Bonjour à tous ! Joyeux noël ! On se retrouve aujourd'hui pour un nouveau chapitre sous le sapin qui avance dans l'intrigue et l'innocence de Carmen. Et on va avoir une nouvelle invitée. On remercie Sam pour ce nouveau personnage.
La chanson du chapitre, c'est "Phone Guy", une des très nombreuses fansong sur le fandom de FNAF.
Sur ce, à bientôt.
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- L'homme de la situation.
Marco s'arrêta, encore humide de sa douche, alors qu'il terminait d'enfiler sa chemise. Il ne s'attendait pas à voir Rayleigh comme ça, sur le pont, même si Shirohige était le dernier à refuser la présence de leur ancien rival, surtout quand il était question d'alcool et d'histoires. Et étrangement, la façon dont le regard du vieux pirate s'arrêta sur une marque de griffure qu'il avait encore sur la poitrine, petit rappel de sa nuit d'avant, disait au blond qu'il était sur une ligne très très fine.
- Tu tombes bien, fils, Silvers est venu nous avertir qu'un inconscient était sur le point de faire une grosse bêtise, et il pense que tu es la personne la mieux placée pour l'en empêcher. Tu vas pouvoir lui dire le contraire, nota Shirohige avant de boire une gorgée de son tonneau qui lui tenait lieu de choppe.
- De quoi s'agit-il ? demanda avec une certaine inquiétude Marco en terminant d'enfiler son dernier vêtement.
- Un yôkai a décidé de décharger ses nerfs sur des Tenryuubito, dit simplement Rayleigh.
- Et nous, on te dit que c'est pas parce que Marco est un phénix qu'il peut gérer les envies suicidaires de toutes les créatures bizarres des environs ! rappela à l'ordre Thatch.
Il voulut s'interposer mais Marco le repoussa.
- Où ? se contenta-t-il de demander.
- Salle des ventes. Grove Un.
- Oyaji, éloigne le Moby Dick, on sait jamais, yoi.
Et sans s'attarder sur l'air abasourdit du reste de l'équipage, Marco se dirigea vers la rambarde la plus proche à pas rapide. Pas assez vite pour Rayleigh puisqu'il l'attrapa par le bras au passage.
- Tu brises Ace, et je te ferai regretter MariGeoise, siffla entre ses dents l'ancien.
- Tu peux dormir sur tes deux oreilles, lui répondit tout aussi bas le blond.
L'instant suivant, il prenait le ciel, volant aussi vite que ses longues ailes le lui permettaient.
- Ceci étant fait, je vais avertir Carmen et Kali du risque, sourit paisiblement l'ancien pirate. A bientôt Edward et dans une meilleure occasion.
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Ace se laissa tomber directement de son perchoir dès que les Tenryuubito sortirent de la salle de vente. Le casque autour de son cou produisait une musique suffisamment forte pour être entendu par ses cibles.
- Hello hello, welcome to your first night...
Une main dans sa poche kangourou, l'autre faisait tournoyer sa hache à incendie alors qu'il avançait comme un prédateur sur ses proies qui étaient en train de l'interpeler et de l'insulter de toutes leur grandeur et leur noblesse.
- In the place where the pizza is hot and the fun brings light...
Le paysage autour changea, enfermant le groupe dans une salle de pizzeria bon marché. Si les deux Tenryuubito eurent un mouvement de recul et de dégoût, leurs gardes du corps avaient saisi la menace et se préparer à faire face.
- Now you saw us in the local news
What made your thought presume, this was the job for you
D'un geste de la hache, le D. défonça à moitié le visage de l'un des membres de la sécurité, l'envoyant directement dans les bras de la mort alors que le sang giclé partout.
- What will you do?!
Un rire maniaque s'échappa de sa gorge alors que la scène changeait à nouveau, les mettant dans les tréfonds d'une usine, les séparant tous entre des tuyaux. Le lieu idéal. Pour les autres, ce n'était qu'une illusion, il ne pouvait pas la rendre physique pour eux, au vu de leur complexité, mais pour lui c'était autre chose, ça lui donnait des appuis nécessaires pour se projeter d'un bout à l'autre et continuer le massacre, ne jamais rester en place.
En arrivant à terre de nouveau, sa hache prête à faire un massacre avec la femme du duo de Tenryuubito, un bras s'accrocha autour de sa taille et le tira en arrière. Un bras familier, après tout, ce matin même, il s'était réveillé avec celui-ci sur les hanches.
Avant qu'il ne puisse engueuler Marco pour l'initiative, il sentit une balle l'effleuré. Si le Phénix n'était pas intervenu, il se serait pris une balle perdue.
La surprise brisa l'illusion, faisant réapparaître la mangrove.
- Si j'avais su que tu dansais aussi bien, je t'aurais invité dans un restaurant dansant, yoi, nota avec amusement le blond.
Il lança une de ses plumes qui partit comme une fléchette se planter dans un autre homme de la sécurité, avant de faire basculer Ace dans son autre bras pour parer une attaque avec une de ses ailes.
- Cat got your tongue ? déconna le blond devant le silence de son compagnon de la nuit dernière.
Il haussa un sourcil en voyant la tête de la hache du yôkai se crocheter à son aile.
- Bouge pas, lui demanda le brun.
Et il se lança vers l'avant, usant de la hacha comme d'un crochet au bout duquel il se balança pour se projeter plus haut. Là, il fit un tourbillon pour retomber assit sur les épaules du dernier Tenryuubito encore en vie, tirant la tête violemment hors du scaphandre, droit sur son ventre, puis, la lui retourna dans un craquement sec, pour ensuite, se projeter vers l'arrière, terminant en équilibre sur les épaules du commandant qui avait rattrapé la hache avant qu'elle ne tombe à terre.
- Invite-moi à danser et je te montrerai l'étendu de mon talent, souffla le yôkai qui se tenait tête en bas sur les épaules du Phénix. Ecarte les jambes.
Sans questionner, Marco obtempéra. Quand il le vit changer de sens sur ses épaules, il lui attrapa les poignets, comprenant son intention. Juste à temps pour aider le brun à se laisser tomber des épaules du plus grand pour ensuite glisser entre les jambes écartées, se faire projeter vers le haut pour retomber sur le dernier garde du corps comme une masse. Il leva une main et sa hache lui fut envoyé, permettant de fracasser le crâne de sa proie.
- Donne-moi une date et ça sera avec plaisir, yoi, confirma le blond alors qu'il faisait le tour des environs pour voir s'il y avait encore des ennemis debout.
La porte de la salle s'ouvrit, une tête se passa à l'extérieur avant de revenir à l'intérieur en hurlant.
- Pour aujourd'hui, c'est loupé, soupira Ace en se frottant les cheveux sous sa capuche avec une main sanglante.
- Quelle idée aussi de s'attaquer à des Tenryuubito, pointa avec un sombre amusement le Phénix.
Le journaliste haussa des épaules et nettoya son arme pendant que le blond faisait sauter les colliers d'esclaves des prisonniers.
- Je cherchais un bon arbre à chat pour me faire les griffes et je me suis dit qu'en les faisant sur ces salauds, ce serait une façon de joindre l'utile à l'agréable.
Il se raidit quand le blond posa une main dans le bas de son dos.
- Il vaut mieux évacuer. Un amiral va arriver sous peu, yoi. Et bon… un amas de corps n'est pas un coin agréable pour s'embrasser.
Le commentaire fit rire le D.
- Je te suis, sourit le yôkai en se détendant.
- Ah et la prochaine fois que ça ne va pas, réveil-moi, je me suis fait un sang d'encre en voyant ton sang un peu partout dans la chambre.
- Hmhm.
Marco sentait qu'en donnant suite à ce rendez-vous, il allait se faire des cheveux blancs.
En tout cas, il n'eut pas à lancer l'invitation pour qu'Ace s'accroche à son dos pour qu'ils prennent la fuite par le ciel.
- Dis… demanda le brun alors qu'ils perçaient le feuillage de la mangrove.
- Oui ?
- On a cassé le lit, au final ?
La question fit rire le pirate alors qu'ils se rapprochaient du grove treize.
- On a aussi déchiré le matelas. Meilleur nuit de ma vie. Raison de plus pour y donner suite, yoi. Tu penses pas ?
- Largement. Sans discussion.
Marco jeta un œil par-dessus son épaule pour voir qu'Ace s'était allongé sur lui en ronronnant. Juste pour ce simple son, Marco avait la confirmation qu'il était condamné. Ça lui faisait quelque chose dans les entrailles…
Et il aimait ça.
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Après un long baiser langoureux et une promesse de se revoir, Marco était parti rejoindre son équipage. Alors, Ace commença à préparer le Calypso pour qu'ils puissent mettre vite les voiles. C'est là que son denden sonna. Il dû confier une corde un instant à Iro pour aller chercher le bébé escargophone en essayant de pas rajouter plus de sang sur le trimaran (les traces du matin étaient toujours là) avant de pouvoir répondre :
- Portgas, j'écoute ?
« Akainu est là. »
C'était la voix de Carmen.
- Ni pense même pas ! rugit Javier en voyant son neveu se redresser. Plus tard, tu as tout le temps de prendre en force, et devenir assez puissant pour me venger, mais ne te fait pas remarquer plus alors que tu viens de tuer deux Tenryuubito !
« Tu es où ? On doit partir maintenant. La Marine arrête tout le monde pour trouver le coupable. Enfin, les coupables. »
Ace fit un effort pour garder son calme, avant de répondre.
- Je suis en train de préparer le Calypso pour le départ. Je vous attends.
Il attrapa la corde qui retenait encore le Calypso à la berge avant qu'Iro ne lâche.
« On arrive dans trois minutes maximums. On est en vue du Grove. Commence la manœuvre qu'on évite la rencontre avec l'autre sale chien. »
- Oui chef.
Et il raccrocha.
Rapidement, il lâcha un bout de la corde qui les retenait à la mangrove. Il l'enroula pour la jeter sur un coin du pont, avant de commencer à se jeter d'un bout à l'autre pour du pont afin de commencer à éloigner le trimaran de la mangrove. Il avait envie de faire demi-tour et de prendre la revanche de sa famille sur ce chien, mais il ne pouvait se le permettre. On comptait sur lui pour fuir l'archipel. Et il avait une mission, un objectif. Il devait pointer la vérité. Il devait offrir un autre regard, sans œillère, sans censure, sans mensonge, au monde. Cela serait la meilleure des vengeances, les frapper dedans.
Le vent commença à prendre dans les voiles. Ace retira sa capuche et regarda le ciel, les oreilles tournées vers la mangrove.
Qu'elles se dépêchent.
Iro miaula doucement, elle aussi à proximité de son père d'adoption.
- Moi aussi, Iro, moi aussi.
Il s'arrêta un instant et la regarda.
- T'es allé pêcher, non ? Tu sais que tu sens le poisson ?
La panthère se contenta de ronronner en réponse.
Il sentit un certain soulagement en voyant que ses amies venaient d'apparaître dans le ciel, Carmen portant Kali sur son dos car les ailes de la zoan n'était pas encore assez puissante pour aller à la vitesse de la logia. Le contact avec le sol ralentit la vitesse de celle-ci qui se projeta en suivant sur le trimaran. Déjà, les cris de la Marine se faisait entendre à proximité.
- Je prends la barre ! Ace ! Ouvre les voiles en grand ! Kali, amarre les affaires sur le pont !
Les deux obéirent alors que Carmen prit alors la barre et souffla à nouveau. Le navire s'envola presque à la force utiliser. Un des navires de la marine tenta de barrer la route, mais le navire fila alors entre les Man-o-war avec aisance. Et le vent était du côté du Calypso depuis toujours.
Elle allait mettre une grosse distance avec l'archipel.
- Prêts pour passer à la vitesse de Croisière ?
- Achète-moi une minute !
Ace s'immobilisa au niveau d'une des voiles mais Carmen ne répondit pas, filant entre les boulets de canons qui filaient autour pour abattre les navires de pirates qui tentaient eux aussi de fuir. Pas besoin de répéter, Ace lui faisait confiance pour lui acheter les secondes nécessaires. Il avait usé de l'incident précédent pour se confirmer qu'il pouvait mettre une illusion sur plusieurs personnes, mais ça avait été épuisant mentalement. Il ne savait donc pas le résultat sur un nombre de personnes supérieur, entraîné et concentré. Le trimaran était petit et mobile, mais ils allaient finir par se faire repérer. Il s'accroupit et ferma les yeux. Une image apparut dans son esprit, vu dans les vieux dossiers que Bruno avait ramené à Baterilla.
Un navire qui avait inspiré la terreur. Tellement qu'on cherchait d'effacer l'homme qui en avait été son capitaine de l'histoire en dépit de son héritage. Il voyait le navire jaillir des eaux dans un jet d'écume, tel un navire fantôme. Le visage des dossiers de son oncle se tenant à la proue, souriant férocement au monde. Un rideau irisé entoura le navire trimaran, servant d'écran pour projeter l'image de l'immense navire de ses souvenirs. Les cris de paniques et surprises des Marines dirent qu'il avait réussi.
Il ne tiendrait pas longtemps, mais assez pour qu'ils puissent mettre de la distance.
- ACCELERE ! MAINTENANT !
Carmen laissa son pouvoir sur les vents prendre la direction des vents de la Grand Line. Et le Trimaran s'élança alors sur les flots à une vitesse folle. À part Kizaru, aucun navire ou marine ne pourrait rattraper comme ça le Calypso.
Surtout que Kali se tourna dans le dos de Carmen, laissant alors les traits de zoan monter. Si Carmen usait actuellement d'un vent froid pour impulser son navire, Kali monta un vent brulant.
La tempête commença à monter derrière eux alors que la Grand Line commençait à se déchainer. Les nuages sombres, formés des deux vents contraires, menaçaient les marines. L'illusion avait offert le temps nécessaire pour qu'elles soient loin.
Alors, Ace laissa tomber l'illusion et se laissa tomber à genoux sur le pont. Il posa son front sur le sol et expira profondément. Iro lui léchouilla la joue affectueusement.
- Vous savez les filles... je suis à deux doigts de vous embrasser. Que ce soit pour l'aide et le soutien constant... que pour votre capacité à accepter mes conneries...
Il eut un rire épuisé avant de continuer :
- Le truc est que... j'ai déjà foutu assez de sang ici, je vais éviter de vous en mettre dessus. Mais sachez que je vous adore autant l'une que l'autre. Vous êtes les meilleures amies que je pouvais imaginer avoir... alors ouais, j'vous aime les filles.
Et il eut un soupir épuisé avant de laisser sa tête tomber vers l'arrière quand les nuages de la Grand Line ouvrirent leurs vannes. Au moins, il n'aurait pas à nettoyer le pont, juste l'intérieur.
Carmen eut un rire alors que la pluie commençait à nettoyer le pont. Le Calypso allait continuer sa route sans problème pendant qu'ils rentreraient au chaud et se changerait. Ace était heureux de voir qu'on avait fait des moshis en son absence.
- Bon, Hellcat, va te prendre une douche bien mériter. Et tu es notre Hellcat. On ne va pas te laisser comme ça.
- Aye.
Il fila prendre sa tenue habituelle (version mauve pour aujourd'hui) et alla s'enfermer dans la salle de bain. Il se débarrassa de son hoodie et de son sweat avant de voir son reflet dans le miroir. Il fronça les sourcils et s'en rapprocha.
- Espèce de salaud, chuchota-t-il avec un sourire.
Il passa un pouce sur le suçon qu'il avait dans le cou.
Mais c'était son salaud désormais.
Et puis, il portait une cravate, donc, ça ne se verrait pas.
Douche rapide (décidément, il faisait que ça), et s'habilla.
- Je lave mes bêtises, Carmen et je viens goûter à tes mochis, annonça le D. en se remontant les manches. C'est dans le flotteur, c'est ça, que tu ranges tout ça ?
- Oui. Tu vas dans celui de gauche. À droite, c'est mes réserves de plantes. À gauche la plupart du matériel d'entretiens., confirma la médecin.
Ace se mit dans un simili garde à vous avant de sortir. Il faisait le nettoyage, se mettait un truc dans le ventre et allait se coucher.
Il ajusta sa hache dans son holster à sa jambe et affronta la pluie pour rejoindre le flotteur en question. Il avait vécu une sacrée aventure. En s'approchant du flotteur, il remarqua des odeurs inconnues, avant de se rappeler que Rayleigh avait mentionné que quelqu'un avait voulu faire l'acquisition du trimaran pendant qu'ils étaient dans le Shin Sekai. Les gens n'avaient aucun respect s'ils se permettaient de monter ainsi sur des navires sans demander la permission.
Il ouvrit la trappe pour descendre dans le flotteur…
Quand quelque chose de poilue le renversa, l'étouffant à moitié sous la masse. Il poussa un miaulement de surprise. Il se reprit vite, éjectant son agresseur de lui pour se redresser à quatre pattes sous sa forme animale, les poils hérissés sur l'échine les deux queues levaient sous la colère et la surprise.
Un intrus.
Il y avait un intrus sur leur navire.
Les deux autres sortirent rapidement pour voir un gros chien face à Ace qui était poil dressé, sous sa forme de chat. Les queues fouettaient l'air de colère chez le Zoan félin. Cela fit répliquer Carmen, Kali et Iro. Immédiatement, la panthère se planta à côté de son père d'adoption pour garder en joue l'énorme chien. Ace n'en avait jamais vu de pareil. C'était tellement poilu et énorme qu'il ressemblait presque à un ours. Cependant, il nota qu'il avait un bandana noir autour de con cou. Il était domestiqué. Il n'était pas arrivé seul sur le navire. Kali resta adossée à la porte, observant Carmen qui avait sorti sa faux en arrivant à la même conclusion qu'Ace, puisqu'elle se rapprochait du flotteur toujours ouvert.
- Je te conseille vivement de sortir avant que je ne découpe ton chien et toi avec, appela la logia.
- Non ! Pas Strike !
Une femme, donc, c'était très certainement la propriétaire de l'odeur inconnue qu'Ace avait senti.
Une fille sortit donc de la cachette. Dix-huit ans, pas plus. Elle se présenta les mains en l'air. Bonnet cachant des dizaines de tresses noirs réunis dans une queue de cheval, manteau et sac à dos. Genre, c'était l'image cliché qu'on avait des fugueurs. Un passager clandestin.
Décidément, il devait être maudit. Sabo à deux reprises avaient joué le passager clandestin, et maintenant, cette fille. Elle avait dû se glisser à bord durant la partie de pêche d'Iro.
- Strike…. Ici… sage.
Le chien aboya, l'air trop heureux pour son bien avec la pluie qui le trempait. En réponse, les deux félins se mirent à siffler de plus belle.
Carmen pointa la lame vers l'inconnue.
- Donne-moi une raison de ne pas te jeter dans la Grand Line avec ta peluche surdimensionné.
- … Pitié ! Juste, laissez-moi à la prochaine ile.
Elle venait de se mettre presque à genoux, les mains en prière.
- J'ai pris le premier navire qui partait de l'archipel. J'ai de quoi payer un passage. Mais me ramener pas à … ou me jeter… dans l'eau.
Carmen regarda les autres pour avoir leur avis sur la question.
- Je peux ? demanda Kali.
Ace lui fit un geste de la tête pour lui dire de se faire plaisir et ainsi, la zoan divine se rapprocha. Le gros chien vint lui renifler le saroual sans rien faire de plus, mais par précaution, Ace profita de sa stature plus imposante pour se mettre sur le chemin de l'énorme bestiole en lui montrant les dents. Il ne la laisserait pas s'approcher de son amie et sœur.
Pendant ce temps, Kali tournait autour de la demoiselle.
Plusieurs fois, de plus en plus proche, avant de s'arrêter derrière la jeune femme, sa langue darda entre ses lèvres, goutant la peau derrière l'oreille de leur passagère clandestine, la faisant se raidir d'effroi.
Iro s'assit, admirant le spectacle, alors que l'elfe prenait dans son saroual un poignard pour faire une légère coupure dans la paume de main de la demoiselle, lui tenant fermement le bras alors que sa langue bifide récolter les perles de sang.
- Je sens... je vois... la fuite... le mariage... un futur qui ne te correspond pas... des chaînes sans fer...
Kali revint vers Carmen avec un petit sourire.
- La petite fille sage a des crocs. Et le sort a un sens de l'humour particulier, conclu l'elfe.
Et comme si elle n'avait pas bougé, avec sa démarche sinueuse, elle revint vers son poste contre la porte et recroisa les bras.
Carmen se tourna vers Ace qui fixait toujours la nouvelle venue, avec un autre œil cette fois. Celle-ci qui commençait à avoir clairement envie de se cacher quelque part. Certainement dans la fourrure du béhémot qui lui servait de chien. Comme une chose aussi poilue pouvait-elle exister ?
- On va commencer par les bases. Ton nom. Et pourquoi cherchais-tu à fuir aussi rapidement, demanda Carmen.
- … Elle … a dit… bégaya l'inconnue en regardant Kali.
La devineresse avait encore frappé.
Le raclement de gorge de Carmen fit se tendre la pauvrette, qui, ainsi rappeler à l'ordre, se dépêcha d'obéir à la demande :
- Je suis Marina. … Et je ne voulais pas être ramenée chez mon oncle. Je veux pas épouser un salaud qui est presque trois fois plus vieux que moi. … Je jure que je dis la vérité. J'ai pris le premier navire qui venait, avec Strike. Pitié, ne me jetez pas à l'eau ou n'appelez pas la Marine.
Oh dieu, c'était un nom bien mal venu sur ce trimaran.
- Marina… Navrée, le nom me donne…
- La nausée ? Remerciez mon putain d'oncle pour ce truc, ragea la fille. Enfin. … euh… voilà ?
Elle recommença à bouger nerveusement les doigts autour de l'une de ses tresses. La médecin se tourna vers Ace.
- Ton avis ?
- Elle reste là où je peux la voir et garde son truc en place. Je n'aime pas les chiens, siffla le nekomata en reprenant forme humaine, sa hache sur son épaule pour montrer qu'il était encore méfiant. Maintenant, dedans, avant qu'on ne prenne froid.
Carmen se chargea de pointer le pont principal de sa faux à Marina. Puis, en signe de bonne volonté, elle sortit un fusil plier et le tendit vers la logia. Ace tiqua. Et Bruno lui confirma sa pensée en apparaissant aux côtés de son petit-fils :
- Que ce soit le fusil que le sac, c'est du matos de la Marine. Il y a encore la griffe qui signal l'ensemble comme du matériel militaire. Si tu regardes tes rangers, tu ne la trouveras pas, parce qu'elle a été retiré avant de finir dans un destockage miliaire.
Suspect et intéressant.
Il regarda la fille tremblait en entrant dans la pièce à vie et laissa ces dames gérer le temps qu'il prenne le matériel de nettoyage. Il plissa des yeux en cherchant des dégâts ou signe de sabotage dans leur flotteur. Rien.
Mouais.
Il ressortit avec un seau et une serpillère. Il revint à temps pour voir que la fille avait laissé son bonnet et manteau pour quelque chose de plus rock dessous et elle répondait à une question de certainement Carmen pendant que Kali servait une boisson chaude à la fille.
- Je sais… mais c'est la mienne. Non, je suis pas de la Marine. Écoutez, je sais que vous pouvez tout aussi bien me jeter par-dessus bord. J'avais été choppée à Shabaody par ma nounou. En rejoignant le navire pour me ramener, quelqu'un s'était attaqué à deux des limaces de Tenryuubito. J'allais pas cracher dessus. J'ai profité que l'autre hésite pour ordonner à Strike de l'envoyer voler dans l'eau. Une fois dedans, son fruit ne me tenait plus en laisse. J'ai fui, trouvé le premier navire, monter dessus et … voilà.
Le chien couina, mettant sa tête surdimensionnée contre les jambes de sa maitresse. Et celle-ci s'enfonça contre. Ce chien était une peluche XXL en fait.
En passant derrière elle, Ace perçu un parfum de peur et désespoir émit par la fille. Aucun espion ne pouvait imiter à ce point ces odeurs, surtout pour un chat plus sensible que d'autres aux phéromones.
Il prit le pommeau de douche et commença à remplir le seau d'eau alors qu'il réfléchissait. Elle… elle avait quelque chose d'étrangement familier mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.
Il ressortit de la salle de bain avec son seau d'eau et alla chercher du savon noir pour le nettoyage du sol. Puis, une idée bizarre lui vint en tête pour jauger les réactions de la fille et mieux voir son jeu…
- Kali, cariño, tu as pensé à te débarrasser des corps ou je dois le faire aussi ?
Sans la moindre hésitation, l'autre zoan entra dans son jeu avec un sérieux à tout épreuve.
- On devait pas être en haute mer pour se débarrasser des morceaux ? Et on t'a pas déjà dit de ranger après toi ?
- Pas eu le temps, pour ça que je fini que maintenant le ménage.
- Bien. Passons un accord. Tu es sage. Si tout va bien d'ici demain, on te dépose à une ile. Sinon, j'ai toujours besoin de pratiquer mes autopsies sur être en vie. Ton arme est dans le placard et ton chien ici, conclu Carmen.
La fille hocha la tête, pâle comme un linge, ses doigts virant lentement au noir avec le Haki. Qui que soit son parent marine, il devait être au minimum un vice-amiral. A côté, elle avait quelque chose qui lui rappelait Sabo. Le petit nobliau si opposé à sa caste qu'il avait presque pleuré de joie quand Rouge lui avait appris à faire du jardinage.
Il grogna d'un air menaçant au chien, les oreilles aplatît sur son crâne, quand il se mit à renifler un bord de la cuisine, se mettant droit sur la zone qu'il voulait justement nettoyer.
Et le chien ne sembla pas vouloir coopérer puisque il se roula sur le dos. Ace dû donc faire appel à son Haki. Ses yeux d'argents s'allumèrent alors qu'il remontait son Haoshoku à la surface.
Là le gros toutou alla se cacher sous le siège de sa maîtresse.
Parfait, il avait le chemin de libre pour faire le ménage.
- Je vais dormir deux heures, puis commencer le truc, informa-t-il. Sauf si l'une de vous a besoin de moi.
Il choppa au passage un chiffon pour nettoyer les traces sur l'armoire.
- Je vais dehors, faire la navigation, informa Carmen. Et toi, la banquette du banc est disponible et une couverture dans le placard lau-dessus de ta tête.
Carmen remit le long manteau et sortit dehors. Kali alla se prendre son livre pour allait s'asseoir à la table de la cuisine pendant qu'Ace finissait son ménage, Iro s'étant déjà endormi dans un coin. En repassant dans la pièce à vivre, il nota que la demoiselle s'était glissée sous la couverture avec son chien, les yeux grands ouverts.
Si elle ne bougeait pas de la nuit, Ace aurait pitié d'elle et la rassurerait. Elle avait eu de la chance, Javier et Roger étaient en train de faire la liste de tout ce qui aurait pu lui arriver en montant dans un navire inconnu. Une fois le ménage fini, il regarda l'heure. Bientôt onze heure. Mouais. Ils allaient manger, puis il ferait sa sieste après manger pour se consacrer à l'article à publier avant Water Seven dans l'après-midi.
- Kal' ? Tu veux m'aider ?
Sans un mot, l'elfe alla ranger son livre le temps qu'Ace vide l'eau sale dans les toilettes. Les mains propres, ils se mirent au boulot de la préparation du repas. Bientôt, la bonne odeur commença à se répandre sur le trimaran. Laissant Kali gérer la fin, il prépara la gamelle pour Iro et interpella Marina :
- Oye, tú. Ton abomination, elle bouffe un truc particulier ou pas ?
- Heu... Poisson ? Légumes ? Ce que je lui donne ? Il y a pas vraiment un régime. Bien qu'il a ses croquettes, dans mon sac ? répondit-elle avec perplexité.
Le D. termina de rajouter de l'algue séché dans le mélange qu'il préparait pour Iro qui attendait avec impatience son repas. Il posa le saladier de métal à côté du bol d'eau propre destinée au félin, et brandit un autre plat avec des abats qui n'avait pas été utiliser pour son repas.
- Tiens, je te laisse t'en charger, je m'approche pas de ta bête. Et garde-le loin de Iro si tu veux pas qu'il se prenne un coup de patte.
- On te comprend, Hellcat, se moqua Kali en commençant le service.
Marina se releva pour attraper le plat en question. Elle remercia nerveusement avant de se tourner vers son chien qui avait très bien vu l'objet entre les mains du D. Et le chien s'était assis, la queue frétillante et l'air prêt à sauter sur l'objet. Il attendit néanmoins que ce soit posé devant lui avant de mettre la truffe dedans.
Une quatrième assiette fut remplie à table et Kali recouvrit la casserole.
- T'as vue, c'est pas bien sorcier, sourit avec bonne humeur le D. à l'autre zoan à qui il avait appris la recette pendant qu'elle lui servait d'assistante. Bon, Carmen, c'est chaud, viens manger !
Ils entendirent vaguement Carmen répondre, et quelques minutes plus tard, elle apparaissait, dégoulinante d'eau. Ace aurait put s'abstenir pour laver le sol, en faîte. Elle retira la veste et le tricorne détremper pour les accrocher dans l'entrée.
- C'est pas un temps à sortir un chien.
Strike, le gros chien, aboya, clairement content d'avoir de quoi mettre quelque chose sous sa dent. Carmen eut un rire, tout le contraire du rictus d'Ace et Iro. Foutu clebs. Stupide clebs.
- Il y a quoi au menu ?
Elle termina de sécher un peu l'eau en trop avec la serviette avant de s'assoir.
- Pois-chiches en sauce épaisse à l'amande et grillé et à l'oeuf. Recette de la madre.
Il regarda leur invité qui était toujours dans son coin.
- Bon, tu manges ou je laisse ça pour les fantômes ?
- Je suis preneur, assura Roger.
- Moi d'abord ! Intervint Javier.
La jeune fille releva la tête de surprise, clairement avec un sandwich en train d'être sorti du sac qui devait avoir vraiment que le strict nécessaire et de l'argent. Vraiment, elle allait avoir des soucis pour la suite. Si elle se montrait pas un brin débrouillarde, elle aurait des ennuis. Soit en rentrant chez elle avec la queue entre les jambes ou en tombant dans les ennuis en cherchant un job.
- Vous… vous voulez que je… se fit confirmer la demoiselle.
- Manges, coupa Carmen. Tu es passager à bord. Sinon, je suis Rhyddid Carmen, médecin et capitaine à bord.
- Je me fais appeler Kali, informa l'elfe.
- Si tu veux t'adresser à moi, ce sera Portgas. Spécialisation récolte d'information.
- Portgas… comme Xavier… commença la demoiselle avec un certain en train.
- Javier. Oui, mon oncle.
- Whoua… je tombe sur le navire du neveu de la Araña. Pincez moi… le seul et unique qui a réussi à faire presque avoir un anévrisme de rage à Akainu.
Ace sentit une veine palpiter sur son front. Un anévrisme ? Son oncle avait presque tuer le salaud au prix de sa vie et on se rappelait juste de ça ?!
- Paix, Ace, recommanda Roger alors que Javier observait un peu plus attentivement la demoiselle.
Fais étrange, le chien se dressa à l'annonce du surnom de l'Amiral.
- Strike. Paix, demanda Marina.
Le chien se rassit docilement. Carmen regarda les deux.
- Doit on comprendre que ton chien … attaque l'amiral chien fou ?
- La belle ironie, non ? Strike doit avoir fait cinq paires de chaussures depuis que je l'ai.
- Tu es de sa famille, conclut le D. avant de se tourner vers Kali : Je comprends ton commentaire de tout à l'heure.
- Pas sa fille, elle lui ressemble pas assez, nuança Javier.
Sa réaction fut assez intéressantes, coupant Ace dans son élan moralisateur. Marina regarda le vide avant de se replier sur elle-même, attrapant ses jambes contre elle.
- Mon oncle, et mon parrain. Voilà pourquoi je me tape un prénom pareil. Et avec la mort de mes parents, il a total contrôle sur ma vie. Il m'a mis dans des écoles privées pour ne pas s'occuper de ma gueule. Et dès que j'ai eu dix-sept ans, il m'a présenté un salaud qui allait être mon fiancé. J'essaye de fuir depuis des années. Mais y a toujours quelqu'un pour me ramener de force. Et toi, Portgas, t'as toutes les raisons de me détester rien que pour ce qu'il a fait à ton oncle. Celui qui l'a affronter de face et envoyé à l'hosto. … Je veux juste être loin de lui et sa justice Nocive et Absolue.. Juste une bande de salaud qui aboie sur ordre… Et Rhyddid, si t'es la fille de Aarch les griffes pourpres, je suis désolée aussi qu'il soit un salaud qui voit pas que des trucs collent pas.
- Tu vas pas te mettre à pleurer en plus ? siffla Ace. Tu cherches à te faire butter ou quoi ? Tu réalises que tu voyages avec des gens qui ont des griefs contre ce con… et tu lâches ça ? Tu sais qu'il y a des idiots dehors qui seraient tentés de chercher à obtenir une rançon pour ta vie ? Sans compter qu'on ta donner nos noms mais c'est tout. Tu sais rien de nous et tu débarques sur le Calypso la bouche en cœur ! Y'a pas plus irresponsable et tu parles à un gosse qui a fugué de chez lui à quinze ans pour se lancer dans le journalisme ! T'as pensé à ce que tu vas faire ? Au risque ? N'as-tu donc aucun attachement à ta foutu vie ? Faut réfléchir, chica et apprendre à se la boucler quand il faut !
- Me prends pas non plus pour une sale gosse qui fait un caprice ! Et Puis, Tu préfères que je contredise la tare que je me tape comme membre de la famille et que je déblatère un mensonge qui va me voler à la gueule tôt ou tard ? Et tu crois vraiment qu'un salaud pareil lèverait le petit doigt si ça implique de tacher son beau blason de justice absolue ? J'ai déjà été kidnappée. Et sans Ku-chan, j'aurais fini dans le lit d'un salaud de pirates et l'on aurait alors simplement utiliser cela pour faire un beau feu de joie ! Et J'écris des livres depuis mes douze ans et me fait publier depuis mes Treize. Alors, LA FERME SUR L'IRRESPONSABILITE !
Kali regarda Marina, puis tourna la tête vers Ace qui souriait un peu trop grand. Carmen soupira en se prenant une tasse.
- Oui, irresponsable. T'as failli te faire violer par un pirate mais tu montes sur le navire d'inconnus. Tu as un plan ? Ok tu écris des livres, mais est-ce assez pour te permettre de survivre ? Tu crois que ce sera tout rose à Water Seven ? Et qu'est-ce qui te dit que tu y arriveras en un seul morceau ? Ou qu'il te retrouvera pas ? Ton salaud d'oncle est amiral. Tu devrais savoir mieux que quiconque que si tu peux lui être utile, il va y mettre les moyens pour te retrouver. Surtout s'il a arrangé un mariage pour ton petit minois. Il va perdre la face, surtout si ton fiancé est bien placé. Ce qui implique que tu mets en danger tout ceux que tu croises. Il n'a pas hésité à essayer de raser mon île natale alors que le Gouvernement Mondial veut nous récupérer dans son giron, raison du sacrifice de mon oncle… tu crois qu'il hésitera à le faire sur l'île où tu te caches si ça peut te faite sortir de ton trou ?
- C'est ton fils, pointa Javier à Roger.
- Non, là, c'est celui de Rouge, je me serai énerver pour rien.
- MAIS TU CROIS QUE JE VIS SOUS UNE PIERRE ? Je sais plus que quiconque de ce qu'il peut faire ! Mais si je suis ta putain de logique ! Tu préfèrerais que je retourne gentiment et que j'écarte les jambes pour un salaud ? Que j'aurais pas dû partir dès que j'en ai eu l'occasion ? Que je passe ma vie toujours sur la route, Okay ! Je vivrais ainsi si il le faut. D'autres l'ont fait avant et le feront plus tard. Et il va pas me chercher si il n'a pas d'intérêt. Je suis rien pour lui à part un truc à offrir pour s'en débarrasser. Eh oui ! Mes livres se vendent ! Il y en a même un là !
Elle pointa alors un livre sur l'étagère de Carmen. Une collection complète, pour être précise.
- Ce n'est pas ce que j'ai dit. Je dis qu'une fuite pareille, elle ne se fait pas à l'improviste. Tu cherches à fuguer depuis longtemps. Donc tu aurais dû depuis tout ce temps réfléchir à comment procéder. Quoi faire une fois dehors ? Qui peut t'aider ? Où partir pour réduire les chances qu'il te retrouve ? A qui faire confiance et de qui te méfier ?
- Ace, va te coucher, demanda Roger en se pinçant le nez.
- Dire que ton chien s'attaque aux chaussures de l'Amiral t'a trahi. Je te dis pas de mentir mais d'en dire le moins possible, nuance. Et si je me rappelle bien, on t'a posé aucune question. On s'est contenté de se présenter, chica. Maintenant, docteur Rhyddid t'a dit de venir t'asseoir pour manger. Alors, tu vas te contenter de ton maigre sandwich pu prendre le risque de ma cuisine ?
Ace continua de sourire sans se départir de son attitude calme et désinvolte.
- On ne t'a demandé aucune justification.
Kali tourna la tête pour regarder Marina cette fois.
