Saloute ! Voici le chapter 12 ! Encore en retard U.U Enfin, j'espère qu'il vous satisfera !
Merci à Kuro Shironé, la reine des citrouilles, Sid- X8, Gun d'Ange et Chaussange !
Comme toujours un super-mega-supra-merci à mes bêtas : Eve et Zodynette !
( Cependant, je publie en surprise, elles n'ont rien corrigé, les fautes ne sont pas...ben de leur faute, héhé ).
Eve : Le jour où tu me fais une review constructive/en rapport avec le chapitre, j'appelle les secours.
On se retrouve en bas, bonne lecture !
Buri se pencha vers moi, sa bouche tout contre mon oreille, tandis que je voyais mon monde intérieur disparaitre autour de moi.
_ Repeint le monde de son sang..., murmura-t-elle d'une voix qui me donna des frissons.
_ Buririantobaburu !
Je n'arrive pas à croire que je viens de dire un truc aussi compliqué.
...
Comme ça, sans balbutier ! Muaha, je m'aime.
... Regarde ce qui se passe, plutôt.
J'étais tellement heureuse d'obtenir la libération de mon shikai, que j'avais oublié que je n'en connaissais ni les pouvoirs, ni la forme. Je décidai donc d'analyser la situation pendant que Yû continuait à ouvrir la bouche comme un gosse de cinq ans.
Instinctivement, j'avais tendu le bras droit devant moi, mon poignet semblant tenir quelque chose vers le haut. Vu la forme que prenait ma main, je devais tenir quelque chose...MA LAME ! Où était ma lame ? Mon zampakutô !
BURI !
Quoi ?, grogna-t-elle.
T'es où ?
Tu crois quand même pas que je vais tout t'expliquer ? Tu as eu ce que tu as voulu, tu te démerdes !
Mais...
Peine perdue, je ne sentais même plus sa présence dans mon esprit. Merde.
Je levai les yeux vers Yû. Il avait fermé la bouche et semblait avoir enfin repris ses esprits.
_ ça alors...murmura-t-il.
Quoi, que.
_ C'est un honneur d'assister à la libération de ton shikai, Hana, dit-il en s'inclinant vers moi.
Je restai sans mot dire.
_ Y a comme qui dirait un problème.
_ ah bon ?
_ Ma lame a disparu !, m'écriai-je, paniquée.
_ Euh...un shikai ne tient pas forcément en main, hein.
Un reflet attira alors mon oeil. Je levai la tête.
Woah.
C'est beau, hein ?Elle était toute fière.
Oui, tu es...tellement belle.
Tombant du...plafond, des centaines de bulles se rapprochaient de nous. Elles brillaient, telles des bulles de savon.
_ Des bulles...original, même si je me demande d'où ça vient..marmonna Yû pour lui-même.
Muaha.
Toi, tais-toi !
Tu crois que si tu dis à Ichimaru-taichô que tu adorais prendre des bains avec trois tonnes de savons pour faire plein de bubulles étant petite, il va se foutre de toi ?
No. Comment.
_ C'est bien joli tout ça, mais en attendant, ça sert à rien, râlai-je.
Hey ho !
Soudain, une des bulles accéléra son mouvement, et s'approcha d'une grosse pierre à égale distance de Yû et moi. Elle la frôla, insolente. Puis se posa dessus.
Le souffle de l'explosion nous projeta sur plusieurs mètres en arrière.
_ Trop puissant !, m'exclamai-je, tout sourire.
La fumée se dissipa, et Yû shunpota pour venir à côté de moi. Il me regardait, un sourire mi-bienveillant, mi-moqueur sur les lèvres.
_ J'aime bien, déclara-t-il.
_ " Bien " ? C'est géant, tu veux dire !
_ Oui oui, bien sûr.
_ Faut que je teste ça !
Je me concentrai sur mon réiatsu pour voir ce que j'étais capable de faire. Soudain, je tombai sur le sol. La tête me tournait., et, pour la première depuis longtemps, j'avais la dalle.
_ Hey Hana, ça va ?
_ ça tourne...
_ ...Je t'emmène à la 4e ! Et cette fois, pas de discussion.
_ Attends...mon zampakuto, je peux pas la laisser là.
_ Il va revenir tout seul, t'inquiète pas.
Je vis mon zampakuto reprendre sa forme initiale et réapparaitre à côté de moi pendant que mes yeux se fermaient.
Va falloir songer à prendre un abonnement à la 4e...
XxXxXxX
_ Et là, je vois pas la bulle qui s'approche de la pierre et BOUM ! Comme ça, expliquait Yû avec forts gestes démonstratifs.
Ma parole, on dirait qu'il vient de découvrir son shikai.
Aha. C'est mignon.
Oui, mais je suis TON zampakuto, pas le sien !
Il raconte à ma place, ça m'ennuie pas. Je somnole pendant ce temps.
Mais c'est à toi de raconter combien je suis puissante bordel !
_ HEIN ?, m'étonnai-je.
_ HANA, T ES RÉVEILLÉE !, s'exclamèrent trois voix en même temps.
Comme tu es aimée.
Toi, j'te retiens.
Je soupirai avant de me forcer à ne pas plisser les yeux.
Kandi se jeta sur moi.
_ Ma petite fleur, bouhouuuuu.
_ Pousse-toi, tu l'étouffes, protesta Yû.
_ Eh, je veux la voir !, s'exclama Hiraoku.
Hiraoku ?
_ Hiraoku ?
_ Oui, c'est moi, mon coeur.
Je restai sous le choc. Devant mon air ébahi, Kandi arriva à la rescousse.
_ Yû nous racontait tes exploits ! Je veux voir ton shikai !, dit-elle avec un immense sourire.
Soudain, elle se figea. La connaissant, elle venait sûrement de se rappeler quelque chose.
Son visage devint de marbre, ses yeux se réduisent à deux fentes. Elle se retourna d'un bloc vers le huitième siège.
_ C'est encore ta faute si elle se retrouve dans ce lit, murmura-t-elle d'une voix à faire pâlir un fantôme.
_ Non, la mienne, en fait.
Eh oh, c'est pas le Club Med ici ! Encore un et je les explose tous !
...
Euh...je plaisante, Hana.
...
Hana ?
Error system. Please wait for the reconnexion...
_ Hana, ça va ?, me demanda Kandi, remarquant mon trouble.
_ ça..va.
_ Alors, comme ça, tu as reçu le shikai...reprit Ichimaru-taichô.
Cette fois, la présence des autres ne le dérangeait pas. Il semblait même s'amuser du regard noir qu'Hiraoku lui lançait, puisqu'il avait remarqué mon trouble à l'égard de mon supérieur.
Ça devenait compliqué.
_ Intéressant. Tu passeras me voir à mon bureau, demain matin.
_ Hai taichô.
Et il partit comme il était revenu : sans prévenir et sans se soucier de qui ni de quoi que ce soit.
Je me sentis soudain incroyablement fatiguée. Et lasse.
_ Hum hum.
Je sursautai. Hiraoku était à côté de mon lit, quelque peu en retrait. Seul.
_ Ah, c'est toi...
_ Tu as l'air heureuse de me voir, fit-il d'un ton sarcastique.
Je le regardai dans les yeux.
_ Il me semble que c'était clair Hiraoku, c'est fini, dis-je voix que je voulais ferme.
Raté.
_ Enfin mon coeur, ce n'est pas une petite dispute comme ça qui va nous séparer.
En fait...Si.
_ Je ne reviendrai pas sur ma décision.
_ C'est à cause de lui ?, gronda-t-il soudain.
Je ne pus m'empêcher de soupirer et de me prendre la tête entre les mains. Pourquoi était-il si borné ? Et pourquoi ne me laissait-il pas dormir en paix ?
_ C'est à cause de lui.
_ Arrête...
_ Je ne suis pas assez bien pour toi, c'est ça ?
_ Hirao-
_ Maintenant que tu as eu ton diplôme, un officier ne te suffit plus, tu veux un capitaine.
_ HIRAOKU !, criai-je, choquée.
Je ne m'attendais tellement pas à ça que je ne trouvai rien d'autre à dire.
_ Très bien. C'est fini.
Et il partit, me laissant bouche bée. Kandi rentra aussitôt.
_ Mais quel con !, s'exclama-t-elle.
_...Je crois qu'il est vexé.
XxXxXxXxX
_ Repeint le monde de son sang, Buririantobaburu !
De nouveau, des centaines de bulles apparurent.
_ Woahh...souffla Kandi.
_ C'est bon, t'as vu ?
_ Hé ! Attends un peu !
_ Je ne veux pas que toute la division le sache, ils vont bientôt arriver et je dois aller voir le taichô.
_ D'accord, juste une minute.
N'empêche, pourquoi " repeint le monde de son sang" ?
Hmmm.
Oui ?
Imagine, t'as un ennemi devant toi.
Ouais.
Tu me libères.
Ouais.
Les bulles arrivent sur lui.
Ouais.
Boum.
Ouais.
...
Quoi ?
T'as jamais vu de film d'horreur ou quoi ? T'as vu l'état de la pierre l'autre jour ?
Euh...y avait plus de pierre.
Justement.
Ampoule !
Oh !
Héhé.
C'est gore.
_ Dis...demanda Kandi en me ramenant à la réalité.
_ Quoi ?
_ Elles bougent toutes seules ou tu les contrôles, les bulles ?
_ Toutes seules.
_ Essaye de les faire bouger par toi-même !
_ Oui mais...comment ?
Kandi se frotta le menton d'une main perplexe.
_ Je sais pas trop...concentre-toi sur ton réiatsu.
_ Pas bête.
Je fermai les yeux. Je pouvais sentir mon propre réiatsu, et la présence réconfortante de Buri, ainsi que celle de Kandi. J'essayai d'étendre mon énergie spirituelle, comme un sixième sens.
Et au bout de quelques minutes, je les sentis ! Toutes les bulles, avec chacune un peu de réiatsu. La tête me tourna soudain, et j'ouvrai les yeux avant de tomber.
_ Woah !, fut tout ce que je trouvai à dire.
_ ça alors !, s'exclama Kandi.
_ Quoi ?
_ C'est comme si les bulles avaient...vibré ! Elles se sont agitées, aussi.
_ J'avais l'impression d'être en résonance avec elles !, ajoutai-je.
Kandi et moi nous prîmes les mains, comme des gamines, un sourire extatique aux lèvres.
_ Il faut absolument que tu t'entraînes à les maîtriser !
Je crois bien qu'elle a encore plus hâte que moi.
_ Et toi, avec ton zampakutô ?
_ ça avance..., dit-elle mystérieusement.
Avant que je ne puisse aller plus loin, j'entendis du bruit.
_ Reviens, Buri, murmurai-je.
Les bulles s'évaporèrent et mon zampakutô réapparu à mes côtés.
_ Bon, c'est pas tout ça moi, mais j'dois y aller !
_ Ouais, moi aussi.
Nous sortîmes donc en même temps. Kandi se dirigeait vers sa division lorsqu'elle s'arrêta soudain, se retourna d'un coup, mit ses mains sur mes épaules, se baissa légèrement, et planta ses yeux dans les miens.
Elle avait l'air immensément sérieuse et je ne pus m'empêcher de déglutir.
_ Hana...
_ O...oui ?
_ Je...
Elle s'arrêta là.
_ Quoi ? T'es enceinte ?
Elle me regarda, les yeux ronds.
_ T'as un mec ? T'as eu une promotion ?, continuai-je devant son absence de réponse.
_ Euh...non.
_ Quoi alors ?, m'étonnai-je à mon tour.
_ Je voulais juste te dire...bonne chance !
Un ange passa.
_ Heeeiiin ?
_ Ben...avec Ichimaru-taichô.
_ Euh...je vois pas où est le problème, j'ai obtenu mon shikai.
_ Mais non, pas ça ! Qu'elle est conne, murmura-t-elle pour elle-même.
Je haussai un sourcil.
_ Je compte sur toi, fit-elle avec un clin d'oeil.
_ Attends...tu penses sérieusement que je...
Je jetai un coup d'oeil autour de moi.
_ Que je vais tenter quelque chose ?
_ Ahah !
_ "Ahah" quoi ?
_ Tu l'as avoué ! T'es sur lui !
_ Non ! Si. ... Peut-être. Là n'est pas le sujet, tu connais le mot " travail " ?
_ Mais quelle rabat-joie... j'espère que, lui, il fera le premier pas, sinon on n'en a pour cent ans, avec toi...
Je soupirai, et fit demi-tour. Je l'entendis ricaner tandis qu'elle s'éloignait.
Je bougonnai dans ma barbe lorsque je me retrouvai soudain devant le bureau d'Ichimaru-taichô.
C'était fou comme je pouvais me sentir seule d'un coup.
Inspiration. Expiration. Inspiration. Expir-
Mais qu'est-ce tu fais encore ?
... Je me prépare psychologiquement.
A retenir les battements de ton coeur ?, railla-t-elle.
... C'est la faute à Kandi d'abord !
Énervée, je toquai à la porte et rentrai aussitôt. Ichimaru-taichô leva un visage surpris vers moi.
_ Tu pourrais attendre que je te dises d'entrer, me réprimanda-t-il.
_ Oh...je...euh...excusez-moi, marmonnai-je en m'inclinant.
_ Je pourrai être occupé à faire quelque chose.
_ Ah...Ah b-
_ Enfin, si c'est toi, ce n'est pas gave, petit bout, fit-il avec son sourire habituel.
Qui me faisait toujours autant flipper.
_ Ne reste pas planté là. Viens t'asseoir.
J'obéis silencieusement.
Il faisait sombre par ici. Les volets étaient fermés, seule une petite lampe éclairait faiblement la pièce. Sûrement pour éviter la chaleur. Il n'y avait aucune décoration sur le murs, d'une simple couleur crème. Le bureau du fukutaichô était vide et poussiéreux. En parlant de bureaux, celui d'Ichimarû-taichô était toujours aussi bordélique. Il y avait même des papiers par terre. D'ailleurs-
_ Tu comptes me regarder longtemps comme ça ?
Je sursautai. Pendant que l'auteur déblatérait en cherchant des idées, j'en avais profité pour le regarder, mais elle avait oublié de mettre sur pause !
_ Je...je suis vraiment désolée..., m'excusai-je en rosissant Et merde.
_ Hmmm... Alors, où en es-tu ?
Je le fixai quelques secondes sans comprendre.
_ Je ne parle pas de tes relations, mais de ton zampakutô, jugea-t-il utile de préciser.
J'allai vraiment de boulette en boulette aujourd'hui.
_O...oui ! Grâce à Yû, j'ai obtenu le nom de mon zampakutô ainsi que mon shikai.
_ Et tu es allé dans ton monde intérieur ?
_ Oui !
_ Et tu t'es évanouie à cause du réiatsu que tu as consommé.
_...Oui.
_ Bien. Tu n'aurais pas dû me dire ça. Si j'étais ton ennemi, je saurai exactement comment prendre l'avantage et te tuer.
J'allai vraiment de boulet- ah, non, je l'ai déjà dit.
Ichimaru-taichô élargit son sourire devant mon air dépité. Mais il n'était plus sadique. Il y avait de...l'amusement ? Il se leva soudain et contourna son bureau- et sa pile impressionnante de papiers- pour se mettre face à moi.
J'étais donc assise et lui debout. Je ne pus m'empêcher de me lever, trop mal à l'aise, mais aussi pour éviter de me dévisser le cou.
_ Mais tu as respecté les délais que je t'avais imposé, reprit-il. Honnêtement, je ne pensais pas que tu y arriverai. Je suis fier de toi, annonça-t-il en me tapotant la tête.
En me QUOI ?
Sa grande main me caressait les cheveux – ce qui était loin d'être désagréable – et je me sentis devenir aussi rouge que les célèbres cheveux d' Abarai Renji.
Pitié, que la lumière n'éclaire pas trop mon visage.
_ Comme promis, tu vas donc recevoir une promotion. Dans une semaine, nous fêterons ton passage de simple officier à celui d'un quinzième siège et le lendemain, tu viendras en mission avec moi.
TO BE CONTINUED.
Nyahaha.
Je vais jouer encore plus sur le sadisme : le prochain chapitre risque fortement de tarder. Etant donné que je pars en voyage scolaire, je ne vais donc pas écrire pendant une semaine et lors des deux semaines de vacances qui suivent, je dois ( = suis censée ) réviser pour le BAC ( pourquoi moi ? T.T ).
ça vous a plu ? Reviews pour une auteure en détresse ?
