Chapitre 40 : rope & anal sex

On avait prévu se voir pour un cours de corde. Ensuite, il allait venir chez nous pour manger. Quand il avait proposé la chose j'avais été surprise puisque j'avais constaté qu'il ne passait jamais plus de 3h à faire la même chose et/ou avec des gens. En toute honnêteté, ça m'arrangeait vraiment parce que ma propre limite était autour de 3-4h. Pour plusieurs personnes j'étais prête à faire des efforts (dont certainement lui), mais à coup d'une fois de temps en temps. S'il avait été du genre à vouloir passer une journée complète avec quelqu'un à toutes les fois qu'on se voyait, ça aurait été moi qui n'aurait pas pu supporter la chose. C'était donc beaucoup plus simple puisque sa limite était juste en déça de la mienne.

La suite demeurait floue : allait-il être capable de rester après le souper ou allait-il partir? La suite se déciderait sur le coup, mais dans tous les cas, j'appréciai les moments passés avec lui. L'important était simplement d'arrivé prêt pour toute éventualité! 😉

Chapitre 40 (le vrai)

Je passai le chercher comme prévu et nous nous rendîmes au cours. Une fois arrivés, on s'installa parmi les autres personnes déjà arrivées sans trop parler. Le cours commença par une discussion qui dura beaucoup trop longtemps et qui était peu pertinente. Comble de malheur, je devais absolument aller aux toilettes, mais je ne voulais pas non plus perturber le cours. Après de longues minutes à avoir trop envie, je me levai finalement pour aller aux toilettes. Le reste de la discussion fut alors moins pénible. À travers la platitude de la discussion, Maxe me regarda quelquefois en me souriant de ce fameux sourire qui illuminait tout son visage. Je ne savais jamais vraiment ce qu'il pensait quand il me regardait comme cela, mais à chaque fois je profitais du moment. Nous étions passés des hochements de tête à des simples sourires qui traduisaient une aisance l'un avec l'autre et surtout l'absence de stress ou d'incertitudes.

Il mit sa main sur ma jambe à quelques reprises et à chaque fois qu'il l'enlevait je me retrouvais à penser « mais quelle mauvaise idée d'enlever sa main! J'aime trop cette proximité pour qu'il arrête ». Si au début je n'en faisais rien parce que j'étais trop occupé à avoir envie d'aller aux toilettes, dès que ce fut fait, je me permis de lui prendre la main. Ça rendait soudainement la discussion beaucoup moins longue puisque je faisais quelque chose de plaisant tout en n'écoutant pas grand-chose. Lorsque la discussion finit et que la pause commença, il me regarda et me dit un simple merci. Je dus paraitre confuse puisqu'il ajouta qu'il me remerciait d'avoir flatté sa main. Dans ces mots, j'eus une illumination : lorsqu'il remerciait, il était en fait en train de dire qu'il aimait la chose pour laquelle il me remerciait. Cela devenait une autre entrée dans mon dictionnaire de traduction entre lui et moi. Je n'eus pas l'air moins confuse pour autant parce que mon cerveau était encore en train de gérer ce nouvel élément d'information.

Après la pause, la partie de corde commença. Au final, je n'appris pas vraiment de nouvelles techniques de corde, c'était plus des exercices de partenariat. Tout semblait venir à point! Je trouvais l'idée de toper stressante, mais dans un contexte de corde avec quelqu'un qui choisissait l'exercice, c'était parfait. On commença par un simple exercice pendant lequel il fallait toucher la personne avec notre corps, puis avec la corde. Tout cela m'apportait un nouveau rapport à son corps. Je le touchais d'une manière que je n'avais pas l'habitude de faire. Plusieurs choses étaient semblables, mais j'imagine que l'intension ou le fait d'être top changeait ma perception de la chose.

Ensuite, l'exercice fut de faire une laisse autour des poignets et de diriger la personne. Ce fut encore une fois un nouveau rapport à son corps, mais aussi de nouvelles positions. C'était sans surprise que j'aimais choisir, décider et diriger. En fait, dans ma vie c'était toujours tout ou rien : soit je voulais tout décider ou je voulais ne rien choisir et simplement suivre ce que les autres faisaient. Et dans cette exploration de choisir avec lui, venait ces nouvelles positions et actions : moi qui le faisais se lever, s'assoir et se coucher, lui qui était à genoux devant moi, nous qui étions à genoux face à face. Tant de nouvelles positions à explorer qui amenait une autre dynamique à laquelle je n'étais pas habituée. Il y avait aussi le plaisir de lui dire quoi faire quand mon geste n'était pas assez clair pour qu'il le fasse ou quand il décidait de ne pas suivre la corde.

À un moment dans le cours, il me mentionna que quand il était bottom, il avait tendance à faire ressortir son côté chat. À ce moment ça me parut logique parce que c'est vrai que je l'avais vu mordiller, mais en même temps, il le faisait toujours un peu. Il me dit aussi que si on n'avait pas été dans un contexte de cours, c'était certain qu'il aurait lui aussi joué avec mes cordes, tout comme mon chat le faisait quand je les sortais. Ça ne me surprenait absolument pas. Comme on dit en anglais : pets and littles play well together. Et on n'avait certainement pas besoin d'être dans un roleplay quelconque pour que nos caractéristiques ressortent. Qui plus est, de mon point de vue, ce n'était franchement pas incompatible un little qui top quelque chose, surtout si c'était en jouant avec un pet. Et clairement je le disais depuis longtemps que j'avais une essence de little et il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir son essence de chaton (qui pouvait sans problème être modifié pour d'autres roleplay, c'était notamment quelque chose qui me semblait fitter avec l'idée de ddlg).

L'exercice suivant en fut un ou il fallait penser à une émotion et la faire découvrir à l'autre à travers la corde. Je pensais que ça allait être ardu et ce le fut. J'imagine que le partage de nos émotions n'est pas quelque chose qui se fait si fluidement alors ce n'est pas sans surprise que ça a été difficile. C'était en revanche tout à fait plaisant.

Le dernier exercice en fut un ou l'on passait la corde autour du cou de l'autre, sans attacher. Passer la corde à cet endroit était un interdit connu dans le monde de la corde en lien avec le danger de la chose et l'idée de le faire amenait une nécessité de confiance en l'autre. Je lui demandai s'il voulait qu'on inverse les rôles pour cet exercice et il me répondit non, en ajoutant que je n'étais pas obligé si je ne voulais pas le faire. Ce n'était pas que je ne voulais pas, c'était que, pour la première fois du cours, je trouvais que l'inverse me semblait plus logique. Je procédai donc à passer la corde autour de son cou et à la manipuler plus que délicatement : je bougeais à peine. Rapidement, je me retrouvai à reprendre ma position habituelle de bottom. Même si j'avais la corde dans les mains, c'était lui qui était sur moi, avec toute la sécurité qu'il inspirait habituellement. À ce moment, je me dis qu'il devait être évident pour toute personne qui regardait que c'était en fait lui qui était toujours top. En fait, à ce moment, c'était vraiment ma personnalité de little qui ressortait, ce n'était pas d'être simplement top ou bottom, mais il y avait une idée de confiance, de le laisser prendre le contrôle, presque une saveur de soumission sans l'être. C'était exactement ce que l'idée de little m'inspirait : un entre deux entre bottom et soumission. À la fin de l'exercice, il me prit dans ses bras avec toute sa douceur habituelle. La prof mentionna ensuite qu'on pouvait prendre un temps d'aftercare après, mais je pense qu'elle n'avait pas besoin de le dire vu que c'était pas mal déjà ce que tout le monde faisait. Par contre, je constatai que ça semblait aller plus dans l'autre sens, c'était les gens qui attachaient qui prenaient dans leur bras la personne attachée, encore une autre manifestation de notre dynamique habituelle; en ce moment j'étais parfaitement bien, entourée de ses bras.

Pendant le cours, il me sortit son sourire beaucoup trop souvent. En même temps, ça ne serait jamais assez, mais je ne pouvais pas me concentrer quand il me regardait comme cela. Plus le cours avançait, plus on avait commencé à échanger quelques baisers à travers les exercices. Je n'étais pas une personne qui aimait vraiment avoir une proximité avec les gens devant d'autres gens, mais avec lui ça ne me dérangerait jamais. Qui plus est, pendant le cours de corde, clairement la majorité des gens était simplement occupée à être concentrée sur ce qu'ils faisaient. J'imagine qu'il y avait quelque chose dans cette proximité avec lui de par la corde qui m'appelait à vouloir l'embrasser, un peu comme quand il me prenait dans ses bras et que je ne pouvais me retenir de mettre ma bouche sur sa peau.

Après le cours, nous nous dirigeâmes vers la voiture pour rentrer chez moi. Avant d'entrer, je le tirai vers moi pour profiter d'un dernier baiser avant de commencer la folie de la soirée avec les enfants.

En arrivant, j'allai avec mes enfants et il prépara les choses pour le souper. Une fois que mes enfants furent dans leur lit (ma petite dormait et mon grand écoutait son émission), nous nous installâmes pour souper. C'était encore une fois un contexte dans lequel je ne l'avais jamais vu avant. En fait, quand il était venu souper pour rencontrer ma mère, je n'avais pratiquement pas interagi avec lui puisque je m'occupais de mes enfants. C'était donc sympathique de le voir dans ce genre de contexte.

Une fois le souper terminé, nous montâmes à l'étage. Mon grand écoutait encore son émission, alors on allait simplement se coller et discuter en attendant son heure de dodo. C'était parfait! À l'habitude, on passait souvent ce moment dans le salon, mais on était bien mieux dans mon lit : plus près, plus confortable, simplement mieux.

Lorsque ce fut l'heure de dormir, mon grand refusa alors je lui remis son émission pour un temps infini en me disant qu'il s'endormirait. En fait, elle s'arrêterait au bout de tous les épisodes, dans plus d'une heure.

Visiblement, j'avais mal estimé le temps qu'il restait pour la fin des épisodes puisqu'il se mit à hurler parce que son émission avait arrêté au moment où Maxe venait d'entrer en moi.

Le tout avait été assez long pour se rendre à lui qui était en moi. Je me demandais parfois si ça valait la peine de dire quelque chose, mais j'aimais qu'il choisisse et j'aimais toujours ce qu'il faisait. J'aurais peut-être pu faire un effort et lui dire que ça ne faisait pas mal lorsque c'était le cas. J'aurais aussi pu faire un effort et lui dire d'entrer enfin en moi avec son pénis parce que c'était juste vraiment long et que j'attendais juste qu'il soit en moi. Mais tout était parfait, alors je profitai du moment. À un moment, il procéda à me toucher avec ses doigts autant le clitoris que le vagin et l'anus et je me dis à ce moment que j'allais finalement peut-être avoir un orgasme à ce moment. Finalement, le moment passa simplement pour une raison inconnue comme toujours et il continua ce qu'il était en train de faire.

Il finit par entrer en moi. J'eus peut-être un peu mal une fois qu'il fut en moi pour quelques secondes. Dès qu'il se mit à bouger, toute douleur était partie et il ne restait que du plaisir. À un certain moment, je me tournai pour le voir et il arrêta en pensant que j'avais peut-être mal. Je lui dis simplement que je voulais le voir et que je n'avais absolument pas mal.

Au bout de quelques minutes, je voulais simplement le voir facilement quand je voulais. Je n'étais pas habitué à ne pas le voir aussi longtemps. Cette fois, je voyais la plus-value de dire quelque chose, alors je lui dis de s'installer pour que je puisse le voir. Il s'installa alors sur moi, à genoux comme à notre habitude et c'était parfait.

Il était simplement magnifique avec ses cheveux attachés qui semblaient sortir de tous les racoins de son élastique. En temps normal il les aurait probablement rattachés, mais comme ses mains étaient pleines de lube, il ne pouvait pas. Je pouvais alors l'admirer dans toute cette splendeur.

Dans cette position, il pouvait facilement mettre sa main sur mon clitoris, ce qu'il fit. Je l'avais plus tôt dans la soirée amené à ne plus bouger sa main alors il ne bougea pas. Tout était pourtant une question de balancer le mouvement et le non-mouvement. Je lui dis alors de bouger, ce qu'il fit. Évidemment, il ne pouvait pas savoir quand je voulais qu'il bouge ou non alors je décidai de lui dire. Je ne pouvais pas lui dire en parlant chaque fois, alors je lui dirais avec des gestes.

-À quel point tu vas être surpris si je parle? demandai-je. Quand je mets ma main sur toi, arrête de bouger et quand je l'enlève recommence à bouger.

Il acquiesça puis fit exactement ce que j'avais dit et c'était parfait! Cette fois je me doutais que je ne viendrais pas parce que je savais que le moment était déjà passé, mais c'était quand même parmi les meilleurs moments que j'avais eus avec lui sur le plan du plaisir sexuel. Lorsque ce fut assez pour moi, je lui dis qu'il pouvait venir quand il voulait et il vint tout de suite après.

Comme toujours, tout était parfait. Nous restâmes enlacés quelques minutes avant d'aller nous laver. Il me prit dans ses bras et nous échangeâmes quelques mots sur ce qui venait de se passer. Assez rapidement, on se tut pour dormir.

Je me réveillai avant tout le monde, même avant mes enfants, et je ne pouvais pas me rendormir. Je l'observai alors. Je ne me lasserais jamais de le voir dormir. Il avait cet air si paisible et doux; il semblait simplement en paix. Pourtant, c'était toutes des caractéristiques qu'il avait lorsqu'il était éveillé, mais il y avait quelque chose de spécial quand il dormait. Il adorait être admiré, et il l'était certainement en ce moment. Malheureusement pour lui, il ne savait pas qu'il était admiré puisqu'il dormait!

Mes enfants se réveillèrent et je les installai à leur émission. Entre temps il s'était réveillé, alors j'allai m'installer dans ses bras dans mon lit. Nous restâmes enlacés jusqu'à ce que mon grand crie. Ensuite, la journée était commencée et je préparai mes enfants pour la garderie.

Avant de quitter la maison, je pensai finalement lui remettre le bracelet que j'avais fait pour « lui ». En fait, ça serait à lui de décider s'il voulait le garder ou me le donner. Personnellement, je trouvais qu'il y avait une forte idée d'ownership dans un partage de bracelet de type « bracelet d'amitié » et j'aimais cette idée. Il me demanda alors si j'avais hâte de le porter et je répondis que ça dépendait s'il me disait que j'allais le porter ou non. Il laissa sous-entendre que ça arriverait un jour, ce qui me plut.

J'allai le reconduire chez lui, ce qui me permit de passer un peu de temps seul avec lui avant de commencer la semaine. Avant qu'il ne quitte, nous échangeâmes un dernier baiser. J'étais à chaque fois surprise de voir à quel point j'appréciais la chose et à quel point il me semblait que j'aurais pu l'embrasser pour un temps infini. Il finit par sortir de la voiture et ma semaine débuta.