Chapitre 49: Nuit difficile (1)
POV Pansy
Je resserrai plus fort ma prise à l'intérieur de la couverture à l'odeur familière, m'y enfouissant plus profondément en dessous. J'y trouvai du réconfort alors que ma tête nageai dans un état de confusion et de sommeil. J'y reconnut le manoir de mon enfance pourtant les circonstances de la veille pesa toujours lourd dans mon esprit et dans mon cœur.
La raison fut que je fus encore fautive!
Fautive de mon impuissance, fautive d'avoir laissé ma peur gagner le pas sur ma raison, fautive d'avoir blessé Hermione, Jean, deux personnes qui s'étaient frayées un chemin dans ma vie et mes fissures. La spirale de mon incompétence m'explosa au visage et se joua de moi. J'avais une nouvelle fois échoué et laissé faire l'impensable. Il me fut difficile de décrire la colère et la haine que je ressentis envers moi-même. Je m'y noyai.
POV Perséphone
Je n'avais dormi que d'un œil. L'inquiétude gravée dans mes traits alors que je surveillai mon propre enfant. Elle avait montré tant de douleur et de souffrance pour un si jeune âge que j'en fus désolé, désolé d'avoir été absente, désolé d'avoir manqué mon rôle de parent. Le regret me guetta mais je ne laisserai pas cela se reproduire. Je ne la laisserai pas seule à travers ses tourments. J'en fais le serment.
Un pincement piqua mon cœur quand je la vis se rendre plus petite sous la couverture. Oh, mon pauvre enfant! Quel poids repose-t-il sur tes épaules? pensai-je le cœur brisé. Puis le grincement de la porte attira mon attention. Ce fut mon mari en pantoufle bleu obscur et en robe de chambre portant un plateau de nourriture suivi du vieil elfe Gérald. Tous deux affichèrent un visage sombre et manquant de sommeil.
'Comment va ce matin la jeune maîtresse Parkinson?' questionna incapable de se retenir l'elfe Gérald. Il était inquiet pour sa jeune maîtresse, voir grandir un enfant avait le don de le faire. en fus-je conscient mais ne pouvant lui donner de réponse satisfaisante, je secouai ma tête en négation et il baissa la tête et les oreilles de déception. Mon mari le fait à un degré plus discret.
'Tu devrai manger.' me conseilla-t-il après avoir déposé le plateau sur la commode à proximité. J'hocha la tête pourtant je n'en pris aucune des viennoiseries proposées. Je n'avais pas faim, lui aussi semble-t-il alors qu'il me rejoignit à mes côtés et observa la masse cachée sous la couverture. Il fut suffisamment proche pour que je puisse poser ma tête sur son épaule.
'Repose-toi!' me dit-il.
'Tu es aussi fatigué.' lui fis-je remarquer ses cernes profonds.
'Pas autant que toi.' déclara-t-il comme un fait et je l'acceptai. J'y posai ma tête et fermai les yeux un instant.
POV Philémon
Le temps s'écoula. Je gardai un œil sur ma fille et l'autre sur ma femme endormie sur mon épaule, toute en luttant contre ma propre fatigue quand soudainement le vieil Gérald restait auparavant si silencieux avec ses petits pieds légèrement rentrant et ses oreilles baissées se redressa raide comme i.
'Maîtresse Parkinson, pleure!' la désigna-t-il.
