Leurs mains auparavant toujours liées, Levy s'était directement blottie dans les bras de Gajeel à la sortit de la salle en lâchant celle-ci.
— J'ai cru que j'allais vomir.
— J'imagine.
Quel intérêt tirait Luxus en leur faisant regarder ce genre de film ? Des putains d'Hommes cannibales.
— D-Désolée j'ai... Tout gâché.
D'abord qu'à cause d'elle il avait manqué ses amis en le mettant en retard et maintenant elle l'empêchait de connaître le fin mot de l'histoire.
— Tu crois ça, se moqua-t-il.
Celui-ci avait posé sa main sur son dos à sa phrase en la rapprochant de lui, un peu plus.
— Tu trembles encore.
Se contentant d'écouter les battements modérés du cœur de Gajeel, la jeune fille fit un sourire réservé, ce dernier venant tout juste de descendre sa main autour de sa taille, l'enserrant contre lui.
Une petite chose apeurée reposait entre ses bras.
Gajeel avait lâché un soupir en enfouissant sa main dans ses cheveux, se délectant de l'odeur qui le maintenait incapable de se séparer d'elle.
Une douce odeur sucrée.
Lui qui avait tant de mal avec ces choses sucrées, celle-ci lui était très attrayante.
Comprenant ses pensées, il eut un sursaut et éloigna la bleutée de son corps. Il avait agit sans contrôle.
— Je suppose que tu vas attendre tes amis, essaya-t-elle de s'informer, enfouissant au loin sa tristesse par cette séparation trop soudaine.
— Hum... Va m'attendre dans le hall je vais prendre des boissons et tu veux quoi d'autre ?
— Ça ira, merci.
Tout en se dirigeant vers le hall, Levy prit la peine d'admirer les autres programmes cinématographiques, curieuse, s'attardant plus sur ceux aux titres accrocheurs.
Ne tenant pas compte du temps qu'elle mettait, Gajeel était finalement revenu lui retrouver là – tenant leurs boissons dans ses deux mains – alors qu'elle fixait attentivement le panneau publicitaire d'un film.
— Tu veux le voir ? demanda-t-il.
La jeune fille avait sursauté de surprise mais reconnaissant sa voix, elle leva le regard en sa direction.
— Euh c'est que... Tu accepterais de le voir avec moi ? questionna-t-elle.
Celui-ci haussa un sourcil et examina les détails du film.
— C'est une comédie, nota-t-il, peu enthousiaste.
— Je voulais voir quelque chose de plus joyeux... Euh tu vois... après la peur que j'ai eu, dit-elle, jouant nerveusement avec une mèche de ses cheveux, bégante.
Gajeel se mit à froncer les sourcils, tout en regardant l'affiche dressée au mur.
— Tu n'es pas obligé d'accepter, tu auras sans doute envie de rentrer avec tes amis, souffla-t-elle.
— C'est dans une heure, lui fit-il remarquer.
— Ah oui, ça sera un peu long d'attendre, acquiesça-t'elle.
— Je vais aller prendre les billets, décida-t-il.
Il acceptait ?
Se retournant déjà, la bleutée avait saisi son bras pour l'arrêter.
— Attend, laisse moi le faire.
— Non ça va.
— C'est moi qui ai proposé alors c'est normal si je paie et puis ça ne me dérange pas.
Pour une fois qu'elle pouvait utiliser son argent de poche beaucoup trop accumulé.
Tous les deux, ils s'étaient rendu à l'accueil pour réserver leurs billets que Levy acheta, souriant lorsqu'on le lui remit entre ses mains. Cette fois-ci elle allait profiter du film en compagnie de Gajeel.
Ces derniers se rendirent à une table vide pour patienter, Gajeel déposant les boisons qu'il avait commandé.
— T'as oublié de me dire quel goût prendre, dit-il, poussant sa boisson vers elle.
— Soda c'est bien aussi, merci.
Celle-ci tira sa boisson gazeuse à l'aide de la pipette plongée dans la liqueur, observant son voisin boire par grosse gorgée la sienne, goût cola, rongée par de tas de question.
— Je peux te poser une question ? finit-elle par demander.
— Tu veux savoir quoi ? demanda-t-il, détaché.
— Toi et moi, on est juste de bon camarade ? Ou plus, des amis ?
— Hum... Pour toi c'est quoi ?
— Je voudrais bien qu'on soit ami.
— Pourquoi tu veux être ami avec quelqu'un comme moi ?
Violent et impulsif, avec des allures de délinquant et très grossier, sans compter ses autres nombreux défauts. Pourtant elle était polie
Elle était vraiment aveugle ma parole. Elle ne prêtait même pas attention à tout ce qui se racontait sur lui au lycée, si non elle serait moins à l'aise en sa compagnie.
— Justement c'est parce que c'est toi. Tu es le seul qui ne m'isole pas et ça me fait me sentir moins misérable, répondit-elle sans hésitation.
Sa réponse surpris Gajeel. Parce que c'était lui ?
— Tu as même donné une interdiction à toute la classe de ne pas s'en prendre à moi. Tu te donnes autant de mal. Pourquoi ? Je me le suis toujours demandé.
— Faut forcément une raison selon toi.
— Pas nécessairement mais je suposse que dans certaines situation si et je me demandais si c'est ton ton cas.
Celui-ci vida son gobelet de coca d'un trait avant de reprendre parole.
— C'est vrai, la capacité d'empathie des gens est limitée à leur propre situation, on ne peut se mettre en colère si on n'as pas vécu les mêmes absurdités. Tu penses pas ?
Levy le regarda perplexe comme si elle n'y croiyait pas mais ses propos ne portaient malheureusement pas à la confusion.
— Ce que tu essaies de dire c'est que... Tu as vécu ça ?
— Tu comprends vite.
— Tes propos étaient suffisamment claires.
Gajeel était resté silencieux et le l'expression qu'il arborait laissait croire qu'il se laissait envahir par ses souvenirs.
La bleutée se pinça les lèvres et serra ses petites mains autours de son verre.
— Tu veux en parler ?
— Pour quoi faire ?
— Je voulais... t'écouter, glissa-t-elle.
— Ah, soupira-t-il passant une main dans ses cheveux, nerveux. Qu'est-ce que tu veux que je dise ? Je devais être en CM2 je crois, faut dire que j'étais idiot, je veux dire inintelligent. Disont que pour eux c'était une raison suffisante pour me faire des saletés.
Ils se moquaient de son manque d'intelligence ? C'est cruelle.
— C'est surprenant d'imaginer ça, tu as l'air tellement...
— Fort ?
— Intimidant, aussi.
— C'est exactement le but cherché.
— Ça a finit comment ?
Gajeel pris un air détaché, la main sous le menton.
— J'ai changé d'école en cours d'année pour vivre avec ma mère après que mes parents ont divorcé et avec tout ça j'ai fini par reprendre le niveau.
— Ça a dû vraiment être difficile, compatit Levy.
Vivre ça si jeune.
— Difficile ? rit-il. Sans doute. Je les ai aussi fait baver ces gamins.
Il disait ça mais il avait été particulièrement heureux de quitter cette classe de merde et c'est à partir de là qu'il avait changé pour ce qu'il était devenu.
— Après ça j'ai rencontré Juvia... Hum Juvia...
Ça ne fais pas non plus de toi quelqu'un de bien.
— Juvia ? répéta-t-elle.
Ce nom lui était particulièrement familier. C'était pas la fille avec laquelle il s'était disputé ? Alors ils se connaissaient depuis si longtemps ?
Voyant Gajeel d'humeur sombre, elle préféra détourner la conversation.
— Je comprends mieux tes actions pour moi maintenant, clama-t-elle, brisant le silence installé.
Personne ne l'avait jamais fait pour lui mais par contre, il ne laisserait pas qu'elle subisse ces choses dégradantes.
— T'inquiète pas, je vais te proteger de ça.
Le cœur de la jeune fille rata un battement et elle ne put longtemps soutenir le regard de celui qui lui disait ces mots rassurants, les joues en feu.
Son cœur battait fort, tellement fort que ça l'opprimait et son rytme cardiaque ne voulait plus revenir à la normal.
Je vais te proteger de ça.
Ces paroles résonnèrent en elle, de tout son être et si fort qu'elle eut du mal à suivre le reste de la conversation.
— Ils sont cons, j'ai pas demandé à naitre moins intelligent que d'autres, ils le doivent à leurs parents, fulmina-t-il. Les miens n'ont pas fait de si grande études et alors ?
Gajeel se mit à attirer l'attention de la jeune fille qui avait l'air assez chamboulé par une quelconque chose depuis quelques instants déjà.
— Je suppose que toi vu que t'es intelligente ça doit venir d'un de tes parents, dit-il, la regardant fixement.
Sa voix lui parvenu de façon lointaine et elle reprit tout juste ses esprits pour pouvoir lui répondre, avec quelques secondes de retard certe.
— O-Oui mon père.
— Mouais. Un enfant intelligent sort jamais de nulle part, c'est un fait, vociféra-t-il.
— C'est plutôt vrai, murmura-t-elle.
— Pourquoi pas se marier entre être intelligent et ceux qui le sont moins pour compenser le vide. Tss, des vrai cons.
— Je n'en sais trop rien mais c'est sans doute juste.
Levy sourit tristement. Il avait dû penser comme ça pendant toute son enfance à cause de ce qu'on lui avait fait vivre.
*
13h34
La salle de cinéma se vidait tout doucement après la fin du film, créant diverses discussions entre les spectateurs qui sortaient de la pièce.
'' Woua, j'ai plus du tout une bonne vision des vacances dans des endroits isolés en campagne. ''
'' Mon père a un chalet, j'aimais bien y aller maintenant, piou c'est mort. J'aurais trop peur.' '
'' Arrêtez c'était qu'un film.''
'' Qui faisait flipper grave, je vais avoir des cauchemars pendant des jours, je le sens.''
'' T'avais pas à le voir jusqu'au bout. ''
'' C'était vraiment trop tentant.''
'' La fin était superbe en plus.''
'' Non, la fin était ignoble. ''
'' T'es qu'un froussard haha.''
Pendant que certains riaient, d'autres avaient des visages tout blanc prêt à s'évanouir et le reste des expressions plus au moins neutre.
— J'ai jamais vu un film aussi effrayant, commenta Erza.
— J'en ai encore des frissons, C'était vraiment l'horreur, enchaîna Mirajane.
— Vous l'avez vu jusqu'à la fin, vous êtes vraiment courageuse, fit remarquer Jellal.
— J'étais curieuse de connaître la fin, s'ils allaient survivre ou pas.
— C'est ça, tu criais n'importe comment.
Mirajane rougit à la remarque du blond, à l'avant du groupe.
— C'est... Totalement faux !
— Tu t'es même caché la face contre moi, ça aussi c'est faux ?
— C'est que...
Pour le coup elle avait profiter de l'occasion.
— Cette partie était très effrayante, c'est pour ça, se justifia-t-elle, ce qui n'était totalement pas faux. J'ai pas raison Erza ?
La jeune fille rougit et Jellal comme elle évitèrent de se regarder.
— Oh ! s'exclama la blanche. Il y'en a deux qui ont profiter, taquina-t-elle.
Jellal tousseta et mit fin à la conversation.
— Pourquoi Gajeel ne sort toujours pas ?
— Sais pas, en plus il répond pas à mes messages.
— Peut-être qu'il est sortit avant nous, il devrait être assis tout derrière vu qu'il était en retard, suggéra Erza.
— Il aurait pu nous entendre. Il nous ignore deux fois de suite, s'énerva le blond.
En sortant complètement de l'entrées aux salles de projection, Jellal remarqua Gajeel installé à l'une des tables.
— C'est pas lui là-bas ?
Le reste du groupe regarda en sa direction et vit ce dernier de dos. Il avait l'air de causer avec quelqu'un dont sa carrure empêchait de voir.
— Mouais c'est lui, approuva Luxus.
*
13h39.
Levy rigolait une énième fois à une ''injure'' de Gajeel à l'encontre de ses anciens camarades de primaire. Elle avait failli un nombre incalculable de fois s'étouffer avec sa boisson face à la grossièreté de ses mots.
Mais où est-ce qu'il avait appris tout ça ?
— Gajeel arrête, je vais mourrir là, rigola-t-elle, ne pouvant plus s'arrêter de rire.
— Je te dis que sa tête était aussi grosse que le cul de...
— Non arrête ! l'interrompit-elle, ne voulant pas entendre un nouveau mot sifflant pour ses oreilles.
— Ils me foutent la haine.
La bleutée n'eût pas le temps de lui adresser une nouvelle parole que la parfaite petite bulle qui s'était créée entre eux se brisa par l'arrivé fortuite de quatres autres personnes.
— Pourquoi tu daignes pas répondre à ton téléphone ? grogna une voix, mécontente.
Gajeel leva les yeux vers Luxus qui se tenait debout près de leur table.
— J'tai envoyé des messages pour voir où tu te trouvais, continua-t-il, vexé.
Levy se crispa sur sa chaise en remarquant les amies de Lucy accompagnées ceux de Gajeel.
— Le film vient tout juste de se terminer, tu fous quoi là ?
— Suis sortit avant, elle flippait grave, répondit-il, désignant Levy.
Les quatres paires de yeux se déposèrent alors sur elle et celle-ci en fut presque intimidée.
Jetant furtivement le regard sur les quatres personnes, Levy s'attarda en particulier sur les deux jeunes filles.
La bleutée se resolut à admettre que ces dernières étaient belles, avec leurs robes mettant en valeur leurs silhouettes et leurs formes génereuses, sublimés avec leurs longues chevelures aux couleurs si particulièrement uniques et brillants qui tombaient dans leurs dos comme leurs épaules. A leur voir, on aurait pas pu imaginer qu'elles étaient des lycéenes.
Levy se sentit fortement gêner. Pourtant elle n'avait q'une salopette et un sac en forme de lapin. Comparée à ces dernières, elle était une gamine.
Frustrée, la bleutée ne fit pas attention au blond qui la fixait attentivement, se posant des questions à son sujet.
C'était quoi son nom déja ? Levy ? C'etait bien à cause d'elle que Gajeel s'était embrouillé avec Juvia, non ?
Leurs disputes ne lui avait pas échappé et pour cela, il était bien curieux à son propos, car elle devait être importante pour Gajeel, jusqu'a ce qu'il en arrive à se disputer avec Juvia.
— Alors c'est avec elle que t'as decidé de venir, sourit malicieusement Luxus. Levy c'est ça ?
Le blond tourna son regard vers la jeune fille, les bras croisés en inclinant légèrement la tête.
— Elle est mignonne.
La bleutée fut troublé par ce compliment si inattendu et se mit à bégayer en lui lançant un vague merci.
Mirajane saisit à la hâte le bras de Luxus et fusilla par la suite Levy du regard.
Elle s'était expressément faite belle pour lui plaire mais n'avait pas pu décrocher un seul compliment de sa part. Alors pourquoi elle, si facilement en plus ?
Il n'allait quand même pas s'intéresser à elle, paniqua Mirajane.
Luxus s'était separé du bras de la blanche en soupirant, faisant échapper à la blanche un gemissement de plainte.
— Hey Gajeel t'en penses quoi ? Elle est mignonne n'est-ce pas ? reprit le blond.
Ce dernier attendait particulièrement sa réponse. Physiquement, ce n'était pas le genre de fille avec lequel il avait l'habitude de trainer, ou même qui l'attirait. Qu'est-ce qu'il allait répondre ? Allait-il ignorer sa question ?
— Je sais qu'elle est belle, répondit-il.
Le cœur de Levy avait sauté dans sa cage thoracique à sa réponse qu'elle avait attendu tel un supplice pendant ces quelques secondes qui avaient suivit la question.
Belle, il la trouvait belle ! Pas qu'aujourd'hui mais tous le temps ! Sa réponse était explicitement claire.
La jeune adolescente ne put s'empêcher de sourire en rougissant, son cœur battant follement dans sa poitrine. Elle voulait sautiller tellement elle était heureuse.
Un nœud se forma dans la poitrine de Mirajane quand Luxus avait sourit en regardant curieusement la bleutée.
— On dirait que tu l'apprécie déjà mais ne te fis pas à son jolie visage, cracha-t-elle, jalouse.
La joie débordante de Levy tomba tel une flèche perdant sa vitesse après la phrase amer de la blanche.
Non, non, non elle n'allait pas s'en prendre à elle ici avec leurs propos acerbes, paniqua Levy.
La jeune fille s'était rattatinée dans son siège, se tortillant les jambes l'une contre l'autre. Pas ça !
— Elle s'était prise à Lucy sans raison. N'est-ce pas Erza ?
— C'était bien ça.
— Je l'avais pas poussé, se défendit Levy une nouvelle fois.
— Prend pas la peine de t'expliquer, recomanda Gajeel à la bleutée. Elles en valent même pas la peine.
Ce dernier fixa Mirajane avec dedain. Elle était vraiment pathétique à vouloir désesperement attirer l'attention de Luxus.
— Fourre pas ta langue n'importe où, à moins que tu veux que je te la coupe.
Mirajane trésaillit avant de s'énerver.
— Ne me ménace pas ! Je dis juste ce qui est vrai, Luxus doit connaître la...
— Mirajane, ferme la un peu. T'es pas venu ici créer des problèmes, interdit Luxus, devançant Jellal qui aurait voulut calmer les choses.
Choquée, Mirajane se mordit la lèvres.
— J'essaye juste de te mettre en garde. Tant pis pour toi, lui retorqua-t-elle.
Dire que Luxus prenait sa défense, il ne la connaissait même pas.
En fermant les yeux, la blanche fit une inspiration et une expiration. C'était la première fois qu'elle se laissait emporter pour pas grand chose. Il avait juste dit qu'elle était mignone, ça ne voulait rien dire.
— On ne peut pas s'en aller ? C'est que j'aimerais te dire quelque chose, demanda docilement la blanche à Luxus pour le calmer. C'est important.
Le blond s'était replier avec Mirajane, pas qu'il acceptait d'écouter une fois de plus cette derniere livrer ses sentiments pour lui, mais parce que Jellal comme lui avait remarqué la lègère tension qui avait régné entre Gajeel, Levy et les deux autres après la remarque de Mirajane.
Heureusement qu'il l'avait arrêter à temps. Si Gajeel avait pu s'enerver contre Juvia pour il ne savait quel raison pour cette fille, c'est pas contre Mirajane qu'il allait s'arrêter.
Ils se passaient quoi dans leur classe ?
La bleutée termina sa boisson en les regardants s'en aller. L'ambiance aurait été pesante si ils avaient rejoint ses amis à temps. D'une certaine façon elle était heureuse d'être arrivée en retard.
— C'était une sortie en couple ? s'enquit-elle.
— Non ils sont pas ensemble, tout ça c'est à cause de Ju...
Ce dernier s'était arrêté sans terminer.
Il était si fâché contre elle qu'il ne voulait même pas prononcé son nom ? Elle aurait bien voulu lui demander de lui en parler mais c'était mieux si elle évitait ce sujet pour le moment.
— Comment va Lily ? demanda Levy, trouvant autre chose.
— Mieux, il recommence à manger.
— C'est super. J'aimerais bien le revoir.
13h47.
Les deux jeunes lycéens se trouvaient à l'accueil où Levy commandait une autre boisson et deux bols de pop-corn en plus.
— Vous les voulez sucrés ou salés ?
Salés ? Ils proposaient des pop-corn salés ici ? Elle en n'avait jamais goûter.
— Euh sucrés. En fait donnez en un sacré et l'autre salé.
Elle était plutôt tenté d'essayer.
— Pourquoi t'en prends autant ? T'es sûr de les finir ?
— C'est pour qu'on partage. Euh tu n'aimes pas les pop-corn ? demanda-t-elle sérieusement, ne voulant pas s'imposer.
— Pas particulierement.
La bleutée hocha la tête, ce n'était pas un non, heureusement.
— J'espère que c'est aussi bon que ceux qu'on fait à Crocus.
L'employé vint les servir et Levy paya leur dû. Ça lui faisait tellement plaisir de dépenser de l'argent.
Avec tout ça, la bleutée avait vraiment du mal à porter ses achats avec sa seule main de libre.
— Donne-moi.
— Ah oui merci.
C'était dix-minutes avant la lancée du film que tous les deux se dirigèrent dans la salle indiqué par leurs billets.
Cette dernière était encore quasi vide
— On aura les meilleurs places, dit-elle, débordantes de joie.
La bleutée commença à descendre une à une les marches pour arriver vers les premiers, faisaint bien évidemment attention de ne pas trébucher ou encore se faire mal.
— Va pas s'y vite, soupira-t-il.
On aurait dit une petite fille qu'on amenait dans un parc pour une première fois. Elle était excitée.
Levy s'assit et se retourna sur son siège pour faire appel à gajeel en agitant sa main.
— Gajeel dépeche toi, rit-elle.
— Ouais, ouais.
Celui-ci parvint enfin à son niveau, prenant place à ses côtés et cette dernière prit un bol de pop corn entre ses mains qu'elle se mit à déguster, bien evidement c'était celui au caramel.
— C'est vraiment bon, appriécia-t-elle.
Le goût était différent de ce dont elle avait l'habitude étant à Crocus mais c'était particulièrement bon. Si bon qu'elle ne pouvait plus s'arrêter de le mettre dans sa bouche.
— Sans doute vu comment tu les engloutis dans ta bouche.
— Hey je déguste ! rectifia-t-elle.
— A ce rythme tu vas le terminer avant que le film ne commence.
La bleutée se contenta de lui tirer la langue.
— Dans ce cas on partagera pour toi.
Une gamine de dix-ans. C'était ce qu'elle était à l'instant. En fait c'était qu'elle avait l'air dégagé, pas stressé, ni embarassé et encore moins gêné comme elle l'était la plupart du temps avec lui.
Là maintenant elle était débordante de vie.
— Pff, rit-il, tu parles.
La salle commençait tout doucement à se remplir mais vu la lenteur avec laquelle les sièges s'occupaient, Levy en déduit que peu de personne avait dû payer pour voir cette comédie.
C'était tant mieux, avec peu de monde, elle ressentira d'autant plus la présence de Gajeel à ses côtés. La salle précédente avait été très étouffante pour elle.
Les lumières s'étaient éteintent subitement et avant le lancement du film, un message défila à l'écran sur la conduite a suivre a la suite duquel les spectateurs présents éteignirent chacun leur téléphone.
14h00.
La première phrase du film avait commencé avec une blague. Vraiment très original, pensa ironiquement Gajeel. Au point que cela avait fait rire les personnes présentes.
C'était d'un œil qu'il regardait la projection. On le traitait d'idiot ? Ce personnage l'était beaucoup plus que lui, voir debile même.
— Pff...
Lui qui aurait pu traiter Levy de folle pour avoir payer pour voir ceci mais en fait c'était plutôt marrant.
Ce dernier engloutit ses pops corns à grosses poignées mais il ressentit un regard insistant sur lui de la part de Levy.
— Quoi ?
— C'est bon ? J'ai jamais en mangé salé.
— Oui et je les préfère comme ça.
— Je peux gouter ?
Gajeel jeta un coup d'œil à son bol. Bien évidemment celui-ci était déjà vide.
— Je t'ai bien dis qu'a ce rythme t'allais tout terminer. Tient, dit-il lui tendant son bol.
— Merci.
— Grosse gourmande.
— Je suis pas gourmande.
— C'est ça.
— Peut-être un petit peu alors, souffla-t-elle.
Gajeel ne put s'empêcher de rire suivit par la bleutée. Heureusement qu'il regardait une comédie, si non on aurait dit qu'il pertubait les autres.
15h03
— Waouh ! s'exclama Levy, après qu'elle ai allumé son téléphone à la sortit du cinéma.
Elle avait quitté sa maison au environ de midi, trois heures s'étaient déjà écoulées.
— Tu vas prendre le bus ? demanda-t-il.
— Oui, il y'a un arrêt près d'ici ?
— Ouais, je t'accompagne de toute façon.
— Mais ça va te faire un énorme détour.
— C'est moi qui t'ai amené avec moi, faut que j'te raccompagne et puis ton pied pourrait flancher.
Cette derniere regarda sa cheville. C'est vrai qu'elle ressentait depuis peu des picotements mais ce n'était pas très douloureux.
C'était sous un soleil brillant que les deux jeunes camarades se rendaient à l'arrêt.
Levy leva les yeux vers le ciel en plissant les yeux. Ce matin il faisait un peu frais mais maintenant plus aucun nuage de cachait le soleil. Le ciel était dégagé et les oiseaux survolaient en plein air en piaillant.
À cela, Levy esquissa un sourire. Elle avait passé une superbe journée avec Gajeel, omettant les quelques moments désagréables.
— Il fait beau, s'exclama-t-elle.
Gajeel laissa Levy au pas de sa porte après avoir fait le trajet en bus.
— Merci de m'avoir inviter, d'avoir accepté de voir un autre film avec moi, de m'avoir raccompagné euh... Ah, et aussi...
— Ok, ok d'accord j'ai compris, me remercie pas autant, l'interrompit-il.
— D-Désolée, rit-elle. C'est que j'ai vraiment passé une très bonne journée et c'est la première fois depuis que je suis à Magnolia que je fais une sortie.
Celui-ci lui ébouriffa les cheveux en guise de réponse avant d'ajouter :
— Je peux te faire faire toutes les sorties que tu veux, crevette, appuya-t-il.
— M-merci, souffla-t-elle avant de grimacer légèrement.
Sa cheville recommençait à faire mal.
— N'oublie de mettre des glaçons, rappella-t-il, la voyant crisper.
La bleutée hocha la tête puis entra chez elle après avoir souhaiter bonne route à Gajeel.
— Rentre bien, lui souffla-t-elle.
Celui-ci lui fit un geste de la main en guise d'aurevoir et Levy referma sa porte en s'adossant dessus.
Je peux te faire faire toutes les sorties que tu veux.
Ça voudrait dire qu'il y'aura d'autres jours comme celui-ci ? Levy lâcha un cri de joie.
— Trop bien !
Elle devait raconter ça à son père, qu'elle était en train de se faire un ami dans la classe, comme ça il ne s'inquieterait plus pour elle, comme il l'avait promis.
— Papa ? appela-t-elle, avançant dans la maison.
