Pour ceux qui commencent cette fiction, d'abord je tiens à vous saluer. Donc avan En suite, je tiens a vous faire passer un message important pour que vous ne soyez pas trop surpris par la suite. Sachez que les deux univers que j'ai mis en parallèle ont deux temporalités différentes. L'histoire d'Harry Potter se passe dans les annes 90 (80 si in compte à partir de sa naissance) alors qu'Highschool DxD se passe environs dans les années 2010.
Comme la temporalité dans Harry Potter n'est pas très importante vu que les sorciers sont attardés, je…hein ? Les sorciers sont ? Retardés ? Ah non, c'est bien attardé que je voulais dire. Donc, comme les sorciers sont des attardés, la temporalité chez eux n'a pas d'importance alors que pour l'histoire d'Highschool DxD ainsi que pour les évènements issue seulement de mon cerveau dérangé, c'est assez important.
Donc j'ai décidé qu'au lieu qu'Harry soit né en 1980, il est né en 2000 et toutes les dates de Herry Potter seront donc avancés de 20 ans (bref, Harry rentrera à Poudlard en 2011)
Voilà, bonne lecture !
Check Mate DxD
Chapitre 1 : L'enfant perdu / Maigo
.
Tout les résidents de Privet Drive à Little Whinging dans le Surrey étaient au courent au sujet du quatrième résident du numéro 4.
Pétunia et Vernon Dursley, en personnes respectables et responsables qu'ils étaient, avaient, quelques années auparavant recueilli leur neveu, le jeune Harry Potter, seul survivant de l'accident de voiture qui avait causé la mort de ses parents, un couple d'ivrognes et de drogués. Pétunia se plaignait depuis des années que sa pauvre sœur Lily avait été séduite et débauchée par un vaurien du nom de James Potter.
Tout le monde savait que leur fils ne pouvait être qu'un Crack Baby, comme on disait vulgairement, un enfant que les abus de drogues de la mère pendant la grossesse avaient rendu mentalement instable.
Et en effet l'enfant était des plus sauvage. Efflanqué, trop petit pour son âge, il portait des vêtements trop grands et des lunettes cassés.
Combien de fois les amies de Pétunia avaient séché ses larmes et écouté ses malheurs. Toutes étaient au courent de combien c'était un enfant difficile, colérique, qui faisait des caprices pour un rien et refusait de manger, déchirait ses vêtements neuf des l'achat si bien que les seuls choses qu'il pouvait porter c'était les vieilles affaires de son fils Dudley. Elle avait essayé de lui acheter de nouvelles paires de lunettes mais il les avaient cassés à peine sortis du magasin et avait dû porter les anciennes qu'il ne cessait d'abîmer.
Tout les amis de café de Vernon savaient que c'était un gamin ingrat, voleur, qui piquant des crises, poussait des cris et se cognait partout au point d'avoir des bleus. Vernon se plaignait tout le temps en disant qu'il ne savait pas quel établissement de secondaire accepterait de le prendre si ce n'est le Centre pour Jeunes Délinquant Récidivistes de St Brutus. Déjà à l'école, il était mauvais et incapable d'avoir d'aussi bons résultats que son très cher fils Dudley.
Au sujet de Dudley, tout le monde, et surtout ses parents, étaient unanimes : c'était un enfant adorable, bien constitué et en bonne santé. Il faisait bien quelques caprices mais c'était de son âge, et puis, comme disait son père, c'est la marque des hommes qui savent ce qu'ils veulent dans la vie. A l'école, il avait tout juste la moyenne, mais comme disait Pétunia, c'est le système qui est en cause et qui est incapable d'enseigner correctement à son enfant. De plus, selon ses parents, il n'avait pas particulièrement besoin de briller à l'école. En effet c'était un enfant populaire, un leader né comme disait son père. Il avait toute une bande d'ami fidèle et poussait la bonté jusqu'à inclure son cousin à leur jeux ce qui faisait dire aux voisins que Dudley Dursley n'était pas loin d'être un saint.
0OoO0
Harry se cachait, il avait peur. Une fois de plus son cousin Dudley avait voulu « l'accueillir » dans sa bande pour qu'il joue avec eux. Sauf que les jeux préférés de la bande de Dudley c'était la « chasse au Harry ». Le principe était simple. Dudley et sa bande se mettaient tous ensemble pour courir après Harry et s'ils l'attrapaient, ils pouvaient le frapper. Généralement Piers Polkiss et Arnold Arnby, les « lieutenant » de Dudley retenaient le jeune garçon plus petit et plus maigre qu'eux pendant que Dudley le frappait. Bien évidemment ils savaient où aller pour que les adultes ne les surprennent pas.
Harry, au fil des années, avait appris à être rapide et à savoir se cacher si bien que, malgré le fait qu'il paraissait avoir quatre ans au lieu de ses presque six ans et que Dudley semblait faire le double d'âge sinon de poids, ni lui ni sa bande n'étaient plus capable de le trouver. Mais frustré, Dudley était allé pleurnicher à ses parents que le « monstre », comme ils l'appelaient tous les trois, était méchant avec lui. A cause de ça, Vernon avait sortit sa ceinture.
Harry ne se souvenait plus depuis quand Vernon utilisait la longue bande de cuir contre lui. Il lui semblait que c'était depuis toujours. La douleur était telle quand son oncle le battait qu'il s'évanouissait et se réveillait à chaque fois enfermé dans son placard.
Car en effet, Harry Potter n'avait pas de chambre et dormait dans un petit placard sous l'escalier. Selon les Dursley, c'était par manque de place. Vernon et Pétunia avaient leur chambre, Dudley aussi et il y avait la chambre d'amis pour quand Marjorie Dursley, dite Tante Marge, la sœur de Vernon, venait dormir à la maison. Il y avait une quatrième chambre mais elle n'était pas pour Harry, non. C'était la seconde chambre de Dudley, là où il rangeait tout ses jouets, la grande majorité abîmés, voir détruits, par le tout jeune mastodonte très peu de temps après leur achat.
De toute façon, comme le disaient Vernon et Pétunia, le placard c'était bien suffisant pour un monstre ingrat et inutile comme lui.
Les jérémiades de Dudley n'étaient pas les seules fois où Vernon sortait sa ceinture. Il était aussi puni s'il ratait les tâches ménagères auquel il était assigné. En effet des qu'il avait put prendre un balais dans ses mains ou atteindre le manche d'une poêle sur la cuisinière, Pétunia et Vernon l'avaient mis au travail dans la maison. Cuisine, ménage, jardinage,…pour tout cela, il n'avait comme récompense que de maigres repas et s'il se plaignait, son oncle et sa tante le traitaient d'ingrat. Ils disaient que ça serviraient à rembourser leur gentillesse envers lui, eux qui l'avaient accueilli alors que rien ne les y obligeaient, eux qui auraient pu le laisser dans un horrible orphelinat.
Et puis il y avait les autres fois. Les fois où il se passait des choses étranges autour de lui, des choses qu'on ne pouvait pas expliquer…comme la fois où, après qu'elle se soit moquée de lui, sa maîtresse avait eu les cheveux bleu, ou encore la fois où, en essayant d'échapper à la bande de Dudley il s'était retrouvé sur le toit de l'école sans se rappeler comment il y était monté. Il y avait aussi la fois où la tante Pétunia, excédée par sa chevelure perpétuellement en désordre l'avait coupée à grand coup de ciseaux ne laissant qu'une longue mèche sur le devant pour cacher sa cicatrice, la seule trace qu'il restait de l'accident qui avait fait de lui un orphelin.
Mort de honte, Harry s'était couché en pensant à ce qu'allaient dire les autres enfants à l'école, le lendemain. Mais comme par enchantement, ses cheveux étaient retournés à la normale à son réveil.
A chaque fois que l'une de ces choses arrivaient, la punition de l'oncle Vernon était plus violente et brutale qu'à l'accoutumée et après, Harry mettait parfois plus d'une semaine à s'en remettre. D'habitude, pour les punitions les plus légères, celles qui le laissaient encore un peu conscient, dès le lendemain matin au réveil il n'y paraissait plus rien. Au maximum, après un jour ou deux, où il restait enfermé dans son placard, toutes les traces avaient disparus.
Cependant, Harry se disait qu'entre les coups de ceinture d'oncle Vernon et les coups de poings de Dudley et sa bande, il préférait encore les seconds. Il fit donc attention au moment où il se laisserait attraper. S'il mettait trop de temps, Dudley passerait sur lui sa frustration et si il se laissait attraper trop tôt alors il l'accuserait de vouloir gâcher le jeu et se vengerai.
0OoO0
Effectivement, ça faisait mal. Mais ça faisait toujours moins mal que la ceinture d'oncle Vernon.
Piers et Arnold l'avaient tenu tout le temps que Dudley se déchaîne en se servant de son cousin comme d'un punching ball. Ils l'avaient ensuite lâchés et Harry s'était effondré au sol content que ça soit terminé.
Mais c'était sans compter sur Dudley qui commençais à se lasser de ce jeu et qui aurait bien voulu faire autre chose pour s'amuser avec le monstre.
Finalement il dit à ses amis qu'il avait une idée. Ce n'étais jamais bon pensait Harry. Dudley n'était pas très intelligent mais quand il s'agissait de tourmenter les autres et surtout Harry, il pouvait se montrer brillant de malveillance.
Ils discutèrent quelques instants entre eux. A intervalles réguliers, l'une ou l'autre des filles de la bande se mettait à glousser. Enfin ils se retournèrent et Dudley ordonna à Harry de se déshabiller. Le petit garçon écarquilla les yeux et refusa en sanglotant mais lorsque son cousin le menaça de dire à ses parents qu'il était méchant avec lui, Harry su qu'il n'avait pas le choix.
Reniflant, les yeux plein de larmes qu'il avait de plus en plus de mal à ne pas laisser couler, Harry entreprit d'enlever un à un ses vêtements. Il commença par sortir de son pantalon le tee-shirt qui sinon lui arriverait aux genoux et le passa par-dessus sa tête révélant son torse émacié sur lequel on pouvait voir chacune de ses côtes. Puis il enleva ses chaussures trop grande qu'il remplissait avec du papier journal pour qu'elles tiennent à ses pieds et ses chaussettes trouées et sales. Il posa ses chaussures à côté, mis chaque chaussettes en boule dans sa chaussure et posa son tee-shirt par-dessus.
Il défit ensuite la grosse ficelle qui lui servait de ceinture. Son pantalon, sans plus rien pour le retenir, tomba à ses chevilles et son slip large aurait suivi le même chemin si Harry ne l'avait pas retenu. En utilisant seulement une main, le garçon retira son pantalon et, le pliant comme il pouvait, le posa sur son tee-shirt et ses chaussures.
Tout le monde riait de lui, de ses habits troués, de son corps frêle et aussi un peu sale. En ricanant son cousin lui dit qu'il devait se mettre complètement nu. Harry eu beau le supplier, quand Dudley menaça à nouveau d'en parler à ses parents il obéit.
Il était maintenant nu devant une bande de gamins qui se moquaient de lui. Il tremblait moitié de froid, moitié de honte, les joues salis de larmes qu'il n'était pas arrivé à retenir.
La suite fut encore moins amusante. Dudley n'eut pas d'autre idée que de faire d'Harry une cible vivante. Les enfants ramassèrent des déchets dans une poubelle pas loin dont ils crevèrent le plastique pour faire tomber les ordures sur le sol et se mirent à les lancer sur Harry. Le pauvre enfant commença par tenter de protéger son corps avec ses bras mais voyant que c'était peine perdu, il se recroquevilla sur le sol.
Dudley était très bon pour commander ou pour battre une cible à portée de main mais quand il s'agissait de viser une cible éloignée, même d'un ou deux mètres comme Harry l'était, il se révélait très nul. C'était à tel point que ses amis commencèrent à se moquer de lui.
Humilié et blâmant le monstre pour cela, Dudley prit une bouteille de bière en verre sur le sol et s'approcha d'Harry pour le frapper avec. Ce dernier se laissait envahir par la panique en sentant les coups de bouteilles. Il ne cessait de supplier Dudley d'arrêter ce qui le mettait plus en rage. Le gros garçon prit alors le bras de son cousin pour le tourner vers lui et le frapper en plein visage.
Harry vit la bouteille arriver droit sur lui et détourna le visage en criant. Dans le même temps, il leva ses bras frêle et voulu repousser son cousin. C'est alors qu'à nouveau, une chose étrange arriva. Non seulement Dudley fut repoussé mais il vit un vol plané de quelques mètres avant de retomber et de déraper sur les graviers, lui râpant bras et jambes découvert en cette journée de début d'été. La bouteille, en retombant, se brisa sur le sol et un petit éclat lui laissa une courte estafilade sur la joue.
Les autres enfants s'étaient tus et devant la défection de leur chef, s'étaient dispersés de tout côtés. Même pas sonné, Dudley se releva, fou de rage et hurla qu'il allait dire à ses parents que Harry avait fait un truc bizarre et qu'il lui avait fait mal. Puis, pleurant des larmes de crocodiles, il partit en courant.
Harry était pétrifié de peur. Il ne pouvait pas rentrer. Impossible. Les punitions que son oncle lui donnait quand il faisait quelque chose de bizarre étaient déjà violentes mais cette fois il avait blessé Dudley. La réaction de l'oncle Vernon serait…affreuse.
En tremblant, il se rhabilla et tenta de rattraper son cousin. Peut être qu'il arriverait à le persuader de ne rien dire. Il courut mais arrivé à Privet Drive, près du numéro 4, il vit que c'était trop tard. Les pleurs de son cousin s'entendaient jusque de l'autre côté de la rue.
Terrorisé, Harry préféra attendre. Peut-être que s'il attendait avant de revenir, l'oncle Vernon aurait eu le temps de se calmer.
Juste au moment où il se dit ça, il vit les trois Dursley sortir de la maison. Vernon était violet de colère et Pétunia tenait un Dudley toujours plus larmoyant dans ses bras en faisant attention à ne pas toucher les endroits égratignés. A chaque fois qu'elle le faisait les pleurs de Dudley redoublaient et la femme s'excusait en lui promettant des bonbons et des cadeaux. Ils prirent la voiture et partirent en trombe.
Harry se dit qu'ils devaient se rendre à l'hôpital. Les blessures de Dudley n'étaient pas grave mais connaissant son cousin, il devait clamer souffrir le martyr et bien sûr ses parents le croyaient.
Nerveux, Harry se cacha dans un buisson près de la maison de son oncle et de sa tante et attendit leur retour. C'était long, très long. Harry bailla une fois, deux fois et puis s'endormit.
C'est le bruit d'une porte qui claque qui le réveilla. Les Dursley étaient revenus et l'oncle Vernon était encore en colère, même plus, si c'était possible, qu'à son départ. Il grognait et menaçait son neveu de toutes sortes de punitions et de violences s'il le trouvait. Il entendit le mastodonte qu'était son oncle rentrer et l'appeler très fort dans toutes les maisons.
De nouveau mort de peur, Harry attendit qu'ils soient tous à l'intérieur pour sortir de sa cachette. Doucement, pour ne pas faire de bruit, il s'extirpa du buisson et, dès qu'il fut sur l'asphalte de la rue, se mit à courir.
Il ne savait pas ce qu'il allait faire mais ce qu'il savait c'est qu'il ne devait pas rentrer. C'était impossible. Quand il fut à l'autre bout de la rue, il s'arrêta et repris son souffle. Il ne savait pas ce qu'il pouvait faire.
Soudain, il eut une idée. Peut être que s'il demandait, Mrs Figg l'aiderait. Elle était un peu folle mais c'était la seule adulte qu'il pouvait aller voir. Il marcha alors vers Wisteria Walk et se dirigea vers la maison de Mrs Figg. Il aurait pu la trouver les yeux fermés à cause de l'odeur de litière et de chou qu'elle dégageait quand on s'en approchait.
Il alla à la porte et toqua. Comme rien ne venait et qu'il n'entendait rien, il se dirigea vers la fenêtre. Peut-être que Mrs Figg n'était pas là et qu'elle avait oubliée d'éteindre, ça lui était déjà arrivé.
Le jeune Harry se glissa vers la fenêtre entrouverte et regarda à l'intérieur. Mrs Figg était bien présente mais elle était au téléphone. Les cheveux de l'enfant se dresseront sur sa tête quand il su que la vieille folle des chats était en communication avec sa tante. Mrs Figg écoutait les plaintes de la femme en répondant par de réguliers « ma pauvre Pétunia ? » au finale, elle promit que si elle voyait Harry elle le lui ramènerait. Elle prit congé de sa tante en disant qu'elle avait entendu frapper et qu'elle devait ouvrir.
Terrorisé, Harry s'enfuit et se remit à courir. Ce que l'exemple des Dursley lui avait appris, c'est qu'il ne pouvait pas faire confiance aux adultes. Il devait partir. Mais où ? Il l'ignorait, tout ce qu'il savait c'est qu'il devait s'éloigner de la maison de son oncle et de sa tante.
0OoO0
Il ne savait pas depuis combien de temps il marchait. Probablement pas beaucoup, il était toujours à Little Wigghing. Il ne savait pas non plus depuis combien de temps il marchait mais il avait très faim. Il arriva en face d'un parc et décida d'y entrer. Il ne l'avait jamais vu mais il espérait que, comme dans tous les parcs, il y ait une fontaine pour boire. Il y en avait une. Harry se mit sur la pointe des pieds et réussit à boire sans trop mouiller ses vêtements. Il n'avait toujours pas de nourriture mais au moins avec toute l'eau qu'il avait bue, son estomac était calé.
Il décida de se reposer avant de reprendre la marche et s'assit sur un banc. A cause de l'eau sur ses vêtements, il avait froid et pour se protéger, il se recroquevilla sur lui-même. Il se sentait pratiquement rassasié, il avait quasiment chaud et il se sentait relativement en sécurité. Il s'endormit.
On le secoua pour le réveiller. La première chose qu'il vit en ouvrant les yeux se fut des pieds avec un pantalon noir. Il leva les yeux et fut ébloui par la lumière d'une lampe torche. Par instinct, il voulu s'enfuir mais on le retint. Il se de battit mais fut rapidement maîtrisé par des bras fort.
En regardant à nouveau, il vit qu'il s'agissait de policiers et que l'un d'eux était à genoux devant lui. Il arrêta tout de suite de se débattre et se mit à trembler. Les Dursley avait ils appelé la police pour le poursuivre ? Allait-il aller en prison ?
Mais le policier ne semblait pas savoir qui il était. Il lui demanda son nom et l'endroit où il habitait. Harry voulu répondre mais se ravisa. S'ils ignoraient qui il était, peut être qu'ils l'emmèneraient loin des Dursley. Alors il répondit juste d'un mouvement de tête.
Malheureusement la malchance poursuivait Harry car le second policier, lui, le reconnu. En regardant bien, Harry aussi le reconnu. Il était venu une fois à la maison parce que des voisins, des gens qui venaient d'arriver dans le quartier, avaient suspectés des violences et avaient appelés la police. Le numéro d'oncle Vernon et de tante Pétunia avait été parfait et le policier et les voisins étaient répartis, persuadés que les Dursley étaient des saints qui s'occupaient avec dévotion de leur délinquant de neveu un peu dérangé qui criait pour rien et se tapait contre les murs.
Harry su qu'il était perdu. Il voulu supplier les policiers de ne pas le ramener chez son oncle et sa tante mais il ne dit rien. Les Dursley lui avaient toujours dit de ne rien dire parce que personne ne le croirait. Il avait tenté de le faire, une fois, vers quatre ans. Il avait parlé de sa vie à sa maîtresse. Celle-ci était tout de suite allée en parler aux Dursley qui l'avaient rassuré à leur manière habituelle. La punition avait été sévère et non seulement sa maîtresse ne le croyait plus mais elle avait fait passer le mot et depuis tous les membres du personnel de l'école avait été prévenu qu'il ne racontait que des mensonges. Ses blessures disparaissant à chaque fois, il n'avait aucune preuve et avait donc décidé de ne jamais plus rien dire.
0OoO0
Le retour fut à la fois des plus étrange et aussi exactement ce à quoi s'attendait Harry. Son oncle et sa tante firent semblant d'être content de le revoir et la tante Pétunia se fendit même de lui faire un câlin alors que d'habitude elle répugnait à le toucher avec autre chose que des gants en caoutchouc, un magazine roulé ou une poêle. En bonne hôtesse de maison, elle proposa aux policiers un verre, pour les récompenser, ce qu'ils refusèrent.
Vernon disputa son neveu comme on gronde un chien qui a fait une bêtise mais dont on a ri et félicita les policiers tout en glorifiant l'efficacité des forces de l'ordre britanniques. Au final, il raccompagna les policiers à la porte lui-même.
Harry le vit attendre quelques instants devant la fenêtre pour être sûr qu'ils soient partis. Des qu'il se retourna, l'enfant pu voir le visage de son oncle devenir rouge violacé de colère. Il défit sa ceinture et Harry se recroquevilla sur lui-même.
0OoO0
La punition avait été horrible et avait duré ce qui lui semblait être des heures. Il s'était évanoui mais à chaque fois son oncle avait versé de l'alcool sur ses blessures pour le réveiller. Il avait aussi fait participer Dudley. Le gamin, tout fier de faire comme son père pour la première fois, avait donné des coups désordonnés et énergique sur le corps de son cousin tout en l'insultant.
Il s'était finalement évanoui une dernière fois et s'était réveillé dans son placard. Ses blessures étaient à vif, ce qui était étrange. D'habitude, quand il se réveillait du temps avait passé et ses blessures, ou la plupart, avaient commencé à guérir.
Mais là, il était pleinement conscient de son environnement malgré la douleur. Il entendit également des murmures à travers la porte.
Se retenant pour ne pas gémis de douleur, il se glissa jusqu'au panneau de bois et y colla son oreille.
Malgré le fait qu'ils chuchotaient, Harry reconnu parfaitement les voix de son oncle et de sa tante. Tante Pétunia voulait empêcher Vernon de faire quelque chose mais lui était décidé à le faire pour, comme il disait « protéger sa famille de tout ces anormaux ».
Il ouvrit brusquement la porte du placard et Harry poussa un petit couinement en se reculant. Son oncle n'était qu'une silhouette sombre et massive mais grâce à la lumière venant de la porte d'entrée, il pouvait voir ses yeux furieux.
Harry le vit lever le bras. Ce qu'il tenait dans la main scintilla dans la lumière. C'était un couteau. Avec un cri bestial, Vernon Dursley abattit son arme sur l'enfant.
Harry cria.
A suivre…
Salut, Salut ! Donc voici ma nouvelle fic. Elle sera écrite en parallèle avec Harry Potter Prince des Neiges, un cross over entre Harry Potter et...la Reine des Neiges…prévisible ? Oui je sais ?. Bref, toutes les semaines je ferais paraître un chapitre de l'une de ces deux fics.
Pour l'heure, qu'avez-vous pensé de ce premier chapitre ? Il n'y a pas de dialogue mais c'est normal, ce chapitre est plus comme une introduction. Les dialogues ainsi que les démons de Highschool DxD apparaîtront au prochain chapitre. Si vous ne connaissez pas la série je vous conseil quand même de lire le manga en scans ou de regarder les animés…je crois qu'on peut trouver au moins les deux premières saisons sur anime-ultime et Sky Anime…quant à la 3eme, je vous laisse chercher.
Maintenant si vous avez aimé, laissez un commentaire et si vous voulez la suite, patience, vous saurez tout…au prochain épisode !...euh chapitre : chapitre 2 : l'enfant retrouvé
