Les paroles de Narcissa résonnèrent dans la tête de Lucius pendant plusieurs jours après leur discussion à son retour de la maison des Granger. Malgré ses convictions, il sentait qu'il était en train de perdre la manche et l'idée de devoir déshériter son unique enfant, un garçon avec ça, lui restait en travers de la gorge. Ce serait tellement plus simple s'il pouvait juste se débarrasser de cette Née-Moldue... Il n'eut cependant pas le loisir d'établir un plan quelconque, car Voldemort avait décidé de reprendre du service pour de bon et envoyait ses Mangemorts à travers l'Angleterre pour semer la terreur.

— Et encore une.

— De quoi ?

Hermione jeta le journal sur la table et Harry avala sa cuillerée de céréales en le tirant sous ses yeux.

— Onze mort à Castelbourg, lut-il. Les Magicopoliciers n'ont aucun doute sur l'identité des assassins, les victimes ne présentant aucune blessure, juste un air terrorisé plaqué sur le visage, typique du sortilège impardonnable de mort.

Il soupira ensuite par le nez et tourna la tête vers la table des Serpentards.

— Il en manque ? demanda-t-il.

— Non, répondit Hermione. J'ai demandé à Drago hier, il m'a dit que ses camarades étaient tous là, mais que beaucoup avaient recu des lettres de leurs proches. Des lettres avec le sceau de Tu-Sais-Qui.

Le Gryffondor serra les mâchoires.

— Il faut que Hagrid mette en place un système de filtrage. Je vais aller voir Dumbledore.

— C'est pas ton problème, vieux, répondit Ron, la bouche pleine de pain.

— Peut-être que si. Je suis censé le liquider, le vieux serpent, mais s'il s'en prend aussi aux élèves, ça va mal aller pour lui !

Hermione baissa le nez quand le brun quitta la table en manquant renverser son bol. Elle croisa ensuite le regard de Ron qui haussa les épaules avant de retourner à son petit-déjeuner. Un coup d'œil vers le ciel chargé de cette fin février la fit grimacer ; il pleuvait à seaux depuis plus de dix jours, impossible d'aller à Pré-au-Lard et encore moins dans les jardins tellement tout était détrempé. Finissant son petit-déjeuner, elle quitta la Grande Salle et se rendit dans l'une des courettes disséminées ici et là pour retrouver Malefoy, comme tous les samedi matin.

— Salut.

Le blond lui sourit en fermant son livre et la jeune femme se pencha pour l'embrasser. Quand elle s'assit près de lui sur le banc, elle lui tendit quelque chose enveloppé dans une serviette en papier. Il rigola.

— Tu n'es pas obligée de m'apporter un petit pain dès que tu ne me vois pas au petit-déjeuner, tu sais ? sourit-il.

— Je sais, mais je sais aussi que tu détestes avoir faim, alors...

Le Serpentard sourit et le glissa dans sa poche de veste avant de se lever. Il prit la main de la brunette et ils s'éloignèrent en observant la pluie qui inondait la courette.

— Quel temps... Heureusement que nous sommes habitués.

— Ouais. Dans deux semaines on sera au printemps, et dans deux mois, ce sera les BUSEs, répondit-il. J'imagine que tu dois être en pleines révisions intensives...

Hermione lui tira la langue.

— Même pas ! Mais d'ici deux ou trois semaines, je reprendrais tout depuis la première année. Je suis sûre qu'on aura des questions sur des vieux cours.

Malefoy secoua la tête avec un sourire en biais. Il allait réviser, il n'allait pas pouvoir y échapper avec Hermione, mais beaucoup moins intensément qu'elle et sûrement pas tout depuis le début ! Il soupira alors.

— Je n'ai pas de nouvelles de mes parents depuis un bon moment, dit-il. Je sais que mon père est quasiment de toutes les attaques de sorciers et de Moldus qui sont dans le journal et ça m'est plutôt égal ; j'aurais surtout voulu savoir ce qu'ils se sont dit après notre départ.

— Tu sais, moi, tout ce que ce je voudrais c'est pouvoir oublier ça et profiter de toi pendant les deux prochaines années. Je sais que ton avenir est obscur, donc je voudrais en profiter le plus longtemps possible.

Malefoy plissa le nez.

— J'ai peur que mon père ne lâche pas l'affaire aussi facilement ; pour lui, que je devienne un Mangemort est un honneur, il voue une telle admiration à Tu-Sais-Qui que ça me dégoûte. Je sais qu'il va insister pour que je devienne un Mangemort quand même, il va ignorer ce que nous avons construit ou bien alors estimer que tu seras capable de continuer à m'aimer malgré tout.

— Ce qui ne sera absolument pas le cas, mets-toi le bien en tête, répondit Hermione, les sourcils froncés. Si tu deviens un Mangemort, tu n'existeras plus pour moi.

Malefoy serra les mâchoires et hocha lentement la tête.

— C'est noté, dit-il en soufflant.

Hermione lui prit la main.

— On fera ce qu'i faire pour que ça n'arrive pas, dit-elle doucement en posant son autre main sur sa joue. Je ferais ce qu'il y aura à faire, exit les conséquences.

Le Serpentard déglutit et sa gorge se serra. Jamais de sa vie quelqu'un, et encore moins une femme, n'avait été déterminée à le protéger à ce point, quitte à commettre l'irréparable sans se soucier des conséquences que cet acte pourrait engendrer.

— On a fait presque tout ce qu'on pouvait depuis qu'il sait qu'on est ensemble, et rien ne fonctionne, dit alors la jeune femme. Même ta mère l'a dit, c'est à lui de faire un choix désormais, en espérant que ce soit le bon.

La cloche sonna alors dix heures et ils décidèrent de rentrer se mettre au chaud à la Bibliothèque jusqu'au déjeuner où ils retrouvèrent Zabini et Parkinson en train de réviser.

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Les inquiétudes de Malefoy concernant son futur après Poudlard vinrent rapidement aux oreilles de Rogue, grâce au Baron Sanglant qui surveillait le couple pour Dumbledore tout en demeurant fidèle au directeur de Serpentard.

— Prête à tout ? Cela veut dire quoi ?

— Vous le savez, Monsieur, je pense. Le Baron a dit qu'elle avait l'air déterminée à « faire ce qu'il fallait. »

Dumbledore plissa les yeux.

— Je commence à bien connaître Miss Granger, Severus et si elle est décidée à garder Drago auprès d'elle, alors elle n'hésitera pas à s'interposer entre le père et le fils...

Au risque de se faire tuer.

Dumbledore observa le Baron Sanglant qui flottait devant son bureau, les bras croisés.

— Si Lucius s'en prend à elle, il s'expose à se sévères représailles, dit-il, les sourcils froncés. Non seulement de son fils, mais aussi de sa femme et de moi.

— Elle n'est pas suffisamment puissante pour affronter un Mangemort de la taille de Lucius Malefoy, répondit Rogue.

— Non, mais elle est suffisamment maligne, par contre.

Le Baron Sanglant grimaça. Il observa Rogue et le trouve soucieux.

Que faut-il faire ? demanda alors le Baron.

— Vous, Baron, continuez à les surveiller et rapportez-moi ce que vous pensez être important, répondit Rogue.

— Pour ce qui est de Lucius, je m'en occupe Je vais tenter de trouver un compromis qui éviterait à Miss Granger d'affronter son futur beau-père, acheva Dumbledore.

Le fantôme hocha la tête puis s'envola et disparut par le plafond. Rogue soupira alors profondément. Protégé à Poudlard, il se retenait tant bien que mal de rejoindre les autres Mangemorts quand le Lord battait le rappel. Il décida cependant de mettre McGonagall au courant et la réaction de la vieille sorcière ne fut cependant pas celle qu'il avait escomptée.

— Allons, Severus, ne vous emballez pas pour si peu. Miss Granger est déterminée à garder Monsieur Malefoy, oui, c'est compréhensible, mais elle n'irait pas jusqu'à faire du mal à Lucius.

— Elle est loin d'être lâche, Minerva.

— Oh, je le sais bien, mais elle sait où sont ses priorités, et sachant que les BUSEs arrivent dans quelques semaines, elle ne prendra pas le risque de tout perdre, croyez-moi.

— Vous semblez sûre de vous...

— Je suis une Gryffondor, Severus.

— Ce ne veut rien dire, marmonna le sombre professeur.

— Miss Granger tient trop à son avenir, elle ne le sacrifiera pas pour un homme dont elle peut se passer. Et je parle bien entendu du père de son petit-ami.

Rogue pinça la bouche. Quelque chose lui disait qu'ils avaient tort, tous les deux, de prendre la Gryffondor autant à la légère. Elle avait fait trop de sacrifices pour avoir Drago, elle ne risquait pas de tout abandonner sans rien faire. Il décida donc d'écrire une lettre à Narcissa pour se faire expliquer clairement la situation et, à sa grande surprise, elle préféra lui donner rendez-vous à Londres, dans un bar Moldu qui plus est, le soir-même, pour dîner ensemble et discuter tranquillement.

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— Vous sortez, Monsieur ?

Rogue sursauta. Il pivota et tomba nez à nez avec Hermione qui sortait de la bibliothèque, les bras croisés, alors qu'il revenait de la Volière.

— Ce que je fais de mon temps libre ne vous regarde pas, Miss, grogna-t-il. Bonne soirée.

Il reprit son chemin et Hermione rentra le menton. Elle fit une grimace puis rejoignit Malefoy un peu plus loin dans une salle de classe désaffectée où ils avaient pris l'habitude de s'installer tous les deux pour réviser quand la Bibliothèque devenait trop encombrée par les autres élèves.

— Je viens de croiser Rogue tout pomponné, dit-elle en voyant le Serpentard occupé à allumer des bougies. Il sort avec quelqu'un tu crois ?

— Venant de lui, ça m'étonnerait ! Quelle femme saine d'esprit voudrait d'un Mangemort ?

Hermione haussa un sourcil et inclina la tête. Malefoy baissa le nez.

— Mon père n'était pas un Mangemort que ma mère l'a épousé, se défendit-il.

— Je sais, mais il n'empêche qu'elle est restée avec lui quand il l'est devenu, pis encore quand il l'est redevenu. Mais ce n'est pas le sujet de ce soir.

Elle déposa ses livres sur la table et s'assit. Malefoy l'observa un moment avant de la rejoindre, pensif. Il avait effectivement vu Rogue quitter ses appartements à une heure où il devrait normalement faire sa ronde dans les couloirs du château, mais il ne lui avait rien demandé. Il n'y avait qu'Hermione Granger pour être suffisamment effrontée et se permettre une telle chose. Cela le fit sourire et il secoua la tête en observant la jeune sorcière dont il avait fini par tomber amoureux. Il songea alors qu'il ne supporterait pas de devenir un Mangemort et d'avoir un jour ou l'autre à se retrouver en face d'elle, dans deux camps opposés, avec la mort pour seule option...

— Hé, t'es avec moi ?

— Oui, ma douce.

Hermione haussa un sourcil puis sourit et secoua la tête en ouvrant le premier livre.

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Bien loin de Poudlard, au même moment, Rogue venait de reparaître dans une ruelle de Londres un peu sombre, non loin du Chaudron Baveur où les transplanages n'effrayaient pas les gens. Il vérifia qu'aucun Moldu ne l'avait vu apparaître « comme par magie » et il quitta la ruelle pour monter dans un taxi qui le conduisit directement au restaurant Moldu où l'attendait Narcissa.

La femme blonde s'y trouvait déjà, attablée et légèrement inquiète. Pas parce que son mari pouvait débarquer d'une minute saccager tout le restaurant, non, mais plutôt parce qu'elle allait devoir étaler une partie de sa vie en public, à portée d'oreilles qui n'avaient rien à voir avec l'histoire. Mais c'était mieux que le manoir, car ces dernières semaines, elle ne s'y sentait plus en sécurité malgré la présence de son personnel. Lorsqu'elle vit Rogue sortit d'un taxi, Narcissa se sentit brusquement moins oppressée. Enfin un visage connu ! Il entra dans le restaurant et la salua d'un signe de tête avant de s'asseoir en face d'elle. Un serveur s'approcha aussitôt et ils commandèrent le plat du soir.

— Alors, dit le sombre homme. Explique-moi donc cette histoire, que s'est-il passé avec les enfants quand ils sont venus prendre le thé ? C'était il y a des semaines et cela les perturbe encore...

— J'espère que tu n'avais rien prévu de ta soirée, Severus, répondit Narcissa.

— À part lire devant la cheminée ? Non.

Narcissa esquissa un sourire. Elle entreprit alors de toute raconter à son ami, en partant de la visite surprise d'Hermione au manoir avec Drago, un mois en arrière, puis des fureurs de Lucius qui n'avaient cessé de croître après cela. Quand elle en vint au moment où son mari s'était rendu chez les Granger, une semaine plus tôt, Rogue lui indiqua qu'il connaissait une partie de l'histoire, qu'il avait discuté avec Hermione lors de son retour, lui ayant autorisé l'utilisation de sa cheminée en urgence.

— Sais-tu ensuite ce que j'ai proposé, quand il est rentré de cette visiteur impromptue et totalement inconvenante ?

— Non...

— De déshériter Drago.

Rogue se redressa, surpris.

— Déshériter ? Mais Cissy...

— Je sais, c'est mon fils unique, et si nous l'écartons de la famille, je serais sans doute contrainte d'avoir un autre enfant pour l'héritage, mais j'ai pensé à tout Severus, et je ne vois aucune autre solution pour que mon fils soit heureux et que mon mari cesse de se mettre la rate au court-bouillon chaque fois qu'il entends parler de Drago et de Miss Granger !

Narcissa avait parlé les mâchoires serrées, tendue, et Rogue se rendit compte qu'elle était à bout de nerfs. Elle ne savait plus quoi faire et elle prête, à plus de quarante ans, à retomber enceinte et à recommencer les couches et les nuits blanches, simplement pour Lucius fiche la paix à Drago et le laisse vivre sa vie comme il l'entendrait.

— Je suis une sorcière, je suis plus solide que les Moldues, reprit Narcissa. Une grossesse à mon âge ne me fait pas peur, mais je ferais n'importe quoi pour que mon fils soit heureux et tu le sais. Il a enfin trouvé quelqu'un capable de contenir sa mauvaise éducation et de le remettre à sa place, et pour rien au monde je ne voudrais qu'ils se séparent, et encore moins parce que mon stupide mari a décidé qu'il serait le seul à choisir sa future belle-fille.

Rogue opina, surpris par une telle véhémence. Le serveur leur apporta alors leurs plats ainsi qu'une bouteille de vin offerte par la maison, avant de tourner les talons. Le sombre professeur se pencha ensuite en avant, faisant mine de prendre un morceau de pain dans la panière.

— Cissy, tu es au courant que Miss Granger est prête à tout pour garder ton fils près d'elle, n'est-ce pas ? Depuis le bal de Noël en quatrième année, elle a fait énormément de concessions. Je n'avais encore jamais vu cette fille aussi... fille ! Ton fils la rend plus heureuse que jamais, elle est une femme à ses côtés, non plus un rat de bibliothèque comme avant, et elle ne lâchera rien, tu en es consciente ? Elle affrontera Lucius, quoi que cela lui en coûte.

— C'est bien ce que je veux éviter, répondit Narcissa en fronçant les sourcils. Il y a des morts tous les jours à la Une de nos journaux, tous les jours des mères et des pères perdent leurs enfants ! Je ne veux pas en faire partie, jamais !

Sentant des regards curieux sur elle, Narcissa se redonna une contenance.

— Je ne veux pas que mon fils se fasse tuer, Severus, et si pour cela je dois lui retirer ce qui fait de lui ce qu'il est, alors je le ferais, acheva-t-elle.

— Il perdra tout, tu en es consciente ? Son nom, sa réputation, son argent...

— Je sais, mais je ne vois aucune solution. Sinon... la radicale.

Rogue haussa les sourcils et entreprit de répondre, mais Narcissa l'en empêcha d'un geste de la main. Cela lui rappela que quelques années en arrière, quand Drago était encore un enfant, elle avait songé à se débarrasser de Lucius de façon définitive, ne supportant plus l'indifférence dont il la gratifiait depuis la naissance de leur petit garçon. À l'époque, Rogue avait eu du mal à la convaincre de ne rien en faire, que si elle assassinait son mari, elle allait se retrouver à la rue, avec un bébé sur les bras, sans argent pour vivre, ni même de famille sinon sa sœur Andromeda, la moins pire des deux restantes, puisqu'il ne fallait pas compter sur Bellatrix... Elle avait fini par renoncer, mais il semblerait que ce désir soit revenu, encore plus puissant qu'à l'époque, et cela l'effrayait.

— Ne fais rien que tu regretterais un jour, Narcissa, dit alors Rogue. Je vais parler avec Lucius et le convaincre qu'abandonner son fils est la meilleure chose à faire. Et je lui dirais que tu es prête à avoir un autre enfant, si nécessaire.

Narcissa resta silencieuse. Ils dînèrent ensuite en changeant de sujet et vers vingt-deux heures, ils quittèrent le restaurant pour continuer la soirée au Chaudron Baveur devant une Bierraubeurre.

— Un Xeres serait plus approprié pour mon état actuel, ronchonna Narcissa en voyant les deux immenses chopes apparaître devant eux. Mais je ferais avec.

— Se soûler n'apporte jamais rien de bon, crois-moi.

Narcissa se contenta de rouler des yeux. Elle avait déjà bu jusqu'à être éméchée, épuisée par sa vie de riche veuve, comme elle disait, à cause de l'absence d'affection dans son couple, mais sa condition de sorcière faisait qu'elle avait une capacité à tenir l'alcool bien plus importante que les Moldus et qu'il fallait vraiment le vouloir pour rendre un sorcier totalement ivre au point de rouler sous la table.

.

Quand Rogue laissa Narcissa pour rentrer à Poudlard, il savait que la femme de son meilleur ami n'allait pas bien et qu'elle allait sans doute errer dans Londres une grande partie de la nuit en tentant de se convaincre que tuer son mari n'arrangerait pas les choses.

— Je te fais confiance, lui avait-elle dit avant qu'il ne parte.

Reparaissant à Pré-au-Lard, Rogue réalisa qu'il était plus de minuit quand la cloche de l'église du petit village résonna dans la nuit. Il soupira. Il faisait un froid de canard, l'air était humide, et il se hâta de regarder le collège et son appartement. Ce fut sans surprise qu'il trouva McGonagall et Dumbledore dans son salon, en train de siroter du thé.

— Ne vous gênez surtout pas, dit-il sans préambule.

— Nous vous attendions, nous ne faisons rien de mal, Severus, répondit le Directeur.

— Certes non, mais cela n'aurait pas pu attendre demain ?

— Sans doute que si, mais la situation de Miss Granger et de Monsieur Malefoy nous préoccupe tous autant que nous sommes, rétorqua Dumbledore. De quoi avez-vous discuté avec Narcissa ?

— En vérité, elle a parlé beaucoup plus que moi, mais cela m'inquiète, car elle m'a dit des choses que je pensais résolues depuis longtemps.

McGonagall et Dumbledore se regardèrent. Rogue se défit ensuite de son manteau et vint s'asseoir près d'eux tandis que la Directrice de Gryffondor lui servait du thé.