Salut tout le monde ! =D – Salut toute seule.- = =' ( Haruhi Suzumiya no Yuutsu, connaissez ? )
J'ai réussi à vous pondre plus des deux tiers de ce chapitre cet après-midi, rien que pour vous ! Je suis gentille, hein ?
Xx-fan-bleach : Une fois de plus, merciiii ! Que de compliments, ça fait plaisir. Ne t'inquiète pas, avec autant de compliments, je suis plus que motivée pour continuer !
Sid-X8 : héhé, mais vas-y, ne te gêne pas xD. Merci pour ta review !
Sulfura29 : Yeah, une nouvelle revieweuse ! En espérant que cette suite te plaise autant. Merci !
PumpkinSpice : Quel plaisir de relire ton pseudo pour chaque chapitre :D Voilà la suite ! Merci pour ta review !
Harukasa : Bienvenue ici ! =D Merci pour ta review , heureuse que ma fic' te plaise.
la p'tite MM's : Encore une superbe review ;) Kandi n'interviendra pas tout le temps en POV, l'héroïne reste quand même Hana, mais on n'aura son POV de temps en temps. Merci !
Eve : Tu l'exiges, le voilà ! U.U Merci pour tes deux reviews.
Zod'a : T'es vraiment barrée ma pauvre. Mais c'est comme ça que je t'aime. Merci !
Je tenais aussi à vous dire un grand merci à toutes et à tous ! Je me suis rendue compte récemment en me baladant sur Ffnet que tout le monde n'avait pas la chance d'avoir autant de reviews que moi en si peu de chapitres. Ça me fait tellement plaisir et ça me motive, un truc de dingue ! N'hésitez pas à donner votre avis, ça me fait plaisir de revoir vos pseudos !
Bleach est bel et bien sorti de la tête de Tite Kubo, Hana et Kandi de la mienne...
/!\ A partir de ce chapitre, il y a des spoilers, où je raconte l'histoire d'Aizen ( maintenant vous savez que je vais dans un post-aizen ). J'ai également pris des libertés. Alors si vous n'avez pas lu les scans, faites attention.
Bonne lecture !
- Dis...
Je me retournai.
- Hana, c'est ça ?
Je ne saurais dire pourquoi, mille réponses se débattaient dans ma tête pour répondre à cette simple question. L'envoyer voir ailleurs. Lui poser des questions. Dire tout simplement "oui". Ne rien dire.
Pitié, Jyukai Haruhi, ramène-toi vite.
- C'est écrit sur mon assiette, dis-je beaucoup plus sèchement que je ne le voulais.
Je me figeai, me rendant compte de ma bêtise. Je pourrai être renvoyée rien que pour ça.
- Et toi, tu sais qui je suis ? Me répondit le Capitaine avec un sourire sadique.
Sainte Marie mère de Dieu...
- Le Capitaine Ichimaru, responsable de la troisième division, risquai-je.
- La petite a bien appris sa leçon, ricana-t-il. Mais encore ?
Je ne sus jamais où je trouvai le courage - ce type exercait un pouvoir sur moi qui me rendait folle de rage - je répondis soudain :
- Un homme machiavélique qui n'a rien d'autre à faire que de s'amuser avec beaucoup plus faible que soi ! Remarquable, vraiment. Ça me fait pitié de voir que vous vous ennuyez tellement que vous n'avez que ça à faire.
J'avais les lèvres serrées et avais dit tout cela d'une voix basse et grave, empreinte de haine et mes yeux le fusillaient sans qu'il ne paraisse le moins du monde touché. Je me sentais trembler de peur, d'appréhension et de colère.
A mon grand ahurissement, il éclata de rire. Un rire frais et franc. Un beau rire. Tellement différent de ce sourire mystérieux qui traversait et tordait son visage en un rictus inhumain. Je ne savais pas comment réagir, et le temps qu'il s'arrête, je me rendis compte que je m'étais calmée.
- Fais attention à toi, petite fleur, d'autres beaucoup plus susceptibles que moi t'auraient envoyée en prison pour moins que ça.
J'ouvris la bouche pour répondre, mais je ne savais pas quoi dire. C'était la deuxième fois en une soirée qu'il me faisait sortir de mes gonds en moins d'une minute, je faisais mieux de me taire.
- On a perdu sa langue ? Quel dommage, une jeune fille pleine de fougue comme toi, ça me manquait...
Zen. Zeeeeen.
- Euh...Je...bonsoir. Excusez-moi.
Je me retournai pour voir la personne qui avait parlé. Ainsi, je faisais dos au Capitaine, et c'était préférable. La jeune fille à ma gauche était très petite, blonde et bouclée, avec de grands yeux noisettes. Elle semblait mal à l'aise et n'osait pas s'asseoir.
- Tu es Jyukai Haruhi ? Vas-y, assieds-toi.
La blonde sembla infiniment reconnaissante et s'assit. On aurait dit une petite poupée. Elle était très mignonne, avec des joues roses et des lèvres pleines, et semblait un peu cruche. Mais elle était en seconde classe, mieux valait se méfier des apparences. Elle lissa son kimono jaune et orange, avec des tas de soleils et de nuages vaporeux, et se tourna vers moi pour entamer la conversation. Elle avait l'air d'hésiter devant le capitaine qui, je le devinais, devait avoir repris son sourire effrayant. Je me lançais donc dans une conversation qui avait pour sujet nos origines, nos examens d'entrée, l'attente impatiente des résultats, et tout ce qui pouvait me passer par la tête. Haruhi rit beaucoup et j'appris qu'elle s'était elle aussi étonnée de notre homonyme. Elle s'était détendue et j'aurais presque pu oublier la présence d'Ichimaru si je ne le sentais pas tellement dans mon dos. Je devinai parfois qu'il nous jetait un coup d'œil - mais il ne prenait pas part à la conversation – et je me retenais de frissonner.
Heureusement, nos autres voisins arrivèrent. Je reconnus le Capitaine Kyôraku, qui me fit un petit signe de la main et s'installa face à un grand homme à la peau d'albâtre et aux cheveux de jais tombant sur ses épaules, où se mêlaient d'étranges objets, et à l'air supérieur. Un noble, sans aucun doute, qui ne nous accorda pas un regard. Il était accompagné d'une petite fille, brune elle aussi, qui jeta un regard venimeux à mon voisin.
Si Kyôraku essaya d'intégrer Ichimaru à la conversation, l'autre capitaine ne s'intéressa pas plus à lui qu'à nous, ce que je trouvai quand même vache pour son collègue.
Qu'est-ce qu'ils avaient tous contre lui ?
Mais je ne pouvais décemment pas lui poser la question, surtout qu'il s'était enfermé dans son mutisme, et il toucha à peine au repas qu'on nous servit.
Je me contentai donc de discuter avec Haruhi tout au long du repas, qui était une fille plutôt sympathique et avait la capacité incroyable de parler cinq minutes sans respirer.
Malheureusement, elle partit dès la fin du repas, elle habitait plutôt loin et la route était longue. Le noble – qui s'appelait Kuchiki Byakuya d'après son assiette- partit également en saluant son homologue, et la fille qui l'accompagnait alla voir ailleurs. Ne restait que Kyôraku. Ce dernier se leva alors pour se diriger vers le bar, au centre de l'immense table un peu plus loin.
Je me retrouvai donc seule avec le Capitaine de la troisième division.
Le ventre serré, je cherchai quelque chose à dire, mais n'osais pas de peur de sa réaction. En risquant un regard vers lui, je vis qu'il ne souriait plus. Son visage était fermé, comme perdu dans ses pensées. Il sirotait une coupe de saké en regardant dans le vide – enfin, je pensais, avec ses yeux fermés. Il dut sentir mon regard car il se tourna vers moi.
- Une question, petite fleur ?
- Euh..je...
J'avais perdu de mon aplomb du début du repas. Visiblement, cela l'amusa, et il récupéra son sourire. Vexée, je m'apprêtais à partir et me levai.
- Attends.
- Oui ?
- Pose ta question.
-...
- J'attends.
- Je me demandais juste...pourquoi les autres Capitaines vous regardaient aussi méchamment.
- Cela ne se voit pas ? fit-il en élargissant son sourire, la voix moqueuse.
- Ce n'est pas une raison suffisante pour des regards aussi méprisants.
Il perdit son sourire.
- Cela ne te regarde pas.
J'étais étonnée. Cela avait-il un rapport avec l'allusion de Kandi ?
- Enfin, tu auras vent des rumeurs, ajouta-t-il sur un ton sarcastique. Si je te le disais moi-même, tu ne me croirais pas.
Il reprit son habituel sourire et approcha son visage vers moi. Je me demandai soudain de quelle couleur étaient ses yeux.
- Bye bye.
Et avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, sa silhouette vacilla, et sa chaise fut vide. Il était parti.
XxxXxXx
- Hana !
Je sursautai. Je ne cessais de tourner en boucle ma conversation avec le taicho, et ne l'avais pas entendu. Kandi arriva enfin, essoufflée.
- Où t'étais passée ? Je te cherche depuis si longtemps !
- Oh, j'avais pas envie de rester assise mais je pouvais pas venir te chercher non plus, alors j'ai fait un tour.
Kandi m'observa quelques instants, comme pour m'analyser.
- Et Ichimaru ? Tenta-t-elle.
- Ce type est une énigme...
Kandi haussa un sourcil.
- Mais je ne pense pas qu'il soit aussi méchant que tu le penses.
-...hein ?
- Superbe, vraiment, Pâru-san.
- Ne change pas de sujet de conversation, qu'est-ce qui t'amène à penser ça ?
- Je dirai plutôt que ce sont les autres qui sont cruels avec lui...
Kandi réfléchit à ma réponse, puis haussa les épaules.
- Sinon, c'était comment le repas ?
- Tu veux pas qu'on rentre ?
- Mais euh ! Je veux savoir euh !
- Je te dirai sur le chemin, soupirai-je. Je suis fatiguée.
- Je peux pas, je dois absolument rentrer chez moi ce soir. C'est pas l'envie qui m'en manque, mais on dormira pas ensemble, ma petite fleur.
- Je survivrai.
- T'es pas drôle ! Et l'histoire, alors ?
- Demain.
- Noooooooon.
- Au revoir, Pâru-san.
- Méchante !
- Je t'aime aussi.
XxXxXx
J'écoutais le professeur Aikiko Tawagochi déblatérer sur les techniques de combat. C'était le professeur qui allait nous enseigner les techniques de combat, d'abord avec les bokken, puis quand nous l'aurions, avec notre zanpakutos. Le truc, c'est qu'avant la pratique, y a la théorie.
C'est chiant. J'veux me battre.
A côté de moi, Kandi glissa un papier où elle avait marqué :
" On ira s'entraîner ensemble après les cours si tu veux, tu me raconteras ta soirée d'hier, et moi la mienne, ok ?"
Je souris. Cette fille lisait vraiment dans mes pensées… J'inclinai le pouce et me re-concentrai sur le cours. C'était long, mais le prof était tout de même sacrément pertinent, et je notais soigneusement ses conseils.
Le reste de notre première journée de cours fila ainsi. Nos professeurs nous faisaient une rapide présentation, et un discours, puis commençaient leurs cours. Evidemment, en kido, nous n'avions pas commencé la pratique. A midi, je me retrouvai sans Kandi, car nous n'avions pas exactement les mêmes horaires avec nos options- et mangeai seule dans un coin sans vouloir me mêler aux autres, qui ne me prêtaient d'ailleurs aucune attention. Je n'avais que deux heures dans l'après-midi : histoire du Seireitei.
Je retrouvai Kandi et, aussi étonnant que cela puisse paraître, nous ne dîmes mot. Notre professeur, Engo Muramasa, était captivant et donnait une telle vie à son cours qu'il nous emportait avec lui pour remonter le temps et revivre l'histoire. Je ne vis pas les deux heures passer et, lorsque j'émergeai, j'avais encore des étoiles dans les yeux.
Notre première journée du cours était finie. J'avais du mal à y croire. C'était tellement...simple. Presque banal. Enfin, pour l'instant, cela ressemblait aux écoles où certains parents dans le Rukongai avaient les moyens d'emmener leurs enfants. J'espérai que nous passerions rapidement aux choses sérieuses, à la longue, cela risquait d'être ennuyant.
- C'était...géant, murmurai-je.
- Oui, je n'avais jamais abordé l'histoire d'une telle façon avec mes précepteurs. Ils étaient tellement blasés. Alors que là...on vit l'histoire.
J'acquiesçai en me dirigeant vers la sortie.
- Attends. Tu voulais pas qu'on s'entraîne ? me demanda Kandi.
- Euh..si. On pourrait aller chez moi ?
- On détruirait le salon. On peut aller aux salles d'entraînements, elles sont toujours ouvertes.
- Ok.
- Et après on ira se manger un bout.
Nous nous dirigeâmes donc vers le bâtiment qui comportait trois grandes salles d'entraînements : une pour le kido, et deux de combats, l'une étant réservée aux dernières années et combats officiels qui se déroulaient en troisième et cinquième années. Les professeurs organisaient des combats pour motiver l'envie de combattre des élèves et surtout, voir leurs niveaux lorsqu'ils se donnaient à fond. Les combats se faisaient sans distinctions de classes, d'âge ou de sexe, et tous les élèves de l'Académie étaient invités à y assister. Mais nous avions le temps avant d'y penser sérieusement.
Kandi attrapa deux bokken d'entraînement qui n'appartenaient à personne, les deux autres étant réservés pour les cours et s'entraîner chez soi ou à l'extérieur. Elle m'en lança un. Il était usé et le manche était lisse, ça n'allait pas être simple.
Il n'y avait pas grand monde dans la salle, les élèves des autres classes ayant cours à l'heure qu'il était. Mais les quelques élèves qui nous virent étaient surpris de voir des premières années.
- Aller, montre-moi ce que tu vaux ! s'exclama Kandi.
Nous ne nous étions jamais battues. Enfin, si, mais en se chamaillant. Jamais sérieusement. Le temps entre les examens et la rentrée où nous avions fait connaissance, nous sortions surtout pour discuter et s'amuser.
C'était donc une grande première.
Je serrai les dents. Je savais par avance qu'elle était plus forte que moi, elle avait eu des entraînements, elle. Je n'étais pas jalouse, et je savais que plus elle était forte, plus elle m'apprendrait. Ça n'empêchait pas que j'allais me prendre une raclée.
Je m'élançai la première. Arme levée au-dessus de ma tête, je me précipitai vers elle, et au dernier moment, feintai pour frapper sur ses jambes. Elle avait prévu le coup et para d'une seule main, pour me frapper aux côtes de l'autre. Je lâchai un hoquet de surprise et de douleur et m'éloignai pour reprendre ma respiration. Elle n'avait pas frappé fort, mais qu'est-ce que ça faisait mal !
- Pas mal, combler le manque de force par la ruse. Mais ce n'est pas encore ça, très chère.
Elle attaqua. Elle était beaucoup plus rapide que moi, et je parai au dernier moment, les muscles des bras au supplice. Je levai le pied pour la frapper au ventre mais elle s'éloigna avant que je ne l'atteigne.
- Plus rapide, Hana !
Je grognai et m'élançai. Nous échangeâmes plusieurs coups rapides, ou aucune n'arrivait à prendre le dessus sur l'autre. Soudain, elle se retrouva derrière moi, elle avait bougé tellement vite que je ne l'avais pas vue, et avant que je ne puisse réaliser, je sentais le bout du bokken sur ma nuque.
- T'es morte, me lança-t-elle.
Il y avait une certaine lueur dangereuse dans ses yeux. Elle aimait vraiment se battre, et devenait une autre Kandi lorsqu'elle entrait en action. Elle était féroce et ne laissait aucune chance à son adversaire.
Puis, elle sourit et s'éloigna.
- Revanche ?
Je répondis en me jetant sur elle.
XxXxXxX
- Non, serre plus les jambes. Voilà, comme ça. Hausse les épaules, ne laisse pas tomber tes bras comme ça. Et n'hésite pas à frapper bon sang !
Un coup de bokken dans l'épaule me fit crier et me projeta à terre. Je me massai l'épaule et me relevai difficilement. Face à moi : Tamada Hiraoku. Le troisième année nous avait observées nous entraîner et avait décidé de venir faire de même avec nous. Évidemment, il était beaucoup plus fort, mais était très modeste et ne tarissait pas d'éloges sur notre niveau, qu'il considérait comme élevé étant donné que nous n'avions même pas commencé les cours de pratique.
- Allez, recommence, m'ordonna-t-il.
Il courut vers moi et la bataille recommença. Nous avions beau être ses kohai (1 ) , il n'y allait pas de main morte.
Dix minutes après, il lâcha enfin l'affaire. Je m'écroulai, trempée de sueur, et but avidement l'eau qu'il m'offrait en m'étouffant à moitié. Puis, ce fut le tour de Kandi.
- Voyons voir ce que tu vaux, toi, fit-il avec un sourire.
J'allais m'installer avec les autres troisième années, deux garçons et une fille plutôt sympathiques, et regardai le combat.
Kandi se défendait beaucoup mieux que moi, et son aura combative s'étendait dans toute la pièce. Hiraoku-san semblait surpris, mais il gardait aisément le dessus. Il eut bientôt le même sourire qu'elle, et leur danse ne se termina qu'au bout de longues minutes durant lesquelles seuls quelques conseils d'Hiraoka fusaient.
- Toi, tu as déjà combattu avec un katana, n'est-ce pas ? lui demanda-t-il quand ils eurent fini.
- J'ai reçu cet entraînement, oui.
- Ça se voit, intervint un des amis d'Hiraoku-san.
- C'est tout de même curieux, tu dois être riche, non ?
Kandi répondit avec un haussement d'épaules. Elle ne leur avait évidemment pas donné son vrai nom. Nous leurs dîmes au revoir et leur souhaitèrent bonne chance pour la suite de leur entraînement, et partîmes.
Vingt minutes plus tard, nous étions chez moi.
- Tu veux dormir ici ? demandai-je.
- Non, non, c'est juste que nous n'avons pas eu le temps de discuter pendant l'entraînement.
- Ah...
Je n'avais pas vraiment envie d'en parler. Je sentais déjà les courbatures et les bleus, et j'étais très fatiguée. Mine de rien, écouter attentivement ses profs toute la journée, c'est usant.
- Tu t'es d'ailleurs plutôt bien défendue !
- Rien face à toi. Vous m'avez bien rétamée, dis-je en nous servant un thé.
- Ce n'est pas pareil, c'était des troisièmes années. Je te dis pas l'état dans lequel on sera demain.
Un ange passa. J'étais une sacrée perfectionniste, je ne supportais pas d'être en dessous des autres, mais quoi de plus normal le premier jour de sa première année de cours ? Je n'arrivais pas à ne pas y penser, cependant.
- Alors, ta soirée ? demandai-je pour changer de sujet.
- Noble, répondit sobrement Kandi.
- Mais encore ?
- Y avait mon père et d'autres nobles de mon clan, donc j'ai pas vu grand monde et j'ai pas beaucoup parlé, chiantissime.
- Et...après ?
- Je suis venue te retrouver puis je suis partie directement pour éviter mon père. On s'est vu ce matin, et il m'a servi un petit sermon...rien de bien méchant.
Elle mentait. Je le savais. Elle était arrivée en retard en cours. Oh, moins de cinq minutes, rien de très grave, mais je savais qu'elle ne serait pas arrivée en retard s'il ne s'était rien passé. Elle s'était assise à côté de moi sans rien dire, et était restée plongée dans ses pensées pendant qu'Aikiko-sensei ( 2 ) faisait son cours, émergeant seulement avec son petit mot. En plus, nous ne nous étions pas vues pour le déjeuner et n'avions pas pu parler jusqu'à maintenant.
- Et toi ? enchaîna-t-elle directement.
Je lui narrai ma soirée avec le Capitaine Ichimaru et Jyukai Haruhi.
- Oh, je vois...
- Tu vois quoi ?
- Je vois pourquoi tu pensais ça à propos de lui. Le fait que ce soit les autres qui étaient méchants avec lui. Et aussi ce qu'il t'a dit avant de partir.
- Oui, d'ailleurs, je ne comprends toujours pas pourquoi. C'est sûr, il est pas du genre commode, mais là...
- Ecoute. Ecoute-moi bien. Ne m'interromps pas, ajouta-t-elle en voyant que j'ouvrais la bouche.
Je hochai la tête et je me préparai à écouter son récit que j'attendais impatiemment depuis la veille.
- Il y a de cela quelques années, le Capitaine Ichimaru était nommé capitaine de la troisième division. Avant d'accéder à ce poste, il était le vice-capitaine de la cinquième division. Je n'ai pas le droit de prononcer le nom de son ancien Capitaine.
Cela m'étonnait franchement de sa part qu'elle ne le fasse pas.
- Un jour, des ryokas ont envahi le Seireitei. Ils créèrent quelques problèmes, le Gotei était pas mal agité. Puis, un matin, on retrouva ce Capitaine mort. D'abord, les shinigamis pensèrent qu'il s'agissait des ryokas. Mais en fait, c'était un mensonge créé par le Capitaine lui-même. Il a trahi.
Elle s'interrompit, réfléchissant soigneusement à ses mots.
- La bataille d'hiver commença contre les arrancars. Le Gotei a gagné. Je ne te donne pas les détails, on en aura peut-être en cours d'histoire du Seireitei, mais j'en doute.
Elle laissa une seconde de suspens.
- Le problème de Gin, c'est qu'il s'est fait passé pour un traître.
- Explique !
-Au dernier moment, il a trahi son ancien supérieur. Il a reçu un coup qui aurait dû lui être fatal. On le croyait mort, mais grâce aux soins d'une des Ryoka et de la quatrième division, il a survécu.
J'écarquillai les yeux.
- Ça alors...j'avais entendu parler de cette histoire, j'étais encore au Rukongai lorsque c'est arrivé, mais je ne savais pas tout ça, murmurai-je éberluée. Donc, les autres Capitaines lui en veulent toujours pour cette fameuse fausse trahison.
- Oui, ils ne l'aimaient déjà pas beaucoup avant.
- Comment tu sais tout ça ?
- Je suis noble je te rappelle, dit-elle avec un clin d'œil. Mais elle perdit vite son sourire. Ce n'est pas tout. Gin a survécu, mais physiquement parlant.
- Je ne comprends pas.
- C'était une guerre, alors évidemment, il y eu des morts...Parmi eux, son Vice-Capitaine, Kira Izuru.
J'ouvris grands les yeux de stupeur. Je ne pouvais certainement pas imaginer sa douleur.
- Mais il y avait également une autre vice-capitaine, Matsumoto Rangiku.
TO BE CONTINUED.
Et voilààààà ! Vous avez ma version des faits, muahahahaha !
Vous m'en voulez, hein ?
Vous avez le droit de m'assassiner avec des reviews :D
