Salut mes fans ! =D * se reçoit des tomates*

Grâce à vos fabuleuses, magnifiques, extraordinaires, merveilleuses reviews, j'ai fini le chapitre 3 ! Je vous aime, vous savez. Trêve de blabla, je pourrai blablater pendant des heures.

Voici maintenant les réponses aux reviews :

Eve et Zod'a : Zo', je sais que c'est toi. Merci pour ta review ! è.é Merci pour mon avatar. Tu dis ça, n'empêche t'es bien contente de lire mes chapitres à l'avance u.u

Gotei : Ben ouais que je l'ai mis, tu saurais pas que je te répond, sinon. Encore merci pour ton enthousiasme phénoménal. Ça fait trop plaisir à lire *-* Je vais finir par me prendre pour une reine xD Voici la suite que tu attends tant !

Saya : Merci, merci, merci ! Et merci pour le cours de kimono * s'incline * J'avais lu ce genre de choses dans Geisha ( oui, je vénère ce livre *-* ) mais je dois avouer que j'avais oublié ^^' Pas trop de trucs japonais sur ce coup-là, je dois avouer que je sèche en cuisine = =' ( japonaise ou pas ).

PumpkinSpice : Ohhhhhh ;_; Merci ! =D Tu viens d'éclairer ma lanterne, des années d'ignorance viennent de disparaitre. Je savais pas pour la citrouille. La réponse à tes questions dans ce chapitre...héhé. Encore merci pour ta review ;)

La p'tite Mms : Coucou ! Ça me fait trop plaisir ce que tu dis ! Voilà la suite...merci pour ta review !

Crazytachi : C'est un réel honneur de te voir dans mes reviews U.U ( enlève les chaussures xD ). En espérant que ce chapitre te plaise ! J'ai l'intention de te faire changer d'avis sur les OC. Merci pour ta review !

Eve : Je t'interdis de parler de BAC ici xD. Quelle horreur. Je tiens à mon Nutella, alors bonne lecture ! ( enfin, pour la petite partie que tu n'as pas lue xD ( je publie avant que tu fasses une autre review même xD ) ). Encore merci !

Xx-fan-bleach : Heureuse que ma fic' te plaise ! Ne t'inquiètes pas, je continue è.é Merci pour ta review, et bonne lecture !

Mes bêtas readers étant absentes, mais souhaitant vous donner ce chapitre dans le week-end ( 3 chapitres en 3 semaines...j'en reviens toujours pas.), je publie malgé les fautes qu'il doit certainement y avoir. J'éditerai dès que ce chapitre sera passé entre leurs mains, promis.

Bleach n'est toujours pas à moi, Hana et Kandi, si.


Il y avait beaucoup de monde. Et je pus rapidement constater que Kandi ne s'était pas trompée. Les élèves avaient sorti le grand jeu. Tous s'étaient habillés de leur mieux selon leurs moyens, certains restant sobres et élégants, et d'autres exposant sans aucune gêne toutes leurs richesses et certaines shinigamies étaient outrageusement maquillées. Mais ce n'était rien à côté des nobles. Je passais pour une pauvre à côté d'eux, même avec mon beau kimono. Leur façon de marcher, de parler, leurs vêtements et l'élégance qui les accompagnaient à chacun de leurs pas reléguaient les autres au rang de manants.

J'avais déjà vu Kandi avec cette élégance, quelques fois. Ce soir, un enfant en bas-âge se serait rendu compte de son statut de noble. Dès qu'elle entra dans l'enceinte de l'Académie, son air changea, c'était l'air impassible et " spécial noble " qui m'insupportait tant.

- Je suis désolée Hana mais pourras-tu m'appeler Pâru ce soir ? Si mon père apprend que je me fais appeler Kandi partout où je vais, il va en faire une syncope.

- Ne vous inquiétez point, Pâru-san, répondis-je avec un sourire moqueur. Que faisons-nous maintenant ? repris-je plus sérieusement.

- Hmmm...on fait honneur au buffet ?

- Tu voulais pas me présenter ?

- Pas encore. Et puis, on a le temps.

Nous nous dirigeâmes donc vers le buffet, bien garni et l'air des plus appétissants. La première demi-heure, personne ne nous dérangea, les invités arrivaient encore. Kandi me désignait parfois quelques personnes, me disant leurs noms, leurs fonctions et leur importance dans le Seireitei. Puis quelqu'un arriva derrière nous et nous adressa la parole, me faisant légèrement sursauter.

- Bien le bonsoir, Ewaichi-san et...

- Jyukai Hana, dis-je au directeur. Bonsoir.

- Oui, bonsoir, Araka-san.

- La soirée se passe bien pour vous ? Demanda-t-il à Kandi en se détournant de moi.

- Très bien, merci.

Kandi n'était pas très bavarde. Je voyais bien qu'elle ne voulait pas poursuivre la conversation. Le directeur ne sembla pas de cet avis.

- Êtes-vous allées voir nos prestigieux invités ? Ils attendent impatiemment les élèves, vous savez. Je suis sûr qu'ils seraient ravis de vous voir.

- Pas encore, mais nous...

- Venez, venez, ils sont par là-bas. Vous venez aussi, Juke ?

Il ne nous laissa pas le temps de répondre et se retourna en s'éloignant du buffet. On s'élança à sa poursuite en échangeant un regard blasé. Nous n'avions pas le choix.

- ça alors ! Voilà le grand Araki Tsutomu-kun ! s'exclama une grande voix enjouée.

- Je vous en prie, Capitaine Kyôraku, répondit-il en s'inclinant.

Kandi et moi restâmes à l'arrière, attendant d'être présentées. Je ne pouvais pas m'empêcher cependant de jeter des coups d'œil au Capitaine. Il avait cette fois-là ajouté une cape rose à fleurs par-dessus sa cape et un autre Capitaine était à ses côtés.

- Mais qui avons-nous là ? demanda-t-il.

- Je vous présente Ewaichi Pâru, et son amie..Ju...

- Jyukai Hana, dit Kandi à sa place.

- Oui, c'est cela, ft-il avec un petit sourire.

- Hana-chan ! s'exclama le Capitaine Kyôraku.

- Vous connaissez le Capitaine ? s'étonna le directeur.

- Nous nous sommes rencontrés lors du premier examen, expliqua ce dernier. Heureux de voir que tu as réussi le second examen, Hana-chan.

- Dans quelle classe es-tu ? intervint le deuxième Capitaine.

- La première classe, euh...

- Je suis Ukitake Jyushirô, dit-il avec un sourire bienveillant.

Je me précipitai de m'incliner, ne sachant pas quoi faire. L'attention était sur moi, et je n'aimais pas ça.

- J'ai entendu dire que tu étais le major de ta promotion, Pâru, continua le Capitaine Ukitake après un petit signe de tête à mon attention.

S'ensuivit une discussion sur les niveaux des élèves et celui de l'examen d'entrée que je n'écoutai que d'une oreille. Je me contentais d'observer et acquiescer de temps à autre.

Y a pas à dire, les discussions de nobles, c'est chiant.

Cependant, je n'étais pas la seule à être muette. Le Capitaine Kyôraku semblait s'ennuyer fermement et ne le cachait pas vraiment. Il se contentait de siroter une coupe de saké et une fois ou deux, on se sourit.

- Capitaiiiiiiiine ! s'exclama soudain une voix féminine.

Une petite femme mince et à l'air strict apparut sans plus de manières derrière le noble et lui arracha sa coupe de saké des mains, en ignorant royalement ses protestations.

- Nanao-chaaaaannn, c'est la fête, tu devrais boire toi aussi.

La jeune femme remonta ses lunettes sur son nez d'un air indigné et s'inclina devant les autres capitaines et le directeur avant d'emmener le Capitaine avec elle. Son ami Ukitake éclata de rire et il fut bientôt suivi par tout le monde. J'étais un peu sceptique, qui pouvait bien être cette femme pour se comporter avec le noble d'une telle manière ?

L'arrivée de plusieurs personnes nous interrompit. En premier se tenait un gros bonhomme à l'air arrogant, avec un début de calvitie. Il tenait un plateau de nourriture à la main et se goinfrait sans aucune gêne.

- Bonsoir Oomaeda-san, dirent le directeur et le Capitaine en même temps.

- Oomaeda, se contenta Kandi avec un bref signe de tête.

Derrière lui venait une petite femme, un haori de capitaine sans manches sur les épaules, dévoilant un bras manquant. Elle avait les cheveux coupés au carré et d'étranges tresses blanches avec deux anneaux se balançaient dans son dos.

Elle leva les yeux vers nous et se contenta d'un signe de tête. Je m'inclinai et son regard tomba sur moi. J'eus soudain le souffle coupé, comme si son regard me transperçait et m'analysait toute entière, comme si je ne pouvais rien lui cacher. Un instant la panique s'empara de moi puis elle détourna les yeux et se plaça près de son collègue, et j'arrivai enfin à respirer. Kandi me jeta un regard inquiet mais je ne pouvais rien dire.

Restait un homme derrière la Capitaine que je devinais être celle de la deuxième division – il n'y avait que deux femmes capitaines dans le Gotei. Je n'avais pas remarqué sa présence. Je levai donc curieusement les yeux vers lui et me figeai sur place. Il était grand, mince. Presque squelettique. Un sourire démesuré traversait son visage moqueur et ses yeux fermés renforçaient l'image de renard qui s'imposait à moi. Un renard sournois et rusé. Il dégageait une aura puissante qui me déstabilisait grandement. Mais également beaucoup de charisme... Un frisson me parcourut soudain. De peur ou...d'excitation ?

Je n'arrivai pas à détourner mes yeux de lui. Peur ou fascination ? Sûrement un peu des deux. Je ne sus si je restais ainsi une minute ou une heure, mais je repris pied lorsqu'une voix brisa l'instant.

- Gin-kun ! s'exclama Ukitake.

Le Capitaine s'avança, un grand sourire aux lèvres et posa une main paternelle sur l'épaule de son homologue. Réveillée, je remarquai la mauvaise ambiance qui régnait soudain dans notre petit groupe. Oomaeda jetait un regard venimeux à l'homme aux curieux cheveux argentés, et Soi Fon le regardait d'un air méprisant et hautain. A côté de moi, Kandi semblait mal à l'aise. Le directeur avait l'air sceptique, comme s'il hésitait. Enfin, il bougea.

- Bienvenue, Ichimaru-san.

Ichimaru Gin.

- Je ne pensais pas que tu viendrais, Gin-kun. Viens avec nous.

Sa voix était chaleureuse mais n'avait aucun effet sur l'homme qui s'avança sans changer d'expression. Son entrée avait très visiblement créé un froid.

- Où en étions-nous ? demanda le directeur.

-Nous disions que les examens d'entrée pour les derniers districts du Rukongai étaient désavantageux, reprit Kandi. Ils sont éliminés quasiment d'office et seules les perles rares peuvent passer à travers les mailles du filet.

La discussion reprit son cours et mon attention s'atténua. La présence d'Ichimaru accaparait toutes mes pensées sans que je le veuille. Il était juste en face de moi et je me sentais mal à l'aise, très mal à l'aise. Comme si un étau allait se refermer subitement sur moi et m'étrangler.

- Hana-kun, tu viens du 78e district, c'est ça ? Kyôraku m'a parlé de ton examen, tu t'en es plutôt bien sortie !

J'émergeai soudain, et regardai le Capitaine qui attendait visiblement une réponse.

- Tu viens d'Inuzuri, petite fleur ?

La voix me fit quelque peu sursauter et je me retournai vivement vers celui qui m'avait parlé. Je le vis, qui me fixait avec ses yeux presque entièrement fermés, dont je ne pouvais discerner la couleur. Étrangement, le malaise que je ressentais disparut aussitôt. Pourtant, il en avait été l'auteur.

- Oui.

Ce dernier resta immobile, sans réaction. Était-il surpris par mon audace ?

- Étonnant...lâcha-t-il enfin d'une voix sarcastique.

J'ouvris de grands yeux et un sentiment de révolte s'empara de moi, s'embrasant aussi rapidement qu'un feu de forêt, m'étonnant moi-même.

- Allons, allons, Gin-kun, ne chambre pas les nouveaux, dit Ukitake.

Je continuai de le fixer, vexée et bouillonnante. Son sourire s'élargit encore plus, tordant son visage en un rictus effrayant.

Il se passa quelques secondes de silence, et avant que quelqu'un ne dise quoi que ce soit, une grande voix s'éleva à travers tout le parc de l'Académie.

- Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, veuillez rejoindre vos places, le repas va être servi !

Nous nous séparâmes tous rapidement, avec à peine un signe de tête. Seules Kandi et moi nous inclinâmes devant les Capitaines.

Les convives mettaient un certain temps à se placer, et certains semblaient curieusement tourner en rond. Mais nous avions encore cinq minutes devant nous. Kandi m'attrapa fermement par le bras.

- ça va ? demanda-t-elle, sourcils froncés.

- ...c'est qui, ce Ichimaru Gin ?

- Le Capitaine de la troisième division. Ne t'approche pas de lui.

- Pourquoi ? M'étonnai-je.

- Tu as bien entendu parler de cette histoire de trahison, il y a quelques années ?

- Oui. Il a un lien avec ça ?

- Exactement. Je ne peux pas t'en dire plus, mais fais-moi confiance.

- D'accord...

- Hana, fais vraiment attention.

HhHhHhHhH

Merde.

- Merde, dit Kandi à côté de moi en parfait écho avec ma pensée. J'étais pas au courant de ça.

Nous étions en train de chercher un endroit où nous installer, les invités s'étant déjà assis pour la plupart, lorsque nous avions remarqué quelque chose : il y avait des noms à côté des assiettes.

On était classés par ordre alphabétique. " Pour que tout le monde se parle sans distinctions d'aucune sorte", paraissait-il. Kandi avait rapidement trouvé sa place, au début de l'immense table dressée au milieu de l'Académie. Puis, elle m'avait accompagnée chercher la mienne. Nous cherchions donc les " J". Après être tombée encore une fois sur " Jyukai Haruhi" de la seconde classe, j'avais trouvé ma place, à sa droite. Mes deux voisins étaient absents. Par curiosité, je jetai un coup d'œil sur ma droite, pour trouver le nom de mon voisin, en espérant que ce ne soit pas un vieux croulant, ou un noble arrogant, ou un pervers, ou un porc...J'aurai préféré. Le verdict était tombé : Ichimaru Gin.

Évidemment, ça n'aurait pas été drôle sinon.

- Merde, répéta Kandi.

- Comme tu dis, chère amie.

- Excusez-moi, j'aimerai passer.

Le Capitaine était juste derrière nous. Évidemment, nous avions sursauté, ce que nous regrettions toutes les deux amèrement, j'en étais sûre. Sa voix moqueuse était accompagnée d'un sourire du même genre. Était-il là depuis le début ?

- Je te laisse, à plus tard, Hana.

- Bye, Pâru.

Son regard semblait dire " Reste en vie ! ". J'essayai de ne pas avaler ma salive, comme une idiote, et m'installai sans regarder mon voisin. Je sentais sa présence sur ma peau aussi sûrement que s'il m'avait touchée, mais il n'en était rien. Je devinai son sourire sur son visage, et repensais à ses quelques mots qu'il m'avait adressés.

Et s'il savait depuis le début que je serai sa voisine ?

- Dis...

Je me retournai.

- Hana, c'est ça ?

Je ne saurai dire pourquoi, milles réponses se débattaient dans ma tête pour répondre à cette simple question. L'envoyer voir ailleurs. Lui poser des questions. Dire tout simplement "oui". Ne rien dire.

Pitié, Jyukai Haruhi, ramène-toi vite.

xXxXxX

POV Kandi

Je ne pouvais m'empêcher de jeter un œil en arrière. Je ne voulais pas qu'Hana devienne un nouveau jouet pour Ichimaru Gin, comme ma lointaine cousine, Kuchiki Rukia. Je savais qu'il ne lui ferait rien de grave, il avait tout intérêt à se tenir à carreaux.

Pourquoi était-il venu ? Lui qui n'était pas sorti de sa caserne depuis si longtemps ! Après ce qui s'était passé, j'ai même cru qu'il se laisserait mourir. Mais il s'était contenté de reprendre son air de renard et de rester aussi mystérieux qu'avant.

Je secouai la tête. Je n'avais pas le temps de penser à ça. Et puis, je ne le connaissais pas, juste de vue, je m'inquiétais peut-être trop.

L'appel de mon nom me sortit directement de mes pensées. Il était temps de redevenir Ewaichi Pâru. Je m'installai donc à ma place, non sans saluer mon père qui m'avait interpellée, juste à mes côtés. Il était finalement venu.

- Comment se passe ta soirée, ma chérie ? me demanda-t-il comme si de rien n'était.

Il avait l'art pour ça. Je savais très bien qu'il était au courant que j'avais découché. Je ne lui dirai jamais que c'était chez Hana. Je ne veux même pas qu'il connaisse son nom.

- As-tu salué les Kyôraku et les Kuchiki ? ajouta-t-il.

- J'ai discuté un moment avec Kyôraku-san mais je ne savais pas que les Kuchiki seraient présents, père. Je ne les ai pas aperçus.

- Dommage, murmura-t-il pour lui-même. Il ajouta plus fort : Enfin, ils sont tous plus loin, là-bas, avec ce traître ! Ce classement est stupide et sans aucun intérêt, vraiment.

Un autre noble de mon clan intervint lui aussi et je restai en retrait, dans mon sage rôle de petite fille noble obéissante. Ils étaient encore en train de se monter la tête. Oui, les Ewaichi étaient proches des quatre grandes familles nobles, mais ils n'en feraient jamais partie.

Un interminable quart d'heure plus tard, on nous servit enfin. J'avais très faim, et cela m'occuperait pendant qu'ils continueraient de déblatérer. Je n'eus pas ce loisir.

- Alors Pâru, tu as décidé d'entrer à l'école ?

Le sujet qui fâche. Celui qui avait posé la question n'était autre qu'Ewaichi Haruhi, un cousin au deuxième degré, qui vivait aux crochets de la famille et ne manquait pas une occasion de profiter des autres. Il était bien évidemment présent.

- Comme tu le vois, cher cousin, répondis-je sobrement.

- Mais pourquoi donc, tu as déjà reçu toute l'éducation nécessaire avec ton père, j'en suis sûr, argua-t-il. Et en tant qu'Ewaichi, tu serais entrée directement dans l'une des divisions, peut-être même avec un siège.

- J'ai envie d'étudier comme les autres shinigamis. Je suis sûre que je peux apprendre encore des tas de choses.

- Mon enseignement n'a pas été suffisant ? intervint mon père.

- Si, bien sûr. Mais ce n'est pas pareil, je vivrai en société et j'apprendrai auprès de professeurs. Et je veux prouver notre valeur à ceux qui nous dénigrent.

- J'ai été professeur ! s'exclama mon père, outré. Et tu n'as rien à prouver à qui que ce soit.

- Vous avez donné votre accord, père, et nous sommes à peu près d'accord sur le sujet, je n'ai plus envie d'en discuter.

Mon cousin eut un sourire en coin et mon père fit la moue. Pourquoi ça devait toujours finir ainsi avec lui ? Quand je pense que nous étions si proches quand j'étais enfant...

Le reste de la soirée fila sans accrocs. Je n'arrivai plus à manger. J'étais trop inquiète pour Hana, et quand j'essayais de ne pas y penser, mes souvenirs d'enfance me remontaient à la mémoire et je devais vite arrêter d'y penser pour ne pas me mettre à pleurer soudainement.

Si seulement tu étais encore là, maman...

Notre vie de famille s'était arrêtée, depuis. Anéantie, disparue. Rien ne serait plus jamais comme avant. Surtout mon père.

HhHhHhHhHhHhHhHhHhH

Où es-tu bon sang, Hana ?

Il s'était passé bien une heure et demie après le dessert, mais les convives étaient pratiquement tous restés pour discuter. La bienséance m'avait empêchée de partir trop vite.

Et là, j'étais enfin devant la place d'Hana. Où elle ne se trouvait plus. Ni Ichimaru Gin. Ni cette fameuse Jyukai Haruhi.

- Ohhh, Pâru-chaaan, tu cherches Hana-chan ?

- Kyôraku-san ! m'exclamai-je.

Je me dirigeai vers lui. Je n'avais pas pensé qu'il serait si proche d'Hana. Décidément.

- Vous ne sauriez pas où elle est ?

- Je me demande...elle est partie dès la fin du repas.

- Elle est rentrée chez elle ?

Mais le Capitaine devait avoir atteint sa limite. Il avait trop bu, et il éclata de rire au lieu de me répondre.

- Elle est partie en même temps qu'Ichimaru, ils discutaient ensemble.

Je me retournai soudainement.

- Rukia !

Ma cousine me regardait, le visage sombre.

- Cette gamine devrait faire attention à ses fréquentations.

- Tu ne saurais pas où ils sont allés ?

- Non. Il est parti en shunpo et elle, elle est allée dans le parc.

- Merci Rukia !

- De rien, marmonna-t-elle.

Je m'élançai vers le parc de l'Académie. Il n'y avait plus beaucoup d'invités.

Mon cœur battait à vive allure. Qu'avaient-ils pu bien se dire ? C'était quand même étrange, alors que l'ambiance avait été explosive quand ils s'étaient vus.

Et puis, pourquoi je m'inquiétais autant ?

TO BE CONTINUED


Décidément, ce repas me prends bien du temps, plus que prévu même ! Je n'aime pas trop ma fin de chapitre, mais j'ai pas trouvé mieux...

Les reviews, ça donne envie d'écrire, n'hésitez pas !

A bientôt ( je n'ose pas dire " à la semaine prochaine " X) ).