Chapitre 41: Avant le festival (3)
Note : alors je l'ai pensé à la troisième personne et je l'ai écrit naturellement à la troisième personne et j'ai un peu la flemme à la modifier à la première personne mais peut-être que je le corrigerai plus tard.
POV narrateur
Hermione gazouillait en ce matin des festivités. Elle s'était réveillée tôt et arborait déjà un joyeux sourire pendant qu'elle s'affairait en cuisine. Ses cheveux étaient soigneusement attachés en queue de cheval et elle portait une tenue ample. Elle ramassa deux œufs sur le comptoir en chantonnant une vieille chanson. Elle fut totalement inconsciente de la nouvelle arrivante.
Pansy n'avait pas émis l'envie de se faufiler sur la pauvre sorcière depuis des lustres mais voir la gaieté insouciante d'Hermione Granger éveilla son vieil instinct primaire de ses jeunes années. Elle s'approcha prudemment avant de se pencher et d'accoler ses lèvres à l'oreille sensible de la lionne.
-Matin, amour. recoula-t-elle, espiègle.
-Pansy!?' avait-elle bondi, le cœur battant.
Son pied se prit dans l'autre et elle perdit l'équilibre. Pansy l'attrapa immédiatement à la taille de ses deux bras mais elle ne fut pas assez rapide pour empêcher Hermione de se cogner la tête contre le plan de travail. Hermione siffla de douleur.
-Brute. entendit-elle à peine audible alors que ses traits de visage changèrent en non-Hermione. Hey, Parki! parla la voix séduisante et excitée de son double. Pourquoi est-ce si douloureux? interrogea-t-elle la main posée sur son front.
Pansy bougea instinctivement sa main vers la poche contenant habituellement sa baguette. 'Pas question !' lui attrapa-t-elle le poignet, transpercé par un besoin surprotecteur soudain qui n'était pas le sien. Elle fronça les sourcils. C'était étrange comme sensation pensa-t-elle. Pansy fut soudaine conscience de cette réaction étrange
-Pas de magie. se rappela-t-elle. Glaçon. se souvint-elle d'un des conseils du guérisseur.
Elle se déplaça à la hâte. Jean avait naturellement libéré son membre. Pansy fouilla l'espace agrandi magiquement du congélateur et prit fièrement la chose voulue.
-C'est froid! s'exclama-t-elle non habituée à ses sensations.
-J'ai l'ai. lui assura Jean. Sainte merde! croassa-t-elle en jonglant avec la chose gelée.
Pansy récupéra rapidement un torchon propre et enroula la chose froide à l'intérieur.
-Mieux? lui demanda-t-elle avec une certaine satisfaction de son travail.
-Mieux. confirma Jean avec le paquet froid sur le front.
Un gargouillement simultané de la paire résonna dans la pièce et à cet instant précis elles eurent la même idée. Elles se mouvèrent d'un seul comme les rouages d'une horloge bien huilé et finir la préparation du déjeuner en duo.
Jean enfourcha son œuf brouillé pendant que Pansy croqua dans son petit pain chaud. Elle s'émerveilla du moelleux et du croustillant et gémit des bruits de pur plaisir. Elles avaient l'air tout bonnement heureuses de leur repas partagé. Elles échangèrent des regards complices et satisfaits.
Le calme était apaisant à un niveau qu'elles ne connaissaient pas.
Quand elles eurent terminé, elles ramenèrent leur couvert mais si pendant ce lapse de temps Pansy voulut se battre avec l'incorrigible Jean arborant déjà un bel hématome pour prendre l'ensemble de leur couvert.
-Si tu voulais me toucher, il fallait me le dire. lui signala-t-elle d'un grand sourire.
-J'y penserai à l'avenir. lui vola-t-elle un baiser avant de se rendre à l'évier.
Jean la suivit gaiement, sautillant sur ses pieds. Elle aimait ses moments de taquinerie.
Les festivités du jour s'annoncèrent sous les meilleurs auspices surtout si elle le passait avec la femme qu'elle aimait. pensa-t-elle revigorée.
