SHINIGAMIS' ENDING — FALLEN ERA

Seireitei — Quartiers de la Treizième Division.

Les différentes divisions avaient été dépêchées dans des missions plus ou moins distinctes, en raison de cet étrange phénomène qui secouait actuellement les hautes sphères de la Soul Society.

Cependant, même si les hauts officiers connaissaient les détails des opérations, la plupart des Shinigamis vivaient encore dans une certaine insouciance.

Pour le capitaine Ukitake Jushirô, même si la situation se révélait préoccupante, cette façon de voir les choses restait importante. Il ne fallait jamais s'arrêter de vivre, jamais s'arrêter de voir l'espoir au fond d'un horizon même sombre.

« — Merci à tous d'être venus. »

… C'est pourquoi la date de cette cérémonie ne changeait pas.

« — Comme vous le savez tous, les circonstances sont assez particulières en ce moment, mais je voulais tout de même que vous soyez présents pour assister à cet instant important pour notre division. »

Debout aux côtés de son capitaine, Rukia Kuchiki ne paraissait pas particulièrement à l'aise.

« — Vous connaissez déjà tous Kuchiki Rukia, déclara-t-il. J'ai mûrement réfléchi et décidé qu'elle sera à présent notre vice-capitaine à tous.

— Bravo !

— Tu le mérites ! »

Des applaudissements nourris des membres de la Treizième Division accompagnèrent les premiers pas de la jeune femme comme seconde officière la plus importante des lieux.

Le cœur battant la chamade, Rukia finit par remercier humblement toutes les personnes qui l'entouraient.

Évidemment, les rumeurs allaient de bon train depuis un moment et cet événement ne constituait nullement une surprise.

Pour la jeune femme, ce badge de lieutenant était un symbole fort. Peu acceptée au départ, elle avait réussi à gravir les échelons petit-à-petit. Sans l'aide de nombreuses autres personnes.

« — Merci à tous, murmura-t-elle, en baissant légèrement son regard. »

Oui …

Elle devait ce titre à beaucoup de personnes.

« — Je vais faire de mon mieux pour vous aider. »

À Nii-sama, avec qui les relations avaient été dégelées.

À Kaien-dono, qui était toujours gravé dans son cœur.

À Renji, son ami d'enfance qui était toujours présent pour la soutenir.

Au capitaine Ukitake, qui avait toujours placé sa confiance en elle, même quand les choses tournaient mal …

« — … Mais les choses ne changeront pas du jour au lendemain, alors j'aimerais que vous vous comportiez avec moi comme vous avez l'habitude de le faire. »

… Et à Ichigo.

Celui qui l'avait sauvée à maintes reprises.

Le moment fut célébré comme il se devait, dans une ambiance festive, bien qu'écourtée par les circonstances urgentes. Kiyone et Sentarô ne purent par exemple même pas se laisser bercer par l'alcool, tandis que Rukia finit par s'éloigner, frappée d'une légère fatigue.

Accoudée à l'extérieur de la Division, aux rampes qui donnaient sur une belle vue du Seireitei, la nouvelle vice-capitaine fut bien vite retrouvée par le capitaine Ukitake.

« — … Kuchiki ?

— Ah, capitaine. Vous êtes là.

— … Tu es sûre que tu vas bien ?

— Oui, pardon. Je suis juste un peu fatiguée.

— Haha, je connais bien. »

Ukitake lui-même s'installa juste à côté de sa subordonnée, en affichant un petit sourire.

« — … Tu t'en es rendu compte avant moi, Kuchiki … je suis désolé. Ça fait maintenant un an, presque jour pour jour. »

Rukia plissa légèrement son regard.

« — Vous n'avez rien fait de mal, rétorqua son interlocutrice. On a estimé … que c'était le bon choix à faire, pour lui. Ichigo avait toujours voulu vivre une vie normale.

— … Tu regrettes la décision du Commandant ?

— J'ai toujours du mal, même un an après. Mais je comprends. »

Ichigo Kurosaki, sauveur de la Soul Society, avait perdu ses pouvoirs.

Depuis, le Capitaine-Commandant, pour le récompenser, avait décidé de mettre la Soul Society et tous ses problèmes en-dehors même de sa vie. Jusqu'à ce qu'il décide de les recontacter.

Mais le plus célèbre des rouquins n'avait jamais franchi le pas.

Pourquoi ?

Cette question taraudait toujours Rukia, quand bien même elle ne le disait que peu. En bon supérieur, Ukitake avait remarqué ce trouble depuis longtemps.

Il ne voulait pas tirer de conclusions hâtives non plus. Ce jeune homme avait déjà montré bien des choses, qui allaient au-delà de toutes les attentes.

L'avenir permettrait peut-être d'emprunter une autre voie.

« — Tu es déjà partie au Monde Réel plusieurs fois, non ? Tu ne l'as jamais croisé ?

— Je l'ai vu, de loin. J'ai discuté avec ses amis, mais je ne voulais pas trop m'immiscer dans leurs vies. Ils ont connu assez de problèmes … et méritent de se reposer un petit peu. »

Ukitake ferma lentement les yeux.

« — Tu sais … avec le poste de vice-capitaine … tu auras peut-être moins le luxe de pouvoir retourner là-bas. »

Rukia conserva un léger silence, en gardant les yeux rivés sur l'horizon.

« — Je le sais bien. Mais … c'est peut-être mieux ainsi. »

Son supérieur l'observait, sans ajouter quoi que ce soit.

Il ne saurait dire ce que pensait réellement la belle Shinigami, mais préférait tout de même prendre ses précautions. Soupirant légèrement, il reporta son regard vers le même horizon qui s'étendait à perte de vue.

« — Au fait, notre division doit patrouiller tout à l'heure. Le capitaine Unohana m'a demandé de rester me reposer un petit peu au Seireitei, alors … est-ce que tu pourras diriger la patrouille ?

— Bien sûr, sourit faiblement Rukia. Je vais faire de mon mieux.

— Je n'en doute pas. »

Fermant les yeux, Ukitake Jushirô décida de faire demi-tour.

Les troubles dans le cœur de sa précieuse subordonnée existaient encore.

Mais pour l'heure, il la voyait parfaitement s'acquitter de sa tâche, sans encombre. Il se stoppa d'ailleurs dans sa marche, avant de se retourner une dernière fois vers elle.

« — Au fait, Kuchiki.

— Capitaine ?

— Ta nouvelle coiffure te va plutôt bien. »

Tous deux échangèrent un fin sourire complice, avant que l'élève de Yamamoto Genryûsai ne tire définitivement sa révérence.

Rukia porta la main sur l'insigne qui tenait maintenant fièrement à son bras.

Même si en tant que femme, elle avait encore des sentiments qui abondaient dans une direction, son devoir en tant que lieutenant ne permettait plus de place pour l'erreur.

Chapitre 4 : Own Doubts

Rukongai — Zone d'investigation de la Dixième Division.

« — Ils sont nombreux ! Plusieurs centaines … ! Mais comment les membres de la Douzième Division n'ont-ils pas réussi à les détecter ?! C'est impossible ! »

Daiji Ikeda perdait bien rapidement son calme.

Il fallait dire que la situation échappait au contrôle des Shinigamis.

« — Calme-toi, Daiji ! s'esclaffa le Troisième Siège Hamasaki. Capitaine, nous nous sommes suffisamment rapprochés de la brume. Que doit-on faire ? En récolter une partie ?

— Trop dangereux de toucher à cette chose, lâcha Toshirô. Je voulais juste vérifier une chose.

— Quoi donc ?

— La nature même de cette brume. »

Hitsugaya avait généré un mur de glace autour d'eux, afin de se prémunir d'une éventuelle attaque. Il fallait dire que certains assaillants sautaient étonnamment haut, mais pas suffisamment. Hyôrinmaru pointé vers la brume en question, Hitsugaya finit par libérer une bonne quantité de reiatsu.

« — Hyôrinmaru est capable de manipuler l'eau dans l'atmosphère, lâcha le capitaine. Dans ce cas-là … nous allons rapidement être fixés. »

Mais à la surprise du Shinigami, aucun phénomène ne se produisit.

Pas une seule pauvre réaction, rien du tout. Écarquillant les yeux, Hitsugaya fut alors contraint de se rendre à l'évidence : cette fameuse brume n'était pas constituée d'eau.

« — S'il y avait encore la moindre trace de doute, on peut en tout cas dire que cette brume n'est pas naturelle, déclara Kaiya Nishizawa. Mais maintenant, que fait-on ?

— … Il faudrait en capturer un et l'immobiliser en-dehors du Seireitei, déclara Hitsugaya. Le faire entrer serait trop dangereux.

— Capitaine ! Au-dessus ! »

Ryo Kawasaki — Dis-communication (Babylonia Version)

Alerté par Rangiku Matsumoto, Toshirô élargit son regard.

Un rayon lumineux vint directement des cieux. Sans l'ombre d'un doute, il s'agissait d'un puissant Cero.

Avant même que le Shinigami ne puisse ordonner une esquive, la petite habitation sur laquelle ils s'étaient réfugiés finit par être pulvérisée, dans le souffle d'une impressionnante explosion.

Le capitaine et sa seconde parvinrent à s'en sortir, mais le constat semblait être différent pour les autres gradés.

« — Merde ! jura Toshirô. Matsumoto ! Il faut les secourir !

— Oui ! »

Mais que venait-il de se produire ?!

Pourquoi un Cero d'une telle puissance s'était-il abattu sur ce point précis ?

Hitsugaya ne décela pas la moindre trace d'un Garganta. Autrement dit, aucun Hollow provenant du Hueco Mundo n'avait effectué son apparition.

Le jeune génie des Treize Divisions n'eut néanmoins pas le luxe de se préoccuper davantage de cela, puisque de nombreux habitants du Rukongai se jetèrent directement sur lui.

« — Capitaine ! Au secours ! s'époumona Daiji, allongé au sol et grièvement blessé à une jambe. »

Serrant les dents, Toshirô dut se résoudre. Un revers de Hyôrinmaru généra une vague de glace, emportant tous ces assaillants dans des hurlements atroces.

« — Capitaine ! alerta Rangiku. La brume … ! Elle se déplace ! »

Comme une marée blanche lugubre, la fameuse brume qui recouvrait une partie du Rukongai donnait effectivement l'impression de déferler progressivement, exactement vers la zone où se tenaient actuellement les Shinigamis.

Hitsugaya pesta intérieurement, face à une situation qui sortait totalement de son contrôle.

Rangiku, de son côté, arriva en quelques shunpô jusqu'au lieu de destination.

« — Kôsei, Kaiya ! Levez-vous ! Mettez-vous à l'abri ! »

D'un mouvement de garde de son Zanpakutô, Matsumoto finit également par franchir le pas.

L'urgence de la situation l'empêchait de pouvoir faire des concessions : plusieurs assaillants furent tranchés par la cendre de son Shikai, chutant inexorablement au sol à la seconde d'après.

Kôsei Hamasaki et Kaiya Nishizawa étaient également blessés, mais pouvaient encore se mouvoir. Le premier cité se redressa assez rapidement, pour suivre les ordres de sa supérieure, en relevant au passage sa camarade encore sonnée par le Cero, tombé à proximité d'eux.

En revanche, Daiji ne pourrait pas s'en sortir tout seul, et semblait être attaqué par une marée humaine.

« — Matsumoto ! Replis-toi avec les deux autres sièges ! »

Pas le choix.

Il fallait y aller très sérieusement. En soulevant son Zanpakutô, Hitsugaya Toshirô lança une salve de dragons orientaux, mêlant l'eau à la glace. Hyôrinmaru engloutit ainsi de nombreux villageois, terrassés par la puissance hivernale de ce pouvoir. Il fallait éradiquer tous ces pauvres habitants, certainement innocents et victimes d'une machination qui les dépassaient.

Mais la vie de son subordonné était en jeu, alors Hitsugaya Toshirô ne pouvait pas hésiter.

Une vive douleur heurta néanmoins son dos : et pour cause, une pluie rougeoyante tomba des airs.

« — Ce sont des Bala ?! Mais c'est impossible ! »

Utiliser à la fois un Cero et un Bala impliquait que le Hollow en question était réellement de haut niveau.

Voire … qu'il dépassait le stade de simple « Hollow » …

Estomaquée, Matsumoto Rangiku ordonna aux deux autres Shinigamis qui l'accompagnaient de se mettre toujours plus à l'abri.

Dans le même temps, Toshirô fut ralenti par ces projectiles aériens, qui provenaient d'une créature qui se dissimulait encore. Et pour couronner le tout, la brume se rapprochait inexorablement d'un Daiji Ikeda, dont la peur se lisait de plus en plus. Faiblement, le blond chercha à se relever, mais la blessure à sa jambe l'empêchait de se mouvoir.

« — Pitié, capitaine … ! »

Il était trop loin.

La brume allait l'engloutir.

« — Bankai ! »

Une forte explosion de glace recouvrit les alentours d'un gel solide.

Sortant à toute allure de cet air glacial, Hitsugaya Toshirô gagna indubitablement en vitesse, porté par ses grandes ailes gelées.

« — Daiguren Hyôrinmaru ! »

Il devait arriver à temps.

Un contact avec cette brume était potentiellement dangereux.

Néanmoins, Daiji finit par être englouti par le brouillard blanc.

Cet instant ne dura pas bien longtemps, quelques secondes tout au plus, avant qu'il ne sente son corps soulevé par son supérieur hiérarchique, qui le transportait à l'aide de sa longue queue, pour le tirer en-dehors de cet étrange lieu. Par la même occasion, Toshirô essayait de repérer le mystérieux Hollow, qui attaquait en traître depuis tout à l'heure.

Toujours aucune trace. Tant pis, il ne pouvait pas se permettre de rester ici plus longtemps.

« — Repli ! »

« — Ahh ! Arghh !

— Arrête de geindre, tu ne vas pas mourir ! »

Tandis que Kaiya Nishizawa s'occupait des premiers soins pour ce qui concernait la jambe de son camarade, Rangiku Matsumoto se tenait toute proche, attentive à l'état de son subalterne.

« — Comment te sens-tu ? demanda-t-elle calmement.

— J'ai mal partout … lâcha l'intéressé, en grimaçant. Mais je suis encore en vie …

— Et dans ta tête, c'est comment ?

— Dur à dire … je devrai me sentir comment ?

— C'est à toi de me le dire, soupira Rangiku, en passant une main dans ses cheveux. »

Bras croisés à proximité, Hitsugaya Toshirô cachait du mieux sa nervosité.

La situation ne lui plaisait vraiment pas.

Le Troisième Siège, Hamasaki arriva alors devant lui.

« — Capitaine, aucun des habitants du Rukongai ne nous a poursuivi. Aucune trace non plus de ce Hollow mystérieux qui a balancé ses attaques.

— Ce n'est pas bon, soupira Hitsugaya. La mission est d'établir un secteur de sécurité, mais la brume n'obéit à aucune règle en particulier. Même en utilisant Hyôrinmaru, je n'ai aucune influence sur elle.

— Par contre, elle ne bouge plus depuis que vous avez récupéré Daiji … comme si elle était douée d'une volonté propre.

— Ça m'étonnerait. Cependant, il y a forcément quelqu'un derrière tout ça. C'est peut-être lui, qui utilisait des pouvoirs de Hollow … »

Hitsugaya jetait encore des regards dans les alentours.

Le village entier était dorénavant recouvert de brume, impossible d'y aller sans se mettre réellement en danger. Cependant, récolter les échantillons directement permettrait peut-être de pouvoir agir plus tard.

Toujours avec ses jumelles pour observer ces terres devenues bien hostiles, Hitsugaya Toshirô finit par prendre une décision.

« — Bon, on va établir un périmètre de sécurité autour du village. Il n'y a pas le choix. Il vaut mieux partir pour l'instant. La brume pourra se répandre, mais ces habitants transformés ne pourront pas facilement franchir notre zone.

— Bien compris, rétorqua Hamasaki. Puis … capitaine ! Il y a du mouvement !

— Encore, souffla Hitsugaya. »

Effectivement. En marchant à travers la brume opaque, de nombreux villageois armés s'avançaient.

Cela ne changeait pas forcément les plans de la Dixième Division, qui devait retourner au Seireitei, en plaçant une barrière suffisamment importante autour.

« — On retourne au Seireitei, décréta Toshirô. Je vais entourer le village de glace !

— Capitaine ! s'exclama Hamasaki. On ne va pas vous laisser seul, tout de même ?!

— Pas le choix, trancha Hitsugaya. Matsumoto, organise le retour ! Le secteur de la Sixième Division est plus au Sud, on se retrouve là-bas ! Protège les autres pendant qu'ils se replient !

— Compris ! Allez, on se dépêche ! »

Toshirô sauta dans les airs, pour adresser une salve de dragons gelés. Ces derniers stoppèrent l'avancée immédiate des troupes ennemies, lesquelles s'avançaient sans crier gare. Bloquées sur un secteur, les villageois accoururent sans aucune coordination dans tous les sens.

D'un coup d'épée supplémentaire, Toshirô gela une autre partie des environs, obstruant encore davantage la possibilité d'un éventuel détour.

De son côté, Rangiku fermait la marche, en ayant déjà libéré Haineko pour servir en cas d'attaques surprises.

Il irait encore empêcher ces tentatives infructueuses, mais un hurlement strident finit par retentir.

« — Daiji ?! »

Son camarade, Kôsei Hamasaki l'aidait à se mouvoir pour le repli.

Cela dit, le regard devenu livide de Daiji Ikeda finit par alerter ses compagnons. Rangiku serra les dents, en s'élançant dans leur direction.

« — C'est mauvais ! s'écria-t-elle. Éloignez-vous de lui ! »

Alors qu'il ne pouvait en théorie pas marcher, Daiji repoussa violemment Hamasaki sur le sol, avant de s'élancer directement vers Kaiya, située à peine plus loin, en soulevant une épée très menaçante vis-à-vis d'elle.

« — Kaiya ! »

Pas le choix.

Cet horizon catastrophique s'assombrit encore. D'un mouvement très rapide, Rangiku trancha les deux jambes de son ancien subordonné, en utilisant les cendres dispersées par Haineko, tandis que Toshirô Hitsugaya posa un pied sur le sol, face à cet homme agonisant.

Il ne parlait plus, en poussant uniquement des gémissements de douleurs inhumains, en se courbant péniblement.

Un silence pesant s'empara des troupes de la Dixième Division.

« — … Je vais l'achever, murmura Toshirô. »

Matsumoto baissa son regard.

Elle était coupable, mais son capitaine portait ce poids sur ses épaules. Il ne la blâmerait pas. Il blâmerait plutôt ses ordres, pas suffisamment bons.

Hyôrinmaru fut soulevé.

« — Attendez, capitaine … ! Peut-être que … »

Hamasaki ne trouvait pas tout à fait les mots.

Il ne savait pas exactement quels arguments sortir pour empêcher son supérieur de rendre cette sentence.

« — Je vais le geler ici, souffla Toshirô. Je demanderai ensuite une autorisation pour venir sur place en compagnie des capitaines Unohana et Kurotsuchi. C'est la meilleure chose que je puisse faire … »

Il se racla la gorge.

Il n'aimait pas du tout la tournure des événements et ne croyait pas que le Capitaine-Commandant puisse accepter sa requête.

Mais aujourd'hui, en cet instant précis, Hitsugaya Toshirô n'eut rien d'autre à offrir.

Il n'eut qu'un cruel et horrible goût de défaite à encaisser dans son intégralité.

Preview du Prochain Chapitre …

Hitsugaya Toshirô : … N'importe quoi. Normalement, je suis bien plus compétent.

Rangiku Matsumoto : Comme vous pouvez le constater, c'est moi qui agis avec toujours plein de calme et de sérieux.

Daji Ikeda : Mais … c'est vous qui m'avez découpé … !

Rangiku Matsumoto : Oh je t'en prie, tu n'existes même pas comme personnage, tu devrais être heureux d'avoir eu un tel screen time.

Ichigo Kurosaki : Dooonc … ''Daji'' a plus de dialogues que moi dans cette histoire ? Et personne ne trouve ça bizarre ?

Rangiku Matsumoto : Ichigo ! Tu dis toujours la même chose !

Hitsugaya Toshirô : Silence. Le prochain chapitre se nommera Disappointment.

Ichigo Kurosaki : Sûrement en rapport avec le fait que je ne sois plus dans cette fiction. Déjà, c'est terrible.

Yamamoto Genryûsai : Hitsugaya Toshirô, j'attends ton rapport dans le prochain chapitre avec impatience. J'espère que tu as fait du bon travail !

Hitsugaya Toshirô :