Bonjour à tous, départ pour la Grande Line imminent. veuillez rejoindre vos navires avant le coup de vent.
One piece appartient à notre maitre Oda et les Ocs sont de ma création ou celle de Zia.
Je rappelle que cette histoire est écrite conjointement avec celle de Ziamela : C'était Ace pour le Sekai. Il faut absolument que vous la lisiez.
Bonne lecture et laisser une petite review.
Chapitre 13
Le Grove arriva en vue. Carmen se dirigea vers les cabines mais déjà, on lui passait un sac avec ses affaires et le nécessaire dedans. Elle regarda l'ensemble et remercia rapidement les deux autres mais alla récupérer quand même un petit objet avec des Vives card dedans. Ça allait être leur référentiel pour se diriger. On ne l'appelait pas pour rien et on ne lui demandait pas de venir en soutient simplement parce que c'était drôle. Ça voulait simplement dire qu'un incident s'était passé et qu'il fallait des médecins.
Elle regarda le navire en forme de théière sans vraiment rien penser alors qu'Ace s'y dirigeait avec son propre sac à l'épaule. Carmen vérifia néanmoins que ses armes soient bien accrochées alors que la journaliste discutait avec l'un de ses confrères à cet instant. Iro était partie donner le message à Rayleigh pour protéger le Calypso.
- Bon, on se dépêche, le patron attend.
Il ne fallut pas le répéter deux fois alors qu'elles montèrent toutes les trois dans le navire ballon du chef du Sekei. La passerelle fut remontée juste après qu'elles soient montées. Elles furent amenées à rentrer dans une immense salle où des dizaines de personnes travaillaient. Ce qui fit relever la tête de Carmen, c'était l'homme albatros qui était là, plus imposant que les autres personnes. C'était donc lui, Morgans, le directeur du Sekei et le patron de Ann.
- Bonjour mesdames ! Salua plaisamment le directeur du journal. Je doute d'avoir besoin de me présenter.
La médecin fit juste un mouvement de tête, à moitié cachée par son tricorne. Elle avait l'esprit plus occupée par ce qu'il se passait dans le nouveau monde actuellement.
- Merci infiniment pour le trajet, s'inclina profondément la yôkai.
- Et donc, ce scoop, tu peux m'en dire plus ?
- Non, et pour une fois, c'est pas pour protéger ma peau. Je sais juste qu'on a un Yonkou en difficulté et que si je tarde, je vais louper le spectacle. C'est tout ce que mon informateur m'a dit sur le sujet.
Il est vrai qu'elle aurait pu expliquer que si elle était appelée avec autant d'urgence, c'était qu'il y avait certainement eu une guerre entre Yonkou avec des blessés parmi les civils. Ou un accident assez grave sur l'une des îles du nouveau monde du territoire de Barbe Blanche. Et il fallait définitivement qu'elle appelle un des membres de l'équipage pour avoir un meilleur Briefing que de simplement se faire dire de venir en expresse.
- Tu as foi en ton contact ?
- Mille pour cent.
- Ne me déçoit pas. Et j'attends toujours ton gros dossier.
- Et il grossit de plus en plus. Je peux juste dire qu'il aurait fait baver mon oncle.
Le sourire revint sur le bec de l'albatros. Et si il avait besoin d'une preuves du problème, il aurait qu'à écouter la conversation par Denden qu'elle aurait pendant le voyage. Si il voulait perdre des plumes.
- Bien ! En route pour le Nouveau Monde !
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Carmen trouva un coin dans le navire volant pour discuter avec les autres membres de l'équipage. Et elle jura violemment, faisant presque pousser le vent pour accélérer subtilement le navire plus rapidement.
Ce qu'elle avait appris la rendait très, très agacée et inquiète.
Une île se trouve au milieu de deux gros pays du Gouvernement Mondial et a le malheur de faire partit de leurs eaux territoriales. Et cela amena à une dispute de territoire si violente que les habitants ont appelé au secours. Barbe Blanche ne laissera pas la population sans protection. Et la marine ne pouvait rien faire puisqu'elle ne pouvait attaquer des membres du gouvernement mondiale.
La Logia fut assez heureuse lorsqu'ils posèrent le pied de l'autre côté de la Red Line, directement dans le nouveau monde. Et chacune monta dans le navire. Ann se dirigea vers la barre après avoir lancer son sac dans la cabine étriquer du petit navire.
- Je prends la barre, occupez-vous des voiles, ça ira plus vite.
Carmen attacha ses cheveux en queue de cheval haute avant de se mettre à côté de Durgâ qui avait l'air bien déterminée à être le plus utile possible. La médecin sortit néanmoins une des Vives Cards de sa poche et la posa dans la main de Ann.
- Voilà pour guider jusqu'à destination.
Puis, elle se tourna vers les voiles. Durgâ lui avait proposé, pour pouvoir être synchronisées, de danser. Les gestes rapidement appris, Carmen se mit en miroir de la Zoan. Elle n'aurait jamais cru utiliser des Kata de méditation active pour utiliser son fruit du démon. Mais l'idée était du génie. Les deux bougèrent en même temps et les vents obéirent autant à la Zoan qu'à la Logia.
La mer du Nouveau monde était plus dangereuse que le paradis. Mais, Carmen avait en haute estime les capacités de Ann pour tenir la barre et les mener à bon port.
Et bien sûr, le temps était contre elles, mais qu'importe. Même si elle garda une attention particulière aux vagues qui les entouraient. La mer pouvait les prendre à n'importe quelle seconde.
- Carmen ! Pousse le vent ! T'en fait pas pour moi, j'ai le Kaizoku Ou derrière l'épaule ! Alors donne-nous plus de vitesse !
- Mae ffyliaid yn frenhinoedd.
Elle devint alors presque impalpable, au couleur presque invisible. Et ses bras montèrent alors vers le ciel, concentrant comme une bulle de courant d'air immense.
- Kaze kaze no mi … Upside Down !
Le bateau sauta presque de la mer, filant alors. Le mat craqua dangereusement, presque menaçant de s'arracher si un nouveau bras d'air ne se mit derrière la coque, maintenant alors le bateau en un seul morceau. Mais elles avaient pris énormément de vitesse.
Ça pouvait être dangereux pour elles. Le moindre faux pas pourrait être la mort. Mais, là, le temps était compté et des vies étaient en jeux. Un médecin en plus pouvait sauver une vie. Voilà pourquoi elles devaient rejoindre rapidement la zone de conflit dans laquelle se trouvait Shirohige. Ostcrest était leur destination. Et il était impératif qu'elles y arrivent en vie.
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Carmen reprit sa forme normale alors que l'île était à presque deux encablures. Elle grogna, souhaitant actuellement manger quelque chose. Réellement. Mais, sentir le feu et le sang dans l'air avait le don de couper l'appétit à la personne la plus affamée qui soit. Sans oublier, le sang dans la baie alors que le navire se préparait à la manœuvre pour accoster.
Le Moby Dick était là et les bruits de combats résonnaient au loin avec des navires des royaumes voisins. Enfin, là, sans être visible. On ne pouvait qu'entendre les combats et les pièces d'artilleries qui résonnaient au loin.
- On accoste et je rejoins la ligne de front pour évacuer les civils. Si vous croisez un des gars de l'équipage, dites juste que vous êtes avec moi.
- Go, t'as du boulot, on gère le navire, pressa Ann.
Elle termina d'attacher ses affaires ainsi que son sac. Elle avait posé le tricorne et tirer une capuche de sa veste pour la rabattre sur la tête et remonter quelque chose pour couvrir le bas du visage. Il fallait éviter que le gouvernement mondial lui colle une prime sur la tête pour rien.
Carmen décolla, courant dans les airs avec sa faux dans la main ainsi que la chaîne accrochée au bout du manche avec le poids. Il ne fallut pas longtemps pour atteindre une des zones de conflits avec plusieurs des pirates qui faisaient barrages et d'autres qui tentaient d'évacuer les civils ailleurs par les rues. Elle regarda juste plusieurs boulets arriver vers le groupe. La faux trancha les objets dans les airs, les faisant alors exploser alors que la Logia descendit entre les pirates.
- Hey !
- Poussin ! Ravies de te voir ici.
- Tenez, je priorise les civils. Où est la zone d'évacuation ?
Le pirate pointa alors une direction, vers les hauteurs, au-dessus du port. Elle hocha la tête, notant comme des barricades. Le sol trembla alors qu'un navire fut détruit sur la baie.
- Oyagi est en colère, semblerait-il.
Elle rentra dans la maison, trouvant plusieurs personnes tentant d'aider les civils avec le peu de connaissances médicales qu'ils avaient. Elle rentra, commençant pour les plus en danger avant de passer aux autres.
Rapidement, ce fut une organisation avec un triage rapide. Elle fila, escortant les civils avec quelques-uns des pirates. Le haki en alerte lui donna les lieux où se trouvaient d'autres personnes en danger.
C'est ainsi qu'elle croisa Vista.
- Tu es arrivée ?! À la bonne heure.
- Vista, ravie. Il y a une présence derrière ce mur. Mi-distance, couché sur le sol.
- Reçu.
Il trancha avec ses épées et on retira un enfant qui avait été coincé par les gravats. Carmen vit malheureusement plusieurs mains en plus, coincé dedans. Ils étaient morts mais l'enfant non. Elle attrapa celui-ci, vérifiant son état. Elle coinça les blessures avec les bandages et l'envoya au camp des blessés.
Elle avança dans la ville où le feu ravageait plusieurs des maisons. La pluie, néanmoins, commença à tomber autour d'eux. Le feu serait moins virulent mais d'autres danger pouvait venir de cela.
C'est là qu'elle arriva sur une tête familière qui lançait ses ordres avec empressement.
- Oncle M !
Il se tourna d'un coup vers elle alors qu'elle atterrissait avec l'un des enfants dans ses bras. Les autres civils derrière elles, porté par des pirates ou d'autres civils. Cependant, ils avaient au moins les premiers secours pour se déplacer.
- Tu es arrivé ?
- Il y a moins d'une heure. Besoin de quoi ? Ou je prends les patients de la zone de triage ?
- Non. Il y a beaucoup trop de blessés qui n'arrivent pas ici en vie.
- Je vais rejoindre des équipes sur le terrain pour faire les évacuations des blessés en les rendant transportable. J'ai besoin d'une sacoche et de deux infirmières.
- On t'a entendu, grogna une voix. Élise ! Sara ! Vous suivez Carmen. Ravie de te voir présente, Carmen.
- Moi aussi, Cassandra.
La chef des infirmières jeta une nouvelle paire de gants alors que les deux infirmières désignées arrivèrent avec des sacs pré-préparés contenant des sacoches d'urgences et du matériel de soin.
Elle partit avec les deux à nouveaux dans la ville, se faisant soit guider par le Haki vers les victimes, soit par l'organisation via escargophone. On pouvait entendre les messages circuler. Carmen donna parfois des ordres aux pirates pour maintenir en vie des blessés jusqu'à son arrivée avec les infirmières. Puis, ce serait de l'évacuation.
La logia gronda de rage, sentant à nouveau une attaque arriver vers eux. Seulement, quelque chose se mit en travers. Elle ne fut jamais aussi heureuse de voir Diamond Joz alors qu'elle avait les mains dans des entrailles pour faire des points d'urgence à des organes.
- Carmen, il va manquer de poches de plasma.
- D'accord. Une volontaire pour raccompagner celui-là jusqu'au camps. Il est en urgence majeur pour Marco. Cas prioritaire.
- Bien. Aller. On y va.
Le brancard souleva la victime et Carmen lava ses mains avant de prendre l'eau et repartir à nouveau. Cependant, Joz se tourna vers elle.
- Carmen. Content de te voir. Mais on va avoir besoin d'un petit coup de pouce.
- J'ai les mains en sangs et je viens de forcer un peu, grogna la jeune femme.
L'homme diamant hocha la tête mais présenta alors plusieurs des navires qui assaillaient le port. Elle comprit rapidement avant de décoller dans les airs avec la faux à nouveau dans ses mains. La lame de vent débita de leur voile les navires et Carmen redescendit vers le commandant qui en profita pour déblayer une nouvelle maison et faire sortir les civils coincés dans une des caves.
- Merci, marmonna Carmen.
La médecin vérifia les personnes qui venaient de sortir avant de recevoir un message de la part de Cassandra qui demandait le retour des équipes.
Elle remonta vers la zone de sécurité mise en place. D'autres civils les suivirent, pleurant la perte de leur proche ou de leur foyer. Ou remerciant les pirates de Shirohige d'être venu à leur secours. Mais la douleur était ce qui envahissait le lieu.
Carmen posa le pied avec l'équipe qu'elle avait pour voir Teach avec un coquard de la taille d'une pastèque. Comme s'il s'était pris quelque chose en pleine tête. Elle alla pour rejoindre l'une des tentes médicales lorsqu'elle nota quelque chose du coin de l'œil. Elle s'arrêta, fit quelques pas en arrière et regarda dans la tente.
- PORTGAS D. ANN ! SANCTAIDD SHIT ! JE VEUX SAVOIR CE QUE PUTAIN TU FAIS ?
Cela fit presque tourner l'ensemble des personnes vers elle alors qu'elle rentrait dans la tête avec l'odeur de la fumée et du sang collé à la peau.
Ace, pour seule réaction, fut de sauter hors de sa chaise, comme un chat qui venait de voir un concombre sur le sol. De ce fait, elle arracha la tubulure et le cathéter qui se trouvait dans son bras. Marco réagit directement pour arrêter l'hémorragie et tourna la tête vers sa filleule, prêt à lui remonter les bretelles pour avoir fait irruption dans la tente et fait peur à une personne. Mais la bicolore tourna la tête vers lui, aussi furax qu'une tempête du Shin Sekai.
- Et tu as osé me faire répéter jusqu'à l'épuisement chaque procédure d'urgence et tu les fous au trou directement. Et ton putain de détecteur de mensonge ?
Elle tourna la tête vers Ann, avec la ferme intention de ne pas la louper aussi.
- Et toi ? On n'a pas mangé depuis hier matin. On vient de faire un non-stop pour venir. Et tu donnes ton sang alors que t'es à deux doigts de faire un malaise, Ann ?
- Alors, pour sa défense, je lui ai pas laissé le temps d'en placer une, et pour la mienne, je vais très bien par rapport aux gens qui ont besoin de ce sang. J'te jure, j'ai des gènes monstrueux. Tio dit que je tiens ça de mon vieux. Et puis, je ne suis pas du tout sur le point de faire un malaise.
Elle offrit un sourire resplendissant alors que Carmen et son parrain virent l'étrange mouvement du haut du corps. La Logia approcha, voyant parfaitement l'œil qui ne se focalisait pas sur son environnement.
- Je me sens très bien, même. Aussi bien que la fois où mes frères ont voulu tester l'effet de l'herbe à chat sur moi. Et puis, faut avouer que c'est rare de rencontrer un médecin avec une telle voix de velours qui te donne limite un orgasme.
Carmen regarda les yeux rouler dans les orbites alors que Ann tombait en arrière. Marco la rattrapa juste à temps avant qu'elle ne touche le sol. Izou tapota le dos de la Logia alors que celle-ci attrapa la base de son nez pour calmer la migraine croissante. Sans oublier Thatch qui continuait à rire comme un fou.
Marco, pour sa part, essayait de savoir ce qu'il se passait et concilier ce que venait de dire Ann sur lui.
Carmen tourna des talons, lâchant un dernier juron.
- Ta connerie, ta patiente. J'ai encore du travail, uncle.
Et elle sortit, attrapant Thatch pour que celui-ci se la ferme. Elle l'assit sur l'une des caisses dehors et regarda le nez avant de prendre le nécessaire pour le faire.
- Hey ! Hey ! Hey ! Plus de douceur…
- J'ai pas le choix. Tu as foutu quoi ?
- Eh bien, ton amie m'a invité à revoir ma décision de la faire partir du coin pour la mettre en sécurité.
- Avec elle, c'est toi qui dois te mettre en sécurité.
Plusieurs des pirates présents la regardèrent étrangement. Elle donnait que rarement une description pareille.
Cassandra lui donna les opérations en prioritaire qu'il restait. Néanmoins, une personne n'était pas là. Durgâ était absente. Elle ne la sentait pas dans la zone mais bien dans la ville plus loin. Et il semblerait qu'elle aille bien. Sa présence était lumineuse de vie.
Elle retira le péan et laissa l'infirmière recoudre derrière. Carmen vacilla un peu en sortant et bénit alors Izou qui l'attendait avec une bouteille et un sandwich.
- Content de te revoir, Tori-Chibi. Va t'asseoir, on arrive au bout.
- Des pertes ?
- Surtout civil. On n'est pas arrivé à temps. Oyagi est furax après les deux pays membres du gouvernement mondial.
- Il va en venir à menacer de faire couler une île.
Les deux se mirent à rire.
- Si, et seulement si, quelqu'un a pris sa place. Il ne ferait jamais ça.
- Vrai. Donnes moi le sandwich avant que je ne t'attaque pour l'avoir.
Elle reçut l'objet qu'elle rêvait d'avoir et se laissa tomber, a moitié tremblante sur le sol. Elle était épuisée et rêvait de dormir jusqu'à la fin de la semaine. Néanmoins, le commandant s'assit à côté d'elle. Et Carmen nota alors qu'il y avait comme de l'agitation dans la zone médicale de Marco.
- Carmen… ton amie Ann a disparu.
- …
- Et, un gros chat a été vu avec ses affaires. Ça te parle ?
- … oncle M a perdu sa patiente… Je vais me marrer. Elle doit être descendue au navire. Et très certainement pour s'enterrer dans un coussin et hurler. Et Durgâ ? La petite elfe ?
- Pas vu.
Carmen se redressa en soupirant. Elle descendit dans la ville, suivant la trace de la plus jeune du navire. Et elle trouva celle-ci, proche de gravats d'une maison avec une petite fille. Ce qui attira son regard fut le corps du soldat, le pantalon baissé, mais mort.
- Tu l'as eu, Durgâ ?
- Kali.
Carmen regarda sa jeune amie en clignant des yeux. Elle semblait contente de ce nom. La médecin regarda l'homme et nota alors qu'il était mort étranglé. Kali était une divinité dans plusieurs îles. Autant bénie que maudite. Destructrice et bienfaisante.
- On va remonter au campement, Kali. Même si je m'octroie le droit de t'appeler Durgâ parfois.
Elle se tourna vers la petite fille et approcha en douceur. Elle n'avait pas beaucoup de marque. Et surtout, les vêtements étaient tordus mais pas détruit. Elle avait échappé au pire grâce à Kali.
Et la petite regardait avec un regard reconnaissant envers Kali. Après avoir soigné les blessures et posé un pansement avec des petites fleurs dessus, Carmen présenta sa main vers l'enfant et celle-ci la saisit. Mais le regard se tourna vers l'elfe noire, souhaitant aussi avoir la main.
Seulement, Kali ne semblait pas savoir vraiment quoi en faire, en fait. Elle regarda la main perplexe avant de la serrer puis la relâcher. La logia esquissa un sourire alors que la petite cligna des yeux.
- Kali. Elle te demande de la prendre par la main pour la ramener à sa famille car elle se sent en sécurité avec toi, tout simplement. C'est une des nombreuses façons de dire merci pour l'avoir sauvé.
La petite retendit la main, mordillant le bord de sa lèvre pour masquer sa nervosité. Mais elle regardait toujours la jeune elfe à la peau noire avec espoir que celle-ci l'attrape à nouveau.
- Ah ? Fit la zoan.
Kali sembla face à un problème plus que complexe en regardant la main. On pouvait voir même la nervosité de l'elfe qui se gratta la tête. Carmen fit une promesse de trouver les premiers vendeurs pour les tuer douloureusement. Et peut-être ceux qui avaient fait du mal à la jeune elfe. La liste allait devenir très longue. Et en même temps, ça avait un côté adorable.
- Euuuh…
Après une longue réflexion à fixer sa propre main, Kali prit celle de la petite.
- Comme ça ?
La plus petite entre les deux se mit à sourire, ravie. Et il était clair qu'elle serrait bien plus la main de Kali que de Carmen.
- Tu as une fan. Et tu t'appelles comment, un bach ?
- Maya ! Cria d'excitation la petite. Elle est venue du ciel. Comme un ange. Tu es un ange ? C'est pour ça que tu as des plumes en or ? Tu as la peau douce, comment tu fais ? Je pourrais être aussi forte que toi ? Il y a aussi le capitaine Barbe Blanche. Tu es de son équipage ? Ma sœur m'a dit qu'elle voudrait en faire partie. Mais… mais je l'ai perdu de vue. Il y avait trop de fumée. … Je retrouverais ma grande-sœur ?
La petite était excitée et en même temps, on pouvait noter la peur légèrement. Mais que Kali l'ait sauvé de pire la rassurait. Carmen regarda néanmoins derrière, vers les gravats. Non. Elle ne voyait pas de corps à peine visible alors qu'elles remontaient la rue. Peut-être que la plus âgée était bien au camp. Si elle n'avait plus de famille, elle serait certainement emmenée à Sphinx, en sécurité.
Et Kali semblait tous sauf à l'aise avec la situation. Carmen était sûre que la jeune prendrait la première occasion pour fuir. Elles arrivèrent au campement assez rapidement alors que la petite continuait de parler. C'était une façon de calmer la panique.
- MAYA !
Carmen regarda une adolescente arriver, un bandage autour de sa tête et ayant perdu des cheveux à cause des flammes, clairement. Et la petite partit, lâchant leur main pour sauter dans les bras de la plus âgée en larme. Carmen regarda Kali du coin de la tête. La « torture » était terminée, à présent. Cependant, la petite revint vers l'elfe avec un petit chat en peluche.
- Merci Kali. C'est mon trésor. Monsieur Griffouille. Il est à toi ! Comme ça, tu m'oublieras pas, promis ?
La médecin fixa la scène adorable. Et elle n'était pas la seule. Plusieurs des membres de l'équipage regardaient cela du coin de l'œil. Haruta semblait clairement lutter pour ne pas roucouler à la scène.
Après une longue hésitation, Kali présenta la main pour que la petite mette l'objet dedans ou le garde. C'était une bonne décision. Et la petite posa le chat sans hésitation. Kali remercia et repartit vers le navire. Carmen frotta sa tête, rêvant d'un repas et d'une douche dans les prochaines heures. Mais avant, il fallait voir si on avait encore besoin de médecins ou d'infirmier.
Cassandra lui fit un briefing mais, pour l'instant, les pirates commençaient à, petit à petit, passer la main aux habitants de l'île. Et vu comment les navires de la baie avait été retourné par Barbe Blanche, les deux autres pays réfléchiraient à deux fois avant de recommencer. Surtout que le drapeau flottait à présent sur l'un des plus hauts bâtiments encore debout.
Avant qu'elle ne puisse prendre une décision, Carmen se retrouva écraser par une masse. Elle jura, tentant de se dégager de la prise de Thatch qui avait actuellement un pansement sur le nez.
- Maintenant que l'on a le temps … Ma petite nièce favorite !
- Lâche moi ! Tu empestes le sang et la sueur !
- Presque un an. Tu te rends pas compte. C'est grave ! Marco a presque pleuré. Il va nous pondre un œuf de stress, si tu lui fais ça, à notre poulet grillé.
Carmen fut relâchée et quelque chose ressemblant à un tas de membre était à présent à côté d'elle. Elle eut un rire, tournant la tête vers le blond qui sirotait son café. La patte d'oiseau redevint une jambe humaine entre temps.
- Pleurer ? Thatch devrait dire quelque chose de plus crédible. Salut oncle M.
- Morpionne. Content de te voir en forme, Yoi. Et avec des amies intéressantes en plus.
- Et tu n'as qu'effleuré le fond. J'ai eu accès au dossier de la marine de mon père grâce à l'une d'elle.
Marco était habitué à des nouvelles étranges car une personne normalement constitué se serait étouffer avec une annonce pareille avec le café. Mais le phénix eut juste un arrêt momentané et un sourire.
- On va donc enfin avoir le bout de cette histoire. Thatch. Lorsque tu auras terminé de brouter les pissenlits, on a une fête à faire. Une victoire et un retour.
Le grognement incompréhensible fut accompagné d'un pouce en l'air depuis le sol. Le commandant de la quatrième flotte se redressa, crachant l'herbe et la terre et se frotta les mains.
- On n'a pas fêté ton anniv, je m'en vais te faire un de ces gâteaux. Et Oyagi sait pas encore que tu es là. Tu vas lui faire la surprise ?
Marco et Carmen regardèrent le commandant en haussant un sourcil. Si Marco tenait sa tasse, Carmen croisa les bras. On voyait qui avait été élevé par le phénix. Thatch partit en maugréant que personne ne voulait participer à la blague.
Lorsqu'il fut parti, Carmen se tourna vers celui qui l'avait élevé et profita d'un instant pour l'attraper. La tasse de café ne fut sauvée que par les réflexes.
- C'est bon de vous revoir tous, marmonna Carmen contre l'épaule du blond qui souriait.
Le bras se referma contre la jeune femme, paternellement.
- Tu as manqué à plus d'un. Aller, va voir Oyagi avant qu'il n'apprenne par un idiot que tu es là et que tu ne vas pas le voir.
- Oui, j'y vais.
- Par contre… ton amie qui a tourné de l'œil et fuit…
- Je verrais si elle a pas de séquelle.
Marco hocha la tête avant de repartir à la gestion des derniers personnels médicaux qui travaillaient. Elle se dirigea vers le plus gros rassemblement de pirates. Carmen trouva alors ce qu'elle cherchait. Une personne quatre fois plus grande qu'elle, semblait tergiverser sur la consommation d'une bouteille de saké avec une des infirmières. La logia profita pour avancer entre les personnes qui se préparaient à faire la fête.
Elle arriva au pied et racla sa gorge.
- J'espère que c'est pas du saké de mauvaise qualité, Oyagi. J'ai ramené deux trois trouvailles de East Blue et South Blue sinon. Enfin, il est à Shabaody actuellement. En espérant que le vieux Ray ne le trouve pas.
Les yeux d'or se tournèrent vers elle et un rire résonna autour, faisant légèrement trembler l'île.
- Eh bien voilà une surprise agréable en cette journée bien triste.
La médecin flotta alors pour être à même hauteur que le haut du corps, assise dans les airs. La main gigantesque frotta alors sa tête, celle-ci toujours caché derrière la capuche et le masque.
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Carmen arriva au navire avec une invitation. Pour la plus jeune, elle se doutait que ce serait compliqué de venir sur un navire avec beaucoup trop d'hommes. Pour Ace, elle ne savait pas vraiment. Mais bon. Elle avait frappé Thatch, littéralement mit Marco dans une position qui pourrait avoir sa place au mur de la honte et donné un bel œil au beurre noir à Teach. Pour ce dernier, Carmen allait embrasser Ace. Elle n'aimait pas Teach depuis qu'elle était arrivée. Son haki lui disait juste que l'homme était… faux.
Elle ouvrit la porte du petit navire donné par Morgans.
- Hey. Comment vous allez ?
Elle avança vers la partie dortoir, trouvant Kali enroulée sur elle-même, avec les anneaux de serpent pour se reposer plus confortablement que le matelas de la pièce. Clairement, le Calypso manquait cruellement avec son nid.
- Mieux, répondit Kali.
De l'autre côté, Ace décida de s'enrouler encore plus dans les couvertures pour disparaître. Un véritable chat qui se cachait dans le lit. La plus âgé soupira.
- Tu comptes disparaître là-dessous combien de temps, Ann ? Et as-tu manger un truc au moins ?
- …oui. Et je resterai ici jusqu'à la fin des temps.
Carmen récita le mantra, dans sa tête, de ne pas rire à la réponse.
- Donc… sachant que Shirohige en personne souhaite vous avoir à sa table, ce soir, on oublie ? Et, malheureusement, « non » est une réponse qu'il n'accepte pas vraiment.
- Trop d'hommes pour moi dans un seul et unique endroit. C'est quelqu'un d'important pour toi, alors, il a le droit à des excuses de ma part, répondit Kali sous sa forme divine de serpent à plume.
Elle ferma les yeux, et remonta une de ses ailes sur sa tête. Et ça, Carmen le comprenait et Edward Newgate aussi. La médecin en avait touché deux mots.
- Je vais passer mon tour.
Néanmoins, la réponse de Ann était surprenante. Et celle-ci se justifia.
- Faut quelqu'un pour tenir compagnie à Kali. C'est ta famille, amuses-toi. Au pire, reste avec eux, j'appellerais Morgans pour retourner à Shabaody.
Carmen soupira. Rester était une option mais elle avait un navire à Shabaody et arrêté de voyager avec les deux autres étaient hors de questions. Elle se tourna vers la porte alors que quelqu'un passa l'entrée.
- Alors ? La réponse de tes amies ?
- Comme je te l'ai dit, Kali aura du mal à venir avec toutes les personnes présentes. Et c'est compréhensible. Mais, Ace, en revanche…
- Yoi, un souci ?
Marco se tenait dans l'entrée de la cabine, faisant juste un signe de tête vers Kali mais n'avançant pas plus. C'était une façon de montrer qu'il respecterait la demande implicite de l'elfe de ne pas croiser trop d'hommes. Même si Carmen n'avait pas vraiment expliqué pourquoi.
- Miss culot fait sa timide, dit alors Kali.
Ace tourna la tête vers la plus jeune. Et on pouvait parier qu'elle voudrait la faire taire. Carmen eut un sourire montant jusqu'aux oreilles.
- Mais je suis sûre qu'Ace serait ravie si tu lui demandes, oncle Marco.
- Yoi… je dois commencer à m'inquiéter ou non ? Néanmoins, vous êtes invitée à venir manger à la table du capitaine et des commandants.
Ça, c'était fait. La suite serait entre les mains d'Ace, à présent.
Et celle-ci émergea de sa forteresse de couverture, reprenant sa forme humaine et plus rouge que les cheveux de Shanks. Elle termina d'ajuster sa casquette sur son crâne pour couvrir sa rougeur et ses oreilles de chats. Elle pointa alors Carmen et Kali du doigt, menaçante.
- On ne retrouvera jamais vos corps.
Si Kali agita seulement sa queue pour dire avoir entendu la menace, ça ne la fit même pas sourciller. Quant à Carmen, elle haussa simplement les épaules. Elle avait entendu pire comme menace.
Et Ace était silencieuse, la tête qui faisait en sorte de ne croiser aucunement le regard du blond. Ce dernier regarda Carmen qui agita sa main pour dire de ne pas faire de commentaire.
- Bien. On va pouvoir y aller, alors. Oncle M est celui qui t'emmène au navire. J'ai interdiction de transporter des gens par Cassandra pour le reste de la journée.
- Compréhensible, commenta Marco. Tu es venue du triangle de Florian jusqu'ici en moins d'une journée et demie. Miss ? Après vous, yoi.
Carmen regarda son parrain faire une invitation à le suivre d'un mouvement de la main. Ace allait finir écrevisse en fait. Et le Moby Dick était au milieu de la baie. Et il n'y avait pas vraiment de chaloupe disponible pour le transport. Donc… on y allait en volant.
- Amusez-vous bien, marmonna Kali.
Elle retira sa tête de sous son aile et la glissa entre deux de ses anneaux pour poursuivre sa sieste.
Carmen nota alors l'arrêt sur image d'Ace. Et celle-ci tourna la tête trop lentement vers elle. La médecin commença à voir un truc se faire. Est-ce qu'Ace éprouvait une attirance pour Marco ou elle rêvait ? Et la voix presque trop aiguë pour que ce soit normal donna un nouvel argument à la pensée.
- Transporter ?
C'était la voix d'une souris, en fait. La médecin regarda la D. reprendre au mieux son calme avant de continuer :
- J'ai deux jambes, tu sais. Je peux marcher.
Carmen hocha la tête.
- Ça, oui. Mais le navire a été déplacer dans la baie. Donc, à moins que tu ne puisses marcher sur l'eau ou sauter, très, très loin, il va falloir que l'un de nous deux t'emmène. Et puisque je suis interdite de le faire.
Elle pointa Marco de la tête qui semblait rouler des yeux.
- Ah… répondit la journaliste avec une voix étranglée. Je peux vraiment pas rester ici, avec Kali ? Y'a des nouilles instantanées. C'est bien les nouilles.
Le silence fut l'unique réponse. Et Ace se résigna, sortant alors en dehors du dortoir. Marco suivit alors que Carmen se tourna vers la dernière en poussant un soupir.
- Elle est vraiment un cas désespéré. De tous, elle tombe pour mon parrain. Je me trompe ?
- Pourquoi tu crois que je l'ai pas arrêtée dans sa bêtise de tout à l'heure ?
La médecin regarda quelques minutes l'elfe avant de sourire.
- Tu sais quoi, Kali. Je pense que l'on va avoir un long partenariat, toi et moi. Je te ramène quelque chose du Moby Dick ?
- Du LAIT ... et du sirop d'agave.
- Dument noté. À plus tard.
Elle rejoignit les deux autres sur le pont. Ace semblait avoir regardé l'océan un instant pour faire un suicide par noyade. Réellement ? Elle se tourna vers Marco.
- Je pars devant. On se retrouve sur le pont. À tout de suite.
Elle décolla dans les airs, profitant de pouvoir voler jusqu'au navire. Il ne fallut pas longtemps pour rejoindre le pont. Elle tourna la tête vers le large, attendant Marco et Ace.
Et voilà pour ce week end ^^. En espérant que cela vous plaise.
