Je n'ai pas publié depuis juin... J'en suis sincèrement désolée. Pour tout vous dire, je n'ai pas allumé mon ordinateur portable de toutes les grandes vacances.
Voici donc la troisième épreuve et la fin de cette quatrième année.
Cela ne pouvait plus durer. Passer une journée dans la peau d'Harry, à se faire soit insulter discrètement (qui aurait pu prédire que les Poufsouffles connaissaient autant de grossièretés ?) ou à se faire aduler après avoir goûté pendant une journée à la liberté qu'offrait l'identité de Mirus commençait à le rendre fou. Même les quelques moments passés avec Rosalie dans des classes vides ou des placards à balais ne lui suffisaient plus. Surtout que, vu la mentalité très rétrograde des sorciers britanniques, leurs moments de fun se limitaient aux caresses manuelles ou buccales. Au moins, Jean lui permettait d'avoir plus…
Il en était venu à compter les jours qui le séparaient de la troisième épreuve.
Sa relation avec Draco s'était approfondie grâce aux nombreuses soirées passées dans la Salle Commune des Serpentards. Ils ne seraient cependant jamais aussi proches qu'ils l'auraient été s'ils avaient grandit ensemble mais ils étaient devenus de bons amis.
Les quelques moments qu'il passait avec son parrain, Severus Snape, étaient plutôt frustrants. Son rôle d'espion l'obligeait à se montrer hostile envers Harry et il semblait principalement inconfortable en présence de Mirus. L'homme était tellement immature, émotionnellement parlant, qu'ils n'arrivaient pas à dépasser leur relation très formelle. Le fait que Mirus était très proche de Marvolo tandis que Severus craignait encore que le Seigneur des Ténèbres ne décide qu'il n'était pas digne de confiance devait également jouer un rôle dans cette tension dans leurs interactions.
Une semaine avant la dernière Tâche du Tournoi, Mirus en était venu à compter les heures. Le seul autre compétiteur était Viktor et il savait parfaitement que celui-ci ne gagnerait pas. La mort de Cédric et de Fleur l'arrangeait bien, finalement, il n'aurait pas à se salir les mains s'ils venaient à se rapprocher d'un peu trop près de la victoire.
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- Alors Mirus, prêt pour demain ?
- Après-demain, pour moi, Barty. J'ai encore une journée à passer en brun…
- Ah, c'est vrai. Aller, ce n'est plus si loin que ça. D'autant plus que je vais grandement te faciliter le travail. Le Seigneur des Ténèbres m'a donné pour consigne d'annuler une grande partie des sorts et de soumettre Krum à l'Impérium si jamais il se rapproche trop du Trophée. Je devais également me servir de lui pour éliminer les autres candidats mais cela n'est plus nécessaire.
- Tant mieux. J'aime bien Viktor, il aurait été dommage qu'il finisse en prison pour avoir assassiné Cédric ou Fleur.
Trois coups brefs retentirent avant que la porte du bureau du professeur de Défense ne s'ouvre.
- Ah, Severus. Que me vaut l'honneur de cette visite ?
- Je venais vérifier avec Mirus que tout était prêt pour demain.
-Dis plutôt que tu voulais fuir ton autre filleul !
- Draco est une véritable boule de nerf depuis ce matin, soupira le professeur de Potions. On croirait presque que c'est lui qui va devoir entrer dans le labyrinthe. Et un Draco nerveux est un Draco bavard.
Mirus pouffa légèrement. Il avait connu cela avant chaque épreuve. Son frère devenait un moulin à parole lorsqu'il était stressé, parlant de tout et de rien et changeant de sujet sans transition. Il pouvait comprendre le besoin de son parrain de s'échapper.
- Je suis prêt pour après-demain, Severus. Barty va se charger de la plupart des sorts et créatures du labyrinthe et j'atteindrais le Trophée sans problème. Après ça… La liberté, enfin.
- Au fait, gamin.
- Oui Barty ?
- Il va se passer quoi exactement une fois que tu auras touché le Trophée ? Mon Maître n'a pas été très explicite sur ce qui allait suivre.
- Hmmm… Ai-je envie de te le dire ou vais-je préférer te laisser mariner ? Voilà une dure décision.
- Aller, s'il te plaît, gémit l'homme.
Barty lui lança un regard de chien battu, ce qui était très perturbant puisqu'il avait le visage d'Alastor Maugrey. Même Snape frissonna à cette vision.
- Bon, je vais te donner quelques miettes si tu arrêtes tout de suite de faire ce visage. Sérieusement, je vais faire des cauchemars moi, après ! Alors… Quand je vais toucher le Trophée, le Portoloin va se déclencher et je vais arriver là où Marvolo et Lucius m'attendent. Quand le Trophée reviendra à Poudlard, ce sera avec le cadavre mutilé d'Harry Potter. Et ce sera tout ce que je te dirai.
Barty croisa les bras sur sa poitrine en boudant. Ce qui était tout aussi perturbant que son regard suppliant lorsqu'il ressemblait au vieil Auror.
.oOÔOo.
Les élèves étaient installés dans les gradins du stade de Quidditch, attendant impatiemment le début de l'épreuve. Les fans les plus durs du sport se lamentaient en voyant l'état de leur terrain de jeu favoris. Les autres débattaient de ce que pouvaient cacher les hautes haies du labyrinthe. Nul doute que de nombreux pièges y avaient été placés, un simple chemin à trouver n'aurait pas fait une bonne épreuve.
Viktor et Harry se tenaient devant l'entrée, accompagnés de Ludo Verpey qui leur expliquait le déroulement de l'épreuve.
Au premier coup de canon, Harry se précipita. Dès qu'il eut passé l'entrée, la haie se referma derrière lui, créant une obscurité qui semblait irréelle.
Harry sortit sa baguette et s'en servit pour illuminer les alentours. Barty lui avait fait apprendre le chemin qui le mènerait le plus rapidement possible au Trophée. Il devait l'atteindre suffisamment rapidement afin que le temps passé en dehors de Poudlard passe inaperçu.
Il ne croisa que quelques obstacles dont il se débarrassa rapidement. Il prit même plaisir à faire exploser un deuxième Épouvantard. La personne qui avait choisie les créatures n'avait visiblement pas effectué de recherches sur les compétiteurs.
En quelques minutes à peine, Harry arriva devant le Sphinx qui le laissa passer après qu'il ait répondu à son énigme. Dès qu'il toucha une poignée du Trophée, Harry ressentit la sensation familière près de son nombril qui annonçait le départ d'un Portoloin.
C'est de manière très gracieuse qu'il atterrit au milieu d'un cimetière lugubre.
Face à lui se tenait Marvolo entouré de plusieurs Mangemorts masqués. Seul Lucius était reconnaissable à cause de ses longs cheveux qui dépassaient de sa cape. Tous levèrent immédiatement leur baguette, attendant l'ordre de leur Maître.
Marvolo lança un Doloris au jeune garçon qui l'esquiva avant de lancer un Lumos Maxima, aveuglant les Mangemorts qui ne s'y attendaient pas.
Aussitôt, le Seigneur des Ténèbres, qui avait fermé les yeux comme ils l'avaient planifié, ôta le sort d'Invisibilité du prisonnier qui se tenait à côté de lui, un sans-domicile qui ne manquerait à personne. Harry enleva sa bague pour la transférer à l'homme qui se tenait immobile, visiblement sous Impérium avant d'enfiler la Cape d'Invisibilité qu'il avait emporté avec lui. Marvolo lança un sort à la bague afin de la rendre indétectable et impossible à enlever. Le prisonnier resterait Harry Potter jusqu'à ce que sa main ne soit trop putréfiée pour que l'anneau y tienne.
Lorsque leur vision revint, les Mangemorts eurent la surprise de trouver leur jeune ennemi ligoté à terre au pied de leur Maître. Leur regard adorateur se tourna vers le Mage Noir.
- Mes chers Mangemorts, voyez comme les rumeurs de la grandeur du Garçon-qui-a-Survécu sont inexactes. Sa victoire à mon encontre il y a treize ans n'a été due qu'à la chance. Le voici ici, à mes pieds, impuissant. Dumbledore a fait de lui la figure de la Lumière mais le vieux fou se trompe s'il croit que cet enfant peut me tuer.
Le Seigneur des Ténèbres tourna en rond autour du corps au sol. Mirus, toujours caché sous la Cape secoua la tête, amusé du côté dramatique de celui qu'il considérait comme un mentor et un ami. Marvolo tenait à ce que le fait que Mirus et Harry étaient la même personne reste un secret partagé entre quelques personnes seulement. En dehors des personnes présentes lors du rituels l'été précédent, et Luna, bien sûr, seul Barty avait été tenu informé, son rôle à Poudlard rendant l'information nécessaire à connaître. Il était important que les Mangemorts soient témoins du décès d'Harry Potter, cela cimenterait leur foi en leur Maître après que celle-ci ait été ébranlée lors de sa défaite face à un bébé.
- Harry Potter, vois comme tu es faible. Ta vie s'achève ici, ce soir, seul face à moi et mes fidèles. Où est Albus Dumbledore ? Où est celui qui est sensé t'avoir entraîné pour me faire face ? Il est confortablement installé à Poudlard pendant que tu vas souffrir ici. Et il n'aura même pas la moindre idée de ce qui t'est arrivé. Sais-tu pourquoi ?
Un sourire carnassier s'afficha sur le visage de Marvolo tandis qu'il lançait un Doloris sur son prisonnier. Celui-ci hurla silencieusement sous les rires des hommes masqués autour de lui.
- Alors ? Le sais-tu ?
Le prisonnier secoua la tête, le regard terrifié. Il était sous un sort de silence depuis le début et ne comprenait pas ce qu'il se passait. Il avait été libéré de l'Impérium dès qu'il avait été ligoté et incapable de communiquer.
- Pathétique. Il n'en saura rien tout simplement parce que ton corps portera les traces d'une créature que tu auras croisé dans le labyrinthe au moment où tu touchais le Trophée. Quel dommage ! Poudlard aurait remporté le Tournoi des Trois Sorciers, tu aurais été couvert d'encore plus de gloire. Au lieu de cela, ton cadavre apparaîtra et Viktor Krum sera déclaré vainqueur par défaut. Triste, je sais, mais nécessaire. Il ne faudrait pas que le vieux bouc ne commence à rassembler du monde. Le jour où je frapperais, il ne se doutera de rien.
Marvolo se tourna vers ses Mangemorts. Ils étaient comme hypnotisés par la voix sifflante de leur Maître, écoutant chaque mot avec adoration.
- Nous renverserons le Ministère, mes chers fidèles. Mais j'ai appris de mes erreurs lors de mon exile forcé. Oui, j'admets avoir commis des erreurs mais je ne les reproduirais pas. Ma plus grande a été de vouloir changer le monde sorcier par la force. À ma plus grande honte, je me suis plus comporté comme un Gryffondor que comme un digne Serpentard. Mais nous avons une seconde chance et nous parviendrons cette fois-ci à imposer nos volontés autrement. Cela prendra sans doute plus de temps mais la résistance que nous rencontrerons sera moindre. Afin d'y parvenir, cependant, nous n'avons que deux obstacles à franchir. Harry Potter et Albus Dumbledore. Ce soir est la première étape de notre victoire !
Les Mangemorts hurlèrent leur enthousiasme.
- Macnair, la créature, je te prie.
À ces mots, l'un des hommes masqués s'éloigna, revenant quelques instants plus tard, baguette tendue en l'air. Au dessus de lui flottait une acromentule donc les pinces cliquetaient furieusement. Aussitôt, les autres Mangemorts s'éloignèrent.
- Harry, je te présente une acromentule. Je doute que tu en aies déjà rencontré une. Leur venin conduit à une paralysie qui peut être rapidement fatale s'il est injecté au… mauvais endroit. Quel dommage que ce ne soit pas à la jambe que celle-ci va te mordre mais au thorax… En quelques secondes, tu ne pourras plus respirer et mourras d'étouffement. Cela te laissera juste assez de temps pour t'emparer du Trophée, retournant ainsi à Poudlard. Si tu as de la chance, tu arriveras à temps pour te voir administrer un anti-venin. Sinon…
D'un signe de la main, il ordonna à Macnair de faire descendre l'araignée géante. Celui-ci guida soigneusement la créature vers le torse du garçon. Furieuse, l'arachnide n'eut pas besoin d'être motivée, elle mordit le corps face à elle dès qu'elle le put, injectant son venin directement au niveau de ses côtes.
Marvolo fit léviter le Trophée au dessus d'« Harry » dès que son Mangemort eut reculé l'acromentule. Son prisonnier, les yeux reflétant la douleur et la panique tendit les bras pour attraper le Trophée au moment même où ses liens disparurent. Son tortionnaire compta lentement une dizaine de secondes avant de laisser l'artefact tomber dans les bras de l'homme agonisant.
La foule commença à applaudir lorsqu'elle aperçut quelqu'un tenant le Trophée apparaître à l'entrée du labyrinthe. Cela faisait presque trois quarts d'heures que les spectateurs patientaient. L'excitation retomba rapidement lorsqu'ils se rendirent compte que la personne qui tenait le Trophée ne bougeait pas.
Ce fut le hurlement d'une jeune fille qui réveilla le public stupéfait. Madame Pomfrey courut vers la forme immobile au sol, suivie par les juges qui allaient à un rythme plus lent.
Lorsqu'elle arriva près du corps allongé à côté du Trophée, elle sut qu'il était trop tard. La morsure sanguinolente qu'il avait au torse était aisément reconnaissable pour quelqu'un qui en avait déjà soigné de semblables sur des élèves trop curieux pour leur bien qui avaient visité la Forêt Interdite. Si le garçon avait reçu une dose d'anti-venin quelques secondes plus tôt, il aurait pu être sauvé mais l'absence de mouvement au niveau de son torse confirmait qu'il était déjà mort. Elle fit apparaître un drap blanc dont elle recouvrit le corps.
- Albus, je suis désolée. Je ne peux rien faire pour lui… Il a été mordu au torse par une acromentule, le venin paralysant sa cage thoracique en quelques secondes.
- Poppy… Qui est-ce ? Lequel des deux Champions est sous ce drap.
- Oh, Albus… Il s'agit du jeune Potter.
À ces mots, elle éclata en sanglots. Le directeur de Poudlard pâlit et s'appuya sur le professeur Snape qui venait d'arriver à ses côtés.
- Harry est décédé ? / Potter est mort ? Dirent-ils en même temps.
Albus paniquait complètement. Il savait qu'Harry Potter était le garçon de la prophétie, celui destiné à éliminer Tom. Le Mage Noir n'était pas mort, il en était persuadé. Qu'allait-il advenir d'eux lorsqu'il reviendrait si celui qui était prophétisé comme le seul à pouvoir le vaincre n'était plus de ce monde ? Le jeune Londubat ne correspondait plus à la prophétie depuis qu'Harry avait été marqué par Voldemort. Il ne savait pas quand celui-ci aurait la capacité de revenir, si cela se passerait dans plusieurs mois, plusieurs années ou plusieurs décennies. Severus l'en informerait dès que sa Marque se manifesterait mais, en attendant, le vieil homme ne savait plus quoi faire.
Il sursauta lorsqu'il sentit son professeur de Potions lui placer une fiole dans la main. Sans même réfléchir, il en but le contenu d'un coup et sentit la panique redescendre.
- Merci, Severus.
Le vieil homme se tourna vers les autres juges, reprenant contenance petit à petit.
- Où se trouve Viktor Krum ? Étant donné qu'il est le seul Champion à avoir survécu au Tournoi, il en est le vainqueur.
C'est à ce moment-là que le professeur Maugrey ressortit du labyrinthe avec le jeune bulgare. Le garçon était bien amoché, il avait visiblement rencontré plusieurs créatures pas très amicales.
Lorsque son regard se porta sur le drap blanc sur lequel une tâche rouge s'élargissait, Viktor baissa la tête. Il avait gagné le Tournoi, mais à quel prix… Ses trois compétiteurs étaient morts. L'argent qu'il allait gagné ne valait pas la vie de trois jeunes gens. Lui qui avait été si excité à l'idée de participer au début de l'année trouva son enthousiasme bien ridicule à présent.
- Monsieur Krum, nous vous présentons nos félicitations. Comme vous pouvez le constater, Monsieur Potter a atteint le Trophée le premier mais il n'a pas survécu à ses blessures, faisant ainsi de vous le seul survivant de ce Tournoi.
- Directeur Dumbledore, je ne pense pas que je puisse me réjouir de ma victoire. Cédric, Fleur et Harry avaient le potentiel d'être de grands sorciers. Ils ont bêtement perdu leur vie pour l'amusement des autres. J'espère sincèrement que ce Tournoi ne sera plus jamais organisé si cela doit en être le résultat.
Les juges ne purent qu'hocher la tête à ces mots. Le but du Tournoi avait été de favoriser la coopération entre les écoles ainsi que les gouvernements. Au final, cela avait été un véritable massacre. Le Tournoi avait été annulé à cause du taux de mortalité et eux, dans leur arrogance, avaient cru pouvoir mieux assurer la sécurité des Champions que leurs prédécesseurs.
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La fin de l'année fut bien morose. La délégation de Durmstrang quitta Poudlard quelques jours seulement après la dernière épreuve, Mirus étant le seul élève qui resta sur le sol britannique après avoir fait ses adieux à ses « amis ». Viktor et lui se promirent de rester en contact.
Dans la Grande Salle, l'ambiance était sombre lors du festin de fin d'année.
Les Poufsouffles faisaient toujours le deuil de Cédric et se sentaient extrêmement coupables de la manière dont ils avaient traités Harry cette année.
À la table des Gryffondors, Ginny Weasley pleurait à chaudes larmes, comme elle le faisait régulièrement depuis la mort d'Harry. Elle regrettait amèrement le temps perdu lorsqu'elle lui avait fait la tête après la sélection des Champions. Ce n'était pas tant Harry dont elle faisait le deuil mais de la relation potentielle qu'ils auraient pu avoir. Elle se voyait déjà mariée aux Garçon-qui-a-Survécu, vivant dans l'aisance, invitée à toutes les soirées mondaines qu'elle fréquenterait vêtue des plus belles robes.
Chez les Serdaigles, c'était Luna Lovegood qui attirait les regards. Personne ne l'avait vu pleurer ou montrer ouvertement son chagrin. Certains pensaient qu'elle était tout simplement discrète, d'autres murmuraient qu'elle était de toute façon trop dans son monde et qu'elle n'était même pas au courant des évènements qui se passaient dans la réalité. La seule différence était qu'elle avait été très silencieuse après le décès de son ami. On ne la voyait parler qu'à Mirus Malfoy, pour une raison inconnue. Ils avaient été vus quelques fois dans l'année en train de discuter à la bibliothèque ou au bord du lac mais personne n'avait pensé qu'une amitié s'était créée entre eux.
Seuls les Serpentards étaient imperturbables. Ils se montraient solennel, par respect pour les deux élèves de Poudlard décédés, mais c'était la seule différence par rapport à d'habitude.
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L'ambiance dans le train était un peu plus légère le lendemain. Le fait de quitter le château où étaient décédés trois adolescents tout comme le fait de savoir qu'ils allaient retrouver leurs familles pour les vacances avaient allégé les esprits des élèves.
Dans un compartiment en particulier, deux jeunes gens se souriaient sans gêne.
- Alors, Mirus, ça fait quoi d'être libre ?
- Oh Lu, si tu savais ! J'ai l'impression de renaître ! J'avais l'impression d'étouffer encore plus que d'habitude cette année, à refaire tous les jours deux fois. Au moins, je suis encore plus crédible sur mon âge, maintenant que j'ai gagné deux ans en un.
- Tu sais que Rosalie ne sera pas à Poudlard l'année prochaine ? Elle a passé ses ASPIC.
- Ne m'en parle pas… Elle était exceptionnelle. Pas vraiment au point d'avoir une relation sérieuse avec elle mais pour ce qui était du fun…
- Ne t'inquiète pas, mon ami. Cet été sera exceptionnel pour ton cœur.
- Oh ? Tu peux m'en dire plus ?
- Hmm… Le violet et l'émeraude se marient bien, tu ne trouves pas ?
Mirus parut interloqué par ce visible changement de sujet avant de secouer la tête en souriant. Pourquoi avait-il demandé à en savoir plus ? Ce n'était pas comme ça que fonctionnait Luna après tout… Mais il avait quand même hâte de savoir en quoi cet été serait bon pour son cœur. Il s'était bien amusé, sexuellement parlant, depuis qu'il était devenu Mirus mais il aspirait à autre chose, quelque chose de plus profond, sans mauvais jeu de mot.
Teaser : les vacances, forcément, et le début d'une relation. Le pairing ? Demandez à Luna, peut-être qu'elle vous en dira plus qu'à Mirus ;)
