Chapitre 45 : découvre ma règle
Il m'avait raconté quelques histoires par rapport à des expériences sexuelles et c'était certainement toujours plaisant. Cela m'avait fait constater que, c'était bien vrai que lorsque j'avais abordé l'idée de kink j'avais souvent parlé de roleplay et qu'au final, on n'avait pas fait grand-chose en lien avec cela. En même temps, j'avais aussi parlé de l'idée de cnc et l'idée de « fait ce que tu veux » était en grande concordance avec la chose. Même si l'idée de cnc pouvait être beaucoup plus vaste, plus définie, plus intense qu'un « fait ce que tu veux », cette idée était vraiment le fondement de ce qui m'intéressait dans le cnc. D'ailleurs, je m'étais dit que ça ne me dérangeait pas si on ne faisait jamais de roleplay, tant qu'on faisait ce que je considérais comme le « fondement » ou la chose plaisante intrinsèque au roleplay.
J'avais aussi parlé de l'idée de cgl (ou ddlg en termes plus genrés) et j'avais conclu que le « fondement » de la chose était déjà présent de toute manière : la douceur, le côté de sécurité, de « caring ». C'était tous des éléments déjà présents et, qui plus est, des éléments qui avaient orienté l'idée d'ownership. En effet, sans la présence de tout cela, l'idée d'ownership aurait été assez fade selon moi.
Mais malgré ces deux fondements, une chose demeurait non abordée : l'idée de « jeu de rôle », de « théâtre », d'« improvisation ». Cela faisait aussi partie des fondements intéressants d'une scène ddlg. Peut-être allions-nous un jour nous adonner à une telle improvisation, je ne pouvais dire.
Tranquillement, je me mis à réfléchir à une idée. Au final, cela n'avait pas besoin d'être très compliqué. Le tout pouvait se baser sur un jeu, un jeu dans lequel il devrait découvrir la technique qui me ferait vouloir avoir une relation sexuelle, le tout dans une perspective de little évidemment. Je me mis à réfléchir à la chose et je me mis à écrire ce que j'avais en tête :
Il décida d'un jeu auquel jouer. Évidemment, à partir de ce moment-là, je devenais un enfant et, il y avait peu de chose au monde que j'aimais plus qu'être un enfant, alors je me prêtai au jeu. Il choisit donc un jeu d'enfant et un jeu qui était relativement rapide pour nous permettre de passer au « vrai » jeu. Allait-ce être un jeu simple et plaisant comme jouer à la cachette ou un jeu typique des camps de jours comme 1, 2, 3 soleil ou encore un autre jeu auquel un enfant de 5 ans pourrait jouer? Cela n'avait pas une grande importance en soi, l'important était que ça soit un jeu qui débute ou se finisse (ou les 2) dans sa chambre pour mener au « vrai » jeu.
Une fois la première partie terminée, il me fit alors savoir que c'était le temps de passer à autre chose. C'était peut-être explicite ou non, mais l'autre chose était la partie de la relation sexuelle.
-Je veux jouer encore! Dis-je
Il continua d'essayer de me convaincre de passer à la partie sexuelle, mais en vain; cela allait prendre bien plus qu'une simple demande pour que mon côté little accepte! En fait, j'avais bien en tête UNE unique chose qui me ferait accepter ou peut-être qui me ferait l'écouter pour que les choses évoluent vers une relation sexuelle. En fait, non, j'avais DEUX options possibles. C'était donc certain que la première chose qu'il essayerait ne serait pas la bonne! Ensuite, j'accepterai de le suivre dans l'une ou l'autre des avenues que j'envisageais.
Allait-il les trouver? Pour ce faire, il allait certainement devoir un peu se rappeler les comportements des enfants et comment on peut les faire écouter!
Au final, c'était bien simple : j'avais en tête une chose qu'il devait faire/demander/dire/exécuter pour que la relation sexuelle se produise.
Allait-il abandonner avant d'avoir trouvé auquel cas je gagnerais? Probablement pas puisque mon idée était assez simple à trouver.
Au travers de tout cela, il gardait en tête quelques informations. Si je lui disais « arrête » c'était parce qu'il n'avait pas trouvé la bonne technique/option/solution et qu'il devait alors se résigner à jouer une nouvelle partie du jeu enfantin de son choix pour essayer une nouvelle technique. Il savait également qu'une seule technique ne pouvait être utilisée par partie de jeu enfantin. Il savait aussi que j'allais être très insistante sur l'idée de jouer une autre partie et que seule une des deux options que j'avais en tête ferait que j'abandonnerais l'idée.
