Note: Le chapitre arrive tout juste avant la fin du mois. Je n'étais pas serein que cela soit son cas mais le voilà :)
Chapitre 32: La raison cachée
POV Hermione
Mme Parkinson me regarda attentivement en attendant patiemment ma réponse qui ne vint tout simplement pas.
-A Poudlard. répondit facilement Ginny.
-Poudlard?! Oh, oui évidemment. Cela a du sens. en convint-elle. Vous étiez dans la même année et si je me souviens bien, ma fille ne vous tenait pas en haute estime à cette époque?
-C'est le moins que l'on puisse dire. Elle a mené un véritable calvaire à Hermione. l'informa Ginny me faisant grincer des dents aux souvenirs de nombreuses brimades d'une jeune Pansy embrigadée dans l'idéologie des sang pur lui avait fait subir.
-J'en suis désolé. s'excusa-t-elle lamentablement pour sa fille. Nous avons pas été les parents les plus aimants, surtout pas après l'incident de mon grand frère aimé Pléthon. dit-elle pleine de regrets et de tristesse même si je pouvais dire qu'elle tentait de garder un semblant de dignité.
-Que sous-entendez vous par l'incident de votre grand frère Pléthon? lui demandai-je piqué par cette nouvelle information.
Elle resta extatique pendant un bref instant, prise de court par ma question.
-Vous n'êtes pas obligé de me répondre. dis-je activement.
-Ce n'est pas cela, c'est juste que c'est encore douloureux. Cela a été un vrai bouleversement dans nos vies si paisibles par ailleurs. C'est à cette époque que nous sommes passées d'une famille aimante à froide et fermée. avoua-t-elle amère et remercia l'intervention du serveur lui permettant une pause dans son récit. Pléthon était un sorcier extraordinaire, obstiné, téméraire et surtout un optimisme avec une détermination sans faille. Il a créé un lien indéfectible et indiscutable avec mon jeune mari mais si les premières années étaient des plus mouvementées et difficiles, surtout venant de la part de mon mari qui ne voyait aucun intérêt à créer un tel lien avec d'autres sorciers de son âge. Pléthon a réussi à percer le bouclier de mon mari là où de nombreux ont échoué ou n'en voyaient pas la peine. Il est devenu un véritable pilier dans nos vies même s'il était souvent absent, dû à ses nombreux et longs voyages à l'étranger. Mais un jour, les auros sont venus au manoir et nous ont informés qu'il a été admis d'urgence à l'hôpital de Saint Mangouste avec de graves et sévères blessures. Il n'a pas survécu longtemps. Peu de temps après, les aurors nous ont appris que mon grand frère était tombé dans une embuscade orchestré par un groupe de moldus haineux détestant les êtres magiques. C'est à partir de là que mon mari s'est renfermé et à rejeter tout ce qui avait un lien avec les moldus. Ils sont devenus un danger potentiel pour sa famille, pour sa fille qu'il chérissait temps. En plus de cela, le souvenir vivace de son grand-père ne cessé de le prévenir du danger des moldus revint au premier plan et dès lors, malgré son meilleur jugement et le fait de savoir que ce n'était que les paroles d'un vieux sorcier haineux, il a commencé à appliquer plus fermement les anciennes règles conservatrices qu'il considérait d'hors et à présent plus protectrices et sécurisants. Tout cela aveuglé par sa douleur et son besoin de préserver et protéger sa famille du danger potentiel que représentaient les moldus. Cependant, je reste toujours intimement persuadé qu'au fond de lui il sait que cela est faux et qu'il suit le mauvais chemin. C'est la raison pour laquelle, je suis convaincue, qu'il a toujours fermement refusé de participer ou d'aider d'une quelconque manière vous savait qui. Mais mon mari n'est rien sinon têtu alors il lui faudra du temps avant qu'il ne vienne mais il il arrivera. Il le fait toujours pour les personnes qu'il aime. dit-elle avec confiance et détermination. Quant à ma fille, elle a dû absorber tout le ressentiment qu'avait mon mari envers les moldus même si quand il a eu lieu l'incident elle n'était pas plus haute que trois pommes. Les enfants ressentent souvent ces choses là, vous savez?
-Oui. hochai-je la tête compréhensive. Je suis désolé que vous avez dû traverser une telle tragédie. ressentis-je une pointe de douleur et de colère qu'avait provoqué une partie restreinte de moldus à cette jeune famille.
-Moi aussi. dit-elle, attrapant un morceau de son entrée et l'engouffrant dans sa bouche.
Quant à Ginny, elle pataugea dans son assiette de fruits de mer, s'imprégnant de ses nouvelles informations.
-Je ne peux pas cautionner toutes les actions passées de votre fille mais je comprends d'où elle vient. indiqua Ginny.
-Je vous en remercie. accepta-t-elle la sentence.
Nous finîmes silencieusement nos entrées et débutâmes nos plats principaux respectifs.
-Mme Granger?
-Oui.
-Puis-je vous posez une question?
-Oui. ne fis-je pas remarquer que s'en était une.
-Qu'est-ce qui vous a fait changer d'avis sur ma fille?
-C'est…je ne l'ai pas fait. Pas directement du moins. C'est Jean qu'il l'a fait. lui dis-je sincèrement.
-Jean?!
-Ouais. C'est mon autre personnalité. C'est un peu compliqué mais j'ai subi un sort de scindage incomplet lors d'une intervention et elle est apparue. l'informai-je entre deux bouchés.
-J'en savais rien.
J'hochai la tête acceptant sa réponse.
-Une partie de moi a haï Jean pendant longtemps avant que Pansy me fasse changer d'opinion sur elle. avouai-je honteusement en sentant Ginny me donner une petite pression de soutien sur mon bras.
-Je vois. Pansy vous a fait accepter une partie de vous.
-En quelque sorte. confirmai-je faiblement. Mais je dois vous avouer que votre fille ne sort pas avec moi mais avec Jean. sentis-je un creux se former au centre de mon ventre.
-Mais vous l'aimez?
-Oui mais ce n'est sûrement pas réciproque, pas pour moi. baissai-je lamentablement les yeux, en serrant plus fermement ma fourchette.
-Vous devrez lui dire. me conseilla-t-elle. Croyez-moi, il n'est pas bon de garder ses sentiments en et pour vous. insista-t-elle.
J'hochai simplement de la tête, ne me sentant pas prête à prononcer un mot alors que ma gorge se sentait nouée.
-J'enlèverai votre interdiction de visite au plus tôt. décida-t-elle.
-Merci. la remerciai-je.
-Alors et vous Mme Weasley comment se passe votre saison chez les Holyhead harpies? dériva-t-elle sur un sujet plus léger, nous laissant finir ce repas dans une ambiance plus conviviale et agréable.
PS: La mère de Pansy essaye d'être une meilleure mère soutenons là!
