Petit mot de l'auteure : merci Solène pour l'idée


Texte 8 : Tyrion & Walder Frey

Contexte : UA post saison 3


Quand Tyrion enfonça sa dague dans la gorge de Walder Frey, celui-ci eu l'audace de paraître surprit.

Certes, son acte pouvait paraître insensé. Walder avait était un allié des Lannister : en tuant les Stark, il avait prouvé sa loyauté. C'était bien pour cela que Tyrion avait pu l'approcher si facilement. Personne ne pouvait imaginer que le fils de Tywin Lannister s'attaque à l'organisateur des Noces Pourpes.

Or, c'était précisément à cause des Noces Pourpres que Tyrion se faisait aujourd'hui un malin plaisir de le tuer.

Parce que Robb Stark ne méritait pas de mourir. Pas alors qu'il avait toujours fait preuve d'honneur et de droiture.

Parce que Talisa Maegyr ne méritait pas non plus son sort ; personne à vrai dire ne méritait de voir un couteau se planter encore et encore dans son ventre alors que celui-ci portait la vie.

Et enfin, parce que Catelyn ne méritait pas de voir sa famille être assassinée sous ses yeux, avant d'être elle-même tuée sans vergogne. Dans tout cet affreux drame, c'était peut-être le pire. Tyrion avait ses griefs contre Catelyn ; après tout, elle l'avait fait arrêter sans preuves. Mais malgré cela, il la respectait. Énormément. La matriarche Stark était extraordinaire ; toujours fière, toujours prête à se battre, ne baissant jamais les bras. Elle était capable de tout pour sauver sa famille. Tyrion, qui n'avait jamais eu aucun parent désireux de le défendre, admirait ce que cette mère était capable de faire. Alors tuer son enfant avant de la tuer elle, pour le simple plaisir de mieux la torturer... c'était innommable.

C'est pourquoi, juste avant que la vie ne quitte la forme sanguinolente de Walder, Tyrion murmura à l'oreille de celui-ci :

- Quand tu franchiras la porte des morts, j'espère qu'elle te mènera en Enfer.

Tyrion aurait sûrement dû s'inquiéter de comment s'enfuir du palais quand sa trahison serait découverte. Néanmoins, à cet instant, tout ce à quoi il songea fut qu'il était étrangement satisfait de lui-même.