MARDI - 2ème jour de congé pour Kizaru


Mardi 14 juin – Marineford – 9h45

Borsalino finit de s'habiller en remettant sa magnifique cravate violette, et boutonne les derniers boutons de sa glorieuse chemise jaune et rayées. Il laisse sa cape dans son armoire, car après tout, il est en congé. Et il s'ennuie ferme. Sengoku l'a puni de ces dernières bêtises en lui octroyant des congés pendant que tout le monde travaille, et surtout sa compagne, Chesca. Il baille d'ennui avant de quitter ses appartements et commence à vadrouiller dans le couloir principal à la recherche d'une activité. Après une longue remontrance de Sengoku, Borsalino a juré de toute son âme d'arrêter le dessin, surtout sur ces collègues et SURTOUT avec un feutre indélébile. Mais il ne sait pas qu'il avait croisé les doigts derrière son dos…

- Héhééhééééé… Je vais me veenger tiens !

Borsalino passe au même devant le bureau de son chef au-chapeau-de-mouette et y jette un coup d'œil. Il aperçoit Sengoku, en charmante compagnie de Tsuru. Il les observe dans un instant complice et discret, à discuter à voix basse, tous deux, discutant et gloussant, les mains dans les mains.

- Ooh, j'ai mon prochain potin moi ! Mais ça ne changera pas ma décision de me venger tiens !

Borsalino les regarde encore quelques minutes, avant de se détourner pour se diriger en ville, une idée de blague en tête. Depuis qu'il est entré dans la marine, il a appris les qualités et les défauts de chacun de ses collègues et supérieurs. Et Sengoku n'échappe pas à cette règle : Borsalino l'a suffisamment titillé pour savoir ce qu'il déteste par-dessus tout.


Mardi 14 juin - Marineford, réfectoire – 12h15 ~

Kizaru est arrivé depuis 30 minutes au réfectoire, attendant sa victime avec une satisfaction difficilement dissimulable. Un sourire malicieux est collé à son visage depuis qu'il a mis en place sa vilaine blague. Maintenance, il n'attend qu'une chose : sa victime. Le réfectoire commence à se remplir de soldats et de gradés venus se remplir la panse après une longue matinée de travail. Lui, il s'est déjà servi d'un copieux plateau de victuailles et il a attribué les places mentalement pour ces collègues et son supérieur. Il patiente quelques minutes, avant de voir Aokiji, Akainu, Tsuru, Garp et enfin Sengoku entrer dans le réfectoire, prendre des plateaux et se diriger vers sa position. Intérieurement, il prie pour que Sengoku s'assoit à sa place habituelle, c'est-à-dire une place loin de Kizaru, dans le coin gauche de la table entouré par Garp et Tsuru. Tous saluent joyeusement Kizaru et chacun commence à s'installer à leur place respective quand….

~ Proooooout ~

Un épais nuage vert sort également de la place de Sengoku dont le visage s'est figé et a étrangement blanchi quand tous les regards de la tablée se tournent vers lui. Garp se pince le nez, dégouté.

- Pouaaaf, il sent en place ! T'as paas honte ?

- Ce n'est pas moi ! peste Sengoku ! Ça …. A retenti quand je me suis assis !

Puis, son regard se porte aussitôt sut Kizaru qui éclate violemment de rire se tenant à sa chaise pour ne pas tomber.

- KIZARU BORSALINO ! tonne-t-il.

- Qu'est-ce qu'il a fait encore ? fait Chesca en arrivant avec un plateau

- Sengoooku a petééé.. t'as loupé çaaa ! glousse Kizaru.

- …..

- Toi, quand tu reviens de congés, tu prendras double ration de dossiers ! peste Sengoku en rejetant la chaise piègée.

- M'eeen fous ! Je les refiiile à Chesca !

La concernée soupire d'agacement avant de s'asseoir à la tablée, qui se retient de rire face au visage décomposée de Sengoku, couvert de honte par cette blague.

- Et nous voilà qu'au deuxième jour de ses congés…. Prochaine victime ? On fait des paris ?

- ….

La tablée se calme aussitôt, alors que les regards se tournent sur Kizaru, qui essuie ses larmes de rire et leur fait un sourire mystérieux.

- Je saaais pas. Surpriiiise !


Allez, à la prochaine !

Chesca-Shan