Avant de commencer, je souhaite remercier grandement juju62 pour son commentaire. Cela faisait si longtemps que je n'en avais reçu pour cette fanfiction et je me sentais comme le dernier de mot de la dernière phrase de ce chapitre (un peu de recherche ne devrait pas t'être trop compliqué!? Je t'assure, il vaut le coup d'œil ^^) Bref, cela me remotive à poursuivre cette histoire qui dure un peu plus longtemps que je ne le pensais au départ O_O. En plus de certaines détournements d'événements qui ont finalement un peu plus pimenter l'histoire que prévus. Au fait, c'est un joli jeu de mot sur le sens de celui-ci que tu as fait là. J'ai mis un peu de temps pour m'en remettre car clairement je ne m'y attendais pas. Au plaisir de voir un nouveau commentaire, comme bon te semble :)
Et enfin, j'en profite pour remercier également les follows et les favoris qui se sont ajoutés entre-temps et tous les autres lecteurs qui continuent à suivre cette histoire.
Chapitre 27: Répercussion.
POV Harry.
Hermione se mura dans le silence, marchant d'un trait jusqu'au hall et transplana.
POV Hermione.
Je marchai dans mon salon, me libérant de mes vêtements ensanglantés. Ils tombèrent, les uns après les autres, jonchant le sol auparavant vierge. Je fus totalement dévêtue en arrivant à la porte de ma douche. Je l'ouvris et allumai le robinet d'eau chaude. L'eau fumante ruissela le long de mon corps nu, traçant des sillons brûlants. Je pris le premier gel douche à porter de main et frottai et grattai en insistant sur ma peau marquée par le sang séché. J'eu l'impression de suffoquer et des larmes me gagnèrent, encouragée et renforcée par la douleur provoquée par l'eau brûlante qui s'infiltrait sur ma peau maltraitée. Je me laissai tomber au sol, reposant ma tête sur mes genoux alors que mon corps entier sursautait par vagues erratiques. Je restai là, recroquevillée, sanglotant et pleurante. Au bout d'un moment je me sentis faible et somnolente comme si j'avais été vidé de ma force vitale. Je coupai rapidement l'arrivée d'eau puis m'endormis.
Le lendemain matin, je me retrouvai le corps tremblant et endoloris. Ma tête était une putain de douleur lancinante. Je me levai difficilement et sortis de ma douche. Je pris la première serviette à disposition et m'essuyai négligemment les quelques endroits encore humides.
Je me glissai devant mon placard et pris des vêtements sombres. Je m'habillai machinalement, jetant un coup d'œil rapide à mon reflet puis me dirigeai pied déchaussé vers mon placard à potions. J'en pris une de couleur foncé et le bus cul sec. Je tirai une légère grimace au goût acre et pâteux au fond de ma gorge puis je me rendis dans ma cuisine et pris une tranche de pain et du café pour simple déjeuner. Je les fourrai sans envie dans ma bouche et me rendis au travail. Le travail était toujours une excellente distraction.
Arrivée au ministère, Harry m'intercepta.
-Bonjour, Harry. le saluai-je rapidement continuant ma marche jusqu'à mon bureau en évitant les employés étrangement nombreux dans le couloir.
Ils portaient de nombreuses décorations en main.
J'atteignis mon bureau et y entrai. Une immense pile de documents à tous genres m'y attendait pour mon plus grand soulagement. Je contournai mon bureau puis m'assis. Harry apparut à l'ouverture de ma porte.
-Hermione? m'appela-t-il inquiet.
-Oui.
-Est-ce que ça va depuis...voulut-il éviter d'énoncer à voix haute un point sensible.
-Merveilleux! lui répondis-je sans émotion.
Je pris un dossier, l'ouvrant devant moi. Je sentis son regard se poser sur moi puis il souffla.
-Je vois! Si tu veux en parler tu sais où me trouver.
-Il n'y a rien à dire. tournai-je la page.
-Comme tu veux. dit-il abattu en refermant la porte derrière lui.
POV Ginny
Harry me raconta son triste entrevue avec Hermione.
-Nous ne pouvons pas rester les bras croisés!
-Je sais, oui mais nous ne pouvons pas la forcer. dit-il les épaules tombantes.
-Tu as raison mais elle a besoin de savoir que nous la soutenons. marquai-je d'un poing ferme et précis.
-Je suis d'accord. Que proposes-tu? dit-il véritablement intéressé.
-Je pensais partir la voir. dis-je incertaine, en m'asseyant à ses côtés et posant ma tête contre son torse.
La réconciliation entre nous était encore fraiche mais je comptais bien me rattraper.
-Je penses que c'est une bonne idée. Elle a besoin de toute l'aide disponible. confirma-t-il en massant mon cuire chevelu. La sensation était agréable et l'envie de fermer mes yeux ne m'échappa pas. Je soupirai complètement détendue. Harry gloussa légèrement mais continua ses efforts. Fatigué?
-Un peu, oui. dis-je en baillant. L'entraînement était rude.
-D'accord. Allons au lit! me souleva-t-il. Il me déposa sur le lit après avoir préalablement soulevé une partie de la couverture pour m'y placer. Il se jeta à son tour sous la couverture et me prit dans ses bras. Mieux?
-Oui. affirmai-je en l'embrassant. Beaucoup mieux. répondis-je en me prélassant dans le câlin offert.
Le lendemain matin, je m'étirai largement en évitant de réveillai mon mari avant de l'observer un instant. Il avait ses cheveux en bataille comme à son habitude et sa respiration était calme et régulière. Je m'extirpai en douceur, partant pour préparer le petit déjeuner. Il me rejoignit peu après, un bâillement spontané le gagnant.
-Bonjour, chérie. embrassai-je ses lèvres.
-'Jour. mut-il un sourire au baiser. Ça sent bon. dit-il.
-J'espère bien. Bacon, toast et œufs au plat. indiquai-je en préparant nos assiettes et les installant à notre table.
-Merci, Ginny. se précipita-t-il d'engouffrer la nourriture. C'est délicieux. dit-il entre deux bouchées.
-Merci, chérie. répondis-je souriante.
Ma poitrine s'était naturellement bombée.
Le déjeuner terminé, il m'aida à ramener les assiettes sales et d'un coup de baguette les lava et sécha.
-Il est temps d'aller voir Hermione! dis-je déterminée.
POV Philémon
Je travaillai à mon bureau quand je fus interrompu par ma femme.
-Puis-je entrer? demanda-t-elle respectueusement.
-Oui. lui accordai-je gracieusement.
-Nous devons parler. dit-elle gravement, relevant mon attention.
-Si c'est de notre fille dont il est question. Je n…
-C'est de cela. clarifia-t-elle immédiatement. Tu ne peux pas continuer à la rejeter.
-Ce n'est pas à toi de choisir!
-Merlin, Phil. Elle n'est pas Pléthon! utilisa-t-elle intentionnellement le surnom qui adorait me donner.
-Je sais cela. Elle était mon bien le plus précieux. avouai-je en faisant abstraction du malheur surnom. Mais je ne peux pas...Je ne peux juste pas, Perséphone. eus-je le besoin de me justifier.
-Arrête de te mentir. Tu tiens toujours à elle, je le sais. Tu l'as rejeté précisément pour protéger ton cœur d'une éventuelle possibilité…
-Suffisant! avertis-je d'un ton sévère.
Elle détourna le regard, vaincue.
-Quand tu seras prêt à affronter la vérité, viens nous voir. Ta fille et moi avons besoin de toi. plaida-t-elle avant de partir.
Je me poussai au fond de ma chaise en libérant un long souffle de frustration.
