Bonjour/bonsoir tout le monde !

le 24/03 : ÇA Y EST, J AI RÉUSSI A PUBLIER, YOUHOU ! X) Un grand merci à King, j'aurai jamais réussi sans son aide.

le 19/03 Bon, vous l'aurez compris, le délai de publication passe de toutes les semaines à toute les deux semaines, je rame.

Mais j'espère que vous apprécierez tout de même mes chapitres !

Un grand merci à : Craz', Melty-chan 93, Sid-X8, freyandchris, xx-fan-de-bleach, et PumpkinSpice.

Et, bien évidemment, à mes bêtas d'amour : Eve et Zod'a. Zod'a et Eve. Je vous aime les girls.

Xx-fan-de-bleach :Prêt à tirer ? Feu !

PumpkinSpice : Le passé duquel ? Hana ou Gin ? Les deux ? Muhahaha. Les combats d'hommes pour une fille, ça m.h.o.r.r.i.p.i.l.e X.X Oh ! C'est curieux, je t'ai vu toi ( et d'autres revieweurs ) dans les reviews d'une fic' que je lis en ce moment, également OC/Gin X) Tu t'en fous, mais il fallait que je le dise U.U

Sur ce, bonne lecture ! =D


- Et après ?

- Ben quoi après ?

- Vous avez fait quoi ?

- Je suis rentrée chez moi et il est rentré chez lui.

Kandi eut l'air déçu.

- Il ne s'est rien passé de..spécial ?

- C'est mon futur capitaine ! M'exclamai-je, outrée. Et comment se fait-il que tu ramènes toujours ce sujet de conversation ? J'ai déjà un petit ami.

- Moui...tu le vois quand, au fait ?

- Tu te prends pour ma mère ?

- Quand ?

Cette fille peut être incroyablement chi-an-te.

- Ce soir. Ça y est, tu as pris tes notes ?

Kandi sembla réfléchir.

- C'est tout de même bizarre...

- Quoi encore ? M'exaspérai-je.

- C'est la première fois qu'il ne te dit rien de méchant. D'après ce que tu m'as raconté il était presque...gentil.

Elle se tut brusquement, comme si elle se rendait compte de ce qu'elle venait de dire.

- Je ne sais pas, on était tous les deux pris au dépourvu, je pense. Je ne m'attendais pas du tout à le croiser et lui non plus, pour la même chose : rendre visite à un mort. Je suppose qu'il doit toujours y aller seul.

Nous restâmes toutes deux silencieuses, perdues dans nos réflexions.

- Et il n'a rien ajouté après sa fameuse déclaration ?

- Non, il est parti avant même que j'ai le temps de percuter.

- ça fait six ans que tu percutes pas, en même temps.

Je lui jetai un regard indigné.

- Votre lien est tellement...unique, murmura-t-elle.

- Bien sûr, nous sommes liés. Notre destin est tout tracé. Nous allons finir ensemble et débarrasser la Soul Society de tous ses mauvais préjugés et rétablir l'égalité entre le Seireitei et le Rukongai.

- T'es chiante.

- Je te retourne le compliment.

- Et maintenant ?

- Maintenant, je me casse.

XxXxXxX

Je rentrai chez moi en claquant la porte. Aussitôt, il toqua.

- Hana...ouvre-moi.

- Dégage !

J'entendis un soupir. Je pris la parole avant qu'il ne recommence.

- Ne dis rien Hiraoku, surtout ne dis rien. Je n'ai pas envie de me faire virer avant même d'avoir commencé à travailler, tout ça parce que je t'aurai réduit au silence.

T'y vas pas un peu fort, là ?

C'est la troisième fois !

... Dégaine moi quand tu veux.

- Hana, ma chérie.

J'ouvrai soudain la porte en grand.

- Ose. Ose me le dire, comme ça.

- Tu ne me l'as jamais dit non plus, rétorqua-t-il.

1 partout.

- ça n'aurait aucun sens. Je ne t'aime plus, crachai-je. Dégage !

Et je lui fermai la porte au nez. J'entendis un juron, et attendis qu'il tourne les talons pour m'adosser au mur, les yeux fermés.

- Dites donc, c'est pas bientôt fini, tout ce boucan ?

J'ouvris les yeux en sursautant.

- Kandi ?

- Oui, c'est moi.

Elle agita les clés que je lui avais fait faire lorsque nous étions en seconde année.

- Je pensais pas que tu rentrerai si tôt, dit-elle, moqueuse.

- Ce n'est pas le moment, Kandi.

- J'ai bien vu, allez, viens par là.

Je m'avançai d'un pas mou en m'affalant sur le canapé.

- ça a pas l'air d'aller fort, vous deux.

- C'est la troisième fois.

- La troisième fois que quoi ?

- La troisième fois qu'il " m'oublie ". Et comme ce cher monsieur ne veut toujours pas me faire des clés au cas où, j'ai attendu dehors comme une conne pendant deux heures.

- Deux heures ? Mais t'es malade, tu vas tomber...malade.

- Il avait un peu bu en plus, et on s'est disputés, continuai-je.

Silence.

- Il a raison. En deux ans, on ne s'est jamais vraiment dit " je t'aime".

Kandi me regarda quelques secondes avant de me secouer par les épaules.

- Allez va, c'est normal de se disputer entre amoureux ! Demain est un autre jour, dors.

Et elle s'allongea sur le canapé en m'entrainant avec elle, ouvrant grand les bras.

- Fais un câlin à tatie Kandi.

Je souris malgré moi avant de m'allonger tant bien que mal. Mais quoi qu'elle dise, je savais que cette fois, c'était fini.

Et demain, ce serait mon premier jour de travail.

XxXxXxX

Nous étions quatre. Devant nous, le Capitaine et le troisième siège – il n'y avait toujours pas de Vice-Capitaine- avaient tenu à tour de rôle un discours, nous souhaitant la bienvenue – surtout le troisième siège – et nous prévenant des durs efforts que nous devrions fournir et de la difficulté des missions – surtout Ichimaru-taichô.

J'étais la seule femme du groupe. Kandi était allée dans la treizième division, celle dirigée par Ukitake Jyuushirô, le Capitaine aux longs cheveux blancs et à l'air malade. Malheureusement, nous ne pouvions pas déjeuner ensemble, on s'était donc donné rendez-vous le soir. Pour l'instant, je jouais mon rôle de nouvelle recrue.

-Je vais vous faire visiter les lieux et vous expliquer votre travail ce matin. Après le déjeuner, vous participerez à l'entraînement qui se déroule trois fois par semaine. Pour votre venue, Ichimaru-taichô nous fera l'honneur d'être présent, mais ce ne sera pas le cas les prochaines fois. Maintenant, suivez-moi.

Le troisième siège, du nom de Hiroma Naoki, nous emmena alors à travers les rues qui formaient un véritable labyrinthe dans le Seireitei. Surtout qu'elles se ressemblaient toutes. Il nous montra les casernes, et également les logements des shinigamis de la division. Nous n'étions pas obligés d'y habiter mais cela était beaucoup plus pratique. J'en discuterai avec Kandi, songeai-je.

Tout au long de la matinée, nous visitâmes les différentes sections des divisions qui s'occupaient des différents travaux, de la simple administration aux missions contre les hollows en passant par les entraînements hebdomadaires. Le temps de me retourner, je me retrouvai dans une sorte de cantine aux côtés de mes nouveaux collègues dont je ne connaissais même pas le nom.

- Urumaezawa Kira, se présenta mon voisin de gauche.

C'était un homme - de sexe masculin - "..." à l'apparence d'une trentaine d'années, ses cheveux bruns dans tous les sens. Tout à fait charmant.

Et Hiraoku ?

C'est pas parce qu'on est régime qu'on peut pas regarder.

...

De toute façon, je crois bien que je le suis plus, au régime.

Nous discutâmes un moment. Il venait lui aussi de l'Académie, évidemment, mais je ne me souvenais pas de l'avoir croisé. Lui, par contre, avait entendu parler de moi – et surtout de mon strip-tease en fait. Nous passâmes tout le repas à parler de souvenirs de cours comme des retraités.

Une heure plus tard, nous étions dans le stade d'entraînement.

Et, à vrai dire, j' hallucinais un peu.

XxXxXxX

En face de moi...euh... un type très, très bizarre ? Un shinigami à l'air suspect. Mon adversaire.

Pourquoi ça tombait toujours sur moi ?

L'adversaire en question était mince et plutôt petit, la quarantaine – physiquement parlant. Il aurait l'air tout à fait normal s'il n'y avait pas eu ce sourire flippant sur son visage ( il a pris des cours chez Ichimaru-taichô ou quoi ? ).

L'entraînement avait commencé par quelques échauffements. Puis, le Capitaine était arrivé, et le troisième siège nous avait présentés dans un bref discours. A présent, nous étions censés nous battre contre des shinigamis – volontaires – de la division afin de prouver notre valeur. Je n'avais aucune idée de sa puissance ni de son rang, mais son attitude portait à croire qu'il était plutôt le genre rusé que gros bras. Allez savoir pourquoi, tous mes voisins avaient eu droit à une armoire, plus le genre gros bras que rusé.

Spécialement pour nous, la division presque dans son intégralité allait assister à nos combats. J'allai donc me battre contre cet homme dont je ne connaissais, ni le nom, ni le siège – s'il en avait un – exprès, devant des centaines d'hommes. La salle d'entraînement était immense, oui.

Il y eut un tirage au sort. Je pris le numéro trois, Kira, le premier.

- Courage, donne le meilleur de toi-même, lui murmurai-je pendant qu'il se dirigeait d'un pas mal assuré vers le milieu de la salle.

Son combat ne dura pas très longtemps. Sept ou huit minutes. Après quelques bottes et feintes, l'adversaire de Kira fondit sur lui et ne le lâcha plus jusqu'à ce qu'il tombe à terre. Kira fit du mieux qu'il put, mais, de toute évidence, il n'était pas de taille.

Le deuxième combat dura moins de cinq minutes.

Je me levai à mon tour, déterminée, lorsque je vis Ichimaru-taichô noter soigneusement quelque chose, sur une fiche. Évidemment, il nous évaluait.

L'idée qu'il puisse nous attribuer notre futur travail uniquement sur ce combat me traversa soudain l'esprit. Et si je me faisais laminer en moins de deux minutes ? Je finirai par faire le voyage entre la photocopieuse et tous les bureaux du Seireitei ?

Je n'avais jamais clairement réfléchi à mon travail une fois ici. Mon but, c'était d'y parvenir. Et maintenant ? Je ne visai pas de rôle bien haut. En fait, je ne songeais même pas à me voir le poste de siège attribué un jour. Mais je ne voulais pas non plus d'un travail ennuyant. Avec Kandi et mes nombreux combats, ne serait-ce qu'en entraînement, à l'Académie, j'avais appris le merveilleux du combat et l'euphorie de l'action. Je ne voulais pas perdre ça. Je voulais de l'adrénaline.

Je voulais me sentir vivante.

C'est avec cette idée ancrée dans mon esprit que je me retrouvai face à mon adversaire, éloigné de moins de dix mètres. Je dardai sur lui mon regard déterminé, et il me sourit. Soudain, il passa sa langue sur la lèvre inférieure. Je sursautai. Avais-je rêvé ? Ça avait duré une seconde. Le troisième siège me tira de mes réflexions :

- Vous êtes prêts ? Hajime !

Je sortis mon zampakuto de son fourreau, en position de défense. Lui n'avait pas bougé d'un millimètre. Le tremblement de mes mains s'était arrêté, mais j'avais des sueurs froides dans le dos. Il avait suffi d'un geste pour me déstabiliser. Reprends-toi ! Me morigénai-je. C'est son but, te faire douter, te faire peur, te provoquer. Il n'attend que ça. Et c'est ce que tu vas lui donner.

J'attaquai la première. En une fraction de seconde, il sortit son katana, légèrement plus long que la moyenne, et se prépara à parer. Je levai mon sabre par dessus mon épaule et me baissai soudainement, à l'ultime seconde. Je visai ses jambes.

Un bond en arrière l'éloigna de moi. Il n'avait pas utilisé le shunpo, mais était tout de même très rapide. On est à peu près du même gabarit...si la rapidité est aussi son point fort, je suis fichue, car c'est censé être le mien, mais aucun doute qu'il est plus doué que moi.

- Bien essayé, commenta-t-il, l'air joyeux.

Il baissa la tête, et ses yeux semblèrent me transpercer de toutes parts.

- Mais raté.

Il se jeta sur moi. Ses coups étaient précis, forts. Il semblait calculer chacun d'entre eux, ne faisant aucun geste inutile, sa lame s'abattait sur moi avec une rapidité effrayante.

Je n'avais jamais été autant en difficulté, sauf lors de mon " combat" avec Ichimaru-taichô, trois ans auparavant.

Je réussis à me dégager et gardai mes distances. Il m'avait touchée à la cuisse. Mon hakama était déchiré et la douleur traversait ma jambe entière. Pourtant, la coupure n'était pas profonde.

Réfléchis Hana, bon sang ! Ce type est un as du katana...

- Cela ne sert à rien de me regarder avec tant de colère, mon ange. Tu vas perdre, de toute façon.

Malgré moi, je poussai un cri de rage. Je levai la main.

Non !

Le cri avait retenti avec force dans ma tête. Je me sentis vaciller intérieurement parlant.

Cesse de compter sur le kido, c'est moi ton arme. Utilise-moi !

J'étais sous le choc, et je ne remarquai pas que mon adversaire avait profité de ma brève inattention. Je le sentis plus que je ne le vis, m'attaquant sur la gauche.

Des étincelles jaillirent lorsque nos lames se rencontrèrent. Nos visages se touchaient presque.

- Alors chérie, on hésite, murmura-t-il, une lueur moqueuse dans les yeux. Tu peux abandonner tu sais.

J'appuyai sur la lame de mon autre main pour le faire vaciller, en vain.

- Allez lâche l'affaire, insista-t-il. Je vois bien que ce n'est pas fait pour toi.

- Tais-toi ! Rugis-je.

- Tu ne peux pas devenir un shinigami digne de ce nom, dit-il en augmentant la pression.

- La ferme !

- Tu es trop faible.

J'explosai. Littéralement parlant. En un instant, mon réiatsu s'était concentré en un point, devant moi, puis s'était éparpillé dans tous les sens à une vitesse phénoménale, dans un fracas terrible.

Nous étions tous les deux à terre. Je me relevai, toujours aussi furieuse, et me dirigeai vers lui à grands pas. Je sentais des particules de réiatsu tout autour de moi, qui semblaient vibrer, occultant tous les autres bruits. Il n'y avait que mon adversaire, moi, et cette puissance que je sentais monter de seconde en seconde et qui me donnait l'impression d'être invincible.

De nouveau, un sourire traversa son visage. Il n'y avait cependant plus aucune trace de moquerie.

- Intéressant...murmura-t-il.

Le combat reprit, violent. Nous ne cessions d'échanger des coups, sans qu'aucun n'ait le dessus sur l'autre. Je ne sais pas combien de temps cela dura. Je me sentais pleine d'une incroyable puissance.

Pourtant, je n'arrivais pas à le vaincre.

- Attention, dit-il soudain.

Je m'écroulai à terre, une main sur l'estomac, et un violent haut-le-cœur me prit. Ma vue se brouillait, des points noirs dansaient devant mes yeux. J'avais tellement mal que j'avais l'impression que j'allais mourir.

- Il faut l'amener à la quatrième division, dit une voix autour de nous.

Il se pencha vers moi.

- Mirasawa Yûi, huitième siège. Ravi de te rencontrer, murmura-t-il à mon oreille.

Alors c'est ça, un huitième siège.

Et le noir.

XxXxXxXxXxX

- Comment va-t-elle ? Je veux la voir !

- Elle ne court plus aucun danger, elle va bientôt se réveiller, mais elle a besoin de calme et, surtout, de repos.

XX

- "Un phénomène qui n'avait pas eu lieu depuis plusieurs décennies" ?

- Oui, ce qu'a fait votre collègue était tout à fait incroyable. Un fait très rare.

- Et...c'est quoi exactement ?

XX

- Très intéressant...

- Vous n'auriez pas dû faire ça, Capitaine. Même pour des résultats si encourageants.

XX

- Réveillez-vous, Jyukai-san, répétait une voix douce, mais ferme. Vous avez assez dormi.

Au prix d'un effort colossal, je réussis à entrouvrir les yeux. Je gémis et on baissa la lumière, et je pus enfin voir qui me parlait.

Une blouse blanche, une natte tressée et laissée sur la poitrine, un regard et un sourire bienveillant...

- Bonjour, Unohana-taichô, fis-je en inclinant la tête du mieux que je le pouvais.

- Bonsoir, en fait, Jyuukai-san. Voilà plus de quarante huit heures que vous dormez.

Plus de deux jours ! Mon combat s'étant déroulé l'après-midi, on était bien le soir...

- Mais je ne vous en blâme pas, il fallait bien que votre réserve de réiatsu se remplisse à nouveau, ajouta-t-elle en souriant.

- Que...que m'est-il arrivé ?

- Durant votre combat d'évaluation, votre énergie spirituelle quasi toute entière s'est déversée hors de votre corps. Cela aurait pu vous tuer. Votre corps a donc réagi en fonction pour vous protéger et vous vous êtes évanouie.

Je blêmis. Je ne l'avais même pas fait exprès.

- Mais ne vous inquiétez pas, je doute que cette opération se réitère un jour. Même lorsqu'un shinigami libère son shikai pour la première fois, il tombe dans un grand état de fatigue mais sa vie est hors de danger.

Je soupirai, comment cela se faisait-il ?

- Ce n'était pas le cas, n'est-ce pas ?

- P...pardon ?

- Il n'y a pas eu de libération ?

- Non. Non, je ne connais pas le nom de mon zampakuto.

Je me sentis gênée.

- Pas encore, me rassura-t-elle. Cela dit, ce phénomène est très rare et, surtout, très dangereux. Comment cela s'est-il produit ?

Ce n'était pas à elle de me dire ça ?

- Eh bien, je me battais et...enfin, j'étais très en colère...et...

- Je vois, dit-elle pour elle-même.

J'eus l'impression qu'elle avait eu une confirmation de quelque chose.

- Quand pourrai-je rentrer chez moi ?

- Bientôt, Jyuukai-san.

Ahah.

- Quelqu'un veut vous voir.

A ma grande surprise, mon adversaire entra. Mais il n'avait plus du tout l'air de mon adversaire. Il se frottait l'arrière du crâne de la main, l'air gêné, un bouquet de fleurs dans son autre main et un sourire maladroit. Il faisait beaucoup plus jeune.

- Bon eh bien, je vais vous laisser. Je reviendrai demain matin, Jyuukai-san.

- Au revoir, dis-je.

Yû s'inclina.

- Merci, Unohana-taicho.

De quoi ? Me demandai-je aussitôt.

Il se tourna vers moi, ne sachant que faire. Je ne pus m'empêcher de trouver ça mignon. Finalement, il posa le bouquet de fleurs, déjà dans un très beau vase sur la chaise à côté de lui. Un instant plus tard, il l'enlevait, le mettait sur la table, déplaçait la chaise, et s'asseyait dessus en se triturant les mains.

Ce mec est zinzin.

- Je suis désolé, pour avant-hier, dit-il.

Il avait vraiment l'air désolé.

Ce mec est zinzin.

Et toi t'as chopé Alzheimer.

Tiens, t'es là, toi ?

Ben...oui.

Il faudra peut-être que tu m'expliques clairement ce qu'il s'est passé.

Pas de réponse.

- Tu m'en veux vraiment, hein ?

- Quelle est la raison de ce dédoublement de personnalité ?

Il rit, un rire chaleureux, qui le rajeunissait.

- Le Capitaine m'a demandé de te...stimuler.

-...ah bon...

-Apparemment, le résultat a dépassé ses attentes.

- Vraiment ? M'enquis-je.

Je ne savais pas pourquoi, cela me ravissait.

Il fronça les sourcils.

- C'était très dangereux pour toi. Si j'avais su, je ne serais pas allé aussi loin.

Je réfléchis un moment à sa révélation. Une fois de plus, le Capitaine m'avait poussée à bout, pour que je m'améliore.

- Tu sais, les membres de la troisième division ont une entière confiance envers le Capitaine. Même après ce qu'il s'est passé il y a quelques années... Il est plutôt distant, difficile de savoir ce qu'il pense, mais on l'aime et le respecte. Et puis, nous avons nous aussi notre petit côté joueur, dit-il en me faisant un clin d'œil.

- Oui, la langue, c'était très coquin...

Il resta interdit, et j'éclatai de rire.

- Eh bien, c'est que ça s'amuse par ici !

- Kandi ! M'écriai-je, ravie.

Je me relevai d'un bond, pour me rallonger aussitôt, grimaçante.

- Du calme, dit-elle en me serrant dans ses bras.

Elle se retourna vers Yû, les poings sur les hanches, l'air furieux.

Niveau rouge, code 1.

- C'est toi qui l'a mise dans cet état ? Gronda-t-elle.

C'était plus une affirmation qu'une question.

- Euh...je...

La main de Kandi se posa sur l'épaule du pauvre homme, qui devait avoir oublié qu'il était huitième siège, et la jeune fille arbora un sourire légèrement psychopathe.

- Cette fois, c'était pour la bonne cause, mon chou. Mais la prochaine fois, tu es mort, chuchota-t-elle à son oreille.

Yû acquiesça vigoureusement de la tête. Je me rendis compte que la température frôlait les moins vingt lorsque Kandi se releva, un sourire de nouveau à peu près normal sur les lèvres. Elle tourna volontairement le dos au huitième siège, l'ignorant royalement, et se fit une place sur le lit à côté de moi.

- Comment vas-tu ?

- Oui, je suis curieux de savoir comment tu te sens, petite fleur.

TO BE CONTINUED.


Oui, y a ( presque ) pas eu de Gin. Non, pas taper T.T ( ou vous aurez pas la suite è.é faut me garder en vie ! ).

/IMPORTANT\ ( ou pas ) :

La personne qui me laissera sa centième review aura droit à un OS sur le couple de son choix ( concernant Bleach, de préférence ) yaoi si vous le désirez, en précisant le genre si vous le souhaitez ^^ ( Non Zod'a, je ne ferai pas de Gin/Yamamoto...)

Je m'y prend un peu à l'avance, mais ça vous laisse le temps de réfléchir, niark niark. ( comment c'est un autre moyen d'avoir plus de reviews ? )