Saloute !
Comme promis un chapitre avant la rentrée !
Il sera plus calme que les précédents, j'espère que ça vous plaira quand même...
Alors un grand merci à mes revieweurs adorés : Lassary, frayandchris, feixia-chan ( et ses nommmmmbreuuuuses reviews ! ), Miyuki19, zecitrouille, silver7872, Chacha, Seshiru No Scandal x4, Chaussange, ChiharuXXXmanga, mameuhrienqu'àmouah, Gun d'Ange, LuunaCrazy, Eilisande, et Gatten.
Ça me fait énormément plaisir qu'il y ait plein de nouveaux et que vous soyez aussi nombeaux à reviewer, ça me motive grave !
Et, comme toujours, mes bêtas, les seules, les uniques : Zod'a et Eve ( allez jeter un oeil à leur fic' ! ).
Lassary : Dis donc toi X) Tu as du remarquer que le Hana/Gin est un jeu du chat et de la souris sur fond shonen, quand il se passera enfin quelque chose ( ou pas, muaha ), c'est que cette fic' sera terminée... Donc niveau histoire d'amour tu trouveras pas vraiment ton affaire ici. Mais ne t'inquiète pas, je n'ai pas prévu de laisser Hana des dizaines et des dizaines de chapitres sur terre. Quand au BAC, une petite déception, mais j'ai roxé du poney ! ( * SBAAAF* )
Chacha : Heureuse que ça te plaise autant ! J'ai adoré écrire ce chapitre, d'ailleurs il est plus long que les autres. Bon la réconciliation c'est pas pour tout de suite, comme tu dois t'en douter =p
Seshiru No Scandal : Merci beaucoup pour ces compliments =) Il ne l'a pas tué car il n'y est pas arrivé, tout simplement X) ( et aussi pour les besoins du scénario, mais chuuut ! )
ChiharuXXXmanga : Oula oula je viens de prendre trois tailles de chaussures X) J'aime beaucoup écrire et des tas d'idées fourmillent dans mon esprit et dans mon ordinateur mais rien de très concret pour l'instant =) Des idées de scénario ? Pourquoi pas. Cela dit, je n'ai pas de scénario précis pour la suite donc je promet pas que tes idées apparaitront.
Ma meuh : Je t'aime ma meuh intergalactique ! DD vaincra !
LuunaCrazy :
Et c'est feixia-chan qui a gagné un OS ! Mais le couple proposé étant assez...inédit, l'idée à trotté dans ma tête, et après en avoir discuté avec miss King Pumkin, nous avons décidé de reprendre du service et nous vous concoctons une nouvelle co-écriture ! Vous êtes contents hein ? :D
Comme pour La cage aux folles, il y aura un message spécial quand nous publierons sur notre compte commun.
Je vous laisse enfin à votre chapitre ! Bonne lecture !
- Concentre toi !
- J'fais qu'ça !
- De toute évidence, non.
- Ta gueule, sale blond !
- La ferme, sale gamine !
- Du calme ! S'écria Lisa, à bout de nerfs.
- C'est lui/elle qu'a commencé(e) !
Elle soupira.
- Pause.
- Mais on a pas fini...
- J'AI DIT PAUSE !
- Okay, okay...
Shinji et moi nous éloignâmes donc aussitôt, dans des directions opposées. Il préféra rester dans l'immense salle d'entraînement cachée au sous-sol - je me demandais si c'était réellement physiquement possible d'avoir ce genre de terrain sous un immeuble abandonné - tandis que je montais au rez-de-chaussée.
J'y croisai Hachi, qui s'empressa de me saluer. Je lui fis mon plus beau sourire.
Ce gars est un type bien. Contrairement à l'aut' blond.
Tu dis ça parce que tu l'aimes bien.
Ta gueule !
Ou alors c'est l'absence de Gin qui te met dans cet état lamentable ?
MAIS TA GUEULE !
Quel sens de la répartie.
Et si tu me parlais plutôt de ta moitié rouge ?
...
Plus vite cette affaire sera réglée, plus vite on sera rentrées, plus vite je me calmerai.
Non.
Même pas pour un peu de calme ?
J'ai dit non.
Je poussai un soupir à fendre l'âme, ce qui m'arrivait environ cent fois par jour depuis que j'étais sur Terre.
- Tout va bien, Hana-san ? Me demanda Hachi de sa voix posée.
- Oui oui merci, Hachi-san !
- Tu as besoin d'être soignée ?
- Non, ce sont justes des égratignures, ne vous donnez pas cette peine.
Mashiro débarqua.
- Ma p'tite fleuuuuuur !
Et elle me sauta dessus.
Je l'esquivai d'un pas de côté, et elle s'écrasa au sol.
- Bouhou, méchante fleur ! Méchante méchante !
Je m'éloignai en vitesse, anticipant les crises de Mashiro, aussi régulières que mes soupirs.
Je grimpais pour me trouver un coin tranquille, et m'assis en tailleur, plantant mon zampakuto devant moi.
Il fallait à tout prix que je parle à Awa.
J'étais là pour ça.
Quelques jours plus tôt...
- C'est pour cela que le Sotaichô, avec la plupart des autres Capitaine, a décidé, pour ton bien, que tu accompagnerai, pour au moins trois mois, Hirako Shinji dans le monde réel.
Je crus que j'allais m'étrangler sur place. Le blond ricana. Je lui lançai un regard venimeux et m'apprêtai à questionner mon Capitaine lorsqu'il me devança :
- Hirako Shinji lui-même a assisté, lors de notre dernière mission, à ton étrange réaction. Il peut peut-être t'aider. C'est pour cela que tu dois le suivre sur Terre.
- Je...je...
Je les regardai tour à tour.
- Je ne comprends pas.
- Avec un peu de chance, tu n'auras pas à devoir comprendre quoi que ce soit, crut bon de m'informer Shinji.
- C'est juste une précaution, ajouta Gin.
-...Mais...je...
- Tu dois partir dès ce soir.
- Q...quoi ?
- Les Capitaine ont estimé que tu pouvais être un danger. Pour toi. Et les autres.
Je vis clairement dans ses yeux qu'il était désolé. Et qu'il était inquiet. Je tremblai. J'aurai voulu qu'il me prenne dans ses bras. C'était impossible. Et pas seulement à cause de la présence d'Hirako Shinji.
- Prend quelques affaires, mais tu t'habilleras en humaine sur Terre, m'informa le blond. Allez, on décolle dans une demi-heure, dépêche-toi.
Et il tourna les talons.
- Une...demi-heure ? Non...non non non...
- Hana...
- Je dois dire au revoir à Kandi, et à Yû...
- Ils seront mis au courant.
- Je ne comprends rien, pourquoi lui ? Pourquoi sur Terre ?
Il marqua un silence.
- Je n'ai pas le droit de t'en parler. Cela concerne la dernière guerre.
Je me tus. La dernière guerre, celle-là même où il avait été considéré comme traître. Je n'en savais pas plus.
Le secret était précieusement gardé par tous les Capitaines.
- Je vois.
Je me figeai brusquement. La colère remplaçait la peur et l'incompréhension.
Je devais me laisser traîner sans explications, sans véritable raison. Je n'avais pas mon mot à dire.
- Eh bien au revoir.
Je m'en allai sans un regard en arrière.
XxXxXxX
- Alors...que suis-je censée faire pendant ce...séjour ? Demandai-je à Shinji.
Nous attendions que le garganta nous soit ouvert.
- Tu vas t'entraîner. Et discuter avec ton zampakuto.
- Oh. Je vois.
- C'est bien.
- En fait non.
- Quoi ?
- Je comprends pas du tout.
- Ce n'est pas le but.
- Quel est le but alors ?
- Savoir si t'es comme moi.
Je le jaugeai de haut en bas, essayant de mettre dans mon regard tout le mépris et la colère que je ressentais.
- Je ne crois pas, non.
Il me répondit de son immense sourire, un peu de travers, se préparant à entrer dans le garganta qui venait juste de s'ouvrir.
- Ce serait une bonne nouvelle pour toi, mais également pour moi.
- Pardon ?
- Je n'aurais pas à te supporter trop longtemps.
Et il plongea dans le garganta.
Retour au présent
Cela faisait donc maintenant dix jours que je m'entrainais tour à tour avec la bande à Shinji, puis discutais avec mon zampakuto. C'était intensif, mais progressif.
Je restai assise une heure, concentrée. Mais Awa refusait obstinément de me parler de son " côté rouge ". Pourtant, je savais que le problème venait de là.
La première fois que le " phénomène " s'était produit, j'avais fait appel à mon réiatsu de façon consciente pour la première fois de ma vie – ou plutôt, de ma mort, mais passons - , et j'étais désespérée. La deuxième fois, j'étais également désespérée, et Awa ne me répondait plus.
Et surtout, je n'avais aucune idée de comment j'y étais parvenue, mais j'avais soigné et sauvé Yû, seule.
Cela venait forcément de ce côté rouge.
Tu as raison. Elle a dit qu'elle allait t'aider, elle l'a fait.
C'est tout ce que je saurai ?
Exact.
Mais pourquoi !
Parce que. Ce n'est pas encore le temps.
Et ça prendra combien de temps !
Grandis un peu, et on verra.
Je me levai brusquement, furieuse.
- IMBÉCILE ! Hurlai-je.
Je sautai brusquement, me réceptionnant souplement.
- Hana ? Ça va ? Me demanda Love.
- Très bien merci. Je dois juste prendre l'air.
- De toute façon tu peux rentrer maintenant Hana. Je ne pense pas que Shinji veuille encore s'entrainer.
- Oui, j'ai bien compris que je n'étais pas la bienvenue ici...marmonnai-je.
- Hein? Demanda-t-il.
- Non rien. A demain.
Je me précipitai dehors, retenant mes larmes.
Je n'étais pas chez moi ici, et aussi gentils que soient ces gens liés au Seireitei, je ne comprenais pas ce que je faisais sur Terre, ni le fonctionnement de la ville. Je ne connaissais personne.
Et mon propre zampakuto refusait de m'aider.
Je levai la tête vers le ciel et prit une grande inspiration.
Il était temps de rentrer chez Urahara.
Urahara était une personne très, très étrange.
La première fois que je l'avais rencontré, dix jours auparavant, il m'avait accueillie, derrière son éventail qui masquait mal son sourire, et son bob qui ne m'avait pas empêchée de remarquer la curiosité et la convoitise dans ses yeux. Sur le coup, je n'y avais pas prêté attention. Après un rapide tour des lieux où il avait vainement espéré me tirer un sourire et des informations, j'étais allée m'enfermer dans ma chambre et n'en ressortait que pour aller m'entraîner.
Mais Urahara était du genre à ne pas lâcher l'affaire.
Le lendemain et le surlendemain, il avait recommencé son petit manège, me questionnant innocemment de sa voix mielleuse. C'est alors que j'avais lancé, exaspérée :
- Dîtes, malgré tout le respect que je vous dois et la reconnaissance que j'éprouve envers vous de me loger ici, je ne vous autorise pas à me coller de la sorte. Je ne sais pas quels sont vos liens avec la Soul Society, mais ce que je fais ici ne vous regarde pas. Alors arrêtez donc de me poser des questions détournées auxquelles je ne répondrai pas !
Et j'avais tourné les talons.
Depuis, Urahara ne me parlait plus, et bien qu'il ne soit pas antipathique ou désagréable, je sentais de plus en plus son regard se poser sur moi, avec insistance. Il savait que je savais, et la bienséance m'interdisait de lui reprocher sa façon d'agir, une fois de plus.
Surtout que s'il me mettait dehors, je n'avais aucun autre endroit où aller. Hors de question de me retrouver chez le blond.
La situation n'avait donc pas changé depuis dix jours, et elle me pesait de plus en plus. Je me sentais oppressée où que j'aille, et je n'avais personne à qui parler. Kandi et Yû, auprès duquel je n'avais même pas pu m'excuser, me manquaient horriblement, et j'étais plus ou moins fâchée avec Awa.
Sans oublier que je me retrouvai sur Terre après ce qu'il s'était passé avec Gin...
Soudain, je ne pus empêcher les larmes de couler. Tout avait dégringolé en seulement quelques jours. Je ne supportais pas d'être si loin des miens et de chez moi. J'étais resté seule trop longtemps pour pouvoir le supporter à nouveau, maintenant que j'avais pris goût à ma nouvelle vie de shinigami entourée et aimée.
Et ce monde était si différent ! J'avais laissé tellement de choses en plan, tout ça pour essayer de résoudre un problème que je ne comprenais pas vraiment !
Mes sanglots redoublèrent.
- En voilà une jeune fille qui a l'air perdue...
Je sursautai. J'étais jusque là assise par terre, adossée au mur, la tête en arrière et les yeux fermés. Je reconnus Urahara, le visage assombri par l'ombre de son bob, mais les yeux brillants. J'essuyai rageusement les quelques larmes sur mes joues et me redressai, furieuse.
- C'est ça votre passe-temps ? Espionner les gens ?
- Eh bien...oui, tu as deviné, déclara-t-il l'air penaud.
Je restai figée. Ce type avait le don de m'exaspérer au plus haut point.
- Je suis découvert, dit-il en faisant une courbette ironique.
Je plissai les yeux, froide. Je perdais mon temps. Je commençai à m'éloigner.
- Où vas-tu ? La maison est par là, dit-il en indiquant la direction opposée.
Il m'avait rattrapée.
- Je ne rentre pas ce soir. Ni les autres d'ailleurs.
Je l'entendis qui s'arrêtait derrière moi.
- Oho. Et où comptes-tu aller ?
Sa voix me stoppa net. En me retournant, je vis son regard subitement sérieux. Il avait changé du tout au tout. Le rigolo de façade était devenu un homme imposant en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire.
- Ma présence t'insupporte tant que ça ? Reprit-il lentement.
Je ne pus m'empêcher de frissonner. Il commença à s'approcher doucement alors que je répondais :
- Non. Je ne sais pas...ailleurs.
- Dans la rue, donc.
- Non, je...
- Et dis-moi comment tu comptes faire pour arrêter tous les hollows qui viendront, assoiffés par tout le réiatsu que tu laisses échapper sans même t'en rendre compte ?
- Quoi ? Mais...
- Si mes informations sont bonnes, tu n'as pas été capable d'arrêter le dernier...
- Comment...
- Ton ami a même été blessé...
- CA SUFFIT !
Ma main partit vers son visage.
Je reculai soudain, horrifiée. J'avais agi sans réfléchir. Devant moi, Urahara avait la tête de côté, mais ses yeux se vrillèrent brusquement vers moi.
- Il faut vraiment que tu apprennes à extérioriser tes sentiments, Jyuukai-san. Une troisième expulsion violente de réiatsu pourrait te tuer.
La brève intention de m'excuser que j'avais eue disparut sous la colère, toujours plus forte de seconde en seconde.
- Vous n'avez pas à me dire ce que je dois faire ! Comment avez-vous osé fouiller dans ma vie privée ? Laissez-moi tranquille à la fin !
J'en tremblai. Urahara se contentait de m'observer, indéchiffrable.
- Pour répondre à ta question, le Sotaichô m'a mis au courant du pourquoi de ta présence ici. Et même si ça n'avait pas été le cas, je me serai renseigné car tu habites chez moi. Cela me semble normal non ? Et, tu m'en vois sincèrement désolé, je ne peux pas "te laisser tranquille". Vois-tu, je dois veiller sur toi.
L'adrénaline redescendit d'un coup. Je me sentais si honteuse...
- Je...vais trouver un hôtel.
- Je parie que tu n'as pas un yen sur toi. Et une jeune fille ravissante ne devrait pas se promener lorsque la nuit tombe.
J'ouvris la bouche, puis la refermai. Qu'est-ce que je pouvais me sentir stupide !
- C'est bon, tu es calmée ? me demanda-t-il soudain, tout sourire.
- Euh...oui. Je...je suis désolée, répondis-je étonnée et gênée à la fois.
- Bon. Je peux t'approcher alors.
Il se mit à côté de moi et s'assit contre le mur. Je le regardai sans savoir quoi faire pendant quelques secondes, puis décidai finalement de l'imiter.
- C'est bien que tu évacues ta frustration.
- Je...je suis désolée, répétai-je.
- Ne t'inquiète pas pour ça, j'en ai vu d'autres...
Puis il se tapa soudainement le front de sa main.
- J'ai une idée ! Me déclara-t-il avec un immense sourire.
- Qui est ?
- Tu verras.
- Ah.
-...
-...
- Tu n'es pas plus curieuse que ça ?
- Non, ça ira pour aujourd'hui.
Le silence se fit.
- Dites...
- Oui ?
- Shinji a dit que je venais sur Terre pour savoir si j'étais comme eux.
- C'est exact.
- Si c'est le cas, qu'est-ce que je vais devenir ?
Ma voix tremblait et une larme roula sur ma joue.
- Je veux dire...je suppose que je vais devoir vivre sur Terre, abandonner mes amis, ma division et...je ne sais même pas qui ils sont !
- Oula, oula.
Il me tapa maladroitement sur l'épaule, avec l'air de celui qui ne sait pas quoi dire ou quoi faire dans ce genre de moments.
- Du calme jeune fille, honnêtement, ton type de réiatsu ne ressemble pas aux leurs, c'est plus une précaution qu'autre chose.
-...
- C'est que tu as un grand réiatsu qui te cause quelques problèmes, qui sont inédits donc ingérables. La Soul Society a voulu t'écarter le temps de régler cette affaire. Pas la peine de paniquer.
- Vous êtes quelqu'un de gentil, dis-je en souriant maladroitement.
- Ne te fie pas aux apparences, je ne suis qu'un simple vendeur de bonbons.
Il se releva.
- Vous êtes shinigami ?
-... ça dépend du point de vue.
- Et vous ne pouvez pas me dire qui sont Shinji et ses amis ?
- Je n'ai pas le droit de répondre à cette question jeune fille.
Zut.
- Trouve la bonne ! Me lança-t-il avec un clin d'œil.
- Hein ?
- De question !
Et il disparut.
Oui, Urahara était probablement la personne la plus étrange de toutes les étranges personnes que je connaissais.
Le lendemain
- Bonjour tout le monde ! Lançai-je.
- Bonjour Jyuukai-san, bien dormi ? Me répondit Urahara.
- Vous avez fait la paix ? S'étonna Ururu.
- Nous ne faisions pas la guerre, m'étonnai-je.
- Eh bien tant mieux, tu as besoin de forces pour la longue journée qui t'attend ! Reprit-il.
Je m'arrêtai net. Je n'aimais pas ça. Pas du tout.
- Comment ça ?
- Tu te rappelles la surprise dont je t'avais parlé ?
- O...oui.
- Ne prend pas ce ton craintif, ce n'est pas insurmontable.
- Vous ne me rassurez pas.
- Urahara-san, j'peux entrer ? Fit une voix.
- Mais chut ! S'exclama ce dernier, l'air faussement outré.
La porte s'ouvrit et laissa place à un jeune homme plutôt grand et bien bâti, sourcils froncés et...oranges.
- Kurosaki-san, tu gâches tout mon effet !
- Quel effet ? Marmonna le concerné.
Puis il se retourna vers moi et me regarda de haut en bas.
- Pourquoi tu me regardes comme ça ?
- Bizarre...
- Hein ?
- T'es japonais ?
- Évidemment !
- Kurosaki-san, je te présente l'élégante, la ravissante, la superbe...
- Arrêtez votre petit manège et venez-en au fait, dit le gars orange en même temps que moi.
Urahara sortit soudain son éventail et l'agita frénétiquement, les yeux brillants.
- Je savais que vous vous entendriez à merveille, fit-il de sa voix aiguë.
Je soupirai et me dirigeai vers la table. J'avais faim.
- Euh...désolé, mais t'as pas le temps de déjeuner, m'informa Kurosaki.
Je me tournai vers lui et haussai un sourcil.
- Quoi ? C'est l'aut' blond qui t'envoie ? Il peut bien attendre cinq minutes.
- Tu parles de Shinji ?
- Tu connais Shinji ?
Je me pris la tête entre les mains et soupirai.
- Urahara, expliquez-vous.
Il s'approcha de moi, puis sembla réfléchir, et finalement recula de quelques pas.
- J'ai réfléchi à ce que tu m'as dit hier soir, et j'ai jugé que tu avais besoin de...changer d'air. Shinji est tout à fait d'accord.
- Ca veut dire que je vais m'entrainer avec lui ?
- J'm'appelle Kurosaki Ichigo.
- Jyuukai Hana, enchantée.
- Oh noooon, trop risqué, il est un peu comme toi, c'est d'ailleurs un peu pour ça que tu es ici...
- Oui bref on s'en fout.
- Non, non, il est venu te chercher pour tout à fait autre chose.
- Ah bon ?
- Oh et puis merde habille toi Hana on va être en retard à la fac !
TO BE CONTINUED.
Bon, je rentre en Terminale, et, autodiscipline oblige, j'arrête l'ordi pendant la semaine. Évidemment, le rythme de publication va devoir ralentir, mais sachez que je n'abandonnerai surtout pas cette fiction !
A une prochaine !
Reviews ? :D
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