TU PEUX TOI AUSSI COMMANDER TA FICTION
Oui tu peux toi aussi commander une fiction en te rendant sur notre histoire "Commandes de fictions" ou sur notre forum, et review le mois en cours !
Cette commande a été passée par Marina Ka-Fai Je sais que personne ne connaît (ou presque) mais c'est pas grave mais : un Osman/Meleksima (Magnificent Century Kösem).
Note de l'auteure : Je garde le principe de prince mais je le fais quand-même en modern. Disons que c'est un Modern AU en Turquie qui est elle-même une version alternative de la vraie, bien sûr.
Osman était impatient de rentrer à la maison après le boulot, il avait hâte de pouvoir se détendre entre les bras aimants de sa chère Meleksima. Il n'en pouvait plus de la pression qu'il avait sur les épaules à longueur de journée, et si il n'avait pas eu Meleksima pour le soutenir, jamais il n'aurait tenu le choc, il le savait. C'était ça d'être Prince, il n'avait pas le choix que de devoir surmonter la pression, mais retrouver sa belle le soir, dans leur maison, loin du palais où il travaillait toute la journée, ça lui faisait le plus grand bien. Car oui, depuis qu'il était monté sur le trône, il avait instauré que le dirigeant ne soit plus obligé de vivre dans le palais dans lequel il travaillait.
Le jeune homme poussa la porte de la maison, et aussitôt son cœur s'apaisa, il se sentait déjà plus serein. Il sourit en entendant Meleksima qui chantonnait dans la cuisine. Il s'y rendit aussitôt et sourit devant la scène simple mais magnifique qui s'offrait à lui : Meleksima, l'amour de sa vie, qui préparait le dîner en chantonnant, avec son ventre de femme enceinte bien visible sous son crop top. La vision était si belle que, comme chaque fois, Osman en avait les larmes aux yeux. Il s'approcha doucement de sa jeune épouse, et passa ses bras autour d'elle, avant de l'embrasser tendrement :
-Bonsoir ma chérie.
-Oh, bonsoir mon amour. Comment s'est passée ta journée ?
-Comme d'habitude, longue et pénible, mais je préfère ne pas trop en parler. Ici, avec toi, avec vous, je préfère me détendre.
Il caressa le ventre rond :
-Et toi, comment a été ta journée ?
-Bonne, comme d'habitude, même si ça commence à devenir de plus en plus difficile de bouger comme je veux. Votre fils sait déjà montrer son caractère princier, Votre Altesse.
Osman ne put retenir un sourire, car il savait que Meleksima ne l'appelait pas un titre officiel que pour plaisanter. Car en effet, au plus grand damn de la majorité, Meleksima n'était pas du tout issue de la haute société, ou fille d'un quelconque homme riche. Non, sa belle épouse était issue d'une famille modeste.
Leur rencontre était pour le moins originale, en effet, la pauvre jeune femme avait été enlevée à sa famille alors qu'elle n'était qu'une enfant, et avait été victime du trafic humain. Osman l'avait achetée, elle ainsi que d'autres jeunes filles, lorsqu'il avait découvert ce trafic, et il leur avait permis de retrouver la liberté. Pour les plus jeunes, de l'enfance à l'adolescence, elles avaient été remises sur les bancs de l'école et placées dans des familles d'accueil. Pour les plus âgées déjà adultes il avait fait en sorte de leur trouver des emplois au palais. Et Meleksima avait su gagner le cœur du jeune prince durant cette période. Ils n'avaient pas un grand écart d'âge, et ils avaient attendu quelques temps avant de se marier.
Aujourd'hui, ça faisait deux ans qu'ils étaient mariés, quatre ans qu'ils étaient ensemble et ils avaient décidé d'avoir un enfant. Osman était impatient de tenir son fils dans ses bras, il avait beaucoup agi pour que son pays entre dans la modernité, afin que les générations futures puissent vivre plus librement, sans la moindre crainte pour leurs styles de vies. Il avait banni les anciennes pratiques religieuses telles que le port du voile pour les femmes, le fait que les femmes n'aient aucun droit, qu'elles ne puissent pas s'habiller comme elles le voulaient, les mariages forcés, pour que le trafic humain soit interdit et sévèrement puni en cas de pratique clandestine, il avait rendu l'homosexualité légale et avait même autorisé le mariage ainsi que la procréation assistée pour ces couples, la liberté de manger ce qu'on voulait comme on voulait, le droit pour les femmes d'exercer un métier, d'avoir un compte en banque et le permis de conduire sans avoir besoin de l'accord de leur mari, la fin de la censure peu importe le domaine, que ce soit artistique, sur l'information ou autre, et encore bien d'autres lois.
Certes, beaucoup de personnes éminentes avaient grincé des dents suite à toutes les réformes qu'il avait instaurées, d'ailleurs on avait déjà essayé de l'assassiner plusieurs fois, mais heureusement le jeune homme avait toujours réussi à s'en sortir car il avait des gardes du corps très compétents. Il était monté sur le trône à 13 ans, et avait rencontré sa belle a 16 ans. Aujourd'hui ils avaient tous les deux 20 ans, et ils avaient tous les deux senti que c'était le moment d'avoir un enfant.
Osman embrassa à nouveau son épouse et sourit en retirant sa veste et sa cravate :
-Tu veux que je t'aide ?
-Non ça va, merci, j'ai presque fini, je n'ai plus qu'à mettre le plat au four.
-Tu es sûre ?
-Oui, si tu veux tu peux mettre la table et nous servir du thé glacé. Il y en a du frais dans le frigo, je l'ai fait cet après-midi.
-D'accord ma chérie, tout ce que tu voudras.
Il déposa un baiser sur sa nuque et prit les différents éléments dans les placards et le frigo avant de partir vers la salle à manger. Il mit la table, leur servit deux grands verres de thé glacé et plaça également de petites choses à grignoter pour l'apéritif dans de petits ramequins. Meleksima arriva et sourit :
-Je vois que tu as envie qu'on se pose devant la télé et qu'on se détende vraiment avant le dîner.
-Oui, je me suis dit que ça faisait un moment qu'on avait pas pris l'apéritif tous les deux, devant la télé.
-C'est vrai, et je suis ravie de ton initiative.
Le couple se dirigea vers le canapé, Osman portait le plateau contenant leurs verres et les ramequins, et le posa sur la table basse pendant que sa femme allumait la télé. Elle lança l'application de streaming, et cliqua sur la série qu'ils étaient en train de regarder en ce moment. Osman s'assit et Meleksima vint se lover contre lui tout en lançant l'épisode suivant de la série. Ils trinquèrent en souriant et restèrent ainsi, buvant et grignotant tout en regardant la télé, Osman ayant passé un bras autour de sa belle, et celle-ci étant calée contre son torse. Dernièrement Osman avait été absent à plusieurs reprises à cause du travail, et comme Meleksima en était à sept mois de grossesse, elle préférait ne pas suivre son mari lors de ses déplacements. Elle était assez stressée, même si elle prétendait le contraire, car c'était sa première grossesse et elle avait peur de ce qui pouvait arriver, maintenant que le terme était si proche. Alors dernièrement Osman avait dû aller à des dîners avec d'autres dirigeants ou en voyages diplomatiques tout seul. Toutefois, le jeune prince essayait de limiter les déplacements à l'étranger, car il savait que sa femme pouvait accoucher d'un moment à l'autre, alors il ne voulait pas aller trop loin, au cas où il devrait revenir rapidement. Meleksima soupira d'aise :
-Je suis si bien contre toi mon amour, ça m'avait manqué.
-Je sais, désolé ma chérie, c'est vrai que j'ai été absent ces derniers temps, mais normalement je me suis arrangé pour que ça ne se reproduise qu'en cas de nécessité absolue, d'ici la naissance du petit. J'ai vu avec mes ministres pour qu'ils assurent les déplacements à l'étranger autant que possible.
-C'est une gentille attention.
-Mais non, c'est bien normal. Je ne veux plus te laisser seule aussi souvent alors que le terme approche à grands pas. Ce bébé nous l'avons fait à deux, et je veux continuer à être à tes côtés jusqu'au bout. Je serai là à l'accouchement, je te le promets.
-Je le sais, tu as toujours été un homme de parole Osman, je ne me fais pas de soucis pour ça. Tu m'as accompagnée à chaque échographie, je sais que tu es impliqué dans la vie de ton enfant.
-C'est le fruit de notre amour, il n'y a rien de plus beau ma chérie.
Meleksima sourit et se lova un peu plus contre son mari, malgré le fait qu'il dirigeait un pays, qu'il avait été élevé dans ce but, Osman n'avait jamais eu la grosse tête. Il était resté un jeune homme simple, avec la tête sur les épaules et les pieds sur terre. C'était aussi pour ça qu'elle l'aimait, car c'était un homme simple, doux, aimant, attentionné et loyal envers son épouse. Elle savait que lors de ses déplacements à l'extérieur, même si elle n'était pas là, elle n'avait aucun soucis à se faire, il ne regardait même pas les autres femmes. Osman tourna la tête et l'embrassa tendrement avant de regarder à nouveau la télé. Il aimait ces moments simples auprès de son épouse, à caresser son ventre et à savourer des câlins avec sa femme. Contre elle tous ses soucis disparaissaient, il avait toujours l'impression de respirer à nouveau en sa présence. C'était toujours agréable d'être avec elle, elle savait l'apaiser sans même avoir besoin de parler, car elle rayonnait tellement de beauté et de gentillesse qu'il lui suffisait de la voir pour que tout s'arrange.
De son côté, Meleksima ressentait la même chose. Même quand tout son corps la faisait souffrir, comme actuellement avec la grossesse, elle ne se plaignait pas, car quand elle le voyait, la douleur s'apaisait aussitôt. Ils étaient très amoureux, et c'était leur amour, si fort, si sincère et si profond qui leur permettait de tout affronter dans la vie, de toujours réussir à voir la lumière au bout du tunnel et du positif. Ils savaient que ce serait toujours ainsi, et qu'une fois leur fils né, ça ne réduirait jamais leur amour l'un pour l'autre, ni la flamme de leur passion. Ils aimeraient leur fils plus que tout, mais leur vie de couple n'en pâtirait pas, ils le savaient. Ce fils, qu'ils attendaient avec impatience, serait l'enfant le plus gâté et le plus aimé du monde, ils se l'étaient promis mutuellement.
En attendant l'arrivée de ce prince si attendue, l'épisode se termina et le minuteur du four sonna. Meleksima sourit et partit dans la cuisine pour récupérer le plat. De son côté Osman éteignit la télé et rapporta le plateau avec les verres et les ramequins. Il laissa les verres sur la table et alla ranger le reste dans la cuisine. Après quoi le couple s'installa à table pour profiter d'un repas en tête à tête à la maison, un moment qu'ils aimaient particulièrement. Ils mangèrent en discutant de tout et de rien, puis retournèrent devant la télé avant d'aller coucher. Ils avaient une vie de couple comme tous les couples normaux du monde, et ils adoraient ça. Malgré le fait qu'Osman soit un prince et qu'ils soit riche, ils ne vivaient pas dans le luxe, n'avaient pas goût pour l'excès d'argent. Ils vivaient dans une maison calme, bien que très protégée, meublée simplement et avec un jardin. Les deux seuls détails « luxueux » de la demeure était la grande baignoire pouvant contenir deux personnes aisément et la piscine dans le jardin, car tout le monde ne pouvait pas se permettre ces deux choses. Pour le reste, même leurs voitures étaient des modèles simples, bien que blindés, détail obligatoire étant donné leur importance dans la société.
Le couple se coucha, Meleksima se blottissant contre le torse de son mari. Celui-ci passa ses bras autour d'elle et déposa un baiser sur son abondante chevelure :
-Bonne nuit ma chérie, je t'aime, chaque moment auprès de toi est une bénédiction, un rêve devenu réalité.
-Bonne nuit mon amour, moi aussi je t'aime, et je ressens exactement la même chose. Te rencontrer a été la meilleure chose de ma vie, même si je n'avais pas été forcée de me prostituée depuis l'âge de 5 ans et que je n'étais pas vendue à tour de bras à tous les riches pervers qui pouvaient vouloir de moi. Toi tu étais différent, je l'ai su dès que je t'ai vu, avant même de savoir qui tu étais. Tu es l'homme de ma vie, mon mari, le père du fils que je porte et de, je l'espère, plusieurs autres enfants après. Ma vie auprès de toi est un bonheur de chaque instant, une chance inouïe, et je me fiche de si il y a un Paradis après la mort ou pas, car avec toi, j'aurais eu la chance d'avoir le Paradis sur Terre, et pour ça, je t'en serai éternellement reconnaissante.
Ils échangèrent un tendre et long baiser, se serrant fort l'un contre l'autre, avant de reculer et de s'endormir. Certes, leur rencontre et même leurs vies n'étaient pas banales, mais ils étaient heureux malgré tout, ils avaient su se créer une famille grâce à leur couple, et à présent ils étaient prêts à agrandir cette famille avec la naissance de leur famille. Ils s'endormirent l'un contre l'autre, avec un sourire aux lèvres, comme chaque fois qu'ils avaient la chance de pouvoir partager le même lit.
Fin.
