Bonjour aventurier de la Grande Line ^^

One piece appartient à notre maitre Oda et les Ocs sont de ma création ou celle de Zia.

Je rappelle que cette histoire est écrite conjointement avec celle de Ziamela : C'était Ace pour le Sekai. Il faut absolument que vous la lisiez.

Bonne lecture et laisser une petite review.


Chapitre 17

Barbe blanche regardait la médecin endormie contre le siège, sur l'immense peluche qu'était Stefan. Le chien avait la queue frétillante de joie alors que Carmen dormait avec le tricorne contre les yeux.

L'archipel n'était pas très loin à présent. Et ils n'avaient rencontré aucun problème, à part un équipage assez idiot pour s'attaquer aux pirates du seigneur des mers.

Néanmoins, le sommeil de la jeune femme fut interrompu par une grosse langue bien baveuse. Un cri d'exaspération émergea de dessous le tricorne.

- STEFAN ! Ça part pas au lavage ! Non ! Assis.

Le chien continua son attaque, demandant encore plus de se faire gratter sous le menton. La médecin abandonna le combat perdu d'avance et gratta sous le menton alors qu'elle était à moitié coincé sous la créature.

- Il semble avoir tenu plus longtemps.

- Trente minutes. Une sieste de trente minute, interrompu par un chien croisé avec une citerne de bave, marmonna Carmen.

Cela fit rire plus d'une personne présente alors qu'elle se redressait en changeant de forme pour glisser entre les pattes et revenir sur ses deux pieds à côté de la grosse bestiole qui la regardait bien heureux.

- Tu as de la chance que je t'aime bien, Stefan. Mais tu es un gros chien baveux. Et dire que tu es capable de t'attaquer à un vice-amiral.

- Gros chien à qui tu filais des morceaux de ton assiette. Après, tu te demandes pourquoi il t'aime autant, yoi. Nous arrivons en surface, Capitaine.

- Merci, mon fils.

Carmen s'excusa avant de retourner vers ses amies, essorant à moitié ses affaires. Elle descendit dans les cabines pour prévenir qu'ils n'allaient pas tarder à accoster l'archipel. Carmen poussa la porte de la cabine et nota une expression étrange des deux autres vers le vide. Elle avait loupé une séance de spiritisme ?

- J'ai loupé quelque chose ?

- Bruno a pété une durite. Maintenant, c'est officiel, soupira Ann en retournant à sa lettre. Alors, tu te reconvertis en jouet à mâcher pour chien ?

- Je dirais plutôt en rumsteak à goûter pour le gros toutou. Je vais me changer. On arrive d'ici quelques minutes.

Elle récupéra du sac, des vêtements. Il ne lui restait que la jupe écossaise avec la chemise blanche et le corset noir. Elle alla rapidement sous la douche et ressortit en clipsant ses cheveux sous la forme d'un chignon lâche, juste assez pour dégager son visage des mèches de cheveux. Puis elle remit sa paire de botte qui montait jusqu'aux genoux.

- J'aime ce chien, mais la délicatesse n'est pas son fort.

La veste passa sur ses épaules et elle raccrocha sa faux à la ceinture dans son dos.

- Je suis pas fan des chiens, gros ou petit, en règle générale, dit alors Ann en terminant de mettre sa casquette.

Un peu normal, pour un chat, de ne pas aimer les chiens. Elle attrapa son sac et se dirigea vers la porte. Ann tourna la tête vers elle.

- Tu…

Ann s'interrompit pour une raison étrange en la regardant. Carmen vérifia qu'il n'y avait rien du coin de l'œil de bizarre, mais non, rien. Surement un fantôme ou quelque chose comme ça.

- Tu passes devant ? Demanda Ann.

- Okay.

Elle monta les couloirs de bois. Elle allait être contente de retrouver le Calypso, comme les autres en fait.

En arrivant sur le pont, ce fut le moment où le navire terminait d'émerger dans l'archipel, proche d'une des zones de non-droits. Les seuls lieux où la marine ne pouvait aller sans avoir des soucis à se faire.

Cependant, quelque chose termina d'atterrir sur le pont. L'ensemble se tendit, voyant une masse sur le bois, se mêlant à ce dernier, et avant qu'on ne puisse réagir, la chose se mit en mouvement et Ann se retrouva les quatre fers en l'air avec une langue râpeuse sur le visage. Comme quoi, Iro voulait les voir activement.

Et la journaliste s'accrocha à la peluche gigantesque pour l'embrasser.

- Moi aussi je t'aime, ma grande.

Et Iro se mit à ronronner en réponse, se frottant un peu plus vigoureusement à la D. qui se contenta de rire. Puis, la panthère la laissa pour aller saluer Kali qui l'accueilli avec un sourire à son tour. Marco eut un rire et offrit un bras à Ace pour l'aider à se relever. La yôkai accepta la main et arrangea sa casquette pour garder son semblant d'anonymat.

- C'est un accueil réjouissant que voilà, commenta Izou de son côté du pont.

- Iro, chaton, viens la ma belle.

Malheureusement, que Stefan l'ait couverte de bave, la panthère refusa de venir lui dire bonjour, comme trahi par la présence d'un chien proche d'elle. Et Iro revint à Ann.

- On rentre pas comme ça chez les gens, vilaine fille.

La panthère se contenta d'agiter sa queue avec indifférence.

- Deux zoans, une logia et une panthère paramecia, décompta Thatch. Je suis le seul qui se fait du souci à la possibilité que l'une de ces miss tombent à l'eau ?

- Ce sera la même question que lorsque je suis seule, oncle T. Et, à part Iro, on a toute un système de bulle en résine à nos ceintures pour la chute possible. Mais si tu veux, j'engage le premier venu qui sait nager pour avoir la paix de tes cheveux blancs. Et ils deviennent nombreux, il me semble. Tu te fais donc vieux ? Je suis surprise.

Thatch mit les mains dans sa tête pour vérifier les dires alors que la Logia donnait un sourire parfaitement innocent. Marco, pour sa part, la regarda blaser pour son commentaire d'avoir à engager un sauveteur sur leur navire. D'autres se marraient derrière le commandant de la quatrième flotte.

- Carmen. Ann. Alcool, rappela Kali.

- Vrai, indiqua Carmen. Surtout que j'ai de la tequila pour Haruta et le cadeau de Oyagi sur le Calypso. Bon... Iro ? Où Rayleigh a-t-il rangé mon bateau ?

Elle regarda la panthère, demandant à celle-ci implicitement de les guider.

- Welcome to Tijuana~ huma Ann alors que Iro la tirait par le bout de son pantalon.

- De la tequila de Tijuana. D'accord, je vais t'embrasser Carmen, souffla Haruta avant de serrer la jeune femme dans ses bras dans un câlin très énergique.

Il était évident qu'il ne partagerait pas l'alcool en question. Et dire qu'elle ne lui avait pas encore donné les bouteilles.

- Et mes olives rouges ? Demanda Thatch.

- On n'en offre pas à ceux qu'on aime, lui dit Ann par-dessus son épaule en sautant à terre pour suivre la panthère.

- Et c'est une locale qui te le dit. Mais je t'ai pris une caisse de vin en compensation de ne pas avoir les olives. À plus tard.

Elle sauta du navire pour suivre alors Ann et Iro. Derrière elle se trouvait Kali. Les trois suivirent la panthère entre les grooves pour trouver où le Calypso avait été amarré par Rayleigh. Et ce fut assez intéressant de voir qu'elles se dirigeaient vers la zone du Bar de L'arnaque de Shakky. Rayleigh avait dû le mettre proche du bar pour le garder à l'œil.

Lorsqu'elle vit le Groove 13 apparaître, elle était sûre que l'ancien vice capitaine de Roger avait mis en sécurité son navire et l'avait surveillé. Après tous, il savait que c'était le seul trésor physique qu'il lui restait de son père.

Iro changea de direction, montant alors vers le bar. Et Carmen n'hésita pas. Après tous, elle était l'une des indics de Shakky. Ça lui permettait en retour d'avoir des informations. Un bon échange à l'amiable.

Elles passèrent la porte pour être accueilli par l'ancienne pirate. Et celle-ci les accueillit avec le sourire.

- Les trois drôles de dames de retour de leur aventure humanitaire dans le Shin Sekai. Irashai…

- Konnichiwa, salua tout bas Kali en fronçant les sourcils.

Carmen offrit un sourire en se posant à l'un des sièges.

- Shakky ! Ravie de te revoir.

La femme posa une tasse de thé devant Carmen, puis deux autres boissons devant les deux autres rester en arrière.

- Moi aussi. La Grande Line était plutôt calme niveau tempête, en ce moment. Des bonnes nouvelles donc ? Prenez place. Rayleigh ne devrait plus tarder. Une petite affaire a réglé avec un acheteur de navire.

- … Quelqu'un a voulu acheter le Calypso.

- Vouloir et pouvoir sont deux mots biens distinct, s'amusa la femme. Mais j'ai apprécié le direct et très beau lancé, jeune fille.

- Kali, Ann, je vous présente Shakky, l'une des femmes les plus informées de la Grand Line et des océans en matière d'informations. Si tu veux un tuyaux fiable, ne compte que sur Shakky.

La femme eut un rire en agitant la main.

- Ne me présente pas ainsi, j'ai l'impression alors d'être capable de savoir ce qu'il se passe dans la tête de la marine.

Carmen eut un rire. Après tous, dans la tête de beaucoup de Marines, il ne fallait pas s'attendre à quelque chose d'élever. Du vide, principalement avec le mots justice qui passait parfois et corruption dans d'autres. Ça dépendait des têtes.

- Enchantée de faire votre connaissance, salua Ann alors que Kali avait un bref geste de la tête pour toute réponse.

Elle offrit une main à Shakky qui la lui serra.

- Rayleigh m'a régulièrement parler de vous dans ses lettres.

- Et il n'a que ton nom et celui de tes frères à la bouche depuis quelques temps, sourit la compagne du Mei-ö. J'ai apprécié tes articles, d'ailleurs. Cela m'a rappelé l'époque où je faisais affaires avec ton oncle Javier. Son talent pour se fondre ainsi dans la masse restera toujours un mystère pour moi et le reste du monde.

La porte s'ouvrit, laissant apparaître le second du Roi des Pirates, Rayleigh. Plutôt bien conservé pour son âge avec ses longs cheveux blancs et sa barbes taillée. Ce qui était le plus intéressant, c'était le regard malicieux qu'il avait avec sa cape par-dessus les épaules.

- Bonjour mesdames, sourit-il d'un air malicieux. Bien, en récompense pour avoir gardé à l'œil ce magnifique trimaran, qui va se désigner pour mes dettes de jeux ?

- Le jeu est interdit au moins de dix-huit ans. Je suis ta filleule, j'ose espérer que tu te souviens de mon âge.

- Vu ce que tu me dois, commenta Carmen. On peut le jouer aux cartes, seigneur sombre.

Kali regarda Carmen, marmonnant à nouveau qu'une chance pareille n'était pas normale. Et Rayleigh secoua la tête.

- Je tiens encore aux vêtements sur mon dos. Bien que si tu joues pour moi...

La médecin sourit en présentant la main.

- Ça marche. Après tout, t'as gardé mon navire sans aucuns avoirs, je peux bien plumer deux ou trois personnes pour une légende comme toi.

Déjà, Rayleigh avait pris le visage d'Ann entre ses mains en souriant. Carmen plaignait d'avoir un parrain pareil addicte au jeu.

- Bon sang, Ann. Tu as tellement grandi… seulement, la prochaine fois que tu fais un coup pareil, prend ton denden personnel, je ne suis pas payé pour subir les hurlements de banshee de ta mère qui veut t'avoir en ligne et n'arrive pas à te joindre.

- Je l'appellerai. Rayleigh, laisse-nous te présenter Kali. Notre petite protégée.

Carmen eut un sourire sur le coté en voyant Kali se tendre d'être présentée à Rayleigh. Néanmoins, la médecin nota le regard étrange d'un instant de l'ancien. Mais, après tous, il savait des choses sur la Grand Line que les marines préféreraient ne pas voir déterrer.

La plus ancienne frotta la tête de Kali et se tourna vers Shakky.

- Des trucs intéressants à savoir en ce moment sur l'île ?

- Deux dragons célestes en visite.

La joie. Deux immondices dans l'archipel. Elle tint Kali vers elle, plus protectrice à cet instant, même si elle savait la jeune capable de se défendre.

- Oyagi et les autres sont là. Espérons que rien ne se déclenche pendant la présence des uns et des autres. Bon. On va chercher l'alcool pour éviter une guerre entre pirates ?

Elle se tourna vers les deux autres. Elles allaient pouvoir ranger leur affaire et retrouver leur nid. Coussin et couverture. Le paradis.

- Et une mise en commun pour l'enquête. On a eu l'appel, on peut donc faire sortir le loup du bois, dit sombrement Ann.

- Si je vous demande de faire attention, vous allez m'ignorer, n'est-ce pas ? Soupira Rayleigh avant d'adresser un regard sévère à sa filleule. Tu pouvais pas être plus Portgas que Gol, demoiselle ?

- Eh bien, il y en a un qui est plutôt content de ce que je suis, je vois donc aucun problème. Allons-y les filles avant que le vieux ne trouve autre chose à me reprocher. Et dire que j'avais une bouteille pour toi de la part de maman.

Une façon d'acheter le second de Roger. Elle verrait pour les dettes de jeu de ce dernier plus tard.

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Si Ann et Carmen avaient décidé de faire service de Poste, Kali prenait siège à l'intérieur du Calypso dans le nid qu'était la cabine. Sans oublier que Iro reprenait son rôle de peluche bouillote vivante.

Il ne fallut pas longtemps pour trouver le groove où le Moby Dick s'était amarré. Aussi elles aperçurent un des marines espions de la zone de non droits. Puisque Ann et elle était passé par les toits, elles arrivèrent silencieusement par derrière sans trop d'effort.

Un bon coup bien placé et le marine rattrapera des heures de sommeils en retard et elles purent monter en toutes impunité dans le navire. Haruta ne perdit pas une seconde pour lui sauter dessus et s'accrocher à elle comme une moule à son rocher lorsqu'elle dressa la bouteille de Tequila promise.

Et Thatch regarda la caisse de vins. Même si ce n'était pas les olives, ça lui allait. Marco regarda les différentes caisses posées sur le pont.

- Eh bien. Tu as visité pas mal de choses, on dirait.

- Certaines de ces bouteilles viennent de la cave de ma famille, informa Ann. Si certaines sont si vieilles, rare et cher, c'est parce que c'est des trucs que l'une de mes ancêtres pirates ramener de ses aventures à la maison, pour les jours de pluies, comme on dit. Ma mère n'aime pas boire seule, donc, elle a plus ou moins insisté pour que Carmen se serve.

- Eh bien, je remercie votre mère pour ce cadeau. Et que si elle veut un saké de la Grand Line, qu'elle le demande à l'un de mes fils ou filles. Je te remercie aussi, ma fille, pour ton présent. Même si ta présence est plus intéressante que la moindre bouteille à mes yeux.

- Merci Oyagi, répondit Carmen. Mais ça me fait plaisir. Et puis, Haruta semble aimer son cadeau.

Elle regarda le pirate avec la bouteille entre les mains. Marco pointa qu'ils devraient peut-être faire plus de descente dans South Blue si ça pouvait acheter le petit commandant de ne pas faire de blague avec Thatch. Carmen pointa qu'on n'avait encore rien trouver pour Thatch. Alors, elle soupçonnait que ce serait pareil pour d'autres. Leur échange fit rire Barbe Blanche. Carmen revint vers le capitaine et annonça.

- J'ai malheureusement une mauvaise nouvelle. Deux Tenryuubitos sont sur l'île actuellement et pour une durée encore inconnue.

Plusieurs de l'équipage se tendirent. Carmen nota du coin de l'œil son oncle qui avait, comme seule réaction, serrer juste les doigts autours d'un objet. Ce dernier devait être en miette à présent. Et Thatch avait juste clamé devoir ranger des choses. Néanmoins, elle continua de regarder dans les yeux le capitaine.

- Merci pour ta nouvelle. Que les commandants se passent le mot. Personnes seuls le temps de notre présence.

En soupirant, Ann se releva, un Jéroboam de vin entre les mains.

- Ceci… mon père l'a sélectionné pour vous. En toute franchise, je ne vous connaissais pas, donc, j'avais l'intention de la refiler à mon parrain. Mais pour ce que vous avez fait pour mon abuelo, je pense que c'est la moindre des choses. C'est un vieux cru très recherché en South Blue. Surtout sous ce format.

Et elle brandit la bouteille immense entre ses deux mains pour la rendre plus accessible à la hauteur du grand individu qu'était le capitaine.

- Rien ne vous y obligeait, mais vous l'avez fait. En ça, je vous remercie.

Le capitaine regarda l'objet un instant. Il écarquilla les yeux, voyant la bouteille et regarda alors Ann attentivement et réellement. Il eut un sourire avant de prendre la bouteille des mains pour le mettre à côté. Puis, il fit un salut respectueux, baissant le haut de la tête.

- Je suis simplement triste qu'ils aient oublié que nous sommes tous des enfants de l'océan. Je le devais. Après tous, ton abuelo le méritait. Tu seras toujours la bienvenue à bord avec ta jeune amie.

Puis, vint le moment un peu tendu du pourquoi il fallait revenir aussi au navire. Surtout que Ann sortit de son sac, les différentes preuves et dossier sur l'affaire Rhyddid. Il était temps de clore le chapitre et d'attirer définitivement la ou les raclures responsables à la lumière.

Marco reconnut immédiatement un dossier officiel de la marine dans ce que sortait la journaliste. Mais, la suite était les preuves de Beleriand, les dires de Jonathan, les preuves qu'elles avaient trouvé dans les documents de l'oncle de Ann, la Araña. Carmen tira à son tour, le petit carnet où elle répertoriait depuis qu'elle avait commencé à chercher, les informations qu'elle avait obtenues.

- Si on veut laver le nom des Rhyddid Aarch, je propose une mise en commun. C'est ce que j'ai pu obtenir depuis que j'ai pris l'affaire en main. Ce n'est pas grand-chose, mais c'est déjà assez intéressant, ne serait-ce que pour savoir qu'on touche à beaucoup et très gros.

Un mauvais sourire étira ses lèvres, dévoilant ses crocs blancs.

- J'ai de quoi salir la réputation de plusieurs personnalités que tout le monde pense « blanc comme neige », mais ce n'est qu'un début.

Le capitaine regarda le tout et ordonna qu'on les laisse pendant qu'ils travaillaient sur l'une des tables du Réfectoire. Ce serait assez tranquille pour ne pas être déranger ni espionné.

Dans l'immense salle, il n'y avait qu'à présent Barbe Blanche, Marco et les deux jeunes femmes. Cependant, il y avait une nouvelle personne, une infirmière en fait, plus ancienne que les autres. Celle-ci marcha jusqu'à l'ensemble, et clairement, elle pourrait ordonner à Barbe Blanche et celui-ci obéirait. L'infirmière en chef de l'équipage de Barbe Blanche, Cassandra. Un démon, pour certain, à l'apparence humaine.

Marco parcourait déjà plusieurs des documents. Et il était assez surpris par plusieurs des informations qu'il avait entre les mains.

- Je savais Aarch plutôt... comment dire cela... Il a enquêté sur des membres du gouvernement et à déterrer des merdes qui serait préférable d'être tut, pour certains. Tu as quoi, entre les mains, Carmen ?

- Les enquêtes sur des disparitions d'enfants dans toutes les mers. Certains avaient des prédispositions particulières pour le combat. Et en face, des sommes d'argents quittaient les comptes de la marine.

Cassandra regarda alors Ann en arrivant. Carmen présenta alors.

- Cassandra, voici Portgas D. Ann. Celle qui a dégotté pas mal de chose sur mon père.

- Oui. Et rendu en direct Marco aphone. Bonjour, je suis Cassandra.

La blonde s'appuya sur Ann, entrant dans son espace vital. Carmen grimaça réellement sur le coté. Cassandra pouvait être particulièrement vicieuse. Ace devrait faire attention à ce qu'elle allait dire. La médecin avait appris plusieurs des choses de l'infirmière qui avait aussi formé Marco.

- Tu as peut-être bon cœur, mais tu manques sérieusement d'instinct de survie.

- Parait que je tiens ça de mon père. Vous pouvez reculer un peu, s'il vous plaît ? Grogna Ann avec un rictus. J'ai des crocs et je sais m'en servir.

Mauvaise idée, pensa Carmen avec Barbe Blanche, certainement. Surtout que ce n'était que ça qu'attendait l'infirmière puisqu'elle attrapa le menton de la journaliste pour fixer droit dans les yeux celle-ci.

- Ooooh ! Mais c'est que la petite demoiselle essaie de faire peur ! C'est mignon ! Tu as décidément besoin d'apprendre qu'avoir des bonnes intentions ne justifie pas de faire n'importe quoi, surtout avec sa santé. Et je serais ravie de te donner cette leçon, que tu ne seras pas prête d'oublier.

- Cassandra, arrête, s'il te plaît, demanda Marco.

Est-ce que son oncle venait de sauver Ace d'une menace ? Certainement, Carmen savait, comme beaucoup que si on ne voulait pas être pris pour cible, il valait mieux ne pas trop l'ouvrir. La blonde contourna la table avec le bruit sec de ses cuissardes et saisit le Phénix par l'oreille qui resta sur stoïque.

- Et toi, même si c'est pour une urgence et qu'une généreuse donneuse se présente avec des beaux yeux et une belle paire de jambes, tu devrais te rappeler que si on a mis en place des procédures en médecine, c'est pour une raison, capiche ?

Carmen toussa sur le côté politiquement pour étouffer le léger rire qui menaçait de sortir d'entre ses lèvres.

- Si tu as fini, demanda Shirohige avec un air entendu pour son infirmière.

La blonde regarda le capitaine et croisa les bras.

- Non. Je veux récupérer l'énorme bouteille de vin que tu viens de recevoir.

- Et que tu me la confisques ?! Et puis quoi encore !

- Ton foie, Oyaji, ton foie.

- Foutaise, je vais bien ! Et puis, c'est un cadeau d'un vieil ami !

- Un vieil ami ? Répéta d'un air dubitatif Cassandra.

Carmen pinça son nez, appelant toute sa patience. Mais, elle n'était pas Marco, malheureusement, et pouvait être tempétueuse, paraît-il. Elle ferma le poing et donna un coup assez sonore, démultiplié par le vent qui fit vibrer les ustensiles présents.

- Bien que je conçoive que tu as la santé de Oyaji en tête, Tatie, ce qui est parfaitement louable et compréhensible. Je pense que l'on a plus gros à s'inquiéter aujourd'hui. Surtout avec ce nœud que mon père, Aarch, a trouvé dans le gouvernement et que l'on vient de déterrer à notre tour. Alors, si tu veux faire la morale médicale, elle attendra la fin de cette réunion. Sommes-nous clairs, tante Cassandra ?

L'infirmière plissa des yeux avant de croiser les bras. Carmen sentit qu'elle venait simplement de mettre la cible au-dessus de sa tête. Et Marco donna un regard en coin pour lui signifier que oui.

- J'accepte de laisser là le sujet… pour l'instant.

Elle pointa un doigt menaçant vers Carmen qui savait que oui, elle venait de mettre la cible sur sa tête.

- On aura une petite discussion toutes les deux, sous peu.

Puis, elle monta le doigt vers le capitaine.

- Et tu as intérêt à me trouver une bonne excuse de pourquoi je devrais te laisser cette bouteille.

- Histoire de conclure le sujet, je vous recommande juste de lire l'étiquette, dit Ann en se pinçant le nez. Maintenant que la récréation est finie, on peut commencer ?

Elle commençait à avoir une migraine ave ces conneries.

- Vous avez quoi, vous, de votre côté ? Demanda-t-elle finalement en attrapant son crayon.

Cassandra sortit alors un dossier médical assez ancien. Elle le dressa devant les autres.

- On va commencer par la base. Voici le dossier de Aarch que j'ai personnellement fait. Si j'ai bien vu, la marine a fait une autopsie. Il restait un des vice-amiraux les plus réputés dans le nouveau monde.

- Il a dit avoir été approché, yoi, une fois pour devenir l'un des candidats au poste d'amiral. Mais, suite à ses enquêtes, son nom n'a jamais été nommé à nouveau. Et puis, il a refusé.

Carmen hocha la tête alors que Marco tira ses lunettes ainsi que les propres preuves qu'ils avaient ramassées, par le passé. Ils avaient surtout tenté de trouver le responsable de la destruction de Beleriand. Ace ramenait le dossier complet. Et elles avaient trouvé à la forteresse la salle secrète des enquêtes de son père. Bien qu'elle fût sûre qu'il en aurait bien plus. On ne lui ôterait pas l'idée que son père avait une cache, quelque part, dans Grand Line.

- Connaissant Aarch, il doit forcément avoir une cache ailleurs. Il était… Jonathan… C'est un vice-amiral, encore, non ? Vous avez réussi à interroger et avoir des réponses honnêtes d'un marine, yoi ? S'étonna Marco en parcourant ce qu'elles avaient réunis.

Elle regarda son parrain du coin de l'œil, tirant un nouveau dossier qui avait été tiré du Beleriand.

Cependant, Carmen nota du coin de l'œil, la veine palpitante sur le front de Ann. Puis, celle-ci hurla de rage.

- ¡CALLAD ! Craqua Ann en se levant d'un bond. Si vous voulez faire vos putains de gamins, faîtes ça ailleurs ! Si vous avez pas réaliser, y'a des gens qui essaient de bosser ici ! Et je me tourne surtout vers toi, l'abrutit de service ! C'est ta mémoire qu'on essaie de nettoyer ! Tu devrais être le premier à te concentrer sur ce qu'on raconte au lieu de débattre stupidement sur des affaires de loup, félin, sable ou que sais-je ! Cela commence à bien faire ! Vous êtes des vice-amiraux, plus des enfants !

Presque l'ensemble la regardait avec des expressions mitigés. Du coté de Carmen, c'était plutôt une expression que ce n'était pas la première fois que cela arrivait. Les fantômes pouvaient être parfois embêtant. Cependant, les autres, c'était différents. Cassandra regardait Ace, se demandant si elle allait bien. Barbe blanche était silencieux alors que Marco frottait ses tempes, cherchant à comprendre l'ensemble du problème de l'univers. Ace rougit et se fit toute petite.

- Pardon. Soucis de zoan. Nous disions donc ? Demanda-t-elle avec une petite voix.

- Qu'il est possible que mon père est planqué encore plus de dossiers quelques parts. Mais on a déjà une bonne base, non ?

Carmen étala les dossiers puis, elle commença à les ranger dans l'ordre chronologique des évènements. Enfin, de ce qu'ils avaient.

- Ce que je vois surtout, c'est qu'on a éliminé des personnes pour planquer des choses. Certaines des morts ont permis alors des interventions sur des territoires. Il a même enquêté sur le cas de la ville Blanche.

- Flevance ? S'étonna alors Marco.

- Oui. Il est pas médecin mais il a vu un truc étrange. Regarde ça. C'est un dossier d'une des victimes.

Marco attrapa le papier et fronça les sourcils avant de pousser un juron violent qui fit même sursauter Cassandra. Celle-ci se retrouva avec le document entre les mains et on pouvait dire que les prochains membres du gouvernement mondiale qui allaient passer entre leur main allaient très mal terminer.

- Un souci ? Demanda alors Barbe Blanche.

- Le saturnisme est un empoisonnement. Pas une maladie contagieuse. Attendez.

Il tira une feuille de papiers et une plume du sac sur le côté et commença alors à marquer les listes d'empoisonnement et ceux de maladies comme la peste ou la tuberculose qui étaient contagieuses.

- Le saturnisme est principalement reconnaissable, selon les papiers donnés par le gouvernement, par la réduction de l'espérance de vie de l'individu et l'apparition de tache blanche. La ville blanche est connue pour son plomb. Et il est clair que celui-ci était toxique au point de tuer la population qui a fait son commerce autour.

- Empoisonnement au plomb. Ils n'ont jamais su qu'il était toxique, continua Cassandra.

- J'ai confirmé avec Kureha. Je lui avais envoyé le dossier. Et P'pa a découvert cela. Mais, je ne suis pas sûre si c'était avant ou après le massacre de Flevance. Ace ?

- Garp en a parlé dedans, donne-moi un instant, je retrouve le passage.

- Garp ? Genkotsu no Garp ? Tu lui as demandé des informations ? S'étonna Shirohige.

Ann haussa des épaules pendant qu'elle continuait de feuilleter rapidement le dossier.

- Je l'ai fait chanter, pour être plus précise. Comme je l'ai déjà dit, je suis prête à mettre ma tête sur le billot pour mes proches et Carmen entre dans cette catégorie. Là, c'était avant. Bien avant. Il avait été contacté par le docteur Trafalgar. Il avait demandé à se rendre sur place pour mener une enquête, mais on le lui avait refusé.

Elle sortit son calepin qu'elle ouvrit rapidement avant de trouver ce qu'elle cherchait.

- Suite au massacre, on a des rumeurs d'un survivant et peu après, on a…

Elle revint au dossier de Garp, mais cette fois, elle regardait des notes qu'elle avait rajouté avec.

- Chūsa Rosinante, sous couverture auprès de Joker, se baladant avec un gosse qui porte clairement les marques de cet empoisonnement, et cherche un médecin… sa mort coïncide avec la disparition du ope ope no mi.

- Même si tout le monde à cette table déteste Joker, ce n'est pas sa façon d'agir, même si le lien est intéressant, pointa Shirohige.

Carmen hocha la tête, étant d'accord. Marco reprit le fil de pensée.

- Aarch se récupère un dossier d'un des morts de Flevance et enquête quand même dessus, Yoi. Car il ne prend pas la réponse comme la bonne parole. Mais, trop tard ou on le fait taire avant.

La médecin poussa le dossier de Flevance de côté, puis, sortit les mouvements d'argents qui avaient été trouvé et les dossiers de kidnapping.

- On a aussi les preuves, à présents, sous la forme de livres de compte, que plusieurs du gouvernement trempe dans l'enlèvement d'enfants aux quatre coins des mers.

Shirohige gronda assez fortement pour qu'on est des tremblements dans le navire. Les enfants étaient un peu un trésor pour l'ancien. Alors, apprendre qu'on en vendait pour faire son pain ou ses armes.

- Je paris que les enfants sont pris à l'une des organisations secrète de la marine pour en faire de bon petit soldat obéissant, bien conditionné. Cypher Pole, par exemple. Sinon ? Du côté de la mort de mon père ? Tu vois quoi, Cassandra ?

L'infirmière mordait l'ongle de son pouce, clairement agacée par quelque chose.

- C'est un compte rendu banale, fait par un marine banale avec une patte bien graissé en billets. Les données ne correspondent même pas à Aarch. Enfin, pas toutes. Ici, on indique qu'il a une quantité de drogue létale dans le sang. C'est plus un « suicide » qu'une mauvaise prise. C'est une dose, dix fois plus concentrée qu'une seringue peut prendre. Et, regardez.

Elle tourna le dossier, montrant le rapport de la dernière visite médicale du soldat, juste avant son départ de Beleriand. Quelques semaines avant sa mort. Médicalement parlant, Carmen nota que son père aurait pu être centenaire avec une santé pareille en fait.

- Ma petite, tu sais ce que donne comme particularité, le fruit du démon du griffon, demanda Cassandra à Ann.

- Escucha, vieja bruja, quand je prends un dossier, je fais mes devoirs jusqu'au bout. Je ne fais pas le job à moitié, s'énerva la journaliste en brandissant un doigt agacé vers l'infirmière. Tu veux que je te parle de quoi ? De la régénération infernale des zoan mythiques ? Ou de la quasi-impossibilité de pouvoir empoisonné un griffon ? Peut-être de ce dernier point, ce qui laisse donc supposer que soit on a fait une substance juste pour le vice-amiral Rhyddid en y ajoutant de l'extrait de kairoseki, soit il était menotté quand il a reçu la dose léthale, parce que je doute qu'il y ait quelqu'un assit à cette table qui puisse un seul instant penser qu'il aurait accepté gentiment de crever et laisser sa fille unique derrière.

Les membres de l'équipage de Barbe Blanche et le capitaine regardèrent avec un clair besoin de trouver la colle forte la plus proche. La jeune n'allait pas tardé à périr rapidement. Cassandra avait les yeux froncer et la main s'approchant alors de la poitrine. Carmen dressa son dossier en protection de son visage, par réflexe, principalement.

- Qui traites tu de vieille, gamine ? J'ai fait pleurer le roi des pirates dans les jupons de son second. Veux tu que je te passe au même traitement ?

- Cassandra, rappela à l'ordre Shirohige. Viens au point que tu voulais avancer.

L'infirmière eut un regard si noir que Carmen chercha une porte de sortie la plus proche. Et elle était sûre que Marco faisait de même.

Néanmoins, indiquant clairement que ça n'allait pas se terminer ainsi, elle reprit.

- Oui. Le griffon est impossible à empoisonner. Donc, même une drogue ne pourrait rien lui faire. Le cocktail utilisé avait plusieurs composants à ce que j'ai repéré. Il est mort d'une insuffisance respiratoire, avec un ralentissement du cœur et une hypoxie du cerveau.

- Donc, clairement, on voulait qu'il ne se relève pas. C'est tout sur le dossier médical ? D'autres points à mettre sur la table ?

- C'est tout, pour l'instant, dit Carmen avec une pointe d'émotion. Le corps a été mis quelque part et on ne peut faire de contre autopsie.

Carmen soupira. Oui. Une crainte passait chez les pirates et elle-même. Que le corps ait été jeté dans une fosse sans nom, sans aucun respect.

- On le retrouvera, mais ce n'est pas la priorité pour l'instant. Cela fait longtemps, Carmen, lui dit doucement Ann. Je doute qu'on puisse trouver encore aujourd'hui quoique ce soit en faisant une autopsie, sans compter qu'il y a le risque de passer après un autre médecin légiste, et donc, que certains indices soient abîmés. On verra pour lui offrir un enterrement décent, parce que oui, il y a toujours un corps, n'oublie pas, I have friends on the other side.

Le message fit sourire Carmen. Et elles s'étaient mises d'accord. Tant qu'elles n'avaient pas atteint le bout de l'histoire, cela ne s'arrêterait pas.

Elle hocha la tête et Ann prit alors le dossier des meurtres imputés à son père. Elle commença à les étaler sur la table. Chaque dossier traitait d'une des soi-disant victimes de Aarch les griffes pourpres.

Et surtout, c'était le détail complet des meurtres, de l'enquête qui avait été faites, des preuves qui étaient pour ou contre. Mais, il y avait presque que des contres.

- Mon idée simple. Présenter un appât pour faire sortir le loup du bois. Je suis miss tout le monde, qui vient tout juste de montrer son visage au monde. Personne de bien inquiétant. La seule personne qui pourrait me menacer est incapable de se rappeler de pourquoi je suis dangereuse, raconta la demoiselle. Donc, si un journaliste se met à publier dans le journal sur le vice-amiral Rhyddid. Plus précisément, qu'on lui a attribué des morts en tant que bouc-émissaire... J'ai déjà publié un article qui peut s'en rapprocher. Certes, le nom de Rhyddid n'a pas été énoncé dedans, mais le vice-amiral Jonathan a été mis au placard parce qu'il a fait ses classes avec lui et savait lui aussi des choses sur tout ça. Et je l'ai interrogé…

- Donc, tu mets un panneau sur ta tête disant que tu mets ton nez là où il n'a rien à y faire et tu attends de voir ce qui va mordre à l'appât, yoi, comprit Marco.

- Et tu feras quoi une fois cela fait ? Demanda froidement Cassandra.

- Le faire parler. Obtenir une piste suivante, pousser l'adversaire à faire une erreur.

Carmen hocha la tête.

- C'est déjà ce que je faisais en faisant parler de la fille du traître dans les différentes mers. Il était clair que quelqu'un suivait mes traces. Grâce au Calypso, je vais loin et rapidement. Mais, l'idée de Ann permettra de faire prendre des décisions plus drastiques et donc, de faire des erreurs, commenta la médecin. Et, en mettant ça dans le SEKEI, on a alors un pouvoir en plus face à ceux qui veulent faire taire : Les populations de lecteurs.

Ça ne plaisait clairement pas à Marco, vu l'expression. Mais c'était sa décision avec Ann. Et elles avaient de quoi commencer avec presque plus de quinze ans d'enquête. Carmen avait retracé chaque meurtre et l'avait étudié avec le blond et d'autres membres de l'équipage. Ann avait ajouté les dossiers de la marine qu'elle avait piqué. Et ainsi, ils avaient des dossiers complets et utilisable.

- J'ai déjà récupéré toutes les éditions du SEKEI pour l'enquête… j'ai vu large dans les dates, histoire que même Morgans ne sache pas sur quoi je bosse vraiment, informa Ann. Sans compter que j'ai déjà fait le choix de mon premier dossier.

Et Ann attrapa un dossier dans le tas. Pour être exact, elles en avaient discuté ensemble pour savoir où cela ferait le plus de Ramdam. Et un lieu était venu en premier.

- La victime est originaire de Water Seven. Et elle est morte là-bas. Et d'après moi, c'est le parfait lieu pour tendre un piège. Pour la simple et bonne raison que le CP9 est en mission sous couverture là-bas. Soit on devra envoyer une équipe réduite et discrète, soit mettre un terme à leur mission pour m'avoir. Et dans les deux cas, ça me va très bien, dit Ann avant de poser son menton sur sa main, son coude posé sur ses jambes croisés. Mon argent sur une équipe extérieur. Ils ont l'air sur un trop gros coup pour risquer la couverture des agents sur place.

- Et je mets aussi mon pari sur le sien.

Marco regarda les différents dossiers en réfléchissant. Barbe Blanche regarda, pour sa part, ce qu'il avait attrapé avant de revenir aux deux.

- Faites une copie de cela que Marco gardera, au cas où. Et pour reprendre ce que dirait ton père, Carmen, Que la chasse commence.

- Suis-je la seule qui voit qu'elles vont se mettre en danger avec leur décision ?

- Non, commença Marco. Mais mieux vaut être supporteur qu'opposant car la situation pourrait encore plus les mettre en danger.

Cassandra n'était vraiment pas d'accord mais soupira avant de pointer Carmen du doigt.

- J'apprends que vous avez trouvé la mort stupidement, je vous tire des griffes de Davy Jones pour vous tuer moi-même. C'est clair ?

- Oui.

- Puis-je me permettre d'exposer une autre partie de mon plan ? Demanda Ann avec un sourire sanglant.

Sans attendre de réponse, Ann se tourna vers Carmen.

- Tu te souviens de mon petit-frère, Luffy ? Tu as conscience qu'il n'est pas un Portgas par le sang, on est d'accord ? D'après toi, qu'est-ce qu'il a comme ascendance intéressante qui peut aider dans notre affaire pour d'un côté, rajouter un peu de protection et mettre un niveau de difficulté à l'ennemi ? Demanda innocemment la fille de Roger.

Carmen tenta de réfléchir en revoyant la boule de lumière qu'était Luffy. Son aura perçut au Haki donnait juste une sensation de chaleur et bienveillance. Et le garçon voulait devenir le roi des pirates.

- J'ai le droit à combien de tentatives ?

- Si avec ce que tu sais, tu devines pas du premier coup, je donne directement la réponse.

C'était un bon compromis. Et puis, elles n'avaient pas des siècles non plus.

- Un cousin de Shanks le roux ? J'ai pas vraiment d'autres personnes en tête en fait.

- … je pense que si ça avait été le cas, j'en connais un qui devrait vraiment faire attention à l'éducation des hommes de sa famille, et que Shanks aurait moins fait la tête quand Luffy lui a chipé l'akuma no mi. Mais non. Je pense à quelqu'un qui serait ravi d'avoir du linge sale contre la Marine et le Gouvernement Mondial. Dragon de la Révolution. Et j'ai déjà commencé à lui envoyer une copie de certains éléments. Pas tout, certes, mais assez pour lui donner l'eau à la bouche. Donc, il est fort probable que bientôt, ma petite personne ne soit pas assez intéressante pour le Sekai Seifu.

Il y eut un silence long. Chacune des autres personnes de la pièce contemplait le vide en silence. C'était une façon de lâcher une bombe. Carmen tira son paquet de cigarette et Cassandra ainsi que Marco tendirent la main pour en prendre une.

- … et dire que Garp a engendré l'ennemi du gouvernement mondiale. Et que le petit fils est parti pour devenir pirate, termina Carmen. Eh beh… la famille de dingue.

- Garp ?

Cassandra attrapa son visage en marmonnant après des idiots qui ne devraient pas avoir de descendance et Garp faisait partie de la liste. Bon. C'était seulement parce qu'il avait lancé un boulet au mauvais moment et au mauvais endroits.

- Maintenant que la bombe est lâchée, reprit Carmen. J'approuve le plan tellement. Le linge sale du gouvernement mondial ne devrait pas rester dans le placard.

- Et Dragon le ferait à cœur joie, Yoi. Carmen, change de marque.

- Va prendre ton Kiresu et m'embête pas avec ma cigarette maison.

Elle faisait sécher des herbes en réalité qu'elle transformait en Tabac. De quoi apaiser les nerfs sous forme de fumée. Marco n'avait qu'à se déplacer avec Cassandra si ils n'étaient pas content.

- Bien… je crois que l'on a un programme, Ace ?

- J'ai dit tout ce que j'avais à dire. Il ne me reste plus qu'à faire les copies nécessaires pour tout le monde et envoyer le nécessaire à l'autre lézard qui n'assume pas son sperme, informa Ann. Si personne n'a rien à rajouter, je vais donc me mettre au boulot.


Et voilà pour aujourd'hui. Le pièce est prêt pour les futurs victimes.