A juju62: Je ne dirai pas que je suis incapable de laisser en paix Hermione quoique… Pour répondre à ta première question, elle ne m'a rien fait de particulier. Je l'aime bien en vrai. Je te l'assure. T'ai-je convaincu?! Quant à ta deuxième question, no spoil, il faudra lire le chapitre.
Chapitre 31: La colère de Ginny
POV Hermione.
Elle essuya et réajusta méticuleusement son long manteau noire avant de poursuivre son chemin, me contournant efficacement. Ce fut les bruits de ses talons martelant durement le sol qui me sortit de mon état second et avant que je ne puisse y réfléchir, je lui saisit le poignet.
-Attendez, Madame Parkinson.
-Quoi? se retourna-t-elle menaçante et furieuse.
-J'aimerai savoir si Pansy va bien? relâchai-je son bras, hésitant à la regarder dans les yeux tout en massant mon avant-bras picotant.
-Pourquoi devrais-je vous le dire? Je ne suis pas là pour soulager votre état d'âme, Mme Granger. dit-elle durement en croisant ses bras.
-Je...frémis-je en sentant tout le poids de son aversion sur mes épaules.
-Vous vous trompez, Mme Parkinson! intervint Ginny. Hermione ne cherche pas à soulager son état d'âme. Elle se soucie véritablement de votre fille bien plus que vous ne pouvez l'imaginer. lui assura-t-elle bas.
-Je vous ferai savoir Mme Weasley, qu'il est inutile de me faire croire que Mme Granger se soucie de ma fille. Elle n'a aucune raison valable de le faire si ce n'est sa culpabilité. lui affirma-t-elle haut et fort.
-Aucune raison que sa culpabilité?! se moqua-t-elle sans joie. Elle est amoureuse de votre fille. l'informa-t-elle en la regardant droit dans les yeux.
Celle-ci sembla décontenancée et quelque peu déstabilisée par la nouvelle information. Elle se retourna vivement dans ma direction, vérifiant la ténacité des dires.
-Est-ce vrai?
-Je-euh...Oui! confirmai-je, les joues brûlant à la simple confession.
-Êtes-vous la femme que fréquente actuelle ma fille? me demanda-t-elle plus urgent, exposant de ce fait son intérêt accru à ce sujet.
-Oui. C'est...
-Bien, bien. se répéta-t-elle à elle-même, pensive, n'écoutant pas mes prochains mots. Etes-vous libre pour ce midi? J'aimerais mieux vous connaître. me demanda-t-elle sans marque d'animosité bien que toujours d'une forte prestance.
-Euh...Oui. Je suis libre mais...Ginny. balbutiai-je en mâchant mes mots à la réalisation que je pouvais la laisser sans compagnie.
-Votre amie peut venir. trancha-t-elle.
Elle se retourna après mon accord tacite, nous montrant le chemin. Je me tournai vers Ginny, m'excusant de ne pas avoir pris en considération son avis. Elle secoua sa tête de droite à gauche, m'indiquant que cela était inutile.
-Si j'étais contre, je te l'aurai dit. me souffla-t-elle à l'oreille.
J'hochai la tête, acceptant sa réponse. Mme Parkinson nous conduisit jusqu'à un restaurant dont j'ignorai l'existence. Elle poussa la porte de la devanture, révélant un intérieur vaste, parfaitement entretenu et réfléchi typique d'un restaurant haut de gamme.
Je le parcourus rapidement, voyant plusieurs lustres accrochés au plafond d'un blanc immaculé et une forme symétrique centrale bronzé doré, entouré à l'extérieur de nombreux demi-arc de cercle se répétant et se touchant les uns et autres. Je remarquai ces mêmes demi-arc de cercle se répéter en dessous de deux longues lignes parallèles bronze doré, parcourant la longueur du haut des quatre murs et encadrant entièrement le plafond. Je descendis mon regard, apercevant les nombreuses tables rondes recouvertes d'une nappe blanche et de plusieurs assiettes, cuillères, couteaux et fourchettes de diverses tailles réparties méticuleusement. Je m'attardai sur les verres cristallins se tenant sur un socle et une longue tige de quelques centimètres de haut avant de poser mon dévolu sur les chaises contenant un dossier et un fessier rembourrées sur laquelle s'ajoutaient deux accoudoirs pour améliorer le confort des clients. Quant à leurs couleurs, elles reprenaient celles des murs. Je finis mon balaya sur le sol arborant plusieurs motifs complexes et variés se répétant dans la même gamme de teinte que le reste de la vaste pièce avant qu'un homme dans la trentenaire, aux cheveux de jais soigneusement peignés, à la chemise blanche et au blazer entièrement boutonné et posé par-dessus, vint à notre rencontre.
-Bonjour, Mme Parkinson. vint-il la saluer.
-Bonjour, Jefferson. Je souhaiterai une table pour trois. nous montra-t-elle, légèrement en arrière, nos yeux toujours pris dans ce lieu chic.
-Bien évidemment. Mesdames, si vous voulez bien me suivre. nous guida-t-il à une table reculée. Il nous laissa nous installer avant qu'il ne sorte trois fiches des menus à la carte, les disposant à nos places respectives. Voici, la liste des menus à la carte pour mesdames.
-Merci, Jefferson. Nous t'appellerons quand nous aurons choisi. le prévint-t-elle.
-Mesdames. hocha-t-il la tête avant se retirer, partant pour accueillir de nouveaux arrivants.
Je pris entre mes doigts hésitants, les menus à la carte et je pâlis visiblement en lisant les prix faramineux marqués à droite de l'intitulé des plats.
-Vous n'avez pas à vous inquiétez, Mme Granger. Je prends en charge l'entièreté de ce repas.
-Je ne peux vous laisser…
-Foutaise! Vous êtes mon invité. Il en va de mon devoir d'assurer les dépenses. assura-t-elle, ne laissant aucune place à l'argumentation.
-D'accord. acceptai-je contre mon gré, parcourant la liste des plats pour trouver les plus abordables pour une modique somme.
Mme Parkinson finit de lire l'étendue de ses choix, le posant à sa droite.
-Avez-vous fait vos choix. s'informa-t-elle avant d'appeler Jefferson qui apparut peu après un parchemin et une plume volant à ses côtés pour noter nos commandes.
-Mesdames? accorda-t-il toute son attention sur nous.
-Je souhaiterai prendre en entrée une salade crudité, en plat principal, la tranche de bœuf aux cèpes et patates sautées aux herbes fraîches et en dessert la boule au citron montée en neige. termina-t-elle, se tournant vers moi.
-Je prendrai une salade verte, une tourte de viande et une salade de fruits. dis-je minimaliste.
Il hocha la tête prenant par la suite celui de Ginny.
-Pour ma part je prendrai la salade de fruits de mers en entrée, en plat principal la spécialité du chef aux tourteaux et aux milles feuillés croustillantes et en dessert les boules crémeuse à la vanille montée sur des tuiles en chocolat revisitées. annonça-t-elle les plats les plus élevés qu'elle avait pu trouver, me laissant sa voix et redouté la réaction de la mère de Pansy qui ne sembla pas pour le moins ébranlée.
-Veuillez ajouter une bouteille de Chablis premier cru Beauroy et un Bordeaux supérieur de 1959. ajouta naturellement Mme Parkinson.
Jefferson fit disparaître la note et les menus à la carte avant de se retirer à nouveau pour nous laisser dans l'intimité.
-Alors, Mme Granger, quand avez-vous rencontré ma fille? s'enfonça-t-elle confortablement dans sa chaise.
Note: de base je n'avais pas prévus que Ginny intervienne, Hermione était sensé se défendre toute seule mais c'est ton commentaire qui m'a fait changé d'avis et puis cela semble plus logique en vue des chapitres précédents. En espérant que ce chapitre t'/vous a plu.
