Hey tout le monde ! Désolée du retard ( ça devient une habitude...) mais je vous prépare une petite surprise ! Restez aux aguets ;) ( sur mon profil d'ici...demain, sûrement )

Alors, un immense, énorme MERCI à...Sulfura29 ! Qui m'a fourni...euh...beaucoup de reviews X) Elle a donc gagné l'OS que j'ai publié précédemment. Cependant, vous pouvez le prendre comme un " bonus" de cette fic'. Les deux collent ensemble !

Donc, merci à Lemon's Dreams, King Pumpkin, la p'tite MM's, Craz', xx-fan-de-bleach, Sid-X8, Polairej, frayandchris, Eve et Zod'a, , Chaussange et Kuro Shirone !

Et, bien sûr, un énorme merci à mes bêtas d'amour : Zod'a et Eve. Eve et Zod'a.

la p'tite MM's : Don't worry, je suis heureuse que tu suives l'histoire =) Mais avoir ton avis dessus, c'est bonheur ++ ! 8D J'ai essayé de faire attention à tes remarques !

Xx-fan-de-bleach : En effet, Kubo est doué dans le registre dansgereux psychopates à l'horizon. Gin avec...Kurotsuchi ? O.O Oh mon Dieu, mon innocence...

Bien, je ne pense avoir oublié personne.

Bonne lecture !


Je crus que j'allais m'étrangler sur place.

Kandi et Yû s'inclinèrent tandis que je me débrouillais pour baisser la tête le plus respectueusement possible. Pour une fois, le taichô n'arborait pas son fameux sourire. Il tourna la tête vers Kandi et Yû, comme s'il les jugeait.

_ Hmmm...dehors.

Kandi écarquilla les yeux. Yû n'avait pas l'air plus choqué que ça, habitué. Mais, voyant la réaction de mon amie, il se dépêcha de l'attraper par le bras et de l'entrainer dehors avant qu'elle ne puisse ouvrir la bouche.

_ Nous voilà enfin seuls...dit Ichimaru taichô.

Il ne semblait pas spécialement s'adresser à moi. Je retins un frisson. Ce mec était toujours aussi flippant. Il me regarda et sourit.

_ Alors, je suis vraiment très curieux de savoir comment tu vas, nouvelle recrue.

Je restai sans mot dire quelques secondes, regardant son visage comme si son expression allait me renseigner sur ce qu'il attendait vraiment.

_ Beaucoup mieux, taichô. J'ai hâte de sortir pour commencer à travailler.

Dans le genre plus-faux-cul-tu-meurs, t'es pas mal.

Chut. J'analyse.

Non, c'est lui qui t'analyses, gamine.

Comme s'il avait entendu notre conversation intérieure, le taichô eut un petit sourire suffisant. Mais comment il fait pour sourire tout le temps comme ça ? Il doit avoir les muscles figés à force.

_ Tu ferais mieux de profiter de tes moments de répits, petit bout. Mais ce n'est pas ça que je veux savoir. Raconte-moi ce moment-là.

Je n'avais pas besoin de lui demander de quoi il parlait. Je laissai couler les mots.

_C'est comme si je n'étais plus moi-même. Je n'ai pas bien compris ce qu'il s'est passé, toute cette puissance qui m'a envahie, j'avais l'impression d'être en totale fusion avec elle...

Il eut l'air de comprendre que je parlais de mon zampakuto.

Il se pencha vers moi et, automatiquement, je coupai ma respiration.

_ Yû t'as dit ?

_ Oui.

_ Tu m'en veux.

_...Un peu.

Nous restâmes immobiles un moment. Puis, comme en transe, je le vis approcher sa main de mon visage. Il me caressa la joue du bout des doigts. Ils étaient étrangement chaud, totalement éloignés de la froideur à laquelle je m'attendais.

_ Ne t'inquiètes pas, je ne ferai rien de dangereux pour toi. Je veux juste...

Il se redressa d'un coup, et je retournai à la réalité. Mon cœur battait à cent à l'heure, et je sentais le feu à mes joues. J'étais atrocement gênée. Je m'étais sûrement imaginé des choses...

_ Et après, t'es allée dans ton monde intérieur ? Continua-t-il comme si de rien n'était.

_N..non.

_ Tu ne connais toujours pas le nom de ton zampakutô, n'est-ce pas ?

_ Non, soufflai-je en baissant la tête.

C'était parfaitement normal, vu que je sortais à peine de l'Académie. Pourtant, je me sentis soudain tellement...faible et indigne d'attention face à lui.

_ Bien, je te donne un mois.

_ Hein ? Dis-je en relevant la tête.

_ Tu vas t'entrainer un mois avec Yû, tous les après-midi. Tu ne travailleras que le matin. Je veux un rapport de tes progrès deux fois par semaine. Si, pendant ce temps-là, tu obtiens le nom de ton zampakuto, je te prendrais en mission avec moi. Selon tes résultats, tu obtiendras une promotion.

Je restai bouche bée. Je m'attendais à tout sauf à ça.

_ N'oublie pas, petit bout. Deux rapports par semaine...

Il sortit avec un dernier regard. Je restai quelques secondes muette de stupéfaction, incapable d'aligner deux pensées cohérentes. Deux rapports par semaine...ça voulait dire que je devrais aller le voir à son bureau.

Mais le plus bouleversant dans tout ça, c'est que je ne savais toujours pas ce qu'il attendait réellement de moi.

XxXxX

_ NAN !

_ Si, dis-je platement.

_Je. Le. Crois. Pas.

Kandi se leva et effectua une petite danse de la victoire sur la table de mon salon.

_ Rassis-toi, tu vas pourrir ma table.

_ Il t'a touchée, il t'a touchée !, cria-t-elle sans m'écouter.

Je soupirai.

_ Allez quoi, t'es pas heureuse ? Ton-super-capitaine-trop-sexy est sur toi.

J'ignorais le surnom, Débile..pff et me contentai de dire :

_ Tu parles...

_ Mais quelle femme volage !

_ Hé ho !

_ Enfin je te comprends, Hiraoku ne fais pas le poids...

_ Mais tu vas la fermer oui !

Nous nous regardâmes un instant, silencieuses, sourcils froncés, regards noirs. Puis nous éclatâmes de rire au même moment tandis qu'elle me sautait dessus en m'écrasant.

_T'es lourde, réussis-je à articuler.

_ Bon, qu'est-ce que tu comptes faire ?

_ Ben...m'entrainer à fond.

_ Avec Yû ?

_ Ben oui, comme il me l'a dit.

_ Il compte vraiment sur toi.

_ Tu l'as dit.

Kandi eut un petit sourire en coin.

_ Cesse de t'inquiéter. C'est un capitaine. S'il t'ordonne de le faire, c'est qu'il sait que tu en es capable.

_ Hmmm... tu as sûrement raison.

_ Évidemment que j'ai raison. Bon, et pour Hiraoku ?

_ Rien à signaler. C'est fini.

_ Sûre ?

_ Sûre.

Mon amie prit un temps de réflexion.

_ J'imagine que tu commences dès demain ?

_ Oui, je suis parfaitement rétablie, là.

_ Parfait. Dans ce cas, c'est l'heure de faire la fête !

_ Kandi...

Cette fille est incroyable.

XxXxX

Trois semaines plus tard.

_ Allez, frappe de toutes ses forces !

_ C'est ce que je fais !, m'ulcérai-je.

Je commençais à bien connaître Yû. L'inverse aussi, d'ailleurs. Le midi, nous déjeunions ensemble, puis nous allions nous battre encore et encore, jusqu'à l'épuisement – enfin, surtout pour moi. Quand nous terminions tard, il me ramenait chez moi, parfois il restait manger. Il n'y avait aucune ambiguïté, nous étions devenus de bon amis, à force d'être adversaires.

Mais ça ne l'empêchait pas d'être sans pitié lors de nos affrontements.

_ Non, ce n'est pas assez, tu dois donner le meilleur de toi-même !

Je poussai un cri de rage en cherchant à le frapper au bras mais il esquiva et, emportée par mon élan, je faillis m'écraser à terre.

_ Éclaircis ton esprit, la colère ne mène à rien. Tu dois réfléchir, garde ton sang froid Hana !

J'essayai de réfléchir en restant en position de défense. Bien sûr, j'étais incapable de le battre. Mais, depuis qu'Ichimaru-taichô m'avait ordonné de m'entrainer, Buri restait obstinément silencieuse. J'étais restée des heures plantée devant ma lame, qui ne me répondait plus. Elle ne me faisait même pas ses commentaires habituels. Je me sentais étrangement vide, comme s'il me manquait une partie de moi-même.

Que pouvais-je faire ? Il y a bien un moyen pour y arriver, non ? Il y en a forcément un !

_ Bon, on arrête là, soupira Yû.

Je sentis mon sang me glacer dans mes veines. Pourquoi arrêtait-il aussi tôt ? Pourquoi avait-il cet air sur le visage ?

_ Yû...encore un peu..

_ Désolée Hana, mais je dois rentrer plus tôt ce soir.

_ Ah..

Il ne restait plus qu'une semaine d'entrainement. Peut-être penserait-il que je n'y arriverais pas et que ce serait peine perdue.

_ J'ai prévu un diner avec ma femme, c'est notre anniversaire de mariage, tu comprend.

_ Oh !, m'exclamai-je, les yeux ronds.

Je savais qu'il était marié, mais sa femme n'était pas shinigami. Je l'avais totalement oubliée.

_ Toutes mes félicitations. Tu..tu aurais dû me le dire plus tôt, on aurait pris notre après-midi...

_ Ne t'inquiètes pas, j'ai tout prévu, me rassura-t-il avec un clin d'œil.

_ Pour me faire pardonner, on commencera plus tôt, demain matin.

_ Non non, fais ce que tu veux.

_ Ma femme travaille demain, j'ai toute la journée de libre.

_ D'accord, comme tu veux...

_ Tu devrais aller faire ton rapport au taichô, ça serait fait comme ça, dit-il en partant.

Mon rapport... il n'y avait aucun progrès. Je soupirai. Il allait être déçu...

XxXxX

J'essayai de calmer mes tremblements, et mon cœur battait à cent l'heure. Ces rapports étaient plutôt stressants. Le taichô restait calme et silencieux. Pas une seule fois il ne m'avait regardée, me laissant parler et me congédiant d'un signe de la main pour continuer son travail. J'étais trop stressée pour tenter de faire la conversion. En plus, il avait l'air de crouler sous le travail.

Mais il ne me montrait plus aucun signe d'attention. Et je ne pouvais pas m'empêcher de tourner et retourner ça dans ma tête. Soit, il le faisait exprès. Soit...il avait beaucoup de travail, après tout, et d'autres choses à faire que de s'occuper de la nouvelle.

Je secouai la tête avant de lever la main pour toquer.

_ Entre, fit une voix de l'intérieur avant que je puisse toucher la porte. Tu comptes rester dehors combien de temps ?

Je restai bête un instant. Avant que mon cerveau ne se remette en marche, la porte s'ouvrit.

_ Eh bien petit bout, tu ne sais plus faire coulisser une porte maintenant ? Ou c'est moi qui t'intimides à ce point ?, dit-il avec un sourire moqueur.

_ Euh..je...

_ Tu viens me faire ton rapport ?, demanda-t-il avec un immense sourire tout à fait flippant de saditude.

_ Oui.

_ Alors, entre, dit-il en s'écartant pour me céder le passage.

J'entrais timidement, et il repassa devant moi pour s'installer à son bureau. Perpendiculaire au sien, contre le mur de droite, le bureau du fukutaichô demeurait obstinément vide, aucun papier ne trainait. Par contre, la pile sur le bureau du taichô était presque aussi grande que ce dernier.

Ichimaru-taichô mit son coude sur le bourreau, poussa quelques papiers, et cala son menton dans sa main, me regardant avec un sourire goguenard.

_ Alors, ça avance ?, questionna-t-il d'un ton chantonnant.

Il va m'étriper. Il va m'étriper. Il va m'étriper. Il va..

Ta gueule et parle avant qu'il ne perde patience. C'est mon cas.

Buri ! T'es là.

Mais elle ne répondit pas.

_ Je...

Je n'arrivais pas à le dire. Ce n'était qu'une phrase. Mais je n'y arrivais pas.

Allez ! C'est pas une demande en mariage, juste un rapport !

_ Je n'ai toujours pas fait de progrès avec mon zampakuto.

Autant passer aux choses sérieuses, inutile de parler de l'endurance et l'expérience que j'avais apprises de Yû, il s'en fichait. C'était superficiel.

_ Ah bon...

Son sourire avait disparu. Etait-il vraiment déçu ? Ou le faisait-il exprès ? Comment savoir avec lui ! J'étais sur les nerfs en permanence. Dès que je le savais dans la même pièce que moi.

Ne pas savoir ce qu'il pense est tellement insupportable.

Ichimaru-taichô pencha la tête sur le côté.

_ Je..je suis désolée, taichô, je m'entraine beaucoup mais...la vérité est que je n'y arrive pas.

Silence.

_ Eh bien, peut-être que je t'en demande trop.

Il ne va quand même pas reporter la faute sur lui ? Il a consommé des substances illicites ?

_ Tu n'es pas à la hauteur de mes demandes, Jyukai Hana.

XxXxXxX

Non. Je ne pleure pas.

Une larme de rage coula sur ma joue. Les membres de la division me regardaient d'un drôle d'air.

L'un d'eux s'approcha, inquiet.

_ Eh, la nouvelle, ça va pas ?

Je levai la tête vers lui, furieuse. Immédiatement, il fit un pas en arrière.

C'est ça, recule.

Je me dirigeai vers le terrain d'entrainement d'un air si déterminé que plus personne ne me dérangea.

La veille, j'étais sorti du bureau du taichô, blanche comme un linge. J'étais directement rentrée chez moi. Kandi m'avait appelée dans la soirée, comme à notre nouvelle habitude depuis qu'elle avait décidé d'emménager dans une caserne de la treizième. Elle ne pouvait pas venir, et ses paroles ne pouvaient pas me consoler autant que sa simple présence. Je me sentais vraiment seule, sans elle. Et cette histoire d'entrainement n'arrangeait pas les choses.

J'avais essayé de parler avec Buri : silence intersidéral. Cela n'avait fait que me mettre encore plus en colère, et je n'avais presque pas dormi de la nuit.

Bref. J'étais dans un état lamentable.

_ Hey Hana ! Je pète la forme, j'ai passé une super soirée, et t-.

Yû me regarda d'un air interdit.

_ Ça va pas ?, s'inquiéta t-il.

_ On va se cogner ?, répondis-je.

_ On est pas obligés de commencer tout de suite, on peut parler d'abord, si tu veux.

_ Non, je vais me défouler et ça ira mieux.

Apparemment, il n'est pas allé voir le taichô. Tant mieux.

_ On commence fort donc aujourd'hui ?, s'enquit-il.

Je tirai ma lame de mon fourreau et me jetai sur lui en guise de réponse. Aussitôt, je vis un sourire apparaitre sur son visage. Pas le gentil et amical qu'il avait à mon égard depuis qu'on avait sympathisé. Non, celui du shinigami qui sait qu'il va avoir un beau combat.

Il répliqua avec violence. Au fur et à mesure de nos combats, j'avais appris à connaitre ses habitudes. Pour l'instant, il se retenait toujours.

Il fallait changer ça.

Nous échangeâmes plusieurs coups de plus en plus puissants. Les muscles en feu, je m'éloignai de lui un instant. Nous étions tous deux essoufflés, avec quelques estafilades sanguinolentes sur les bras ou les jambes. C'est alors que je remarquai que plusieurs shinigamis s'étaient installés et regardaient notre combat. Nous étions vendredi, le jour de l'entrainement pour les jeunes shinigamis de quelques années. J'avais oublié.

_ Vas-y la nouvelle, montre-lui ce que tu vaux !, cria quelqu'un.

Ce crétin va me déconcentrer s'il continue, pensai-je avec irritation.

Yû se jeta soudain sur moi, et je parai trop tard : le bout de sa lame me rentra dans l'épaule. Je poussai un cri de douleur et le repoussai. Il s'arrêta brusquement.

_ Oh, mince, excuse-moi Hana, je vais chercher quelqu'un de la 4e tout de suite, att-

_ Non !

_ Quoi ?

_ Non.

_ Mais -

_ Non ! On continue le combat !

_ Enfin, Hana, ça risque de s'inf...

Il ne put pas continuer sa phrase. S'il n'avait pas paré, je l'aurai amputé net. Yû fronça les sourcils, prenant une position de défense plus sérieuse que d'habitude.

_ Tu es sérieuse, on dirait.

_ Sans blague, crachai-je.

Je sautai par dessus lui, nous mettant dos à dos. Je levai ma lame en me tournant vivement vers la

droite...Un coup de pied dans les côtes me repoussa violemment et je faillis m'écraser à terre. Je me servis de mon sabre comme point d'appui pour tourner et mon pied vola vers sa figure.

A partir de là, tout devint flou autour de moi. Je ne voyais plus les autres membres de la division, juste Yû, qui avait retrouvé son air féroce, et ma lame, qui voulait le blesser, le déchirer, faire couler son sang. Je voulais le battre. Je ferai tout pour le battre ! Je montrerai que j'étais forte et puissante, moi aussi !

Une longue coupure sur ma jambe saignait abondamment, mes muscles étaient fatigués. Ce n'était rien comparé à l'état de mon épaule. Elle me faisait atrocement mal, et je ne pouvais pas la soulager sans changer mon zampakuto de main. Irrémédiablement, la douleur et la fatigue commencèrent à ralentir mes mouvements.

Yû et moi frappâmes avec violence. Nos sabres formaient une croix, et chacune tremblait face à la puissance de l'autre. Je commençai à céder. Je collai ma deuxième main à la lame, mais mes pieds glissaient. Rien à faire, il était plus fort que moi. Je poussai un cri de rage en accentuant la pression.

Soudain, il leva la main gauche et pointa son index vers mon visage :

_ Hadô no yon, Byakurai.

J'écarquillai les yeux. Je vis l'éclair blanc naître et fonçer vers moi. Je n'eus pas le temps de m'écarter.

Mon corps fut projeté avec une puissance inouie. Je roulai sur plusieurs mètres avant de m'arrêter, gémissante. Je sentais le goût du sang dans ma bouche, devais avoir au moins une côte cassée, ma jambe me faisait encore plus mal. Je ne sentais plus mon épaule. J'ouvris un oeil, voyant une ombre se pencher vers moi : Yû. Il me contempla un instant, l'air inquiet et sourcils fronçés. Je ne devais pas être belle à voir.

_ Je ne sais pas ce qui se passe, Hana. Tu as voulu être sérieuse. Voilà ce qui est arrivé.

Il se retourna, et commença à partir.

_ Appelez la quatrième division !, l'entendis-je crier.

_ Non...murmurai-je.

Yû se retourna.

_ Cette fois c'est fini Hana.

_ Non !

Je me redressai soudain, plantant mon zampakuto dans le sol et m'en servant pour me redresser. Yû haussa les sourcils. Il s'avança vers moi.

_ Ta détermination est admirable, mais tu ne peux pas continuer. Regarde-toi, tu ne tiens pas debout.

_ Lâche-moi !

Je l'avais repoussé, ma lame pointé vers son visage.

_ Je peux encore me battre ! Je veux devenir plus forte !

Les yeux de Yû se rapetissèrent.

_Je deviendrai plus forte !

Tant que ça ?

Je déglutis.

_ Je vous montrerai, tous autant que vous êtes, que je ne suis pas un petit bout sans défense.

Décidément, celui-là...

Tu comptes m'aider oui ou non ?

...

Je deviendrai plus forte, avec ou sans toi.

Pourquoi veux-tu devenir plus forte ?

Je pris le temps de réfléchir à sa question. Et à ma réponse.

Parce que je veux devenir une shinigami digne de ce nom. Je veux me sentir puissante. Je ne

laisserai personne me marcher sur les pieds, et me laisser faire croire que je suis faible.

Pas de réponse.

Et aussi parce que je veux buter du hollow le plus vite possible. La paperasse, très peu pour moi.

J'entendis Buri ricaner dans mon esprit.

Ma foi, ça ira pour l'instant... Viens par là.

Je me retrouvai soudain dans mon monde intérieur. Buri me regardait, un doux sourire aux lèvres.

_ Tu ne me fais plus la gueule ?, raillai-je.

_ Je ne boudai pas. Je réfléchissais.

_ Ah bon ? A quoi ?

_ A savoir s'il était temps...répondit-elle énigmatiquement.

_ Temps de quoi ?; soupirai-je.

_ De te donner mon nom.

Je relevais soudain la tête.

_ Tu as toute mon attention.

Buri ricana.

_ ça, je m'en doute.

Nous nous observâmes un instant.

_ Écoutes, Hana...reprit-elle plus sérieusement. Je peux te donner mon nom. Je sais que tu as assez de force et de détermination pour ça. Le problème, c'est la raison.

_ Comment ça ?

_ Tu es devenue shinigami pour toi-même. Pas pour protéger les autres, ce qui est le rôle premier des shinigamis.

_ Mais évidemment que je veux protéger la population du Rukongai, tuer les hollows qui les déciment ! Je viens de là-bas, tu te souviens ? Tu crois que j'ai oublié, tous mes amis morts à cause d'eux, ma mère...

_ Je sais, je sais. Mais pendant ton combat avec Yû, ce n'était pas à eux que tu pensais.

Aie. Touchée.

_ Cependant...je trouve que ce n'est pas une mauvaise raison non plus.

Buri se leva lentement, flottant vers moi, sur sa bulle. Je me sentais comme un transe. La tension dans l'air avait changée. Mes poils se hérissaient comme si j'avais la chair de poule, mon coeur battait à cent l'heure, mon souffle s'accélérait...

Buri repoussa ses cheveux et se pencha vers moi, sa bouche tout contre mon oreille.

_ Repeint le monde de son sang...

_ Buririantobaburu, déclamai-je.

Yû, l'air effaré, n'en croyait pas ses yeux.

TO BE CONTINUED.


Muaha.

Reviews ? =D