Miracle, un chapitre pas si longtemps après le dernier !

Je comptais faire les trois Tâches dans ce chapitre, je m'arrête finalement au bal de Noël. Sinon, vous auriez une mise à jour dans une semaine ou deux donc...

Le flashback contient un moment un peu chaud. Si vous êtes prudes, zappez le passage.

Merci pour vos reviews, j'espère que ce dix huitième chapitre de Mirus vous plaira !


La famille Malfoy s'agrandit !

Par Rita Skeeter

Mes chers lecteurs, c'est avec une grande joie que votre journaliste préférée vous annonce un nouvel arrivé dans la grande et prestigieuse famille Malfoy.

Et non, mes chers, il ne s'agit pas d'un nouveau-né mais bien d'un jeune homme de dix-sept ans qui a créé la surprise lors de l'arrivée de la délégation de l'institut Durmstrang pour le Tournoi des Trois Sorciers (pour plus d'information sur le Tournoi, voir p.3). Et quelle surprise ! Lorsque le directeur Igor Karkaroff est descendu de son navire, il était accompagné du mondialement célèbre Viktor Krum et d'un garçon aux cheveux blonds et aux yeux d'un gris métallique envoûtant. Il fut évident pour tout le monde qu'il montrait une ressemblance troublante avec Lord Malfoy (cf photo d'illustration, Lucius Malfoy à dix-sept ans à gauche, Mirus Malfoy à droite).

Dans sa grande bonté, Lord Malfoy a accepté de répondre aux questions de votre journaliste attitrée.

RS : Bonjour, Lord Malfoy, je vous remercie de bien vouloir répondre aux interrogations du monde sorcier.

LM : C'est un honneur, Madame Skeeter.

RS : Commençons par la question la plus évidente, qui est Mirus Malfoy ?

LM : Mirus est mon cousin, fils de mon oncle Crapus.

RS : Votre travail au Ministère fait de vous une figure publique, tout comme votre père avant vous. Pourquoi n'avons-nous jamais entendu parler de Mirus ou de Crapus auparavant, si ça n'est pas indiscret ?

LM : Voyez-vous, Rita, il semblerait que mon oncle et mon grand-père soient entrés en conflit lorsque Crapus a décidé d'émigrer sur le continent à la fin de ses études. Mon grand-père, Nicholas, a effacé toute trace de l'existence de son fils cadet, estimant que quitter notre beau pays était une disgrâce. Il faut rappeler que les relations entre les sorciers Britanniques et ceux du continent étaient très tendues à cette époque.

RS : Et votre père, Abraxas, ne vous a jamais parlé de son petit frère ?

LM : En effet. Malheureusement, mon père ayant succombé de la dragoncelle il y a plusieurs années, nous ne saurons jamais pourquoi il n'a jamais mentionné son frère à quiconque.

RS : Que savez-vous de Mirus ? Comptez-vous entrer en contact avec votre oncle ? Qui est sa mère ? Où vivent-ils ?

LM : Crapus est décédé il y a un peu plus de cinq ans, laissant Mirus, dont la mère est morte en couche, orphelin. M. Karkaroff s'est vu confié la charge de mon cousin qui a vécu à Durmstrang pendant toutes ces années en même temps qu'il y faisait ses études.

RS : C'est dramatique ! Que va devenir ce jeune homme ?

LM : Maintenant que j'ai connaissance de son existence, il est inconcevable de laisser la situation telle quelle. J'ai entamé les diverses procédures afin de me voir confier la charge de mon cousin jusqu'à la fin de sa scolarité.

RS : Comme c'est généreux de votre part. Qu'en pense votre femme et votre fils ?

LM : C'est tout naturel, la famille est une priorité. Narcissa, mon épouse, est ravie d'accueillir un jeune garçon aussi poli et bien élevé. Elle a été charmée dès que nous l'avons rencontré. Draco semble enthousiaste à l'idée de ne plus être le seul jeune à séjourner chez nous. De plus, Mirus est actuellement à l'équivalent de notre sixième année, ils passeront donc une année à Poudlard ensemble après celle-ci. Il a toujours souhaité avoir un frère et, même si la situation est particulière, Draco a hâte de pouvoir se rapprocher de ce membre de la famille si proche de son âge.

RS : Voilà qui est une conclusion touchante à notre interview. Je vous remercie à nouveau d'avoir pris le temps de me répondre malgré votre emploi du temps si chargé.

Voilà, mes chers lecteurs, qui nous réchauffe le cœur. Ce garçon, orphelin et obligé de vivre dans une école, a trouvé une famille dans des circonstances presque miraculeuses. Nous ne pouvons que louer le hasard pour cette émouvante réunion. Cela nous ferait presque oublier le scandale occasionné par un autre orphelin lors de la soirée de sélection des Champions du Tournoi (Voir numéro du 1er novembre).

.oOÔOo.

La première Tâche approchait et Harry était seul. Les élèves de Poudlard faisaient comme s'il n'existait pas tandis que les élèves étrangers qui passaient à côté de lui lançaient toutes sortes d'injures dans leur langue maternelle.

Quelques uns se montraient hostiles en raison de leur jalousie, comme les deux plus jeunes Weasley, d'autres étaient principalement contre lui par principe. Même Fred et Georges, avec qui il entretenait une relation cordiale depuis sa deuxième année lorsqu'il leur avait montré la Salle sur Demande, l'ignoraient. Harry pensait qu'ils étaient déçus de n'avoir pas réussi à passer la ligne d'âge qu'avait installé Dumbledore et refusaient de croire qu'un gringalet de quatrième année avait pu réussir là où ils avaient échoué.

Au fil des semaines, Luna s'était éloignée, passant plus de temps avec les élèves de son année. Lorsque Michael Corner l'aborda dans la Salle Commune pour lui demander pourquoi on la voyait de moins en moins avec Harry, celle-ci répondit que son ami n'était pas celui qu'ils pensaient connaître. Pour tous les élèves présents, cela signifiait qu'elle était de ceux qui croyaient que Potter avait sciemment triché, sans se douter qu'elle faisait référence à l'identité réelle de son ami.

Cette solitude arrangeait bien le garçon qui, chaque nuit, revenait dans son dortoir après avoir passé la journée dans la peau de Mirus. Puisque personne ne s'intéressait à lui, aucun de ses camarades ne se rendaient compte qu'il revenait toujours quelques minutes avant le couvre-feu, ne se doutant pas qu'il allait revivre une journée qu'il avait déjà vécu.

Son emploi du temps était devenu une routine.

Il passait la journée sous son identité réelle, profitait de sa liberté pour se détendre, riant avec Viktor et Vladimir entre deux cours dans le navire ou faisant connaissance avec le fils de son cousin qui était en fait son frère et ses amis dans la Salle Commune des Serpentards dont le directeur de maison, le professeur Snape, lui avait autorisé l'accès.

Il quittait Draco une demi-heure avant le couvre-feu et profitait du chemin entre Poudlard et le Lac pour disparaître sous sa Cape d'Invisibilité. Il remettait alors sa bague et utilisait son retourneur de temps revenir la veille à la même heure.

Il allait alors de coucher puis passait sa journée sous l'identité de Harry Potter. À la fin de la journée, il mettait sa Cape, enlevait sa bague et se rendait au navire pour dormir et vivre la journée du lendemain en tant que Mirus.

Ses amis de Durmstrang ne l'accompagnant jamais lorsqu'il partait faire connaissance avec un membre de sa famille, ils ne remarquaient jamais ses agissements.

.oOÔOo.

Le jour de la première épreuve du Tournoi, Harry fit semblant d'être étonné par la nature de ce qu'ils devaient accomplir. Évidemment, ayant déjà vécu la journée, il savait exactement ce qui allait se passer. Il ne fut donc pas étonné lorsqu'il tira le Magyar à pointe du sac.

Aucun des champions n'avait l'air très étonné par les figurines de dragon. S'il se doutait de la raison pour laquelle Fleur et Viktor semblaient savoir ce qu'ils allaient affronter, il doutait que Dumbledore n'ait donné l'information à Cédric. N'ayant lui-même été informé par personne, comment l'autre Champion de Poudlard avait-il pu avoir l'information ? Harry haussa mentalement des épaules, ça n'avait pas de réel intérêt pour lui et n'aurait pas d'importance au final.

Cédric fut le premier à entrer dans l'arène, devant affronter un Suédois à museau court femelle pour lui subtiliser l'œuf d'or caché parmi ses œufs.

Les hurlements de la foule que les Champions entendirent de la tente où ils attendaient étaient à glacer le sang. Harry savait ce qu'il s'était passé et il ne put s'empêcher de grimacer en se rappelant ce qu'il avait vu lorsqu'il était dans les gradins. Le Poufsouffle avait eu l'idée de métamorphoser une pierre en chien. Si la tactique avait fonctionné pendant un moment, la dragonne avait fini par se lasser du canidé et s'était retournée contre le sorcier. Poudlard n'avait plus qu'un seul Champion, le garçon ne survivrait pas à ses brûlures et mourrait d'ici quelques heures.

Fleur parvint à récupérer son œuf d'or en endormant le Vert gallois qui lui avait été attribué. Seule sa robe souffrit lors que la dragonne ronfla et souffla une gerbe de flamme alors que la Championne était à proximité de son museau.

Viktor avait écouté le conseil de Mirus et parvint à récupérer son œuf en utilisant ses qualités sur un balai. Il avait tourné en rond au-dessus de son Boutefeu chinois jusqu'à ce qu'elle soit trop étourdie pour réagir lorsqu'il plongea sur son nid, récupérant son prix sans toucher aux vrais œufs.

Harry entra, les épaules voûtées, et fit face à son dragon. Il savait que ce qu'il allait faire n'allait pas vraiment plaire mais son but était de survivre jusqu'à la Troisième Tâche et Barty s'était assuré que son plan fonctionne. Il en avait eu la preuve lorsqu'il avait vécu cette journée la première fois, après tout.

- Accio œuf d'or !

L'œuf arriva vers lui à pleine vitesse et il fit semblant d'être déséquilibré lorsqu'il lui arriva au plein torse.

La foule resta silencieuse un instant, les spectateurs ne comprenant pas tout de suite que l'épreuve était déjà terminée. Déçus du manque d'action, plusieurs se mirent à huer Harry qui se dirigea rapidement vers la tente prévue pour la fin de l'épreuve.

Il rejoint Viktor et Fleur qui le regardèrent dédaigneusement. Cédric était, fort heureusement pour lui, endormi et Madame Pomfrey s'affairait autour de lui. L'odeur de chair brûlée était écœurante.

Les Champions furent appelés pour découvrir les points qu'ils avaient obtenus.

Sans surprise, Viktor obtint le plus de point. Si Harry et lui étaient les seuls à n'avoir subit aucune blessure, sa prestation avait été bien plus impressionnante. Fleur arriva deuxième en raison de la complexité du sortilège de transe qu'elle avait utilisé. Harry arriva troisième car, même si le spectacle avait été décevant et le sort qu'il avait utilisé n'était pas aussi difficile, il avait terminé l'épreuve sans être blessé. Cédric obtint le moins de point en raison du fait qu'il n'avait pas réussi à récupérer l'œuf d'or.

Cela convenait parfaitement à Harry qui comptait bien continuer à rester seul au maximum.

Lors du dîner, le décès de Cédric Diggory fut annoncé. L'étendue de ses brûlures avaient été trop importante et même les meilleures potions et les efforts de Madame Pomfrey n'avaient suffit à le sauver. Les élèves de Poufsouffle s'effondrèrent en larmes ainsi que plusieurs élèves des autres maisons.

Dumbledore demanda une minute de silence en l'honneur de leur camarade avant de rappeler que, bien que regrettable, ce genre d'incident faisait partie intégrante du Tournoi des Trois Sorciers. Cette réflexion fut accueillie froidement par les élèves en deuil et par les membres de l'équipe pédagogique. Le vieux bouc était-il à ce point déconnecté qu'il ne se rendait pas compte à quel point il manquait de tact ?

.oOÔOo.

Lorsque le bal de Noël fut annoncé, Harry ne savait pas quoi faire. Le professeur Flitwick lui avait bien dit que sa présence était obligatoire tout comme le fait qu'il devait être accompagné.

Il ne pouvait pas demander à Luna de l'accompagner, celle-ci ayant déjà accepté la demande de Michael Corner qui semblait avoir le béguin pour elle et qui s'était approché d'elle quelques minutes à peine après l'annonce. Et puis, comme il fallait faire croire qu'ils étaient en froid, cela n'aurait de toute façon pas été possible.

Il avait eu moins de mal à trouver une partenaire lorsqu'il était Mirus. À vrai dire, un sourire en direction des élèves de septième année dans la Salle Commune de Serpentard avait suffit. Il s'était approché de la première qui avait rougi, une certaine Rosalie Shafiq et lui avait demandé nonchalamment si elle acceptait d'être sa partenaire. Celle-ci accepta dignement même si ses joues étaient encore plus foncées que quelques secondes auparavant.

Mais personne ne souhaitait accompagner Harry Potter. Le décès de Cédric avait envenimé les relations qu'il avait avec ses pairs, ceux-ci estimaient qu'il n'était pas logique qu'un tricheur encore mineur survive à une épreuve dans laquelle un élève majeur apprécié de tous avait péri. Comme si c'était de la faute d'Harry si la dragonne avait décidé de faire un rôti de Poufsouffle.

Il finit par demander à Ginerva Weasley si elle voulait bien l'accompagner. La jeune fille était indécise. D'un côté, si elle souhaitait aller au bal, elle ne pouvait le faire qu'en accompagnant un élève plus âgé et elle ne savait pas si un autre le lui demanderait. De plus, même si elle s'était montrée froide depuis la sélection des Champions, elle avait toujours une certaine attirance envers Harry. D'un autre côté, la côte de popularité du garçon était au plus bas et elle craignait d'être associée à lui.

Elle finit par accepter, préférant risquer sa réputation pour quelques jours plutôt que risquer de ne pouvoir participer à l'évènement. Et puis, si Harry finissait par gagner le Tournoi, elle pourrait se vanter d'avoir été sa partenaire et embellir un peu les choses en disant qu'elle avait toujours cru en lui.

.oOÔOo.

Le soir du bal, Harry alla attendre Ginny devant l'entrée de la Salle Commune des Gryffondors. Les élèves qui passaient devant lui l'ignoraient toujours sauf deux élèves qui s'arrêtèrent devant lui.

- Bonsoir, petit…

- … corbeau. On a entendu dire que…

- … notre sœur était ta partenaire ce soir.

- Nous espérons que tu as bien conscience…

- … que tu as intérêt à bien te comporter.

- Fils de Maraudeur ou pas.

- Euh, bonsoir Fred, bonsoir Georges. Ne vous inquiétez pas, Ginny ne risque rien avec moi. Malgré tout, elle est une de mes amis même si je n'en ai plus tellement ces jours-ci…

Les jumeaux rougirent à cette dernière phrase. Ils n'étaient pas très fiers de la manière dont ils avaient traité Harry ces derniers mois. Ils avaient été fâchés que le garçon parvienne à mettre son nom dans la Coupe sans les en informer. Il était le fils et filleul de deux Maraudeurs, après tout, donc ils n'étaient pas tant étonnés qu'il ait essayé. Ils auraient seulement apprécié qu'il leur dise comment faire. Ceci dit, depuis le décès d'un des participants, les jumeaux étaient plutôt contents que leur plan ait raté.

Le portrait de la Grosse dame s'ouvrit et Ginny en sortit.

- Fred, Georges, j'espère que vous n'êtes pas en train de menacer mon partenaire. Bonsoir Harry !

- Bonsoir Ginny, tu es très belle ce soir (ou pas… On dirait une gamine, sérieux… C'est quoi cette robe de puritaine et cette coiffure ?)

La jeune fille rougit, la couleur de ses joues jurant avec ses cheveux roux et sa robe rose pâle. Elle mit sa main dans le creux du coude qu'Harry lui présenta et les deux adolescents se rendirent dans le Hall où ils furent accueillis par le professeur MacGonagall. Celle-ci semblait extrêmement stressée, elle venait de mettre Fleur Delacour et son partenaire, Roger Davies, en place après avoir placé Viktor et sa partenaire, Cho Chang.

- Ah, monsieur Potter, il était temps. Mademoiselle Weasley. Placez-vous derrière monsieur Krum et mademoiselle Chang, je vous prie.

Harry avait entendu dire que Chang était la petite amie de Cédric mais son air radieux alors qu'elle était au bras de Viktor semblait indiquer que son attachement n'était pas si sérieux que ça. Ou bien, connaissant Vik, celui-ci s'était offert de la consoler.

Lorsque l'heure fut venue, ils entrèrent dans la Grande Salle qui était magnifiquement décorée. Les autres élèves chuchotaient leurs commentaires à propos des Champions et de leur partenaire. Harry entendit plusieurs remarques et deux éléments semblaient faire l'unanimité. Chang avait du culot de se montrer au bras d'un Champion alors que son petit ami était mort depuis à peine un mois et Harry et Ginny avaient l'air de deux enfants qui jouaient aux grands.

Il faut dire que la robe de sa partenaire faisait plus élève de primaire qu'adolescente. Majoritairement d'un rose dragée avec quelques motifs rose bonbon au niveau des manches courtes et du col rond, elle lui arrivait sagement juste en dessous des genoux. Elle n'avait qu'un peu de gloss transparent pour maquillage et sa queue de cheval haute ne se distinguait pas de sa coiffure de tous les jours.

Pendant le repas, Harry regarda la table où se tenaient Mirus et Rosalie qui portait une robe bleue saphir très échancrée. Il soupira discrètement en se rappelant comment la soirée allait se terminer pour ces deux-là. Il pensait, étrangement, que sa fin de soirée serait beaucoup plus calme et ennuyeuse.

.oO Flashback du même jour plus tard dans la soirée Oo.

La soirée venait de se terminer et Mirus raccompagnait sagement Rosalie jusqu'aux donjons lorsque celle-ci le surprit en le tirant dans une salle de classe vide.

- Merci pour cette soirée, Mirus, tu es un vrai gentleman.

- Mais de rien, chère Rosalie. Si cette soirée a été parfaite, c'est parce que je l'ai passée en ta charmante compagnie.

- Vil flatteur, répondit la jeune fille en donnant une légère tape sur son épaule.

- Non, c'est vrai. Tu imagines si j'avais été accompagné de Ginerva Weasley !

Mirus fut pris d'un frisson. Il savait, après tout, qu'il serait effectivement accompagné de Ginerva lorsqu'il vivrait cette journée une deuxième fois.

Rosalie jeta sa tête en arrière lorsqu'elle rit.

- Tu es bête. Bien sûr que tu aurais passé une mauvaise soirée ! C'est une gamine de treize ans ! Et elle faisait encore plus jeune, habillée comme ça. Ceci dit, Potter ne pouvait pas vraiment faire mieux.

Mirus fit glisser sa main dans le cou de sa partenaire, le caressant de son pouce.

- Et si on ne parlait pas de Potter. J'ai passé un bon moment avec toi, je t'en remercie.

Un frisson de plaisir parcouru le dos de la jeune fille lorsque les doigts de Mirus passèrent dans ses cheveux, les détachant de la tresse lâche qu'elle avait faite après avoir enlevé sa coiffure complexe qui avait fini par la gêner une heure auparavant.

- Mmhmm… et de quoi veux-tu parler ?

Mirus se pencha, s'arrêtant à quelques centimètres des lèvres féminines.

- Je n'ai pas tellement envie de parler, qu'en penses-tu ?

Il n'obtint pas de réponse orale, la jeune fille décidant de répondre en avançant son visage jusqu'à ce que leurs lèvres se rejoignent.

Le baiser devint de plus en plus torride jusqu'à ce que Rosalie ne fasse glisser ses lèvres jusqu'au cou de son partenaire, y déposant des baisers humides, ses mains quittant son dos pour se situer sur sa ceinture.

- Je croyais les anglaises plus timides.

- C'est une erreur de traduction. On reste vierge jusqu'au mariage, ça n'empêche pas de pratiquer d'autres activités.

À ces mots, elle ouvrit doucement la ceinture et les boutons du pantalon de Mirus qui gémit lorsque les doigts effleurèrent son membre.

- Oh ? Et quel genre d'activités pratiques-tu ?

À nouveau, elle ne répondit pas, affichant un sourire malicieux. Cependant, Mirus n'eut pas à attendre avant que la jeune fille ne se mette gracieusement à genou face à lui. Il ne put plus formuler de phrase censée lorsque Rosalie prit son sexe en bouche et pratiqua la meilleure fellation qu'il ait jamais reçu.

- Rose… je… je vais…

La Serpentard accéléra ses mouvements et Mirus ne put rien faire d'autre que jouir dans sa bouche.

- Ouha… C'était…

- Reprends ton souffle, mon mignon. Il va être l'heure de retourner dans mon dortoir.

Mirus la retint en lui attrapant le bras.

- Attends, Rosalie. Qu'il ne soit pas dit que les hongrois sont des égoïstes !

Ce fut le tour du jeune homme de se mettre à genou face à sa partenaire qu'il avait placée contre le mur. Il souleva sa jupe et fit glisser son sous-vêtement jusqu'au sol avant de le mettre dans sa poche pour qu'il ne se salisse pas.

Rosalie plaça ses mains sur la tête de Mirus afin de garder l'équilibre pendant que la langue de celui-ci s'affairait à lui faire du bien. Ses gémissements étaient de plus en plus forts jusqu'à ce qu'elle pousse un petit cri lorsqu'elle fut prise d'un puissant orgasme.

C'est alors que la porte de la classe s'entrouvrit.

- Мирус? Ты сдесь ? Есть старый застрявший, который ходит по комнатам, вам лучше побыстрее отвести своего напарника домой. (Mirus ? T'es là ? Y a la vieille coincée qui fait le tour des salles, tu ferais mieux de raccompagner ta partenaire rapidement.)

- Спасибо Влад, я провожу ее и возвращаюсь к лодке. (Merci Vlad, je la raccompagne et je rentre au bâteau.) Désolé ma belle, MacGonagall fait sa ronde, je dois te raccompagner avant qu'elle ne nous trouve.

- Pas de problème, Mirus. Laisse-moi juste me tenir à ton coude, j'ai les jambes qui flageolent. Oh, et tu peux garder ma culotte, en souvenir, ajouta-t-elle en faisant un clin d'œil.

.oO Fin du Flashback Oo.

La soirée d'Harry se termina bien plus sagement, le garçon raccompagnant sa partenaire avant d'aller prendre la place de Mirus lorsqu'il serait sur le chemin pour le bâteau.

La deuxième tâche était prévue pour le mois de février, ce qui lui laissait du temps pour s'entraîner dans la Salle sur Demande, seul, ou pour s'amuser avec ses amis de Durmstrang.


Au prochain chapitre, la deuxième et la troisième Tâche !