Titre : Toutes les femmes de sa vie
Série : Dans la famille Connelly (Née de Père Inconnu, La parfaite et soudée famille Flint...)
Personnage : Jonas Flint
Disclaimer : Tout l'univers de Harry Potter appartient à JK Rowling et je ne touche pas un centime pour mes écrits.
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Avalon Flint
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Aux yeux du petit Jonas, sa mère est une héroïne. Sa mère est la plus belle et la meilleure de toutes les mamans. Le petit garçon n'a que six ans mais il sait qu'aucune autre femme ne pourra jamais la surpasser, pas même Ms Bones, son institutrice.
Le petit garçon est dans son lit et attend comme tous les soirs que sa mère vienne lui lire une histoire. Il l'entend fermer la porte de la chambre d'Alexander. Leur père n'est pas là ce soir. Il les a appelés avant le dîner pour leur souhaiter « bonne nuit ». Son père est joueur de Quidditch et il a un match ce soir. Il est capitaine ce qui veut dire qu'il commande tous les autres joueurs. Son père est un héros aussi.
Sa mère pénètre dans sa chambre et sourit en le voyant. Elle s'assied près de lui et récupère le livre de contes sur l'étagère. Ce sont des histoires de moldus avec des princesses et des dragons et Jonas adore les entendre.
Sa mère joue bien mieux la comédie que son père. Elle fait les voix et mime parfois les événements. Jonas aime l'écouter lire. Ce soir, elle lui lit l'histoire d'une jeune fille prisonnière d'une bête immonde. Jonas frissonne et tremble en même temps que Belle. Puis, il pousse un soupir de soulagement en comprenant que la bête n'est pas si méchante que ça. Belle finit par épouser la Bête et sa mère conclut l'histoire en disant :
— C'est pour ça, mon chéri, qu'il ne faut jamais se fier aux apparences.
Elle lui ébouriffe doucement les cheveux avant de se baisser pour l'embrasser sur le front.
— Un peu comme toi et papa, réplique l'enfant.
— Comment ça ton père et moi ?
Son père ne lui a jamais fait peur. Le garçonnet l'a toujours connu avec cette cicatrice qui lui traverse le côté gauche du visage. Il se rappelle de la réaction d'une de ses camarades de classe lorsqu'elle a vu son père. Jonas n'a d'abord pas compris pourquoi elle hurlait, mais le doigt pointé vers le visage de son père a rapidement permis de répondre à ce questionnement.
— Tu demandes ça à cause de la petite Lila ? Demanda-t-elle en lui câlinant doucement les cheveux.
Jonas hoche la tête. Sa mère soupire légèrement avant de lui sourire.
— Il ne faut pas faire attention à ce genre de choses, mon chéri, explique-t-elle.
Jonas aime sa voix. Elle est douce et le rassure dès qu'il l'entend.
— Ton papa a eu cette cicatrice en se battant contre un grand méchant. Et tu sais comment il s'appelait ce méchant ?
— Voldemort ?
— C'est ça mon chéri. Ton papa s'est battu pour protéger notre famille et c'est comme ça qu'il l'a eue. Cette cicatrice est là pour nous rappeler à quel point ton papa est courageux et à quel point il nous aime, explique-t-elle. Mais toi tu sais tout ça et les autres non. C'est pour ça que Lila a eu peur.
— Donc… Donc si j'lui dis tout ça elle aura plus peur ?
Le garçonnet sent l'espoir envahir son petit cœur. Il n'aime pas que ses camarades aient peur de son père. Ils veut qu'ils le voient comme le héros qu'il est.
— Non, elle n'aura plus peur.
Jonas hoche la tête. Il ira la voir, Lila doit savoir que son père n'est pas monstrueux. Le sourire de sa mère se fait plus large alors qu'elle se penche pour déposer un baiser sur son front.
— Maintenant, il faut aller dormir, mon lapin, souffle-t-elle.
Le garçonnet passe ses bras autour de son cou et dépose un baiser baveux sur sa joue. Sa mère se laisse faire tandis qu'il prolonge l'étreinte. Elle finit par se libérer plaisantant sur la force hors norme de son petit homme. L'enfant sourit.
— Bonne nuit mon lapin, dit-elle avant de se lever.
Jonas la suit du regard alors qu'elle se dirige vers la porte. Elle se tourne dans sa direction et lui fait un signe de la main avant d'éteindre le plafonnier. La porte grince alors qu'elle la ferme à moitié. La chambre de Jonas n'est plus éclairée que par la lumière venant du rez-de-chaussée. Le petit garçon ferme les yeux et le sommeil ne met que peu de temps avant de l'emporter
Jonas aime sa mère. Dans ses yeux d'enfants, elle est une héroïne, son héroïne.
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Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Prêts à découvrir les autres femmes de sa vie ?
