Nous revoilà dans les mers folles de la Grande Line. Voici la suite ^^
Review :
- Kana-chan01 : Et voilà une suite pour les aventures de notre Logia
One piece appartient à notre maitre Oda et les Ocs sont de ma création ou celle de Zia.
Je rappelle que cette histoire est écrite conjointement avec celle de Ziamela : C'était Ace pour le Sekai. Il faut absolument que vous la lisiez.
Bonne lecture et laisser une petite review.
Chapitre 12 :
Carmen regarda le Triangle de Florian devant elles. Beleriand se trouvait dans le triangle, juste avant Shabondy. La zone était évitée par la plupart des marins à cause des disparitions. Elle n'avait pas la moindre idée d'où se situait l'île en question.
- Fun fact, dit Ace en brisant le silence sur le pont. Mon aïeule Roja ne l'a pas visité durant ses aventures sur la Grand Line. Parce que son équipage s'est mis d'accord pour droguer son café et s'assurer qu'elle soit malade comme un chien et donc, incapable de n'en faire qu'à sa tête pour les ignorer et pousser dedans.
Il était vrai qu'actuellement, Ace était sous sa forme masculine depuis un moment. Elle imagina ce qu'il se serait passé si on tentait de droguer elle ou un autre capitaine. Ça se serait mal terminé. Une sortie par la voie des airs, en tout cas, pour sa part.
- On ne ramasse aucun tonneau à la mer, demanda Durgâ.
- D'accooooord.
L'information fut entendue. À force des avertissements de Durgâ, Carmen prenait note de ce qui était dit par la petite. À chaque fois, elle avait eu raison.
Néanmoins, pour l'île, elle savait une chose, c'était l'une des zones les plus proches de Calm Belt du Triangle de Florian. Et assez proche de Shabondy car c'était une base qui se devait de rejoindre le quartier général rapidement.
Enfin, c'était ce qu'elle savait du lieu.
- Bon... prêtes à rentrer dans le Triangle de Florian ? Tu vas faire un article sur le lieu ? Ou tu attends Shabondy et sa merde ?
- Shabaody. Je préfère éviter de laisser entendre que j'ai mis les pieds dans le coin avant que le dossier soit prêt. Ou que notre divinité locale nous donne son feu vert pour jouer les appâts.
- Dans pas longtemps, assura la « divinité » en question.
- Bien, est-ce qu'un fantôme dans le coin sait où est l'île ?
Carmen commença déjà à tourner la barre pour s'enfoncer dans le brouillard du triangle. Mais, pour bonne mesure, elle avait sorti la vive card de Rayleigh qui était toujours à Shabaody pour avoir un point de référence.
Ace se tourna vers les deux autres, clairement fatiguer en frottant les tempes avec ses doigts.
- Oublie que je t'ai posé la question et retourne bouder, le vioc, soupira Ace. Bon, va falloir recourir au système D comme « Démerdes-toi sans crever ».
Carmen grogna alors qu'elle réduisit la vitesse pour le cas où il soit nécessaire de faire de la manœuvre de précision.
- Bien. Le brouillard est opaque. Je propose que l'un d'entre vous se mette à l'avant avec une lanterne pour prévenir en cas de récif. Je sais juste que l'île était dans le triangle, proche de la Calm Belt et en direction de Shabaody. Mais c'est tout.
- J'y vais, se désigna Durgâ. Et puisque je suis sensible aux vibrations, je serais plus utile.
La jeune prit la lanterne donnée par Ace avait rapporté et allumé. Elle s'installa à l'avant et se pencha pour prévenir en cas de besoin. Le silence se fit alors sur le pont pour permettre qu'ils entendent les différentes indications, au cas où.
Seul le craquement du navire, traversant l'épais brouillard, coupait le silence. À un moment, Durgâ siffla et fit signe de passer par la gauche. Carmen tourna la barre et évita ce qui était un reste de galion. Ce dernier était à moitié émergé, pourris depuis des années.
C'est ainsi que le Calypso traversa le brouillard. Et ce n'était pas une sinécure. Cependant, à un moment, il y eut comme le son d'un violon dans le silence de l'océan. Quelqu'un jouait du violon. Carmen haussa un sourcil. C'était une vieille musique. Elle regarda Ace du coin de l'œil, lui demandant s'il entendait aussi bien qu'elle ou avait repéré d'où ça venait.
- Je saurais pas te dire d'où ça vient.
Elle hocha la tête. Ça lui rappelait un truc qui était chanté sur le Moby Dick. Plusieurs des fantômes devaient connaître puisque Ace enchaîna à cet instant.
- … et je suis à deux doigts d'aller me chercher du kairoseki.
- Mes bracelets sont à disposition au besoin, commenta Carmen.
- Eeeeuh ouais, mais nan. Mes oreilles animales sont plus efficace que la version humaine. Si les fantômes se la bouclent, ça ira mieux.
Un nouveau craquement résonna non loin. La lanterne fut soulevée et un nouveau navire échoué apparut. Il était d'une autre époque que le premier mais dans un même état. Le triangle de Florian était connu pour cela.
Il fallut une journée complète de navigation dans les méandres du brouillard. L'ambiance était tout sauf agréable. Une bonne soirée dans une maison hanté ou avec Mihawk en voisin de table était plus chaleureux que le triangle et les nombreux bateaux échoués.
Cependant, Durgâ pointa à un moment une direction. Et il trouvèrent ce qui fut une sorte de porte dans l'océan. Elle ne payait pas de mine mais, Carmen laissa la barre à Ace un instant. Elle vola vers et se posa sur l'ancienne roche couverte de pousse. En tapotant dessus, elle remarqua que c'était bien du métal. Et elle trouva surtout ce qui était un ancien poste de garde à l'abandon. La brume couvrait la zone.
Elle redescendit vers le Trimaran et décida d'user de son fruit pour faire lever la brume sur une plus grande zone, juste l'espace d'un instant. Aucun ne s'attendait à voir comme des dents de roche, émergeant de la mer apparaître non loin. C'était comme si la mâchoire d'un monstre marin fossilisé était ouverte face à eux. Et la seule entrée était la porte à moitié cassé. Beleriand était une base de la marine à moitié protégé par le fond marin. C'était sur un archipel en fait. Et l'archipel avait coulé, selon le rapport et l'on avait abandonné le lieu.
- ...Je crois que l'on est arrivé.
On pouvait juste entrapercevoir les rayons du soleil qui éclairaient juste un petit peu plus la zone autour. La base était bien cachée naturellement et protégée. C'était presque à en couper le souffle. Mais pour cela, il fallait rentrer dans la baie.
Elle reprit la barre. Il fallait trouver une solution ou abattre la porte de métal qui se trouvait à l'entrée de la baie. Ace retira ses chaussures mais aussi changea pour sa forme hydride. Vue que le Calypso était proche, il suffit juste au Nekotama de sauter pour escalader la porte et trouver une entrée.
Cependant, aucuns ne s'attendit à entendre le son d'un grincement de métal.
SPLASSH!
La porte commença à tomber dans l'eau. Les gongs de métal avaient été dévorés par la rouille et le temps. La porte menaçait de tomber et Ace avait donné l'impulsion nécessaire à le faire. Mais, ça voulait dire aussi qu'il allait tomber dans l'eau. Heureusement qu'il avait pensé à mettre une corde autour de sa taille avant de faire quoique ce soit.
Carmen coinça rapidement la barre avant de tirer la corde rapidement pour remonter à bord Ace avant que celui-ci ne décide de boire l'océan jusqu'à l'assèchement de celui-ci. Elle tapota le dos du Nekotama lorsque celui-ci fut à bord pour l'aider à recracher l'eau qu'il avait dans ses poumons.
- Ça va, Ace ? Toujours parmi nous ? Déconna Carmen.
- Chat mouillé, nota Durgâ.
- Gnegnegne, grommela le yokai. Tu vois ce que ça donne ton idée de me faire prendre du poids, Carmen ?
- Mais oui. Es-tu en train de sous-entendre que tu es gros ? Et que c'est de ma faute ? Mon avis, c'est le temps, le poids lourd de l'histoire.
Elle reprit la barre et engagea dans la baie le Trimaran. Oui. Elle comprenait ce qu'on voulait dire par, Beleriand avait presque coulé. L'île avait comme été frappé de l'intérieur par une explosion et l'océan avait tenté de couvrir la base. On savait que c'en était une à cause d'une unique tour debout avec le symbole de la marine dessus. Le reste était gravas à l'abandon et navires en miette visible dans l'océan en dessous du Calypso. Durgâ revint à son poste et pointa une zone où l'on pouvait accoster un navire et ainsi avancer dans ce qui fut une île, à une époque. Aujourd'hui, ça avait plutôt l'air d'une ruine abandonnée et hanté à cause du brouillard ambiant du Triangle de Florian.
Carmen manœuvra le navire et Ace sauta sur l'ancien petit port pour accrocher les amarres à un des arbres. Les bites d'amarrages étaient sur le point de s'effondrer, donc, inutile. L'ancre jeté dans l'eau et le navire en sécurité, ils furent tous sur la terre ferme, face à la végétation qui avait pris le pas sur le lieu. On pouvait noter même une grande quantité de mousse autours, sur les pierres, à cause de l'humidité.
- On va déjà voir si on trouve une entrée non engloutie, proposa Carmen. Ou on se sépare pour explorer le coin ?
- T'as des bébés dendens ? J'ai totalement zappé d'en acheter à Water Seven, grinça le zoan.
Carmen gratta sa tête avant de se souvenir d'un détail. Elle rentra dans le navire et ressortit avec une boîte en bois. En l'ouvrant, on put trouver quatre bébés Dendens dedans.
- J'ai pris cela chez le CP9 avec qui j'ai passé la nuit. Je me suis dit que ce serait utile à avoir.
Non. Elle n'avait pas honte. Après tout, le gouvernement pouvait en commander d'autres et mettre ça sur le dos des impôts. Même si Ace la regardait étrangement, interdit. Puis, il prit un des dendens qui commença à se changer pour prendre une apparence plus personnalisée. Les oreilles de chats sur la coquille étaient adorables. Le sien fut pris et une forme de tricorne noir prit place sur la coquille avec les deux couleurs rouge et noir en rappelle de sa chevelure.
Elle rangea l'objet dans sa poche de veste.
- Bon, je pars devant. Carmen, tu pars avec Iro et tu discutes pas.
- Ace a raison, renchérit Durgâ. On est des zoans. Ace a la nyctaolopie de son côté, et moi, j'ai une langue qui me permet de sentir l'air et un corps sensible à d'infimes vibrations. Les sens animales de la panthère te seront plus utile qu'à nous.
Carmen ne ferait pas de commentaires sur leur commentaire. Certes, les zoans avaient un avantage, mais elle avait une bonne base en haki de l'observation.
Chacun partit de son côté pour trouver une entrée. Iro la suivait un pas en arrière. Elle monta vers les hauteurs de l'île pour trouver une des cheminées d'aération. Et il lui fallut plusieurs dizaines de minutes avant d'en trouver une. Elle regarda la panthère et fit signe d'approcher pour qu'elle la porte et qu'elles descendent dans le conduit.
La panthère fut réluctante avant d'accepter. Carmen porta l'animal dans le conduit et sauta. Elles descendirent sur plusieurs mètres avant de s'arrêter à une intersection. La logia se doutait que plus bas, ce serait inondé. Elle avança dans la structure qui pouvait aussi servir de lieu d'évacuation au besoin. Plusieurs couloirs étaient effondrés. Et l'un d'eux avait percé le conduit d'aération. Elle se laissa tomber dans le couloir avec Iro. Les gravats bloquaient l'accès derrière elle.
Rapidement, elle tira une lampe de ses affaires et éclaira la zone. Tout avait été laissé à l'abandon. Et il y avait encore quelques corps de marines laissé sur place. Certains n'avait pas eu la chance de s'échapper. Elle trouva un corps, dessécher, un morceau de mur l'écrasant à moitié. Mais, vu les marques sur le sol, l'homme était mort de faim, de soif, ou par la perte de sang.
Elle se redressa, fixant le bureau alors que Iro reniflait autour. Les oreilles de la panthère bougeaient pour le moindre bruit. On pouvait entendre le grincement. Plusieurs zones menaçaient encore de s'effondrer. Le bureau était couvert de poussière et l'humidité avait fait des dégâts. Elle regarda sur quoi travaillait le pauvre gars laissé à l'abandon derrière elle. C'était un agent de communication et c'était un journal des échanges de la marine avec l'extérieur. Elle mit le livre dans son sac pour l'instant. Elle verrait plus tard pour lire l'objet. Néanmoins, elle trouva ce qu'elle voulait. C'était une carte de la base. En tout cas, une carte de l'étage où elle se trouvait. Un nom la frappa à l'un des bureaux non loin.
Elle se tourna et vit alors Iro jouer avec quelque chose venant du cadavre.
- Iro... commença-t-elle.
Cependant, elle reconnut une plaque militaire. Elle se baissa, attrapant celle-ci et lut le nom dessus. La famille n'avait jamais eu la possibilité de mettre à la terre les membres morts ici. Elle mit dans son sac la moitié de la plaque et la seconde, dans la bouche du cadavre.
Elle repartit dans son exploration. Néanmoins, Iro grogna alors qu'elle allait prendre un couloir. Elle regarda la panthère puis étendit son haki. Il y avait un danger si elle passait par ce coin. La carte fut redressée et un autre chemin fut pris.
Elle arriva dans le bureau. La porte était actuellement fermée. Elle tira un peu sur la poignée et entendit plusieurs grincements autour. La force brute était très fortement déconseillée. Elle tapota le mur plusieurs fois, cherchant un moyen. Elle regarda sur le côté des gongs. Non plus. Iro la regarda, la tête penchée sur le côté, attendant.
- Tu es une panthère qui peut se fondre dans l'environnement. Tu sais passer au travers des murs ?
L'oreille bougea comme unique réponse. Carmen eut un rire avant de revenir à la porte. Elle posa la main contre la serrure et ferma les yeux. Il fallait ouvrir la porte mais elle n'avait pas la clef. Elle tira de ses cheveux une épingle et commença à faire du crochetage. Après plusieurs minutes infructueuses, elle entendit un grincement dans les rouages.
- Merci Thatch pour tes cours.
Elle se redressa et tira le battant pour faire apparaître un bureau couvert de poussière et de toile d'araignées. Elle regarda autour du bureau et trouva un cadre photo. Carmen approcha de celui-ci et retira alors la poussière se trouvant dessus. Elle regarda l'image ancienne avec un sourire. C'était elle et son père. Aarch souriait, sa fille sur les épaules. Néanmoins, elle ne reconnaissait pas le lieu derrière. C'était un phare avec la moitié d'un symbole. Et Carmen tenait quelque chose entre ses mains. Oui. C'était une plume de phénix. Bon. Marco avait du donner une plume lorsqu'elle était petite.
Elle vint pour fouiller l'ensemble lorsqu'elle nota alors un morceau de carrelage qui était différent des autres. Il avait été comme soulevé. Et Iro grattait dessus avec frénésie. Elle écarta la panthère et trouva un journal caché. Elle eut peur que son père soit vraiment un traître et ouvrit néanmoins l'objet. Non. C'était un journal. La première entrée était une longue liste d'insulte contre le maître Bruno. Pour l'avoir laissé une heure avec Garp. C'était des entrées de voyages, d'histoire. Quelque chose tomba et elle se baissa pour ramasser. Elle écarquilla les yeux, voyant alors une photo qu'elle n'aurait jamais cru voir un jour. Une femme, les longs cheveux roux comme le sang, un sourire au coin des lèvres. À côté, son père en uniforme. C'était une photo de mariage.
Mais c'était la première fois qu'elle voyait le visage de sa mère. Elle était morte en couche. Carmen ne l'avait jamais connu. Son père lui avait juste dit qu'elle l'aimait au point de préférer lui donner la vie que de la laisser mourir.
- Hei mam. Mae'n dda eich gweld.
Elle rangea précieusement l'objet dans sa doublure de veste avant de faire signe à Iro qu'elles en avaient terminé ici. L'animal ronronna avant de repartir assez rapidement vers le lieu par lequel elles étaient arrivé. Il fallut faire demi-tour et ressortir. Alors qu'elle marcha vers la sortie, un grondement résonna. Elle tourna la tête, trouvant alors le mur effondré. Un instant de plus, et c'était elle. Voilà pourquoi Iro était plutôt pressée.
- Dépêchons de sortir de ce trou à problème.
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Elle fut assez contente de revenir sur le Calypso. Beleriand était le genre de lieu où les échos des présences pouvaient donner mal au crâne et des frissons. Et puis, le nombre de personnes qui étaient mortes-là était alarmant.
Purupurupuru
Elle attrapa le bébé Denden dans sa main.
- J'écoute.
- Carmen, devine ce que j'ai trouvé !
- ... Encore plus de flotte, s'amusa à dire la médecin. Vas-y, dis-moi ?
- T'es trop forte. Plus sérieusement, je suis tombé sur une pièce secrète. Avec des dossiers très très très intéressant. Ça va du blanchiment d'argent, corruption, à du trafic d'armes et de l'enlèvement d'enfants.
Elle regarda très surprise l'escargophone.
- Tu es en train de dire que mon père plongeait là-dedans ou enquêtait sur la question ?
Ace n'avait pas été très précis sur la question. Donc, ça pouvait porter à confusion, actuellement.
- " Enquête, de ce que j'ai vu en feuilletant. Je sais pas vraiment dans quelle zone de la base je suis, mais y'a pas le moindre fantôme outre ton vieux. Comme si personne ne venait ici ou presque. Pas de cadavre non plus. J'ai juste vu une zone de fabrication d'armes, mais tout avait l'air automatisé, alors...
- J'ai croisé un seul corps, pour ma part. Mais c'était la zone des officiers. Et plusieurs n'étaient pas présents. Pour les armes, je n'en sais pas plus. J'étais petite et c'est pas le genre de conte que l'on raconte à sa gamine pour la faire dormir. Mais, les dossiers d'enquêtes seraient intéressants à avoir. Besoin d'aide ?
Elle regarda l'heure. La nuit allait peut-être tomber dans une heure ou deux.
- Je dis pas non. Je peux pas récupérer la sortie par le même chemin que j'ai pris en rentrant, sauf si t'as une corde d'une petite dizaine de mètres de long. La moitié des salles ont le sol effondré et j'ai de l'eau jusqu'aux genoux.
Prenant une voix mignonne, il demanda alors.
- Tu veux bien m'aider à trouver une sortie s'il te plaît ?
Carmen était sûre que Ace avait actuellement les yeux en forme de chat, quémandant l'aide. Elle secoua la tête.
- J'arrive avec une corde. Mais tu me devras un bon repas. Des Fajitas.
Elle ouvrit une des boites sur le navire et trouva ce qu'elle cherchait. Elle mit la corde autour de ses épaules et s'envola pour retrouver la zone où pouvait être Ace avec Iro dans les bras. Elle repéra sa présence avec le Haki assez facilement et se laissa guider par. Ce fut une autre entrée d'aération qui apparut dans la végétation. Elle siffla, vérifiant qu'Ace soit bien là. Une réponse vint peu après. Le son était plus puissant que le sien. Elle fronça les sourcils, ce n'était pas exactement là. Elle accrocha la corde à un support solide et stable, après l'avoir testé. Elle donna le morceau à Iro et la panthère descendit dans le conduit. Puis, Iro revint rapidement, ayant fait demi-tour. La corde se tendit, montrant alors bien que quelqu'un l'avait récupéré.
- Carmen, je prends la corde avec moi. Si tu la vois se tendre subitement, c'est que je suis en train de tomber, on est d'accord ?! appela Ace.
Le son de la voix était légèrement déformé mais elle comprit l'ensemble de ce que disait Ace.
- Je l'ai actuellement attaché à un arbre en plus. Et je reste à rattraper au moindre souci.
La médecin resta attentive aux alentours. La base restait néanmoins dans une zone avec une mauvaise réputation. On ne sait jamais ce qui peut être présent sur l'ancienne base. il ne fallut pas longtemps pour qu'Ace émerge du conduit sous sa forme zoan. Carmen eut un rire en recevant alors une léchouille sur la joue de la langue râpeuse du chat. Et juste à cet instant, Durgâ atterrit à côté d'eux.
- On se rentre au chaud ? Je suis pour une soirée chocolat chaud. Je crois qu'il va pleuvoir, commenta alors la médecin.
Elle regarda les nuages qui s'obscurcissaient au-dessus de leurs têtes actuellement. Et ce n'était ni de la faute de Durgâ, ni la sienne. Juste la bonne vieille Grand Line qui préparait le bon vieux coup de tabac.
- Je dis certainement pas non, je suis trempé jusqu'à l'os.
- Allez, viens le chat mouillé, douche chaude et change pour toi, invita Durgâ.
- Toi, t'as décidé d'être agaçante aujourd'hui.
- Mmmh, peut-être.
L'échange fit sourire Carmen. Et le grondement dans le ciel fit accélérer le mouvement pour rejoindre le navire avant que l'eau ne tombe du ciel. Puis, l'ensemble des trouvailles avaient été posés sur la table, face à Carmen.
Celle-ci sortit aussi ce qu'elle avait trouvé. Le journal des échanges d'escargophones de la base vers l'extérieur et le journal de son père.
- Je vais me changer dans des vêtements plus chaud, patron, informa le yôkai.
- J'ai de quoi lire, pour ma part. Mais j'ai trouvé quelque chose.
Elle posa alors sur la table la photo de ses parents.
- Je n'ai pas de photo de ma mère. Enfin, jusqu'à présent. Si on ne trouve pas de bonnes pistes, j'ai au moins ça.
- Juste ça vaut le chemin qu'on a fait.
Carmen hocha la tête, contemplant l'image avec un sourire jusqu'aux oreilles.
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Carmen arpentait les différents dossiers. Son père était vraiment un sacré génie de l'enquête en fait. plus elle avançait dans les dossiers qu'il avait fait, plus ce fut une merde gigantesque. Pas étonnant qu'il avait été éliminé.
Il avait trouvé des ramifications sur diverses affaires tels que le trafic d'arme mais aussi d'enfants. Et il y avait des annotations sur les dossiers de certains d'entres eux. des compétences qui les sortaient du lot. Et cela reliait au Cypher Pol à chaque fois. des relevés bancaires avaient été trouvés et rassemblés. Et en face, des indications de disparitions d'enfants. Les dates correspondaient à un jour près entre le virement et la disparition. Et un second était fait lorsque cela avait été fait. Un règlement en deux fois, comme avait pointé Ace. Et elle était d'accord avec la supposition.
Il y avait tout : des noms, des références bancaires, des noms d'îles,… Mais aussi des schémas qui se répétait dans la façon de procéder.
Carmen tira le journal de vie de son père et chercha une des dates correspondant à un des dossiers. Il y avait marqué que Aarch avait remarqué un changement dans les archives. On changeait des données pour masquer les traces. Si c'était le cas, et si elle avait été lui, elle aurait fait en sorte de mettre les dossiers en question en sécurité. Ou en faire une copie.
La base n'était pas le bon lieu pour le faire. On pouvait trouver, à un moment, la pièce secrète si on cherchait bien. Il y avait donc un autre lieu. Elle fut surprise de trouver une annotation à la fin du journal de bord sur elle. Qu'il fallait vraiment qu'il la prépare pour aller rendre visite au lieu de repos familiale. Et il avait dessiné un symbole étrange. Familier, mais étrange. Elle garda celui-ci de côté pour le coup.
- Carmen, sauf si on trouve d'autres solutions, faudra qu'on retourne en East Blue. Pour se renseigner sur ces marines, j'ai que Smoker vers qui me tourner. Sans parler son début d'enquête sur Flevance… j'en ai mal au crâne.
Elle releva la tête vers Ace en pleine préparation de Fajitas comme demandé alors que la tempête frappait dehors. Elle-même avait pris une douche avec Durgâ qui recopiait les informations qu'elle lui dictait sur un livre. La plus jeune était vraiment plus douée sur son écriture, à présent, alors qu'elle ne savait ni lire, ni écrire, plusieurs mois auparavant.
- On va donc enfin rencontrer le marine droit dans ses bottes.
- Tu sous-entends quelque chose par-là, ou je suis simple paranoïaque ?
- Nan, parano. Je disais juste qu'on va le rencontrer. Et pour Flevance… je dois passer un coup de fil. Durgâ, tu envoies l'escargophone ?
L'elfette hocha la tête et se tourna vers le placard pour sortir l'appareil. Elle composa le numéro rapidement.
- Bonjour Carmen. Je dois m'attendre à ce que tu débarques me voir ? Tu veux ma recette pour mon éternelle jeunesse ?
- Nan. Salut Doctorine. Je t'appelle de confrère à confrère. Je suis tombée sur un truc. Tu peux y jeter un coup d'œil rapide et confirmer mes soupçons. Tu restes ma senpai.
- Envoie, gamine. Que je vois ça.
Carmen eut un sourire et posa devant l'escargophone le papier du dossier. Mais, faisant en sorte de couvrir la provenance. Si le numéro de Doctorine était sous surveillance, ce serait mieux pour elle de n'avoir qu'une part des informations. Carmen entendit avec les autres une floppée de jurons capable même de faire rougir Ace et Durgâ. Carmen haussa juste un sourcil, entendant un cri d'un plus jeune et quelqu'un partir en courant. c'était nouveau ça.
- Alors ? tu me confirmes ?
- T'as trouvé l'empiafé qui s'est fait empoisonner où ?
- Je te dis Flevance.
- Ah. Donc, j'avais raison. Je n'ai pas eu l'occasion de voir un des malades de prêt. Et avec les conneries de la marine et du gouvernement. Tu veux quoi avec ça ?
- Juste que tu viens de me confirmer que l'on a menti à la population pour le bénéfice de la famille Royale et que, on a massacré des innocents par centaines. La routine habituelle, quoi.
- Passe-me voir. J'ai un bon saké.
- Je vais essayer. Je voyage pas seule aujourd'hui.
Un rire résonna à l'autre bout du fil.
- Enfin une bonne nouvelle. Bon, gamine. Prends attention à toi et frappe ton oncle de ma part.
- Ça marche. Au revoir Doctorine. Et saluer le pauvre hère que vous avez fait fuir.
- C'est rien. Mon élève Chopper. Il est un peu peureux. Et il veut devenir Pirate.
Carmen raccrocha à la suite et se tourna vers Durgâ qui marqua alors sur le carnet les informations en plus.
- Mon père a carrément pris en cible une famille royale et le gouvernement. Je me pose plus la question sur pourquoi on voulait le faire disparaitre rapidement avec ses dossiers.
- Plus le temps passe, plus je me dis que si lui et Javier avaient eu l'occasion de faire équipe, ils auraient réussi à renverser le Gouvernement Mondial, commenta avec amertume Ace.
- Quatre… trois… deux… un… décompta Durgâ en fixant le denden.
Et elle pointa l'escargophone en guise de zéro qui se mit à sonner pile poil à cet instant.
- Je trouve drôle ce genre de prédiction. Je peux pas tout voir, il m'arrive de ne pas voir correctement, mais clairement, ce petit truc facile, c'est amusant, avoua la zoan avec un petit sourire. Je vais danser dehors pour chasser le mauvais temps, de la route nous attend.
Durgâ sortit alors et Carmen rattrapa l'escargophone pour décrocher.
- Allo, Carmen à l'appareil ?
- Carmen. T'es à combien de temps du nouveau monde ?
Elle cligna des yeux, surprise et regarda l'escargophone. La voix de son interlocuteur était pressée et inquiète.
- Oncle T ? Il y a une merde ?
- On a besoin de mains. Rapidement. C'est une urgence.
- … je suis à une demi-journée de Shabaody. Je téléphone à Rayleigh pour que je fasse un passage direct dans le nouveau monde. Qui je dois suivre ?
- Tu prends la première Vive card. On est presque tous là. Et l'ananas fumée n'est pas celui à l'appareil car il fait du non-stop.
- Bien. J'arrive.
Elle raccrocha et sortit sans se poser de question. La tempête semblait s'être comme apaisée et la jeune elfe avait arrêté de danser lorsqu'elle prit la barre. Celle-ci rentra à nouveau et ferma la porte entre l'extérieur et l'intérieur, comprenant que la suite allait être entre les mains de la Logia.
Elle manœuvra rapidement, défaisant les amarres et sortant de la baie. Puis, elle tourna plusieurs manivelles, orientant d'une certaine façon les voiles du navire. Elle tira plusieurs autres cordes puis posa les mains sur la barre. Les cheveux commencèrent à flotter autour de sa tête, comme s'ils n'étaient, à présent, que les filins des tapisseries de Éole. Le navire prit alors le vent qui se gonfla dans les voiles. À l'avant, la brume était écartée par le vent qui était similaire à des mains repoussant les nuages. Lorsque le ciel nocturne apparut, le navire prit encore plus de vitesse.
Néanmoins, la porte des cabines s'ouvrit et Ann, malgré la vitesse et la force du vent présent arriva, se tenant au mieux à ce qu'elle pouvait.
- CARMEN ! cria-t-elle par-dessus le vent. MORGANS NOUS ATTEND AU GROVE SOIXANTE-DOUZE POUR NOUS FAIRE TRAVERSER LA RED LINE ! ON AURA UN NAVIRE POUR NOUS AU RED PORT, DE L'AUTRE CÔTE !
- BIEN ! ACCROCHEZ VOUS. JE VAIS ACCÉLÉRER.
Et elle poussa alors la vitesse jusqu'à jamais elle n'avait atteint. Elle était sûre qu'un navire du gouvernement avait juste pu regarder passer les voiles bleues sans rien comprendre.
Une journée pour un navire lambda. C'était moitié moins avec le Calypso. Il fallait qu'elle appelle aussi Rayleigh. Soit il faisait un miracle pour recouvrir le navire en moins d'un jour, ce qui était dangereux et stupide, soit un navire les attendrait de l'autre côté de la Red Line.
Il fallut plusieurs heures avant que les grandes mangroves apparaissent au loin. Elle commença à ralentir, sachant qu'ils devaient rejoindre le Grove Soixante-douze. Elle ramena les voiles, laissant la vitesse descendre jusqu'à ce que ce soit plus humainement normale. Elle souffla lourdement après pareil utilisation de son fruit. Mais c'était pas la première fois qu'elle faisait cela. Et certainement pas la dernière.
Et voilà pour aujourd'hui. oubliez pas les reviews ;)
