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On y est, alors...
Le moment que je redoutais le plus tout en l'attendant impatiemment de tout mon être.
Ou du moins... J'attends ce qu'il va peut-être m'offrir...
J'ai l'œil dans le vague en observant cette chambre sans vraiment la voir. Elle est plus grande que celle que j'ai à l'appartement des parents, ça c'est certain. Et les meubles étrangers qui sont déjà en place me hurlent que je n'ai absolument rien à faire ici. Que je n'ai surtout pas intérêt à rester ici.
Ou alors, c'est ma foutue conscience qui hurle... ?
Une main forte se pose sur mon épaule, me faisant sursauter. Mais je me reprends vite : je reconnaîtrais cette poigne entre mille. Ça a toujours été sa façon à lui de me faire revenir à la réalité, après tout.
Parfois, que lui et Makino me connaissent aussi bien m'effraie...
- Ça ne te plaît pas... ? me demande la voix rocailleuse de Dragon dans mon dos. Tu peux encore échanger avec celle de Sabo si tu lui forces un peu la main, j'en suis sûr...
Je me tourne vers lui et on échange un fantôme de sourire machiavélique. Il me fait délirer quand il a ce genre de réflexion, on dirait moi.
À croire que j'ai plus pris de lui que ce que je pensais.
- Naaah, j'veux pas lui faire regretter trop vite d'avoir emménagé avec moi : j'vais attendre une semaine ou deux avant de vraiment lui montrer ce que c'est que de me supporter h24...
- Sage décision.
Je pouffe dans un sourire sûrement triste. Incroyable que j'ai autant de mal à maquiller mes émotions, aujourd'hui. Certes, c'est une journée spéciale, mais tout de même...
- Ace, ça va aller... ?
Je reviens à Dragon. Il s'inquiète, évidemment. Pour la première fois depuis que je suis arrivé chez lui, il me voit partir pour de bon. Je suppose que n'importe quel parent serait flippé à cette idée...
- Oui, t'en fais pas... Ça me fait drôle, je suppose...
J'aperçois du coin de l'œil Makino dans le salon à côté qui m'observe plus ou moins discrètement. Nos regards se croisent et elle m'envoie un sourire rayonnant, plein de bienveillance, comme elle en a le secret.
J'ai l'impression de régresser au stade de petit garçon quand elle me regarde comme ça. L'envie de me réfugier dans ses bras pour m'y planquer est tellement forte que je me sens déglutir difficilement.
Et je pense qu'elle s'en rend compte quand je vois son sourire s'agrandir un peu plus. Mais elle est vite happée de nouveau par la conversation du duos de péteux à ses côtés.
Pardon : par la conversation avec les parents de Sabo.
- Certes ce n'est pas le grand luxe, mais en attendant ils ne sont pas loin de l'Université, répond-elle à Outlook qui observe tout ce qui l'entoure avec un regard dédaigneux.
- Oui oui... Lâche-t-il, sec. Qu'importe de toute façon : l'important est que Sabo réussisse ses études au mieux.
- Oui ! En espérant que la présence d'Ace ne le perturbe pas trop... ! Renchérit Didit en glissant ses yeux de fouine sur moi.
Quand je les regarde, je me dis que la vie est vraiment mal foutue parfois : comment deux abrutis pareils ont pu mettre au monde un ange de douceur et de bienveillance comme Sabo... ?
En parlant de lui, je l'entends ricaner avec Luffy dans sa chambre de l'autre côté du salon. Ma curiosité l'emporte et je quitte Dragon avec un petit sourire pour passer devant les deux débiles avec lesquels ma mère s'efforce de rester impassible et le plus polie qu'elle le peut. Je ne sais pas comment elle réussit ce tour de force. Presque dix ans que je les côtoie régulièrement et je n'ai jamais eu sa patience, quand bien même je suis un gamin qui devrait d'autant plus respecter les parents de mon meilleur ami.
Et elle a d'autant plus mon respect que même Dragon a du mal à garder son calme avec eux. Ils représentent même tout ce qu'il exècre, rien que par rapport à leurs divergences politiques. Et s'il y a bien un sujet sur lequel il ne faut pas lancer le paternel, c'est celui-là...
Je me fais tout petit en traversant la pièce pour aller voir ce que font les deux abrutis. Et je retrouve Luffy nonchalamment assis sur le lit de Sab' les jambes croisées, tandis que mon pote commence déjà à déballer ses cartons.
- Qu'est-ce qu'il y a de si marrant pour qu'on vous entende glousser à l'autre bout de la rue ? lâché-je en m'adossant au mur.
- Oh rien rien...
- Sab' me racontait la première fois où t'as essayé de faire du skate ! le coupe le petit frère avec son plus grand enthousiasme et toute son innocence.
J'aperçois Sabo se mordre la lèvre en fuyant mon regard, certainement tiraillé entre l'envie de se foutre ouvertement de ma gueule et sa peur qu'il ne finisse en charpie.
Disons donc qu'il a de la chance que je n'ai jamais osé violer l'accord strict de ne pas lui foutre de raclée en présence de ses parents. Il morflera d'autant plus quand ils seront partis.
Et vu comme il se décompose face à mon sourire, je crois qu'il en est parfaitement conscient.
- Shishishishi, Sabo m'a dit que c'est comme ça que t'as perdu l'une de tes dernières dents de lait ! Tu les as perdu super tard hey ! Ace le gros bébé hahahaha !
Je me fais craquer la nuque et la seconde d'après, la tête de mon cadet se retrouve coincée entre mon bras et mes côtes, mon poing furieusement enfoncé dans ses cheveux à essayer de lui détruire le peu de cerveau qu'il possède peut-être.
- J'serai jamais un plus gros bébé que toi, pleurnichard !
- AÏÏÏÏÏÏÏÏE ! J'SUIS PAS UN PLEURNICHARD, LÂCHE-MOI, ENFOIRÉ !
- Langage Luffy, le rappelle calmement Sabo en nous regardant avec un sourire.
On s'arrête tout net pour hausser un sourcil de concert dans sa direction.
- Qu'est-ce qu'il a le coincé du fion ?
- Tu veux que j'parle comme tes parents, M'sieur Prout-Prout ?
J'éclate de rire à la phrase de mon petit frère et j'ai du mal à me calmer en voyant la tronche que tire Sabo face à ça. C'est que Luffy commence à choper pas mal de répondant et autant moi je commence à m'y habituer, pour Sab' qui ne passe pas non plus sa vie chez nous, ça lui fait drôle.
... Ouais, ça doit lui faire drôle de constater que notre petit Luffy grandit.
Ils se mettent à s'engueuler –ou plutôt Luffy se moque de lui alors que mon blondinet peine à le remettre à sa place-, et je ne peux pas m'empêcher de couver mon frère du regard.
Déjà 15 ans... J'en reviens toujours pas.
Dans quelques jours, il rentre au lycée...
Ça me fait flipper, mais à un point... Le lycée est un tournant dans nos vies, Dragon me l'avait longuement expliqué le soir de ma rentrée en seconde. Les rencontres qu'on y fait déterminent pas mal le genre de personne qu'on va devenir quand on sera adulte. C'est une période où beaucoup de choses se jouent. Et je l'ai parfaitement réalisé en ce qui me concerne, d'ailleurs : j'y ai rencontré quasiment que des potes de défonce. Et ça fait un bon moment que je me dis que ça risque certainement de résumer ma vie d'adulte. La défonce, encore, et encore, et encore...
La défonce pour oublier.
Oublier que j'ai accepté d'aller dans cette fac aussi éloignée pour une raison bien précise qui me met dans un état de panique total.
... Je suis pas prêt.
Je suis pas prêt à me gérer tout seul. Je fais déjà un million de connerie avec Papa et Maman derrière mon cul, alors qu'est-ce que ça va donner maintenant que je vais être totalement libre d'enchaîner autant de soirées que je le veux, de rentrer à n'importe quelle heure, de m'arracher la gueule du matin au soir sans avoir besoin de me cacher, de m'enfiler avec trois mecs en même temps en plein milieu du salon si j'en ai envie et de même pouvoir rater les cours autant que je le veux... ?
Tellement de perspectives qui m'enchantent autant qu'elles me font flipper.
Parce que j'ai compris depuis longtemps que j'ai aucune limite quand je m'y mets.
J'embrasse la liberté de la vie avec une telle avidité que je vais en crever d'une overdose un jour, c'est sûr...
- Ça va Ace ?
Je baisse les yeux sur mon cadet, reprenant soudainement conscience de la réalité. Sabo a disparu et Luffy me fixe avec un air inquiet.
Je peux tout de même pas laisser ma famille s'inquiéter autant pour moi chacun leur tour juste parce que je suis trop remué aujourd'hui de me séparer d'eux... ?
Je lui offre donc un immense sourire et passe une main douce sur sa joue.
- Et toi alors Lu'... ? Je vais pas trop te manquer ?
Son visage se crispe un instant avant qu'il ne baisse la tête et se planque sous son chapeau.
- ... Si...
... Et merde.
Il veut me tuer sérieux. Comme j'suis censé garder contenance s'il se met dans des états pareils ?
Je me fais couper le souffle l'instant d'après dans un câlin pas des plus doux. Il me sert contre lui avec force et je le sens beaucoup trop crispé contre moi.
À tous les coups, il se retient de pleurer... Cet idiot.
Mes bras se referment contre lui avec force et je lui retire même son chapeau pour me planquer dans ses cheveux et les respirer de toutes mes forces. Il faut que je prenne ma dose, je ne l'aurais pas sous la main dans les mois à venir...
... Ça va tellement être dur, putain de merde.
Je vais vraiment arriver à survivre à ça... ?
- Les garçons... ?
Je n'arrive pas à me décrocher de lui pour regarder Makino arriver dans la pièce à son tour. Mais je devine qu'elle doit être aussi attendrie qu'émue de nous voir tous les deux collés l'un à l'autre à se retenir de pleurer comme des abrutis.
- Oh, mes bébés...
Sa voix est brisée aussi. Ils veulent tous me tuer.
Elle nous enlace tous les deux et je sens sa tête dans mon cou. Je suis déjà tellement plus grand qu'elle, la pauvre... Et Luffy qui se met à la rattraper aussi, bientôt elle sera officiellement la petite naine de la famille.
- Ça va aller, nous souffle-t-elle à voix basse. Nous ne sommes pas si loin. Tu pourras rentrer à la maison autant que tu le veux Ace, ne t'en fais pas... Papa et moi te paierons l'essence s'il le faut...
- ... Vous pensez pas que vous me payez assez de trucs comme ça... ? Vous allez déjà m'aider pour le loyer avec l'argent que vous voulez m'env-
- L'argent n'est pas un problème, Ace, me coupe soudainement Dragon en arrivant à son tour.
Allons bon, une réunion de Monkey dans la chambre de Sabo. Il va nous faire un AVC quand il va voir ça.
- L'important, c'est que tu te sentes bien. Et pour te sentir bien, il ne faut pas que tu te prennes la tête avec un sujet aussi trivial que l'argent quand tes parents ont les ressources nécessaires pour t'aider.
- Oui, ne t'en fais vraiment pas pour ça, rajoute Maman en me regardant avec un magnifique sourire. Tout ce qu'on veut c'est que tu sois heureux et épanoui. Profite donc de ta jeunesse. On dit que les années de faculté sont souvent les meilleures de notre vie... !
Je me sens complètement désarçonné par tout ça.
J'ai l'habitude d'être le centre de l'attention dans cette famille. Ça a toujours été plus ou moins le cas, après tout, vu comme j'ai toujours été un sale gosse qui avait besoin d'être constamment recadré. Mais me manger autant d'amour en pleine poire, dans un moment aussi difficile de ma vie... ?
Je me félicite de retenir mes larmes, vraiment. Mes yeux me piquent, et je constate la gorge serrée que ça faisait bien longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
Luffy va me manquer horriblement... Mais eux deux aussi. Maman et Papa... Après tout ce qu'ils ont fait pour moi. Après toutes ces années de sacrifices, de pétages de câbles, de passages dans le bureau du directeur du collège/lycée et chez les flics, de hurlements pour essayer de faire rentrer un minimum de logique dans mon crâne plus têtu qu'un âne mort...
Il faudrait que je les remercie un jour pour toute cette énergie dépensée juste pour moi, vraiment. Je pense souvent que c'est Luffy qui m'a sauvé de mes ténèbres, mais ils y sont vraiment pour quelque chose, eux aussi.
Mais pour le moment... Comme d'habitude, je me sens incapable d'exprimer quoi que ce soit.
Je suis une bille pour exprimer ce que je ressens. Ça a toujours été et j'ai l'impression que ça ne fait qu'empirer avec les années qui passent.
Alors, comme d'habitude, je ferme ma gueule et je me contente juste de leur sourire brièvement.
Même si j'empêche inconsciemment Makino de s'éloigner de nous en agrippant sa robe. Je suis incapable de faire passer quoi que ce soit par la parole, mais je peux certainement y arriver avec les gestes.
La preuve : ça a toujours été comme ça qu'on se communique notre affection avec Luffy et ça a très bien fonctionné jusqu'ici.
Je sens la grande main de Dragon se poser sur ma tête pour me frotter les cheveux, et la seconde d'après, il est attrapé de force par Luffy pour nous rejoindre, ce qui le fait rire aux éclats avec Maman tandis que Dragon et moi râlons de notre côté pour nous dégager de cette invasion gluante.
... Mais je ne peux pas m'empêcher de sourire. Je les aime tellement, tous les trois. On est comme toutes les familles et on a nos propres problèmes internes, mais il n'empêche que je n'aurais jamais pu tomber dans un environnement plus sain que celui-ci. Et sachant que j'ai déjà réussi à partir en vrille avec eux, qu'est-ce que ça aurait donné avec une famille dysfonctionnelle... ?
Il y a trop d'amour entre nous, c'est presque flippant parfois.
Je crois trop au karma et j'ai souvent cette peur qu'on se prenne un retour dans la gueule, un jour...
- Euuuh... Je veux pas vous interrompre, mais mes parents s'en vont, alors...
On se tourne tous les quatre comme un seul homme vers un Sabo tout gêné et je regrette presque que ça soit ma famille et pas des potes qui soient là avec moi. Il y aurait eu matière à faire des bonnes blagues qui lui auraient donné des cauchemars pour les jours à venir dès qu'il se serait approché de son pieu...
On décale dans le salon et ce sont apparemment déjà l'heure des au-revoir. Les parents se mettent sur le départ aussi et je peux les comprendre, ils veulent certainement être rentrés pour le dîner et cette journée déménagement a quand même été crevante, mais merde. Être laissé derrière, comme ça...
Je pensais réellement que je hurlerai de joie une fois que je serais arrivé ici. Et à chaque fois que mes yeux se posent sur Sabo et que je me rappelle que désormais, je vis seul avec lui, je sens effectivement une montée de bonheur m'étreindre comme jamais.
Mais... Quand ils reviennent sur Luffy...
Mon petit Lu' qui fixe obstinément le sol, l'air renfrogné, alors que tout le monde se dit au-revoir.
J'ai le cœur en miettes quand je prends Makino dans mes bras, mais arrivé à lui, c'est encore pire.
- ... Éclate-toi bien au lycée, petit frère... J'espère que tu me raconteras tout en détail et que tu me parleras de tes nouveaux potes... !
- Bien sûr que oui... marmonne-t-il en me regardant à peine. J'te dirai même le nombre de crottes de nez que j'collerai sous les tables.
- Luffy... Gronde doucement Dragon et j'éclate de rire.
- Et toi, t'as intérêt à me raconter aussi ! Continue-t-il en l'ignorant et en relevant soudainement des yeux déterminés vers moi. J'veux que...
Il fait la moue, soudainement hésitant.
Mais je reçois son message cinq sur cinq.
- ... J'essaierai, soufflé-je en lui souriant.
Lui raconter ma vie dans les moindres détails... Quelque chose que j'ai un mal de chien à faire depuis quelques années.
Je sais que ça lui fait du mal. Notre relation tourne de plus en plus dans un sens unique, depuis quelques temps. Certes je lui parle de cinéma, de musique et de conneries en tout genre qui nous font papoter pendant des heures, mais je ne lui dis presque plus rien sur moi. Pas comme je le faisais encore avant, du moins...
Rien sur ce qu'on fait avec les potes quand je traîne avec eux. Pas un mot sur les anciens comme les nouveaux, d'ailleurs. Et rien sur ma vie sentimentale et encore moins sexuelle.
Pour lui dire quoi... ? Que son frère est le plus gros dépravé de l'histoire de cette famille ?
Il est encore trop innocent pour toutes ces conneries. Je ne m'évertue pas à le protéger depuis des années de tout ça pour rien.
- ... Sabo, prends soin de lui ! S'étrangle-t-il soudainement avant de me foncer dessus pour me couper à nouveau le souffle.
Et je sens que mes larmes reviennent alors que je lui réponds par automatisme en y mettant presque autant de force que lui.
- J'essaierai aussi, s'amuse mon meilleur pote dans mon dos. Mais c'est pas gagné... !
Aucun de nous deux ne lui répond.
Ce n'est pourtant qu'une courte séparation qui nous attend. Deux mois maximum, le temps des prochaines vacances scolaires...
Mais ça sera la première fois de notre vie qu'on est séparés.
Je sais qu'il le vivra bien la plupart du temps, dès qu'il sera enfoncé dans l'engrenage du lycée. Ça sera peut-être un peu dur certains soirs, mais j'ai confiance en lui et sa force de caractère.
Contrairement à la mienne qui est inexistante.
J'ai fui ici pour une bonne raison. J'ai été jusqu'à pousser Sabo à m'accompagner aussi loin parce que je pensais vraiment que ça serait la meilleure solution, autant pour Luffy que pour moi.
... Surtout pour moi.
Mais maintenant qu'on y est, je me demande comment je vais survivre à ça.
Avec cette distance, je gagne en liberté vis-à-vis des parents et j'espère retrouver la mienne vis-à-vis de Luffy...
Je l'espère réellement, de tout mon être.
Sinon, je ne m'en sortirai jamais...
Et je sais que ça va être dur. Ça l'est déjà tellement en regardant leur voiture s'éloigner et mon petit frère qui me fait signe à travers la plage arrière.
... Il est à peine parti que je me sens déjà en manque comme je ne l'ai jamais été.
Ce moment... Est-ce qu'il va vraiment me libérer... ?
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- Metallica – The Unforgiven -
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Coucou la bande !
Je suppose que vous avez compris que cette courte interlude est un flashback qui se déroule deux ans avant notre histoire, alors qu'Ace et Sabo déménagent dans une autre ville pour rentrer à la fac !
Je trouvais ça triste qu'on ne voit pas Makino et Dragon, j'ai donc eu envie de les mettre un peu en avant via ces petits flashback. Bon ça reste centré sur Ace et Luffy bien sûr, mais j'suis contente de les écrire ! J'espère que vous aimez l'idée de votre côté !
Les fans de Metallica se douteront peut-être qu'il y aura deux autres interludes de ce genre, vu la chanson du chapitre... Les futurs 20e et 30e chapitres seront donc –normalement- dans le même style !
Retour à la normale la prochaine fois pour la fameuse soirée au Sunny... !
