SHINIGAMIS' ENDING — FALLEN ERA

Soul Society — Quartiers de la Sixième Division.

Byakuya Kuchiki apparaissait comme une figure toujours impressionnante.

Sa prestance naturelle et singulière suffisait à intimider n'importe quelle personne lambda.

Fort heureusement, Abarai Renji ne faisait plus partie de cette catégorie et finit par apparaître devant son supérieur, en affichant un air solennel.

« — Capitaine ! s'écria-t-il. Abarai Renji, au rapport !

— Je suis déjà au courant, Renji.

— … Heu …

— L'attaque s'est déroulée hier soir, pendant ta patrouille aux côtés du vice-capitaine Hisagi. Jidanbô Ikkanzaka a été transporté aux quartiers de la Quatrième Division afin d'y être soigné.

— Euh … oui, en effet.

— Tu aurais dû directement prévenir les autres en déployant le Tenteikura avant de te jeter dans la bataille, Renji. »

L'intéressé sursauta, tandis que Byakuya leva lentement son regard gris sur lui, en se détournant des feuilles qui se trouvaient d'ores et déjà sur son bureau.

« — C… Comment avez-vous su tout ça ?

— Le capitaine Kurotsuchi a envoyé des papillons de l'Enfer aux autres, articula lentement Byakuya. Et j'ai vu le capitaine Unohana ce matin.

— … Ah …

— L'essentiel est néanmoins que l'adversaire n'a pas réussi à pénétrer au sein du Seireitei. Cependant … cela ne saurait tarder. »

Il parlait toujours lentement, avec un ton suffisamment grisant pour ne pas offrir une quelconque réplique. Renji se racla légèrement la gorge, ne sachant pas exactement comment réagir, tandis que Byakuya se redressa lentement, en ayant visiblement achevé sa petite paperasse matinale.

« — Avant que tu ne disposes, Renji. Il y a une information qui vient de circuler.

— Ah bon ?

— … Elle concerne la ville de Karakura. »

Chapitre 7 : Surprises

Sans contestation possible, quelque chose clochait.

Quelque chose qui n'annonçait décemment rien de bon.

Tandis qu'il sirotait un verre de jus de fruit, Urahara Kisuke semblait totalement plongé dans ses pensées.

En face de lui, Shihôin Yoruichi avait les bras croisés, également plutôt anxieuse vis-à-vis de la situation.

Hier soir, Kurosaki Ichigo et ses amis avaient été attaqués par un inconnu. Un inconnu qui intimait au rouquin de retrouver au plus vite ses pouvoirs.

« — C'est carrément un piège, je te dis, murmura Yoruichi.

— Je suis d'accord, argua le scientifique. Si l'ennemi considérait Kurosaki-san comme une menace potentielle, alors il aurait simplement pu l'éliminer hier.

— J'aime pas du tout cette histoire, Kisuke. Ils en pensent quoi, à la Soul Society ?

— J'ai déjà appelé Kurotsuchi-san hier, mais je n'ai pas encore eu de retours.

— Tu parles d'une galère … souffla Yoruichi. On fait quoi, alors ? »

Quelqu'un frappa alors à la porte.

Urahara ferma brièvement les yeux, avant de se décider à ouvrir. La silhouette familière et grave du jeune homme apparut alors distinctement, face aux deux Shinigamis.

« — … Urahara-san. Yoruichi-san. J'ai besoin de vous. »

Évidemment. Évidemment que cela allait arriver.

Le regard sombre, Kurosaki Ichigo avait beaucoup de choses à dire. Dans son dos, Inoue Orihime, Sado Yasutora et Ishida Uryû semblaient tous également perturbés, frappés d'un conflit interne.

Urahara lâcha finalement un soupir.

« — Asseyez-vous, Kurosaki-san. Une longue discussion est nécessaire. »

Ichigo Kurosaki ne pouvait pas accepter.

Il ne pouvait pas accepter d'être mis de côté, lorsque de nombreuses connaissances subiraient un potentiel danger de mort.

Tous ses compagnons réunis ici savaient pertinemment ce qu'il allait demander.

Lieu Inconnu …

« — Vous êtes de retour, Kaseren-sama. »

Un scientifique arborant la moitié d'un masque de Hollow l'accueillit.

Aryen Kaseren, ce singulier personnage aux yeux rougeoyants, avançait lentement dans les travées de ce qui ressemblait à un laboratoire plutôt avancé.

L'Antre qu'il utilisait se tenait dans les tréfonds du Rukongai. Si l'extérieur ne ressemblait vraiment à rien en apparence, l'intérieur différait clairement. Mieux valait ne pas trop éveiller les soupçons, même si dissimuler tout le flux spirituel était déjà en soi un bon point, permettant d'échapper aux recherches menées par le Seireitei.

« — Comment se porte le sujet ?

— Toujours égal à lui-même, répondit l'homme qui l'accompagnait.

— Je vois. Je prends le relais ici. »

L'ascenseur mena bien vite Aryen Kaseren jusqu'au point désiré.

Face à lui, une immense vitre renfermait la silhouette d'un homme, assis et adossé contre la paroi du fond.

Lentement, son regard de fauve se leva.

« — … Hein ? souffla-t-il. T'es revenu, connard ?

— C'est plutôt vous qui êtes hélas déjà revenu à vous. Je suis impressionné par votre résilience. Cela fait un an désormais que vous êtes ici.

— Tu te fous de moi, hein ?!

— Mais ne vous en faites pas, je vous laisse sortir régulièrement.

— Traite-moi comme un animal et je t'explose la gueule !

— Vous êtes un animal, Grimmjow Jaggerjack. »

Le prisonnier s'élança violemment, mais son coup de poing heurta la paroi translucide qui l'enfermait ici.

« — Inutile de vous démener. Je ne connais pas personnellement ce ''Szayel Apporo Grantz'', mais de toute évidence, cette paroi résiste parfaitement aux attaques physiques, même des Espada de votre espèce.

— J'vais te démonter, connard !

— Votre langage est bien grossier.

— Fous-toi encore de moi et je t'arracherai les tripes, connard ! Viens te battre comme un homme, espèce de petite merde !

— Cela ne me donne pas envie de le faire. Je suis navré, mais un spécimen de votre envergure est trop précieux pour être gâché.

— Appelle-moi encore spécimen et j't'ouvre ta tête de con !

— Désolé. Je ne voulais pas être insultant. »

Un an auparavant, Grimmjow Jaggerjack fut sérieusement blessé au cours de son combat contre Ichigo Kurosaki et encore davantage par Nnoitra Ginger.

Ainsi, le fougueux Arrancar ne put se défendre d'une quelconque façon, lors de sa capture par ce lâche.

Cette excursion au Hueco Mundo avait d'ailleurs été une mine d'Or pour Aryen Kaseren. Il put ainsi mettre la main sur le matériel de Szayel Apporo, mais aussi des Arrancars qui travaillaient au service de ce dernier.

Exactement ce qu'il fallait pour passer à la pratique même de son plan, au point mort depuis de trop longues années.

Aujourd'hui, il pourrait peut-être envisager de rendre ses lettres de Noblesse à son passé.

« — Kaseren-sama. Dans le Monde Réel …

— Je suis déjà au courant. Cela faisait partie de notre accord, donc j'imagine que nous passons à la phase suivante.

— Ne vont-ils pas perdre patience, si nous prenons tout notre temps ?

— Tant pis. Ils ne pourront pas accomplir cela seuls. »

Yamamoto Genryûsai …

Tournant les talons, Aryen se dirigea vers la sortie.

« — Je vais de nouveau utiliser Reizôku. »

Vous devez payer pour vos crimes.

Soul Society — Seireitei.

« — Caaaapitaaaaaaine ! »

Débarquant comme une tornade, Rangiku Matsumoto ouvrit sans aucune forme de délicatesse, la porte menant au bureau de son petit capitaine.

« — Désolée pour le retard ! Mais je … »

Tandis qu'elle avait déjà préparé un florilège d'excuses pour son retard au travail aujourd'hui, la belle Shinigami se stoppa dans son flot de paroles.

Tout simplement parce que chercher des excuses ne serait pas nécessaire aujourd'hui : le capitaine Hitsugaya était littéralement endormi sur son bureau, même pas réveillé par l'arrivée de sa bruyante subordonnée.

Rangiku se rapprocha alors pour observer de plus près.

Trop.

Mignon.

« — Capitaine … chuchota-t-elle, en s'approchant de l'intéressé. Il faut vous réveiller maintenant. »

D'ailleurs, cela ne ressemblait pas au capitaine Hitsugaya de faire la grasse matinée, bien au contraire.

« — Mmh.

— Capitaine, allons ! Il est déjà onze heures ! »

Hitsugaya ne voulait pas ouvrir les yeux.

Mais entendre de telles paroles lui provoqua un léger choc, lorsqu'il ouvrit ses pupilles turquoise, en relevant une tête sur laquelle sa chevelure se désordonnait progressivement.

« — Quoi ?!

— Wooow ! Trop mignon ! »

Sans laisser le temps à son supérieur de dire quoi que ce soit, Rangiku l'enlaça avec une brutalité sauvage, étouffant immédiatement les plaintes du jeune Shinigami dans sa voluptueuse poitrine. Ce dernier finit néanmoins par se dégager, l'air passablement agacé.

Rangiku s'écarta finalement, en affichant un air faussement mécontent.

« — Tout de même, capitaine ! Il est déjà onze heures, comment allez-vous expliquer votre réveil si tardif ?

— Idiote, souffla Toshirô. Je n'ai pas dormi au bureau, je suis venu travailler tôt ce matin et j'ai fait une sieste.

— Oh. Mais quand même !

— Je n'ai dormi qu'une vingtaine de minutes.

— Ah bon ? Pourquoi un air si paniqué quand je vous ai annoncé l'heure, alors ? »

Hitsugaya détourna légèrement le regard, au cours d'une conversation sur laquelle il perdait improbablement du terrain.

« — Bref, rien de nouveau ?

— Oh vous fuyez la conversation ?!

— Karakura a-t-elle été de nouveau attaquée ?

— Hein ? »

Victoire. Elle et son tempérament volatile ne pouvaient pas se concentrer sur deux sujets à la fois.

« — Kurotsuchi a envoyé une note. La ville de Karakura et le groupe de Kurosaki ont été attaqués hier soir. L'ennemi est inconnu.

— Pas de brume blanche bizarre ?

— Pas que je sache. Tu devrais être au courant, pourtant.

— Mmh. J'ai parlé avec Hinamori-chan tout à l'heure et elle n'a rien dit non plus à ce sujet. »

Les nouvelles ne s'étaient donc pas encore ébruitées.

Soit, elles ne tarderaient pas à être diffusées, de toute façon. Hitsugaya ne s'en préoccupa pas davantage.

« — Bref, rapporte-moi du thé.

— C'est de l'esclavage !

— Matsumoto. Fais-le et je fermerai les yeux sur le fait que tu sois venue à onze heures au bureau.

— M-Mais vous êtes mal placé pour parler !

— Je me suis endormi mais j'étais à l'heure, moi.

— Bon, d'accord ! D'accord ! »

Dans sa démarche joyeuse habituelle, Rangiku finit par s'éclipser momentanément.

Ils allaient appeler ce malheureux incident un accord tacite et silencieux.

Toshirô secoua négativement la tête, en ressentant encore le poids de la fatigue peser sur ses frêles épaules.

« — Et c'est là qu'en fait, il m'a eu ! Mais vite fait quoi, j'étais un peu occupé à discuter avec Hisagi-san, alors ça m'a un peu surpris ! »

Regard moyennement convaincu, Rukia Kuchiki se tenait assise à une table, en sirotant un simple jus de fruit en face de Renji. Ce dernier sortait des explications farfelues pour décrire son combat de la veille, dont les détails ne semblaient guère fascinants.

Tous deux profitaient de leur pause méridienne, pour traîner un petit peu ensemble.

« — Et donc, Nii-sama t'a grondé parce que tu n'as pas sonné l'alerte.

— Non mais ''grondé'', c'est un bien grand mot hein, c'est juste qu'il m'a fait remarquer que j'aurai peut-être dû le faire …

— Hmm.

— En tout cas … tu as entendu parler de ça … ?

— … L'attaque à Karakura ? »

Le ton de la discussion devenait soudainement beaucoup moins détendu.

Rien de plus logique aux yeux de Rukia, qui baissa légèrement son regard améthyste.

« — Mon capitaine m'en a touché deux mots, soupira Rukia. Mais je n'ai aucune nouvelle de là-bas. Je crois qu'il n'y a pas eu de victimes.

— Moi non plus, j'ai pas eu plus de nouvelles. C'est quand même vachement bizarre, tout ça. Tu penses que c'est lié ?

— Sûrement. Mais bon, ce que je pense ne nous avance pas beaucoup.

— Ouais. On manque encore trop d'informations, c'est grave chiant. Me taper contre des gens, je veux bien, mais pas dans ces conditions. »

Les paroles belliqueuses de Renji existaient peut-être depuis son passage forcé à la Onzième Division, mais son interlocutrice ne lui en tint pas rigueur.

Tous deux s'inquiétaient néanmoins sérieusement pour leurs compagnons de cette malheureuse ville.

« — Il faut aller les aider, murmura Rukia. Ils sont en danger.

— Rukia …

— Je sais, je sais. J'ai des obligations en tant que lieutenante maintenant, je dois faire passer mon devoir avant mes sentiments personnels. Mais quand même …

— Je suis sûr qu'avec Urahara-san qui gère là-bas, les choses devraient bien se passer. »

Sans doute.

Malgré le désamour de certains envers Urahara Kisuke, cet homme représentait peut-être le plus grand réservoir d'informations humain de la Soul Society. Un homme de sa trempe ne devrait pas être surpris trop facilement.

« — Enfin bon, tu te plais bien dans ton nouveau rôle ?

— À vrai dire, j'avais déjà commencé avant d'être officiellement intronisée …

— Pas trop de boulot ?

— Je suis assez habituée. On verra bien, si on entre en temps de guerre.

— Comme d'hab', j'ai entendu Sasakibe-san me dire que le Seireitei allait bientôt ''entrer en état d'urgence'' … mais je me suis alors dit que c'était quand, la dernière fois qu'on n'était pas en état d'urgence ? Sérieux, les mecs déboulent de partout pour essayer de nous buter. »

Un triste constat, effectivement.

Rukia ne put qu'acquiescer silencieusement, sans trop savoir que répondre exactement.

« — Bon, la pause est bientôt terminée, murmura-t-elle. Il va falloir rejoindre nos divisions.

— M'en parle pas, soupira Renji. Bon, on se voit tout à l'heure ? Genre pour le repas du soir ?

— Entendu. »

Rukia s'éloigna doucement, en saluant de la main son ami de longue date.

Ce dernier resta immobile, à la regarder de loin, sortant du bâtiment où se réunissaient généralement les lieutenants pour déjeuner.

Une main se posa alors sur l'épaule du jeune homme. Celle de son ami Kira Izuru.

« — Oh c'est toi, Kira. Qu'est-ce qu'il y a ?

— Dis-lui.

— Quoi ?

— À ton avis, de quoi je parle ?

— Oh c'est pas vrai, tu t'y mets aussi ? T'es pas mieux qu'Hisagi-san, toi !

— Je te le promets, tu vas finir par le regretter si tu ne dis rien. Je suis sérieux.

— Encore une fois, je te dis que tu es mal placé pour parler ! Où est passée Hinamori, hein ? »

Kira élargit vivement son regard, en posant violemment sa main sur la bouche de son ami, dans le but de le faire taire immédiatement.

Renji se dégagea sans peine de cette molle offensive.

« — C'est différent en ce qui concerne Hinamori-kun, déclara le blond.

— En quoi c'est supposé être différent ?

— … Laisse tomber. Mais suis mes conseils.

— Que des gars célibataires comme vous me fassent la morale dessus, c'est même pas la peine ! Tu peux garder tes conseils ! »

Kira s'apprêta à répondre de façon acerbe, mais Renji se mit alors à courir dans sa direction de façon menaçante, forçant le vice-capitaine à faire de même, offrant une scène bien ridicule aux chanceux qui pouvaient y assister.

Loin de ce tumulte, Rukia Kuchiki traversait actuellement les ruelles du Seireitei, encore remplies de Shinigamis. Certains de sa division la saluaient poliment, avec un entrain plus ou moins important.

Un contact se produisit d'ailleurs, lorsque Rukia heurta une personne qui accourait hâtivement.

« — Désolé ! Désolé ! s'excusa précipitamment le concerné.

— Ce n'est rien, Hanatarô … »

Hanatarô Yamada, chétif Septième Siège de la Quatrième Division, portait tout un tas de documents dans les bras.

« — Que tiens-tu ici ?

— Ce sont des documents du capitaine Unohana à remettre au capitaine-commandant, je n'ai pas le droit à l'erreur !

— Ah, oui … je suppose … »

Un son sonna cependant l'alerte. Rukia élargit vivement son regard, en même temps qu'Hanatarô.

Dans tout le Seireitei, les sirènes avaient été enclenchées par les soins de la Douzième Division, en même temps que des Papillons de l'Enfer sillonnaient pratiquement toutes les ruelles, pour annoncer un message.

« — Va te mettre à l'abri, Hanatarô ! »

Main posée sur Sode no Shirayuki, Rukia se préparait déjà mentalement à la future bataille qui s'annonçait. La brunette devait bien admettre qu'elle ne s'attendait pas à un assaut aussi rapide, juste après une première escarmouche ayant eu lieu pas plus tard qu'hier.

La Porte Ouest fut d'ailleurs enfoncée violemment, une explosion retentissant par la même occasion.

Dans son bureau, Hitsugaya Toshirô plissa directement son regard, en se relevant avec précipitation.

« — Avis à toutes les divisions. Plusieurs reiatsu encerclent dorénavant le Seireitei et menacent d'y entrer. Je répète : plusieurs reiatsu menacent d'attaquer directement le Seireitei. Les forces doivent être concentrées pour éradiquer la menace. »

Voilà un problème fort embêtant.

« — Matsumoto. Rassemble les troupes. »

La belle femme ne discuta pas un instant, en sachant pertinemment à quel point la situation pouvait devenir dangereuse.

Au sein des quartiers de la Douzième Division, Mayuri Kurotsuchi avait les yeux braqués sur ses écrans.

« — Y'a-t-il eu des traces de brume autour du Seireitei, Nemu ?

— Rien de particulier lors des vingt-quatre dernières heures, déclara platement la Shinigami.

— Hmpf. Je suppose que cette attaque était donc bien préparée en avance. »

Les détecteurs s'affolaient en tout cas concernant le nombre de personnes qui affluaient sur la paisible cité des Shinigamis. Paisible, elle ne le sera certainement bientôt plus.

« — Bon sang, Ikkaku ! Ces ennemis sont si laids !

— Qu'est-ce que tu racontes encore ?! vociféra l'intéressé. Je ne perds pas plus de temps, moi ! Allonge-toi, Hozukimaru ! »

Madarame Ikkaku et les troupes de la Onzième Division ne manqueraient jamais une occasion de croiser le fer. Fonçant à une allure dantesque, le Troisième Siège arriva bien vite vers une porte désormais brisée.

D'ici, il parvenait à voir plusieurs dizaines d'hommes, cette fois armés de véritables lames, pénétrer à l'intérieur de l'enceinte du Seireitei.

« — Ha. Contrairement aux villageois du Rukongai, ils sont armés ! Ça sera peut-être un peu plus intéressant !

— Hollows repérés ! »

L'appel de Yumichika fut un tantinet trop tard. Ikkaku aperçut effectivement de grandes créatures noires, qui dépassaient facilement les murs qui encerclaient le Seireitei.

Pas l'ombre d'un doute : il s'agissait de Gillians !

« — Merde ! jura Ikkaku, qui se préparait à encaisser une attaque lointaine. »

Plusieurs Cero puissants furent ainsi tirés, à travers de multiples zones dans le Seireitei tout entier, causant de nombreuses explosions meurtrières pour les Shinigamis de bas rang.

Au milieu de ce grabuge, une silhouette posa un pied ici. Un homme singulier, différent des autres. Son regard rouge se plissa légèrement, lorsqu'il se déposa sur les nombreuses ruelles désorganisées.

Cela faisait bien longtemps …

Preview du Prochain Chapitre

Yamamoto Genryûsai : Le Seireitei est en état d'urgence !

Ichigo Kurosaki : Comme d'hab. Tenez juste le coup jusqu'à mon arrivée.

Toshirô Hitsugaya : N'importe quoi encore, genre moi je m'endors au travail ? Vous avez cru que j'étais qui ?

Abarai Renji : Franchement, cette réécriture est géniale ! J'ai plein de scènes rajoutées, c'est bien digne de moi ! Haha !

Grimmjow Jaggerjack : Quoi MOI j'suis enfermé ?! MOI ?!

Toshirô Hitsugaya : Bref. Le prochain chapitre se nommera Invasion.

Abarai Renji : J'imagine qu'on risque d'être envahis … mais bon, je suis là.

Hitsugaya Toshirô : Y'avait pas de Gillian avant.

Gillian : Et alors ? J'ai pas le droit d'avoir un peu de temps d'antenne non plus ?

Gillian 2 : Grave. Hyper raciste ces Shinigamis.

Hitsugaya Toshirô : Coupez …