fixant à nouveau Anaïs puis sortant un des bonbons au miel de son sac et le tendant à la petite fille. Lui-même en mit un dans sa bouche. Ça soulagerait peut-être son mal de gorge. Il regarda Kali, lui montrant le bonbon au miel et aux graines de sésames. Elle le fixa comme s'il demandait à quelle sauce il voulait être mangé. Il donna un très grand sourire en mordant dans le bonbon tranquillement alors qu'Anaïs se délectait du sien. Il regarda à nouveau vers l'auberge, entendant principalement le silence. Ce qui n'était jamais rassurant avec Géralt. Et il avait l'impression que ce n'était guère mieux avec Portgas.

- Pourquoi je sens qu'il va y avoir un combat prochainement ?

- Je lui ai dit les conséquences, Taisho sait quoi faire pour ne pas me mettre de mauvais poil.

Il haussa les épaules. Il y avait Géralt dans la balance. Et lui dans les environs. Ça avait toujours fait mauvais ménage habituellement. Il garda en vu les soldats.

- Shiva … j'ai l'impression de louper une différence culturelle … Portgas n'est pas un prénom, n'est-ce pas ? Mais bien un nom ?

Il sentit le changement dans l'air et nota le regard de Shiva. Mais surtout nota le regard de Roger et Rouge derrière qui le fixaient à présent. Mais, le plus inquiétant restait Shiva. Il comprenait le second nom de Kali.

- Comme je te l'ai dit. Ce n'est que des questions. Ton choix si tu veux répondre au nom. Je ne chercherais pas si c'est trop personnel.

Elle resta silencieuse, dangereuse. Il pouvait presque sentir une étrange présence inquiétante. Anaïs elle-même le fusillait du regard. Il y avait vraiment une histoire derrière. Mais elle répondit néanmoins.

- Ceci est le choix de Taicho. C'est bien son nom. Mais il l'a choisi. En l'honneur de sa mère.

Elle ne dit rien de plus. Et en regardant Rouge et se souvenant de ses paroles, il se doutait que c'était en rapport avec le monde dont ils étaient originaires. Et que Roger avait une part dedans. Il avait une étrange expression triste et le sourire qui le caractérisait avait disparu. Il hocha la tête vers Kali. Il vit alors une bande de soldat mercenaire. D'un mouvement discret de baguette, il lança un sort d'illusion sur Kali, Anaïs et lui. Il grimaça et obtint un regard de l'elfe qui ne semblait pas d'accord qu'il se torture en utilisant la magie. Il haussa juste un sourcil, indiquant que ce qui est fait est fait. Ainsi, aucun des Dh'oines ne les verraient. Et c'était peut-être mieux, semblerait-il, à l'odeur. Le groupe rentra dans la taverne. Il passa sa main sur son œil en soupirant.

- Ça va être une longue soirée. Je vais avoir besoin de quelque chose de fort après cela.

Marco arriva à cet instant, l'arme dans la main. Il attrapa lui-même son arc et plusieurs flèches au cas où il serait nécessaire d'intervenir. Surtout que les hommes du baron semblaient chercher quoi mettre sous leurs dents. Il bénit son sort pour l'instant.

Le chat noir et le loup blanc sortirent enfin et sans avoir causé de combat. Ce qui allait pour le coup. bien qu'il eût une petite envie de prendre l'une des potions des jumeaux qu'il avait en réserve pour faire une blague douteuse sur les hommes du baron. Il devrait s'abstenir néanmoins. Il y a un temps pour humilier des êtres visqueux, un temps pour garder l'esprit froid. Il garda néanmoins un certain respect pour cette capacité de Haki. Portgas n'avait même pas semblé déphasé et les avait rejoints comme si le sort ne fonctionnait pas. Ça aurait été si pratique des fois.

- Mettons-nous en route, je vais faire un meurtre si on me regarde encore une fois comme ça.

- Je serais d'avis de dire que personne ne regrettera ces pourceaux, mais les Moires sont proches. Je préfère m'éloigner un peu.

Il était d'accord avec Shiva sur les moires. Ce serait un problème avant longtemps.

- Je vais attendre qu'on soit hors de vue pour rejoindre Thatch. Le soleil se couche, c'est le moment idéal, Yoi. Quelle est la prochaine étape ?

- Bourg-la-Lande, de l'autre côté de la colline.

Il réfléchit un moment. Serait-il utile pour aller parler à un des espions du Niilfgard ou à enterrer les morts ? définitivement la seconde option. Même s'il avait un risque qu'il rameute les spectres.

- Je vais vous accompagner pour enterrer les morts. J'ai de quoi aider pour cela et je pourrais détourner encore plus l'attention des soldats loin des cadavres. Sauf si cela dérange.

Il regarda Marco en attendant la réponse de ce dernier.

- Si je te porte, ça me donnera une excuse pour forcer Thatch à courir. Il me doit bien ça après le nombre de ses conneries qu'il m'a fait endurer pendant qu'on grandissait ensemble, yoi.

Le … porter ? Il avait bien entendu ? C'était quoi cette histoire de porter ? Géralt intervint à cet instant, lui donnant encore plus de question. Il savait que Kali se transformait. Mais, Marco ? Il avait déjà ces flammes bleues étranges avec des vertus soignantes étrange. Mais, il n'était pas au courant pour une transformation. Le sens de ce monde l'échappait encore plus à présent.

- Si tu te transformes maintenant, tu vas rameuter tout le monde. Éloignons-nous avant ça.

Il comprendrait surement lorsqu'ils seraient assez loin du patelin où les soldats cherchaient on ne sait quoi à détruire. Ils chevauchèrent assez loin, cacher par le jour déclinant. Lorsqu'ils furent hors de vue, Portgas et Marco descendirent de leur monture. Il sentait qu'il allait voir un truc qui lui ferait monter les sourcils à la racine des cheveux. Surtout avec la demande de Anaïs de faire un tour plus tard. Il resta assis sur la selle, caressant Hugin inconsciemment.

Il faillit jurer lorsque Marco s'enflamma dans un feu bleu. Et lorsqu'il ouvrit les yeux à nouveau pour regarder ce qu'il y avait à présent à la place du médecin, il fut assez surpris. Un phénix. Marco se transformait en phénix. Il frotta son œil visible et regarda à nouveau. Et il jura voir l'œil moqueur chez l'oiseau qui lui rappela alors Hedwige et Fumseck.

- Tu attends le déluge pour monter, Yoi ?

- … Merlin, j'aurais eu le droit à tous. Vraiment à tous. C'est quoi que dirait oncle Roche ? Ah oui. Bordel de merde, si je m'attendais.

Il descendit de sa monture et regarda l'oiseau immense qui pouvait parfaitement tenir un homme sur son dos. Il attrapa le bec de Hugin qui semblait réellement croasser de rire. Il fixa le dos puis la tête de Marco.

- Je pourrais suivre à balais, vous savez … enfin … je peux réellement … ?

Oui. Il aimait voler. Et il n'était pas sûr d'utiliser son animagus. Si les deux étaient aussi bloqués, il serait triste qu'il s'y tente. Ou qu'il reste bloqué sous la forme d'un oiseau ou d'un repas pour chasseur. Alors, qu'on lui propose de toucher le ciel. Quant à son balai. Il n'était pas sûr réellement l'avoir pris alors.

Son hésitation avait dû impatienter Marco car celui-ci ne trouva pas mieux que de le saisir en Vol et partir au loin. Il vociféra plusieurs jurons en anglais et en elfique avant de gueuler qu'il préférait être sur le dos qu'entre les pattes. Marco lui commenta que rien ne l'empêchait d'escalader. Il grogna en s'accrochant à des plumes de flammes. C'était assez impressionnant. Marco l'aida même à monter en se penchant juste assez pour qu'il se hisse sur le dos. Il le remercia et leva les yeux vers le ciel, souriant comme un fou. Depuis combien de temps il n'était pas monté dans les airs pour profiter du ciel. Si on lui demandait de retirer son sourire, il ne le pourrait pas actuellement. Néanmoins, il fit attention à ne pas planter les doigts dans les plumes. C'était quand même Marco qui le portait sur son dos. Il devrait vraiment vérifier pour son animagus. Que ce soit la transformation en corbeau ou celle en cerf.

Il ne fallut même pas quelques dizaines de minutes pour traverser ce qu'ils avaient fait à cheval. Et il aperçut assez rapidement le vampire les attendant aux abords du village. Il sauta du dos du Phénix afin de permettre celui-ci de se retransformer.

- Merci pour le vol. ça faisait un moment que je n'avais pas profité de cette liberté.

Il nota néanmoins le regard boudeur du cuistot dans la direction de Marco.

- Et je fais comment pour rentrer à présent ?

Il regarda Marco offrir un visage dépourvu de toute émotions négative. Il y avait même un sourire qui semblait sympathique.

- À pied, Thatch, à pied.

Il pinça ses lèvres pour ne pas rire. Un, l'expression du visage de Thatch valait son poids en or. Deux, Marco l'avait dit avec un tel flegme que c'en était comique. Il regarda néanmoins les pauvres hères pendus devant eux alors que les chiens sauvages et les charognards grondaient dans la nuit à peine levée.

- Je pense que l'on a dû boulot. Je vais faire la diversion.

Il avait plusieurs leurres explosifs ainsi que de la poudre de confusions. Les soldats allaient un peu être perdu. Surtout qu'il avait dans son sac plusieurs champignons qui donnaient, si on les mettait dans le feu, les mêmes effets que l'alcool.

Il descendit vers le premier rassemblement de soldats. La poudre de confusion les rendit moins alerte à sa présence. Et puis, ses années à marauder dans Poudlard ou les camps servaient. Mais, il prit cela aussi comme un entrainement. Kali lui avait expliqué que s'il gardait une certaine concentration, il pourrait sentir les personnes allant et venant. Et toutes ces années à arpenter les couloirs dans la peur d'être pris allaient lui servir. Il laissa dans le petit feu l'une des petites sacoches de champignon. L'effet fut assez rapide. Il monta son étole devant son visage pour en couvrir les effets.

Il continua, utilisant les leurres explosifs pour causer juste un petit bruit et attirer plusieurs des soldats. Au bout d'un moment, il crut même sentir les présences, comme lorsqu'il le faisait pour sentir les âmes. Mais, c'était si faible. Et il avait surtout l'impression d'épuiser son énergie pour un petit effet.

Il passa encore un moment à créer des soucis bénins en utilisant les farces et attrapes de Fred et George ou ses connaissances des plantes pour occuper les soldats. Il remonta ensuite vers le haut de la colline. Il avait un petit sourire et surement des cernes autours des yeux. Kali lui avait donné pas mal de point pour travailler ce Haki. Mais, comme elle l'avait dit, ce serait long et épuisant. Il regarda les cordes vides avec un petit sourire.

Les flammes d'un bucher montaient alors haut dans le ciel. Les soldats ne viendraient avant un moment. Actuellement, ils devaient déjà essayer de se souvenir comment avancer. La poudre de confusion et les champignons avaient fait leurs effets.

Il trouva les deux hommes, mains jointes, priant pour les âmes des défunts. Il regarda les morts autours des deux, les remerciant. Il pinça ses lèvres avant de parler.

- Ils vous remercient pour ce que vous avez fait. Et aucun des soldats ne viendra avant un petit moment. Ils sont occupés à se souvenir de comment marcher sans s'écraser au sol.

Il posa le genou au sol et une main sur le cœur. Il pria la mort d'accueillir les âmes des défunts. Il ne pourrait rien faire d'autres. Hugin vola au-dessus d'eux, chantant. C'était une complainte qui fut accompagné par les autres rapaces qui semblaient suive la musique du Krebin.

- Merci d'avoir transmis leur message, Mandos, Yoi.

- C'est le moins que l'on puisse faire après tous.

Il hocha la tête en regardant les flammes.

- Mais parfois, si peu le font. Nous rejoignons les autres ?

- Oui. Allons-y …

- Je dois vraiment y aller à pied ?

Marco se changea à nouveau en phénix en ne répondant pas à son camarade et lui fit juste un signe de l'aile rapide. Il monta d'un saut souple sur le dos de l'oiseau mythique puis fixa le vampire boudant. Il lui offrit un sourire qu'il réservait après qu'il est fait une blague. Ou qu'il s'apprête à en faire une.

- À plus tard. On se retrouve avec les autres, camarade. Et ne vous perdez pas en route.

- Sale gosse.

Il haussa un sourcil et sentit Marco aussi être surpris par l'insulte de Thatch. Celui-ci aussi sembla un peu perdu dans ses pensées un instant avant de rire et commencer à courir. Il regarda Marco.

- Mémoire défaillante qui revient au galop avec un souvenir ?

- Surement.

Il leva les yeux vers le ciel nocturne. Avoir pu mettre au repos les morts lui allait. Ça occupait son esprit. Il attrapa le carnet de note de sa poche et fixa le dessin des runes qu'il avait vu le matin dans le miroir. Les runes étaient anciennes. Et il n'avait aucuns livres correspondants. Il avait réellement besoin d'aller chercher ailleurs. Mais, avec les chasseurs de sorcières et leur manie de l'autodafé, il allait être dur de s'informer. Et, s'il en croyait Marco et les autres, descendre dans les bibliothèques de Niilfgard reviendrait à signer un pacte avec l'empereur juste pour y rentrer. Et se lier à quelqu'un par un serment, hors de question. Et le seul qui aurait pu avoir une vision des runes qui apparaissaient lorsqu'il utilisait sa magie réellement était Marco.

- Marco. Vous avez pu entrapercevoir les runes de mon corps lorsque j'utilise la magie ? avez-vous eu l'idée de les noter quelques parts ?

- Tu l'as peut-être oublié ou pas vu, mais je l'ai fait juste au moment où tu décidais de partir faire exorciser une fosse commune, à Blanchefleur, Yoi.

- … la fosse des non-humains n'était vraiment pas voulu. Je pense que plusieurs Dh'oines ont tué des non-humains et les ont volés. Avant de planquer la fosse dans le bosquet. Merci de me rappeler cela.

Il croisa les bras en haussant un sourcil vers le phénix qui continuait son vol. Il baissa les yeux, fixant alors non loin la colline où se trouvait le château du baron. Il ne savait pas beaucoup de chose sur cette partie-là de l'aventure de Géralt. Il ne l'avait rencontré qu'après. Mais Marco continua ensuite.

- Il arrive que ma mémoire absolue me serve à quelque chose. Le bout de papier est dans mon carnet de notes, et si je ne l'ai pas sur moi, il n'y a ... que deux personnes à qui je peux le confier sans crainte, Yoi.

- Pratique d'avoir une mémoire eidétique.

Il baissa les yeux, regardant alors la direction du petit bourg où devait se trouver les autres. Il fronça les yeux. Du sol, il aurait pu être difficile de le voir, mais du ciel, on pouvait voir un manteau neigeux.

- Marco. La ville a été, ou est, attaqué par la chasse.

Il s'accrocha au mieux lorsque les ailes donnèrent un coup puissant. La vitesse augmenta drastiquement. Il entendit alors Marco marmonner quelque chose. Quelque chose qui lui donnait une raison de plus de ne pas aimer les membres de la chasse.

- Pas cette fois. Ils ne prendront personnes. Pas après ça.

Il leva la baguette et murmura un spero patronum. Il grimaça en sentant le feu à nouveau et la tension. Cornedru était pourtant là à présent à côté de lui, flottant.

- Thatch, c'est Mandos. La chasse est ou a été au village, accélère.

Le cerf plongea dans la nuit comme une luciole de lumière écartant les ténèbres. Il frotta sa main à présent tendu. Définitivement, il était bloqué sans problème au sort de niveau 4ème années. Au-dessus, il mettait sa vie en danger.

Marco fit un piqué qu'il aurait pu apparenter à la feinte de Wonsky s'il était en Quidditch. Le phénix aux flammes bleues n'ouvrit les ailes qu'à la dernière seconde pour atterrir. Il sauta, l'arc à la main alors que Marco reprenait corps. Les chevaux étaient bien là. Il regarda autours et remarqua principalement les corps des morts. Et au vu des traces de sangs, ça avait été un massacre, mais pas de cette nuit.

- En bas taicho !

Il respira. Shiva les avait appelés. Au moins Marco. Il signa juste rapidement qu'il ferait le tour du patelin pour voir s'il n'y avait pas d'autres traces ou créatures de la chasse encore en vie. Marco hocha simplement la tête en rentrant dans la maison d'où venait l'appel. Il attrapa une des torches tombées au sol et l'alluma. Il approcha d'une des marques de sangs au sol et passa ses doigts dedans. La viscosité confirma son hypothèse, l'attaque s'était déroulée plusieurs heures avant qu'ils ne viennent. Il ne restait donc plus à savoir s'ils avaient de l'avance sur eux ou non. Cependant, il nota les traces de pas dans une direction. Il garda son arc prêt et suivit les traces pendant plusieurs minutes, s'écartant du village attaqué.

Il lâcha sa garde lorsqu'il passa un nouveau bosquet et entendit le chat noir et Anaïs. Ils devaient l'avoir écarté pour qu'elle ne voit pas toutes les horreurs. Bien qu'il se doutait qu'elle avait vu beaucoup de choses. Il rangea son arme dans son dos et rentra à la vie de la sorceleuse.

- Portgas. Nous venons d'arriver avec Marco.

- Et où est Marco ? Thatch à la traîne, ça me surprend pas, mais si Marco est avec toi… je ne le vois pas, sauf si tu le caches sous cette cape magique.

Il pointa alors la direction du village avec le pouce.

- Du ciel, on a vu la neige et crut au pire. Il est resté voir ce qu'avait trouvé les autres. J'enquêtais autours pour d'éventuelles traces.

Il monta alors dans l'arbre au-dessus, s'installant entre la cime et les feuillages. Il regarda le chat noir avec un soupir.

- Nous avons terminé à la croisée des pendus et Thatch rentre à pied. Besoin que je prépare le repas ?

Il regarda alors un sourire inquiétant se dessiner sur le visage de la sorceleuse. Un sourire inquiétant mais en même temps, tentant de suivre. Portgas donna ce qui était des Kanji à Anaïs puis retourna son regard de chat vers lui. Définitivement, la sorceleuse avait une idée derrière la tête l'impliquant.

- Quel méfait prépares-tu, Chat noir ?

Il se tendit légèrement lorsque la sorceleuse se saisit du fusil. Si l'idée était de lui tirer dessus, il n'allait pas être d'accord sur la question. Mais le sourire différait de la pensée.

- Serais-tu tenté par une leçon de tir ?

Il regarda le fusil être agiter comme un jouet que l'on présente à un enfant. Il sentait qu'il y avait un truc. Il était maraudeur et surtout pas né de la dernière pluie. Mais, une idée de faire un mauvais coup et apprendre à tirer à l'arme à feu était tentant. Très tentant en fait. il soupira avant de se laisser tomber en arrière et atterrir sur ses pieds face au chat noir avec la grâce des elfes.

- Assez tenté. Ça me changera de l'arc. Bien que j'aime sentir le bois et la corde entre mes doigts.

Il nota alors étrangement Roger et Rouge derrière et sentit un souci. Roger avait un trop grand sourire pour son bien, hochant la tête derrière Portgas. Par contre, Rouge lui donnait le même regard que Hermione ou quiconque ayant une attitude maternelle et désapprouvant la future bêtise. Il se sentit étrangement moins excité à faire l'essai à présent. Surtout que Rouge croisa les bras, haussant le sourcil dans sa direction. Il regarda à nouveau Portgas avec son seul œil libre.

- … Mais. On demande à Marco d'abord.

L'expression changea du tout au tout. Portgas et Roger tirèrent la tête. Comme s'il venait de retirer à un enfant leur jouet. Par contre, Rouge sembla sourire.

- Tu voulais faire une blague à mes dépends, n'est-ce pas ?

Portgas essaya très clairement de trouver une excuse avant de froncer les sourcils et se mettre en colère. Il garda un visage calme en regardant la colère monter.

- Qu'il m'entende ou pas, j'en ai rien à foutre, mais dans le doute, transmet lui mon message. Qu'il arrête de me hanter et qu'il aille faire chier quelqu'un d'autres. Il m'a foutu dans la merde avec ma mère, nous laissant gérer ses conneries, ses méfaits, sa réputation et ses ennemis. En quarante ans, j'ai peut-être fait le deuil, réussi à encaisser le nom de Gol qu'il m'a légué, mais je ne le pardonne pas. Et j'espère pour lui qu'on sera pas dans le même cercle des enfers, parce que j'en ai gros sur le coeur.

Il se tourna dans une direction, les mains tremblantes autours de l'arme, tentant surement de menacer Roger. Il ne voulait pas causer pareille douleur.

- Mon père est Newgate Edward. Certainement pas Gol D. Roger.

Rouge fixa son enfant jeter son arme dans le vide par colère. Une colère qui devait avoir une explication mais personne ne la lui donnait. Il ne pouvait pas deviner ce qu'il se passait. Mais, il connaissait assez ce type de colère. Il l'avait eu aussi. Iro attrapa l'arme pour la mettre ailleurs et arrêta Anaïs de venir. Il soupira en avançant face à quelqu'un qui était, certes, plus vieux que lui, mais qui avait tellement de cicatrices. Il n'avait pas ses pouvoirs pour voir les douleurs de l'âme, mais, il le sentait par bien des façons.

Il se mit en face du chat noir, se préparant même à prendre un coup. Il devait surement l'avoir mérité et en même temps.

- C'est une dame que je vois. Une très belle dame. Les cheveux flottants au couleur blond vénitien, comme un soleil se couchant sur la mer. Elle porte une fleur rouge dans ses derniers. Elle ne te quitte jamais. Elle est ton gardien. Et tu es sa fierté. Je suis désolé si je t'ai … fais du mal. Ce n'était pas mon intention. C'est elle qui m'a … arrêté … en me menaçant du regard comme le ferait ma mère … elle aussi me suivait jusqu'à ce que je la vois. Mais, une chose est sûre. Tu es sa fierté et elle t'aime car elle rayonne à chaque fois qu'elle te regarde.

Il hésitait à prendre la sorceleuse contre lui. Il détestait rendre les gens malheureux. Seulement, Iro, la panthère retroussa ses babines dès qu'il leva un peu les mains. Il soupira avant de s'assoir en face, attendant. La panthère avait la prioritée et serait un peu plus accepté que lui. Il sortit de sa poche la photo de ses parents à présent cornée. Il regarda sa mère et son père un petit instant avant de remettre l'objet dans sa poche, contre son cœur.

Il regarda rouge se penchant à coté de Portgas, semblant triste de le voir triste. Il frotta sa tête, se demandant à présent quoi faire. Il leva la baguette et la tente se déplia de son sac pour se mettre un peu plus loin. Il y rentra pendant plusieurs minutes avant de ressortir avec plusieurs tasses de chocolats chauds. Il regarda alors les buissons d'où sortit alors Thatch, suant comme un bœuf. Il resta à le fixer quelques secondes avant de poser la tasse devant Anaïs puis une seconde en face de Portgas.

Il avait peut-être fait assez de dégâts. Il attrapa son sac et commença à s'éloigner. Il n'était pas vraiment bon dans ce genre de situation. Et il ferait plus de mal et serait mal accepté pour ses actions. Ils n'avaient pas encore assez confiances les uns envers les autres. Il monta dans la cime d'un des arbres et disparut dans les feuillages, fixant alors le ciel étoilé. Si ils avaient besoin, ils sauraient où le trouver. Il regarda un instant Roger et lui fit signe de partir. Il n'avait pas besoin de commentaires pour l'instant. Il resta néanmoins assez proche pour les voir puis tourna son regard vers la zone, surveillant.

Il entendit néanmoins le cri de panique Portgas et descendit, inquiet. Il arriva sur Shiva allongée au bord du feu, à moitié transformer et un Portgas en panique, vraisemblablement.

- Je veux bien qu'elle soit entrée en transe, mais elle ne se transforme pas pour ça !

Il regarda Kali et sentit alors cette sensation très légère. Il écarta plus fort qu'il ne le voulut les personnes et posa la main sur le front de Kali. Il ferma les yeux, se concentrant malgré tous sur sa magie. Les marques apparurent sur sa main et il arrêta. Mais, il les sentait. Elles étaient là.

- Elles sont là. Et elles l'attaquent.

Il fit le tour des options. Et les seules valides n'étaient pas les plus rassurantes. Soit il rentrait dans la tête de Kali pour l'aider à combattre. Mais, ce serait peut-être l'entrainer dans la mort. Soit, il y avait un mage ou une sorcière qui pourrait l'aider.

- Il y a deux options : la première, je rentre dans sa tête et que je l'aide à monter un mur dans son esprit pour les repousser. Soit il y a un mage ou une sorcière dans les environs pour les bannir. Mais on doit se décider vite et agir.

Il releva la tête vers les autres, attendant leur décision. Portgas parla avec inquiétude.

- Quetzalcóatl ne te laissera pas rentrer. C'est une évidence… mais je doute qu'une sorcière serait assez puissante pour l'aider.

- Et où est-ce que vous voulez trouver une sorcière dans ce trou puant ? demanda Thatch.

- Hautbreuil, répondit Marco.

- On est tombé sur les notes de Hendrik, et dedans, il est dit que Ciri a eu des contacts avec une sorcière en arrivant dans le marais. Et que ça s'est fini en conflit.

Il hocha la tête à l'information. Mais, Portgas avait raison. La sorcière serait-elle assez puissante ? Il n'était pas sûr. Lui avait la puissance brute qui pourrait. Et puis, il les avait déjà affrontés. Mais, ce serait très dangereux dans l'état actuel dans lequel il se trouvait.

- Dans son état, Mandos y passerait. Une sorcière, surtout locale, aura une meilleure idée de comment lutter contre la menace. C'est la meilleure option, koibito. Agis en tant que son commandant, son capitaine. Choisit ce qu'il faut pour la sauver.

Marco venait de mettre la décision entre les mains du chat noir. Il vit la décision et Portgas se pencher vers sa camarade et amie.

- Eh bien, en route pour Hautbreuil. Désolée, Hime-chan, tu vas dormir en selle.

Il hocha la tête en comprenant la décision. Mais, si la sorcière ne pourrait aider. Il le ferait. Il avait une dette de vie. Et il était une personne qui les honorait.