Bonjour aventurier de la Grande Line ^^

One piece appartient à notre maitre Oda et les Ocs sont de ma création ou celle de Zia.

Je rappelle que cette histoire est écrite conjointement avec celle de Ziamela : C'était Ace pour le Sekai. Il faut absolument que vous la lisiez.

Bonne lecture et laisser une petite review.


Chapitre 18

Lorsque la réunion sur le dossier Aarch fut terminée, Carmen partit régler avec une partie de cartes les dettes de Rayleigh. Mais surtout, elle avait des courses à faire avant de revenir au Calypso. Elle avait dit à Ace qu'elles se retrouveraient au navire plus tard.

Elle regarda son jeu avant de le reposer, face contre la table, souriant à l'homme corpulant en face d'elle. Ce dernier riait en regardant ses cartes.

- Si tu perds, ma petite, je me ferais un plaisir de t'avoir dans ma loge. En tête à tête.

- Mais si je gagne, tu effaces la dette de l'ancien et tu donnes ton poids en or.

L'homme posa alors plusieurs cartes avec un sourire.

- Quinte, ma petite. Par Roi.

Carmen applaudit.

- Félicitation. Très beau jeu mais…

Elle commença à retourner la première carte qui était un 10 de pique.

- Je pense que tu pourrais oublier la dette.

Elle termina de retourner les autres cartes, montrant alors une suite royale. La couleur violette passa sur le visage de l'homme.

- Attrapez-moi cette…

Il ne put terminer sa phrase que la faux était déjà dégainée et se trouvait juste derrière la peau de son cou. Et les hommes de mains étaient au sol avec Rayleigh qui buvait tranquillement.

- Allons… on ne veut pas finir avec une ablation des cervicales. C'est si… douloureux.

La médecin eut un sourire de dément. Et l'homme s'urina dessus. Carmen roula des yeux alors qu'elle récupérait la reconnaissance de dette. Rayleigh se mit à rire à côté d'elle alors qu'ils ressortaient.

- Laisse-moi deviner. Il ne va pas vivre longtemps.

- Je n'ai pas prévu de le tuer. Mais s'il cherche, oui, il va avoir cela comme prix.

Elle repartit faire les commissions en indiquant à Rayleigh que si, le temps de sa présence, il avait une nouvelle dette de jeu, elle le laisserait dans sa merde et appellerait le quartier général de la marine pour dire où le trouver.

Certes, elle ne le ferait pas réellement, mais la menace faisait du bien.

Donc, à midi, elle revint au navire pour partager un repas tranquille sur le Calypso avant de proposer à Kali de faire le tour des zones de non-droits pour visiter ainsi que de trouver deux trois choses nécessaires pour le Calypso. Kali voulait faire de l'henné, entre autres, mais, il y avait un problème de récipient. Il fallait donc récupérer un peu de matériaux en plus et des ustensiles avec des boîtes de rangement et de quoi les différencier. Les poisons ne sont jamais bons à mélanger proche des médicaments.

- Tu penses quoi de ce coffre ?

- … le bois s'effrite, non ?

Carmen tourna la boîte et soupira. Kali avait raison. Elle passa à une autre avec des petits râteliers qui permettaient de ranger des flacons et autres objets tranquillement. Elle le montra à Kali qui hocha la tête alors qu'elle terminait de récupérer, pendant ce temps, des petits mortiers ainsi que des flasques et flacons différents de ceux qu'utilisaient Carmen. Actuellement, le verre était teinté en bleu sombre ainsi qu'en noir.

Kali se tendit lorsqu'elles sortirent du magasin. Et il y avait une raison. Un cortège se formait non loin et les gens commençaient à s'agenouiller. La plus ancienne attrapa rapidement la Zoan et elle la tira dans une des ruelles. Elle aussi avait commencé à sentir la sensation horrible que lui procurait certaines personnes. Elles passèrent l'angle du magasin avec leurs affaires et se callèrent contre le mur opposé à la rue.

Kali s'enroulait contre elle et Carmen fixait un point dans le vide. Le bruit des chaînes résonna derrière avec des pleurs.

Le dragon céleste était là. Il était assis sur un esclave. Carmen sentit l'aura de ce dernier quasi mort à l'intérieur. C'était un vide. Elle monta les mains à sa tête, soutenant celle-ci. Mais, Kali se colla contre elle, s'accrochant. La zoan sifflait dangereusement. Il y avait un mélange de terreur et de rage chez la plus jeune. Carmen posa la main sur sa tête, caressant doucement celle-ci.

Un coup de feu résonna avec des cris et un mort. Les deux luttaient actuellement pour ne pas sortir et tuer la chose qui n'était plus humaine tellement la cruauté était son mode de vie.

Carmen se souvenait d'une fois, sur une attaque de l'équipage. Un dragon céleste voulait Marco et d'autres de l'équipage en esclave. Et, il avait attaqué, envoyant à la mort des esclaves ou des soldats. Et montant sur le navire alors qu'elle était venue aider les infirmières, ils avaient trouvé des gamins de moins de six ans, morts, utilisés comme jouet sexuel. C'était elle, une adolescente de quinze ans qui avait fait la découverte. Et surtout, le monstre était la, ordonnant qu'elle se couche. L'homme était mort. Mais Marco ne fut pas le plus rapide. Non. Carmen avait fait sauter la tête du dragon céleste en concentrant sa rage et son fruit.

Premier mort de son histoire. Et personne ne pleura le salaud. Mais, Carmen était resté coller à Stéphan pendant des heures avant de pleurer contre les autres.

Le Tenryubito disparue et les deux filles écourtèrent leurs achats, revenant au Calypso. Carmen fit des tasses de lait et les posa sur la table avant de s'assoir en face de Kali qui s'était étalé sur l'un des banc, les anneaux de la queue lui servant de support et de protection. Iro les regarda étrangement et vint se frotter contre la médecin qui l'attrapa pour la serrer contre elle puis la laisser aller voir Kali.

- Je déteste la sensation qu'ils me procurent.

- Haki ?

- Malheureusement, j'ai obtenu un haki de l'observation de mon père ou ma mère un peu… étrange. Les voix sont précises comme les sensations. Je peux sentir l'écho des actions des gens. Leur aura ? Je n'ai d'explication en fait. Juste que je sais lorsque je peux faire confiance à quelqu'un ou non.

- Un sixième sens permettant de voir la nature d'une personne. Pour ça que tu ne l'aimes pas. Il est faux. Un traître. Et il sait que tu ne seras pas berné par ses mots ou paroles. Alors, il tente de t'écarter.

Le silence se fit et les deux décidèrent de faire un repas tranquille. Carmen nota une boîte de cookies avec Kali, en ouvrant un placard. Bon, Thatch était passé avec des courses en plus, à ce qu'elles voyaient.

Carmen tira de quoi faire une paella et regarda Iro qui se léchait les babines en regardant les morceaux de Chorizo qu'elle coupait.

- Tiens. Attrape.

Aussitôt tendu, aussitôt mangé. Kali mit la table pour deux. Pas besoin de demander alors, Ace n'allait pas manger avec elles ce soir. Un rendez vous, très certainement.

.

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Les cookies avaient survécu en partie à leur soirée. Carmen s'était douchée et avait mis une musique pour la fin de soirée, enfoncée dans le nid. Iro avait kidnappé Kali avec elle et s'était installé à côté.

La nuit avait été courte. Bien que le livre qu'elle avait récupéré était intéressant. Elle s'était endormie après Kali.

Seulement, elle entendit comme quelque chose qui montait sur le navire. Entendre n'était peut être pas le terme. Plutôt… qu'elle avait senti une présence. Ace venait de rentrer.

Elle s'extirpa de la queue de serpent et se leva. Oui. Ace était là. Et il était 4 heure vingt.

- Ace. Salut, bailla Carmen en s'étirant.

Réveillée pour réveiller, autant se faire un thé. Elle regarda le chat à présent là, dans le trimaran alors qu'elle tirait une tasse du placard pour se faire sa boisson chaude.

- Tu veux que je te fasse quelque chose ?

- Salut, souffla-t-il à voix basse. Fais ce que tu veux, j'en prendrais aussi.

Carmen fronça les sourcils en entendant la voix clairement masculine. Elle tourna son œil vers Ace qui se tentait à ouvrir un placard coulissant avec ses pattes. Il se tourna vers elle a nouveau alors qu'elle versait l'eau dans deux tasses. Il soupira, revenant vers elle

- Tu veux bien me donner un coup de main, s'il te plaît ?

Elle approcha et elle vit les pattes en sangs. Elle pinça son nez.

- Donc … et pour les blessures, tu comptes aussi avoir besoin d'aide ?

Elle pointa les tâches de sang sur le sol.

- Tu me laisseras les regarder après une douche. Et ce n'est pas une proposition.

- Ce que tu veux, juste ouvre-moi ce placard que je puisse m'habiller, répondit d'une voix morte le D. sans même chercher à lutter.

Carmen soupira, avançant pour ouvrir le placard. Elle n'était du type a frapper quelqu'un déjà au sol. Ace avait eu un souci. Mais, elle attendrait que celui-ci soit douché, habillé et soigné.

- Voilà. Va te doucher, on discutera si tu veux ensuite. Je te fais un chocolat chaud à la chantilly, je crois que tu en as besoin.

Elle se dirigea vers les placards et commença à préparer sans attendre la réponse un déjeuner ainsi que de sortir ce qu'il faut pour s'occuper des blessures de Ace.

Lorsque celui-ci ressortit, clairement, quelque chose en rapport avec sa nuit le torturait. Ou, si elle supposait exact, son changement de genre encore impromptu.

Iro vint se frotter contre Ace dès que celui-ci se posa à la table.

- Va me chercher ma sacoche, s'il te plaît, ma grande, demanda doucement Ace en caressant sa panthère.

Et celle-ci obéit autant qu'un enfant têtu en pleine rébellion, s'allongeant alors contre les jambes de son père adoptif. Et Ace posa la main sur la tête du félin pour la caresser alors que Carmen tirait le nécessaire pour désinfecter et soigner les griffures. La médecin soupira, notant que le zoan ne s'était pas loupé, cette fois ci. Mais, ce n'était pas encore au point de la suture, heureusement.

Elle attrapa la tasse qu'elle avait préparé et la mit juste devant les mains d'Ace. Elle sentait celui-ci sur le point de pleurer. Et Ace qui pleure n'était absolument pas normal ni rassurant. Réellement, ce qui l'agaçait, c'était qu'Ace ne prenne pas des bandages pour les fois où il se blessait. Au moins, quelque chose pour garder à l'abris jusqu'à ce qu'il vienne la voir pour qu'elle le soigne. Et aussi, qu'elle n'est rien, actuellement, pour aider à la douleur du changement.

Cependant, Ace avait l'air d'avoir le poids du monde sur les épaules ou une peine de cœur. Si quelqu'un avait fait pleurer Ace. Elle le castrerait. Sauf cas exceptionnel. On ne sait jamais tous les tenant d'une histoire. Raison pour laquelle elle ne se mettait jamais dans les paris des couples. Elle termina puis attrapa le D. contre elle.

- Sache que je suis inquiète pour toi. Et que, si tu as besoin, tu peux me parler. Mais… Emmène, pitié, des pansements. Juste le temps du retour si ça t'arrive et que tu t'arraches les bras.

Elle sentit que Ace aurait voulu parler. Mais, ça resta bloqué en travers de la gorge. Et surtout, Ace pleurait. Bon. Il fallait qu'elle trouve des armes, à cet instant, pour chasser le responsable. Ou qu'elle ait le fin mot de l'histoire. Surtout que Ace s'écarta pour prendre ses affaires et travailler. Mais surtout, mettre sur sa tête, le casque avec les dials de musique pour se couper du monde. La médecin tira une couverture d'un des placards et la mit en passant sur les épaules du jeune homme. Elle sortit, principalement pour aller récupérer de quoi faire des Dango et des Moshi. Thatch lui avait laissé une recette à tester. Et ça la détendrait. Comme quoi, Thatch lui avait passé sa façon de gérer les problèmes en cuisinant.

Elle s'arrêta sur le pont du Calypso, se rappelant qu'il était à peine cinq heures du matin et que rien n'était ouvert actuellement. Elle soupira, allant fait le tour sur l'un de ses flotteurs pour récupérer des herbes pour refaire ses cigarettes maisons. Elle s'installa sur le pont, en allumant une tout en commençant à en faire plusieurs puis, elle rangea le tout. Elle fit le tour des cordages ainsi que des trois coques, flottant au-dessus de l'eau. Cependant, quelque chose lui fit redresser la tête. Marco approchait du navire.

Et il venait à pied. Étrange. Elle remonta sur le pont et regarda sur la rive, cherchant à le voir. Oui, le voilà arriver. Cependant, il n'était pas dans une tenue habituelle. Mais surtout, il semblait avoir encore la tenue de la journée d'avant.

Il avait quelque chose dans les mains et Carmen reconnut une des tenues de Ace. Et son oncle avait l'air d'avoir été frappé en plein cœur.

Marco sembla hésiter avant de lui parler.

- Bonjour Carmen.

- Bonjour, Marco. … Tu veux un café ?

Elle sentait que la conversation allait être compliqué. Elle pointa l'intérieur du navire.

L'expression changea pour un air de défaite. Son oncle semblait avoir été frappé par un poignard émotionnel. Il était dans la même étagère qu'Ace, actuellement.

- Je ramène juste ceci.

Il tendit les vêtements de sa camarade. Elle soupira longuement en frottant son visage. Les deux lui donnaient la migraine. Et la castration allait être mis à la trappe. Clairement, il y avait un souci de communication. Mais, seule, ça allait être compliqué.

- Rentre. Je pense que l'on a besoin de parler. Et tu as intérêt à le faire.

Elle sentit Rayleigh non loin. Et il allait être le soutien nécessaire. Elle termina de faire le chemin jusqu'à son oncle, prenant les affaires mais lui attrapa le bras en le regardant dans les yeux.

- Vraiment. Rentre avec moi dans le Calypso et vient boire quelque chose de chaud. On va parler longuement. Je vais juste devoir aller parler à quelqu'un avant.

Elle réussit à le pousser à l'intérieur ainsi que mettre le café en route. Il était hors de question de reconstruire la cuisine à nouveau.

Elle sortit rapidement pour se diriger vers la présence de l'ancien second du roi des Pirates. Il ne lui fallut pas longtemps, traversant la distance comme un souffle de vent invisible alors que les gens commençaient à s'éveiller.

Elle arriva devant Rayleigh qui semblait à peine sorti du lit avec une flasque d'alcool dans une main et rangeait son matériel dans la remise du bar.

- Hey ! Ray ? On a un souci et j'ai besoin de votre aide.

- Besoin de retourner rapidement au nouveau monde ?

- Non. Il s'agit de Ace et ses problèmes de genre. Et de mon oncle Marco et ses problèmes d'estime.

Rayleigh la fixa longuement et demanda un bref résumé de ce qu'il se passait. Elle expliqua le retour d'Ace, sous sa forme masculine et l'arrivé ensuite de Marco qui avait l'air d'être un chiot que l'on venait de frapper.

Rayleigh passa la main sur son visage.

- Et après, on se demande pourquoi j'ai les cheveux qui ont blanchi avec la descendance de mon capitaine. Je suis content de ne pas avoir de gosse. Rouge m'appelait souvent en panique et les lettres pleines d'incertitudes pour comprendre le souci de mon filleul.

- Donc, vous m'aidez ? Je suis médecin mais pas psychologue ni conseillère conjugal. Moi-même, je n'ai pas réussi à garder une relation stable depuis des années.

- Mais les deux sont clairement sous le charme de l'autre. J'ai compris. Je finis de ranger et je retrouve Ace pour lui parler.

- Merci. Je retourne au navire.

Elle repartit dans l'autre sens alors que le second de Roger disparut aussi vite. Elle revint au navire, trouvant alors Kali réveillée elle aussi. Elle avait profité, néanmoins que les magasins soient ouvert pour prendre ce qu'il lui manquait.

Elle regarda son oncle qui semblait à moitié sur le point de déprimer sombrement dans le fond des tréfonds de Davy Jones.

- Bien… J'ai des choses à te dire. Et je veux que tu m'écoutes jusqu'au bout.

Il la regarda à moitié convaincu. Enfin, convaincu était un grand mot.

- Ace est mon ami. Et je sais que tu as clairement eu des atomes crochus avec. Mais, ce n'est ni toi, ni lui le souci actuellement. Il y a un souci que Ace ne veut pas te montrer, de peur que tu le rejettes. Alors, mon ami use de la seule méthode qui a fonctionné jusqu'à présent, la fuite. Et je veux que tu comprennes que lorsque Ace est arrivé au navire, il était au bord des larmes et rongé par la situation. C'est un problème médical. Et tu as une idée de quoi il est question si tu cherches sur le Nekotama ou que tu relies les points. Mais, cette nuit fut clairement quelque chose pour vous deux de magique et Ace a paniqué. Donc…. Tu vas réfléchir à ce que je viens de te dire et tu reviendras ici, ce soir. Rayleigh s'occupe de Ace pour lui faire comprendre que tu l'acceptera quoiqu'il arrive ou qui il est.

Marco la regarda d'un air perplexe.

- Carmen… pourquoi parles-tu d'Ann comme d'un homme ?

Carmen soupira. Elle réfléchit. C'était une condition médicale. Donc, elle était soumise au secret. Mais Marco était médecin, donc elle pouvait invoquer le secret partagé. Mais, son oncle avait passé la nuit avec une femme qui aujourd'hui était un homme. Et puis, ça ne gênerait pas Marco en fait, puisqu'il était pansexuel. Mais ça viendrait à briser le secret entre le médecin et son patient.

C'était une prise de tête. Puis, elle s'arrêta. Ace utilisait un nom masculin. Elle regarda son oncle avec un œil critique. Il devrait comprendre avec les indices qu'il y a que Ace était Genderfluid.

- Pourquoi son nom de plume est masculin ? Et je suis sûre que tu as vu quelque chose qui ne colle pas dans la chambre. Puisque c'est une question médicale, je ne peux te le dire franchement. Mais, réfléchis deux secondes en mettant les points ensembles. Surtout, ce que sont capable de faire les Nekotama ?

- Si tu as décidé de me parler par énigme, je rentre au Moby Dick, soupira Marco.

Si Kali n'était pas venue avec le passeport d'Ace et Anabela, Carmen aurait certainement frappé son oncle.

Marco regarda le passeport, perplexe. Le premier datait un peu, ça se voyait. Il l'ouvrit. Une photo d'une demoiselle d'une dizaine d'années apparut avec un grand sourire. Elle n'avait pas encore la cicatrice à l'œil. Le nom disait clairement Portgas D. Anabela, second prénom, Ace. La section pour le nom du père était vide. Ah, intéressant de savoir son âge, pour le coup. Elle faisait plus vieille qu'elle ne l'était. Kali jeta un autre passeport sur la table.

- Gardez le premier ouvert, recommanda la zoan.

- Cela m'avance à quoi ?

Il ne s'attendait pas à une taloche de l'adolescente. Et Carmen regrettait de ne pas avoir un appareil photo. Elle pointa le passeport de la main, aussi agacé que Kali en fait.

- D'accord, d'accord...

Marco ouvrit les deux pour pouvoir voir alors le second passeport que Ace avait fait pour sa partie masculine. Et les deux étaient très ressemblant. Trop même pour être des frères et sœurs.

- Qu'est-ce que...

- Les nekomatas sont de vieux chats mâles qui se changent en vieille femmes. Une jeune demoiselle nekomata donne donc...?

- L'inverse, compléta alors Carmen. Maintenant, c'est compréhensible ?

Elle allait donner la totalité des cookies de Thatch à Kali. Définitivement.

- Et me le dire plus clairement ? Bon sang... Donc, crise de dysphorie, changement de genre, je devine correctement, yoi ?

- Oui. Mais le dire clairement viendrait à briser le secret médical. Même si tu es aussi médecin.

Elle tira alors les passeports.

- Faut juste que Rayleigh est aidé Ace à ne pas se ronger de l'intérieur pour ses incertitude. Donc, tu fais ce que tu veux. Mais avant que l'on parte demain, tu as intérêt à lui avoir parlé. Wedi deall ?

- Oui, j'ai compris.

Marco eut un léger sourire et frotta alors la tête de Carmen assez énergiquement avant de sortir.

- Merci pour le café.

Kali et Carmen attendirent puis, la Zoan tendit le denden qu'elle avait dans la main dès que Marco n'était plus à portée d'oreille. La médecin composa un numéro et attendit qu'on lui réponde.

- « Le très spéciale commandant de la quatrième Flotte à l'appareil, j'écoute ? »

- Tu sais Thatch. À la différence de beaucoup de tes plans. Les miens se font naturellement et sont tout le temps échec et mat pour une raison. Bonne journée.

Elle raccrocha avec un sourire très amusé. Kali tendit la main et Carmen posa le pot à biscuit dans celle-ci.

- Mon oncle casé. Ça fait bizarre, non ?

- Hm. Mochi donc ?

- Oui, j'ai une recette à tester. Et puis, ça remontera le moral de Ace en revenant peut être.

Les deux commencèrent à préparer pour le retour de Ace. En espérant que celui-ci aille mieux. Sinon, c'est Rayleigh qu'elle allait frapper.


Et voilà pour ce soir. N'oubliez pas la petite review ^^