Merci pour les reviews !
Je ne devais poster ce chapitre que mercredi prochain. Sauf que ma fille a la positive attitude donc je suis en isolement donc je pourrai écrire plus souvent (en espérant que la fièvre sera le seul symptôme qu'elle aura et que je passe à côté) et vu qu'il était déjà prêt à être publié...
Les vacances de Noël furent une surprise plaisante pour Harry qui avait passé tous ses Réveillons précédents à cuisiner le dîner avant de se voir autoriser un morceau de pain et un demi verre de lait avant d'être envoyé dans son placard. Le dîner à Poudlard était fastueux, on ne pouvait pas dire le contraire, et le jeune garçon goûta à tous ces plats qu'il n'avait jamais connu autrement que par la vue et l'odorat sans jamais pouvoir en mettre dans sa bouche.
Il fut très étonné, le matin de Noël de trouver plusieurs cadeaux au pied de son lit. Plusieurs des camarades de sa maison ou des élèves d'autres maisons qu'il avait aidé lui avaient offert de petites choses, principalement des friandises sorcières ou des livres. Seul un cadeau sortait du lot, il contenait une grande cape fluide d'une teinte argentée qu'Harry reconnut comme une cape d'invisibilité après avoir placé sa main dessous et l'avoir vue disparaître. Un mot court l'accompagnait :
Votre père m'a laissé ceci avant de mourir. Il est temps que vous en héritiez. Faites-en bon usage. Très joyeux Noël.
Le mot n'était pas signé, ce qui parut bizarre à Harry. La cape avait visiblement appartenu à James Potter et aurait été très utile à l'homme le soir où Voldemort était venu. Et pourquoi attendre ce Noël pour la lui rendre ? Elle lui revenait de droit, qui était culotté au point d'offrir pour Noël à quelqu'un quelque chose qui lui appartenait déjà ?
Harry rangea la cape soigneusement dans le compartiment secret de sa malle. Il ne comptait pas en faire usage tout de suite, il allait d'abord chercher à la bibliothèque des sorts qui lui permettraient de savoir si des charmes avaient été ajoutés sur la cape. Pas question d'être pris au dépourvu si quelqu'un avait lancé un sort qui lui permettrait de suivre ou de voir la personne l'utilisant ou, pire, de le blesser.
Les mois passèrent, Harry restant en tête de sa promotion et passant de plus en plus de temps à discuter avec le professeur de Défense. Ils durent se montrer discrets, Quirrell indiquant que Snape semblait se montrer de plus en plus curieux quant à leur association. Il informa Harry que le professeur de Potions était un Mangemort mais que sa loyauté n'avait pas été sûre avant la chute du Seigneur des Ténèbres. Ayant trouvé un sort de traçage sur sa cape, Harry avait demandé à son professeur s'il pouvait l'enlever. Celui-ci lui apprit avec grand plaisir comment transférer le sort sur un autre objet qu'il pourrait laisser dans son dortoir, facilitant ainsi leurs entrevues sans inquiéter celui qui avait placé le sort. Le soir-même, Harry avait transféré le charme sur une taie d'oreiller qu'il rangea dans sa malle. Il put ainsi utiliser sa cape autant qu'il le souhaitait.
Une relation plutôt amicale s'installa entre eux. Harry laissa complètement tomber son masque, ne cachant plus son sarcasme et sa vision désabusée du monde. Pour la première fois de sa vie, il était parfaitement naturel avec un adulte. C'était vraiment étrange, d'ailleurs, cette familiarité qu'il ressentait auprès du professeur.
Ils parlaient longuement des objectifs d'origine du Seigneur des Ténèbres et Harry était parfaitement d'accord avec de nombreux points. Voldemort était partisan d'une séparation totale entre les sorciers et les moldus qu'il considérait comme dangereux. Plutôt que de vouloir éradiquer les Nés-moldus, il souhaitait qu'ils soient enlevés à leur famille au premier signe de magie pour être élevés dans des familles sorcières. Il prônait également l'égalité entre les sorciers et les créatures magiques. C'est ainsi qu'il avait obtenu l'allégeance des loups-garous et des vampires qui étaient discriminés par le Ministère au point qu'ils devaient vivre reclus ou dans le monde moldu. Les fêtes moldues qui avaient peu à peu remplacées les fêtes sorcières affaiblissaient grandement la Magie qui n'était plus entretenue par les rituels que de moins en moins de sorciers pratiquaient. Voldemort souhaitait un bannissement des fêtes moldues pour revenir aux fêtes traditionnelles.
Tout ceci plaisait grandement à Harry qui, sans détester tous les moldus, étaient complètement en accord avec tout ceci. Après tout, il n'aurait jamais été laissé chez les Dursleys si ça avait été mis en place. Et il ne connaissait que trop bien les risques si les moldus étaient au courant de la magie. Au mieux, ils souhaiteraient utiliser les sorciers pour régler tous leurs soucis, au pire ils créeraient une nouvelle forme de racisme avec toutes les conséquences qui en découlent.
Il n'hésitait pas à argumenter sur certains points, notamment le sort des parents des Nés-moldus, que Voldemort proposait simplement d'éliminer, ou l'usage excessif des Impardonnables pour se faire respecter.
C'est au moins de Mai que les choses évoluèrent une dernière fois. Visiblement, Quirrell avait décidé qu'il pouvait faire confiance au jeune Serdaigle et décida de lui confier son plus grand secret.
Harry venait tout juste d'enlever sa cape que son professeur était déjà en train de lancer de nombreux sorts leur garantissant une parfaite discrétion.
- Jeune Harry, cela fait des mois maintenant que nous discutons, que nous philosophons sur la Magie et sur le monde magique. Je pense qu'il est temps de vous faire une confidence. J'espère que cela ne changera pas votre point de vue.
Suite à ces mots, le professeur enleva lentement l'énorme turban violet qui ornait sa tête en permanence. Il se retourna enfin doucement et Harry fut surpris de voir un visage grotesque à l'arrière de sa tête, les yeux rouges fixés sur lui.
- Harry Potter, dit le visage d'une voix sifflante, vois ssssse que je sssssuis devenu.
- Euh… Lord Voldemort ? Derrière la tête de mon professeur de Défense. Je…
Quirrell sursauta et Voldemort écarquilla les yeux lorsque la réaction du jeune garçon éclata. Un rire franc et fort sortit d'Harry qui dû se pencher et se tenir d'une main à une table. Il lui fallut plusieurs minutes avant qu'il ne reprenne contenance.
- Pardon, pardon. Je ne voulais pas vous manquer de respect. C'est juste que c'est tellement ironique que vous soyez là alors que l'autre fêlé du citron se vante que Poudlard est totalement sûre… Le seul endroit où vous n'osez pas venir, d'après lui ! Ah ! Dans les dents le vieux schnoque !
Les deux adultes ne savaient pas trop comment réagir face à cette attitude.
- Monsieur Potter, il ne m'a jamais semblé que vous ayez autant d'antipathie envers le directeur lors de nos conversations.
- J'ai appris récemment que c'est lui qui m'a laissé chez la sœur de Lily Potter après cette fameuse soirée. Je n'avais déjà pas beaucoup de respect pour lui à cause de la radicalité de son point de vue sur les Arts sombres alors il a complètement perdu le peu que j'avais. J'ai entendu une conversation entre Professeur MacGonagall et Snape il y a quelques jours, caché sous ma cape. Il semblerait que le vieil imbécile raconte à tous ceux qui veulent l'entendre qu'il a parfaitement suivi mon développement et que je suis très bien traité par mon oncle et ma tante. Ça serait grâce à lui que j'ai de si bons résultats en classe. Vieux con, marmonna-t-il enfin.
- Dois-je comprendre que ssssssse n'est pas le cas ?
- Nope. J'ai vu Dumbledore pour la première fois à la rentrée. Quant à ma « famille »… Ah, ils m'aiment autant que je les aime, c'est à dire autant qu'une crise de foie accompagnée d'une migraine. Ou qu'une infestation de puces alors qu'on porte des moufles. Ou qu'un coup de soleil particulièrement intense en étant allongé sur un tapis de fakir. Ou…
- Oui, je pense qu'on a compris, jeune homme. Pourquoi donc le directeur insiste-t-il donc pour que vous restiez chez eux ?
- Aucune idée. J'ai juste hâte d'atteindre ma majorité magique pour pouvoir enfin les quitter. Et s'il leur arrive un malencontreux accident peu après… Ma foi…
Voldemort observait ce jeune garçon, son soit disant ennemi juré, celui qui est censé le vaincre. Une idée lui vint soudain.
- Harry, tu as dit à mon ssssssserviteur que tu as été adopté ? Sssssela veut-il dire que tu n'es pas né à la fin du mois de Juillet ?
- Nope. Adopté le 31 juillet mais né en Juin.
- Lily Potter était enssssseinte, sssssson enfant était prévu pour la fin du mois de Juillet…
- Ah oui. Henry Potter n'a pas survécu visiblement, Lily Potter a accouché mi-Juillet. Je n'ai pas plus de précision, les gobelins n'en avait pas à m'apporter.
- SSSSSSais-tu pourquoi j'ai esssssssayé de te tuer ?
- Nope et j'espère juste que ce n'est plus d'actualité.
- Un de mes sssssserviteurs m'a rapporté une prophésssssssie qu'il a entendu et qui parlait d'un enfant né à la fin du ssssssseptième mois qui aurait le pouvoir de me vaincre. Deux familles avaient des enfants corressssspondant, les Potter et les Londubat. Les deux familles étaient cachées grâsssse à Dumbledore.
- Aaah, je comprends. Éliminer la menace avant qu'elle n'en devienne une. Compréhensible mais, visiblement, c'était pas le bon enfant. Par contre, je me demande si ça a un rapport avec mon adoption.
- SSSSS'est possssssible. Ssssssi les Potter ont perdu leur enfant, ilsss ont peut-être choisssi d'en adopter un à la bonne date pour corresssspondre quand même à la prophéssssssie.
- Hmm… Lily Potter avait peut-être déjà un plan pour permettre de protéger son enfant et vous vaincre en même temps. La perte de son enfant, aussi tragique soit-elle, aurait dû contrecarrer ses plans et mettre les Londubat encore plus en danger. Le fait que ma marraine d'adoption soit Alice Londubat me laisser penser qu'elles étaient proches. M'adopter lui permettait de faire d'une pierre deux coups : vous vaincre et mettre en sécurité son amie. Noble mais incroyablement stupide. Complètement Gryffondoresque.
- Voilà qui me semble plutôt logique. Vous ne voulez toujours pas nous dire qui sont vos parents biologiques ? Vous m'avez dit qu'ils ne semblaient pas apprécier Dumbledore, nous pourrions peut-être les contacter afin qu'ils obtiennent votre garde et vous éloigner ainsi de votre « tante ».
- C'est tentant. Très tentant même si cela signifie que je peux arrêter de jouer l'esclave et de supporter les sautes d'humeur de mon oncle. Mais ce serait risqué. Dumbledore n'est visiblement pas au courant que je ne suis pas l'enfant de la prophétie et c'est dans votre intérêt qu'il l'ignore pour le moment. Neville Londubat est un très mauvais élève, timide et renfermé. À se demander ce qu'il fout à Gryffondor… Tant qu'il reste ainsi, il n'est pas une menace. Si le vieux bouc s'aperçoit qu'il y a une chance pour qu'il soit le vrai enfant destiné à vous vaincre, il risque de faire en sorte de changer ça.
- Bien raisssssonné. Ne déssssires-tu pas rencontrer ta vraie famille ?
- J'ai vu mon frère, pour l'instant, et je suis loin d'être impressionné. Sang-pur totalement arrogant et pourri gâté. Je ne suis pas sûr de réussir à m'entendre avec lui pour l'instant. Et j'ai vécu toute mon enfance sans avoir de parents, je me suis élevé tout seul et n'ai aucune intention de laisser des adultes que je n'ai jamais rencontré avoir ne serait-ce qu'une once de pouvoir sur ma vie. Les moldus avec lesquels je vis sont facilement manipulables pour beaucoup de choses, j'ai une certaine indépendance et j'y tiens. En plus, je ne sais pas du tout si l'adoption par les Potter est dû à un abandon. Et si c'est le cas, je ne tiens pas à rencontrer ceux qui ont décidé de me mettre de côté.
- Il ssssserait étonnant qu'une famille de SSSSSang-Pur abandonne un enfant. Les enfants sont préssssssieux chez les sssorsssssiers.
- Hmm… Malgré tout, je préfère éviter pour l'instant. Je n'ai rencontré que mon jumeau, je ne connais pas du tout ses parents et je ne veux pas entrer dans une relation avec eux s'ils risquent d'être un frein plus qu'autre chose.
- Raisonnable. S'il vous plaît, monsieur Potter, dites-nous au moins de qui il s'agit.
- Nous ressssspecterons ton choix et nous chercherons une ssssssolussssion pour votre famille qui n'éveillera pas les sssssoupsssssons de Dumbledore. Je sssssuis peut-être cruel mais je ne ssssssuis pas ssssssans cœur.
Harry fronça les sourcils et réfléchit. Ce serait prendre un risque que de donner le nom de ses parents. D'un autre côté, il n'en pouvait plus des Dursleys. S'ils arrivaient à trouver une solution pour passer les étés sans avoir à les supporter…
- Il s'agit des Malfoy. Mon nom de naissance est Mirus Malfoy, je suis le frère jumeau de Draco Malfoy.
- Ah… Lusssssiussss est un de mes plus fidèles ssssssserviteurs. J'ai ssssssu qu'il avait eu un filsssss mais il ne m'a jamais parlé de jumeaux. Ssssss'est étrange. Je sssssais que Narsssssissssa était dévasssssstée quand on lui a dit qu'elle ne pourrait plus avoir d'enfant après Draco. Je ne les vois pas du tout abandonner un de leurs filssssss.
- Hmm. Je maintiens qu'on ne leur en parle pas pour le moment. C'est bizarre tout ça et je veux en savoir plus avant qu'ils ne soient mis au courant. J'aime trop mon indépendance pour m'encombrer d'une famille.
- Je vais être honnête, jeune Mirusssss, tu m'intéressssses grandement.
- C'est un honneur.
Le ton était sincère mais le sourire qu'affichait Harry était légèrement sarcastique.
- Tu es encore jeune mais je sssssens un grand potenssssiel chez toi. Ssssserais-tu intéressssssé sssssi je te propossssais de venir de mon côté dans la guerre à venir ?
- Cette proposition m'honore, vraiment, en plus je suis sûr que vous avez des cookies de votre côté. Et nos discussions avec le Professeur Quirrell m'ont montrées que vos projets sont justes et vos méthodes pas aussi radicales que ce que raconte Dumbledore. Mais, comme je l'ai dit, je suis quelqu'un de très indépendant et je me vois très mal devenir un Mangemort. Sans vouloir vous vexer, je ne suis pas du genre à m'agenouiller et lécher les bottes de qui que ce soit.
Quirinus et Harry furent surpris d'entendre Voldemort éclater de rire.
- Oh, jeune Mirussss, je l'avais bien compris. Je ne te proposssse pas d'être un de mes ssssserviteurs au même titre que mes Mangemorts. Tu es ssssspésssssial, je le sssssens. Quelque chossssse en toi me dit que tu ssssseras bien plus utile en tant qu'allié qu'en tant que sssssserviteur. Mais tu es encore jeune et moi encore trop faible. Il te faudra de l'entraînement et moi un corps foncsssssionnel. Quirinussss, informe notre jeune ami du plan pour sssssette année, je m'affaiblis et ne vais pas pouvoir tout dire maintenant.
- Oui, maître.
Sur ses mots, Voldemort ferma les yeux et le professeur remis en place son turban. Il décrivit ensuite les plans de Dumbledore : la pierre philosophale et sa protection ridicule.
La pierre et la manière de l'obtenir furent les principaux sujets de leurs conversations pendant les semaines qui suivirent.
Quirrell avait réussit à obtenir toutes les informations nécessaires pour récupérer la pierre grâce à l'aide d'Harry et de ses rapports amicaux avec les divers professeurs. La plus simple fut l'épreuve d'Hagrid. Ce simplet était bien incapable de garder un secret si on savait poser les bonnes questions.
Seule l'épreuve de Snape et de Dumbledore leur manquaient mais Quirrell se sentit confiant et refusa l'aide que lui proposa Harry. Celui-ci fut chargé de faire diversion le jour où le vol de la pierre était prévu auprès de ceux qui s'approcheraient trop près du troisième étage.
C'est ainsi que une semaine avant la fin des cours, juste après les examens de fin d'année qu'Harry passa sans problème, Dumbledore et Snape reçurent une convocation du Ministère. Quirrell avait initialement prévu de ne faire partir que le vieux bouc du château mais le professeur de Potions s'était montré trop soupçonneux après les vacances de Noël et présentait un trop grand risque. Tant que sa loyauté était en doute, tous les plans se feraient loin de son regard scrutateur.
Une lettre anonyme au Ministère contenant des informations seulement sues de Voldemort et de ses Mangemorts relança les suspicions sur le rôle de Snape pendant la guerre contre Voldemort. L'affaire fut réglée assez rapidement mais cela mit suffisamment de temps pour que le professeur de Défense parvienne à récupérer la pierre et la remplacer par une fausse avant de retourner tranquillement dans ses quartiers.
Personne ne se rendit compte du vol et l'année se termina sereinement, à la plus grande déception du directeur qui avait espéré qu'Harry Potter s'intéresse à la pierre et réussisse à passer les épreuves qui menaient à elle. Le garçon n'avait même jamais utilisé sa cape d'invisibilité qui était restée dans le dortoir depuis Noël…
Cependant, le fait qu'il soit premier de sa promotion montrait qu'il était relativement puissant et presque tous ses professeurs (oui, sans toi, Severus) témoignaient qu'il était un enfant très gentil et altruiste, ce qui le rassura. Il s'était inquiété au début de l'année, Harry lui rappelant trop un autre jeune homme prodige. La grande différence était qu'Harry ne semblait pas du tout chercher à se créer des relations auprès des enfants de famille influentes. Seule son indépendance gênait réellement le vieux mage. Il avait espéré entretenir un lien positif avec l'enfant pour le guider vers le bon chemin. Mais celui-ci n'avait jamais montré de signes envers lui, qu'ils soient positifs ou négatifs, il lui était purement indifférent et il n'avait eu aucune raison valable de se rapprocher de lui. Cela devrait changer à l'avenir, Voldemort pouvait revenir à n'importe quel moment et la prophétie s'accomplirait d'une manière ou d'une autre.
Le trajet de retour parut trop rapide pour Harry qui quittait un endroit fantastique pour se rendre dans un trou à rat avec son bâtard d'oncle et son abruti de cousin.
Il se consolait en se rappelant que Voldemort lui avait promis de trouver une solution, même si cela lui serait impossible avant le mois d'Août. Même s'il ne pouvait quitter sa famille cet été ou même l'été prochain, il avait quelque chose qu'il n'avait jamais eu avant : l'espoir.
D'ici là, Harry devrait faire profil bas et replacer le masque du petit Harry docile et peureux et devrait faire ses devoirs de la même manière qu'il avait étudié l'été précédent. Dès qu'il passa la barrière séparant le côté sorcier et le côté moldu de la gare, son attitude changea radicalement, ses épaules se voûtèrent et il mit les mains dans les poches du pantalon trop grand qu'il avait revêtu juste avant d'arriver à King's Cross.
Il fut mis au travail dès son arrivée, le jardin était devenu une jungle en un an d'absence et la maison était à peine nettoyée. L'été allait lui sembler bien long maintenant qu'il avait goûté à une autre vie.
