Le titre original du chapitre était « mère et fils/Haha to musuko » d'où les trois premières entrées du vocabulaire. Avec l'évolution du chapitre j'ai changé le titre mais j'ai décidé de garder le vocabulaire.


Vocabulaire :

- Ka-chan (très familier)/oka-chan (familier)/ka-san, oka-san (respectueux)/oka-sama, haha-ue (très respectueux) : maman, mère. Le dernier est surtout utilisé par les familles nobles. (Les h de haha-ue se prononcés roulés comme des r : hrhahrha…oui je sais c'est dur)

- Musuko (prononcez Moussko) : fils

- to : basiquement conjonction de coordination « et », sert à lier deux noms

- Kazoku : famille

- waga kimi : Monseigneur, mon Seigneur, Milord, my Lord...

- Tashikani : en effet, vous avez raisons

- Daijobu : est ce que ça va ?

- Heiki : je vais bien (je l'ai entendu dans des anime mais j'ai pas retrouvé me mot exacte donc mot à débattre…)

- Wakarimasen : je ne sais pas.

- Iie : non

- Hai : oui

- Denka : votre Excellence

- kamawan : peu importe, je m'en fiche

- Ureshii : je suis contente


Check Mate DxD

Chapitre 5 : Famille/Kazoku

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« D'après le dossier que j'ai trouvé sur « Lily Potter » Elle serait né de deux parents moldus, Humphrey et Rose Evans et aurait une sœur, Pétunia, de 5 ans plus âgée » dit Greyfia une fois qu'Harry se fut calmé.

« Comment expliques-tu qu'elle ai une autre famille ? Une hypnose ? » demanda Sirzechs.

« Peu probable waga kimi. Les dossiers des sorciers sont magiques et auraient détectés une simple hypnose. De plus, j'ai trouvé dans le dossier des documents officiels comme son extrait de naissance ou des livrets scolaire. C'est beaucoup trop élaboré pour une simple hypnose et même pour un sort d'adoption familiale. »

« Un sort…d'adoption ? » demanda Akeno.

« Il s'agit d'un sort qui crée des liens familier tangibles la ou avant il n'y en avait pas. En utilisant cette magie, Lilith aurait pu physiquement et même génétiquement être lié aux Evans. » expliqua Sirzechs.

« Mais ça ne lui aurait pas créé tout une enfance. » ajouta Greyfia. « C'est pour cela que mon hypothèse est qu'elle a vraiment vécue cette enfance…en naissant en tant qu'Evans. »

« Renaître sous une forme humaine ? C'est impensable ! » s'exclama le Maoh.

« Mais venant d'elle ce n'est pas impossible » ajouta Sairaorg.

« Tashikani » ne put qu'approuver Sirzechs. « Mais ça ne nous dit pas comment elle a fait. »

« J'espérais que ceci nous donnerais les réponses à ces questions » dit Greyfia en tendant la main devant elle, paume vers le haut.

Un petit cercle magique la recouvrit et les lettres que lui avait données le gobelin s'y matérialisèrent.

« Qu'est ce que c'est ? » demanda Sirzechs.

« Il s'agit de lettres qui m'ont été remise par le gobelin Balbok de la Forge Noire, le Gestionnaire des Comptes de la Famille Potter à la banque Gingotts. Apparemment, il semblerait que Lilith-sama ai pris ses précautions et ait dévoilé sa vraie autre au gobelin en lui faisant promettre de lui remettre ces lettres si jamais l'un de nous venait les voir après sa mort. »

Elle posa les lettres sur un guéridon et défit le ruban de soie cramoisi qui entourait les enveloppes.

« Il y a d'abord mes testaments des époux Potter, ensuite une lettre adressé au clan Gremory et puis des lettres personnels. »

Elle en prit deux et traversa la pièce vers Harry et les lui tendit. L'enfant la regarda avec de grands yeux.

« Pour moi ? » demanda le garçon d'une petite voix.

« Oui Harry-dono. Si j'en juge par l'écriture. Il semble que l'une d'elle vienne de votre mère. Il est probable que l'autre soit de votre père. »

En tremblant, Harry les prit et les serra sur son cœur. Puis Greyfia distribua aussi les autres. Elle en donna une à une Rias très étonnée, trois à Sirzechs puisqu'elle lui confia aussi celle destiné à leurs parents et en garda une pour elle.

Sairaorg la regarda faire et fut des plus étonné quand elle lui en rendit une.

« Pour…pour moi ? »

« Comme il semblerait Sairaorg-dono »

Tout comme Harry avant lui, il prit la lettre en tremblant. Le garçon, toujours dans son lit regarda l'adulte serrer la lettre de sa mère contre son cœur. Il pouvait sentir qu'il retenait ses larmes avec difficultés. Harry se dit que s'il voulait en apprendre plus sur sa mère quand elle était jeune, il aurait à lui demander.

« Que dois-t-on faire de ces trois là » demanda Greyfia en parlant des trois dernières lettres.

« À qui sont-elles adressé ? » demanda Sirzechs.

« L'écriture est la même que l'autre lettre d'Harry-dono donc je suppose qu'elles ont été écrites par James Potter. De plus, les trois noms qui sont sur les lettres sont apparus dans mon enquête comme appartenant aux trois meilleurs amis de James Potter. Il y en a une pour un certain Remus Lupin, une autre pour un certain Sirius Black et la dernière pour un certain Peter Pettigrow…Ah ! »

Surprise, elle lâcha la dernière enveloppe qui s'était enflammée dans sa main. Celle-ci tomba sur le sol et se consulat entièrement »

« Daijobu Greyfia ? » demanda Sirzechs en rejoignant sa femme et en examinant sa main.

« Heiki Sirzechs-sama »

« Étais-ce un piège ? »

« Iie, plutôt une malédiction sur le nom de cet homme. J'ignore pourquoi. »

« Je préfère ça » soupira Sirzechs.

« J'espère que vous ne vous en faisiez pas pour moi Sirzechs-sama. Parce que dans le cas contraire je serais dans l'obligation de vous donner la preuve que je n'ai pas besoin d'aide. »

« Ça… ça ira, Greyfia » répondit son époux avec ton légèrement paniqué.

Il avait beau être un Grand Satan, il fallait être fou pour défier Greyfia.

« Vous ne m'avez pas répondu au sujet des lettres »

« Je suppose que pour le moment nous les laisserons là. Si cela s'avère nécessaire, nous les ouvrirons. Peut – que les informations contenus dans ces lettres nous permettront de retrouver leur destinataire. »

« Kashikomarimashita » dit Greyfia en reposant les deux enveloppes sur la table avec les autres.

« Je propose que nous ouvrons ces lettres plus tard. Greyfia, je souhaiterai que tu continue de nous rapporter les informations que tu as pu avoir dans le monde des sorciers »

« Hai, Denka » dit la femme en inclinant la tête. « D'après des témoignages, la famille de Lily Evans habitait dans le même quartier que famille de sorcier. Ou plutôt d'une famille mixte avec un père moldus, une mère sorcière et leur enfant, né sorcier : les Rogue. L'enfant, Severus, se serait lié d'amitié avec elle. Comme ils étaient du même âge ils sont allés à Poudlard ensemble en même temps que James Potter et ses trois amis. Tous se sont retrouvés dans la maison de Gryffondor à l'exception d Severus qui a été accepté à Serpentard. »

À la demande de son seigneur, elle expliqua à ceux qui l'écoutaient ce qu'étaient les quatre maisons de Poudlard et leur signification. Puis elle jeta un regard à Harry puis continua.

« Toujours d'après mes sources, James Potter et ses amis ont été connus à l'école pour avoir à de nombreuses reprises brisés les règles de l'école pour jouer des farces. Certaines assez humiliantes, surtout celles qui étaient joues à Severus Rogue. »

« Si ce gosse était son amie, ça a pas du plaire à Lilith » remarqua Sairaorg en ricanant.

Il se souvenait de la férocité que pouvait montrer la démone quand on s'attaquait à ses amis.

« En effet, de plus il semblerait que James Potter la courtisait depuis leurs 13 ans. Les rumeurs prétendent qu'il aurait essuyé de nombreux refus violents »

Harry était perdu. Ses parents semblaient se détester et son père avait tout du tyran qu'avait été Dudley pour lui.

Ses parents n'avaient jamais eut de bases solides pour exister dans son esprit mais il s'était console en se répétant qu'ils ne pouvaient en aucune façon être comme les Dursley les avaient décris. Il avait alors créé deux une image idyllique de gens aimants, et parfait qui maintenant volait en éclat.

Au lieu de pleurer, il se morigéna. Après tout ses parents avaient été humains (façon de parlé pour sa mère) avec leurs défauts et leurs qualités. Maintenant qu'Harry connaissait un peu plus la vérité sur ses parents, il sentait une envie pressante d'en savoir plus, le bon comme le mauvais.

« Aux alentours de leur cinquième année, une dispute a séparé Lilith-sama et le jeune Rogue ce qui a permis au jeune Potter de se rapprocher d'elle. D'après mes recherches, après Halloween 2001, Severus Rogue a été accusé d'avoir épousé la cause Mangemort mais a été innocenté par le Directeur Dumbledore qui a affirmé qu'il espionnait pour leur camp depuis le début, ce dont je doute. Il m'apparaît plus vraisemblable que Severus Rogue a commencé à adhérer aux idéaux des mangemorts vers 15 ans et que c'est pour cette raison que Lilith-sama s'est éloignée de lui. »

« Je ne comprends pas » dit Rias « Que sont les…les Mangemorts c'est cela ? »

« C'est tout à fait cela Rias-oujou-sama. Parler de cela va le forcer à m'éloigner du sujet de la vie de Lilith-sama. »

« Kamawan, vas-y »

« Kashikomarimashita, denka » dit la femme en s'inclinant « les Mangemorts sont les suivants du sorcier noir du nom de Lord Voldemort »

Un ricanement les firent tous se retournèrent vers Sairaorg.

« Quoi ? » demanda le jeune démon quand il remarqua que tout le monde le regardait. « Ne me dite pas que vous ne trouvez pas ce nom hautement ridicule ! »

« Tashikani » remarqua Akeno et tout le monde acquiesça.

« Dans les années soixante dix, le sorcier noir du nom de Lord Voldemort, que ses disciples nommaient le Seigneur des Ténèbres, à commencer à semer la terreur dans l'Angleterre magique et même non magique. Selon lui, son but était de purifier le monde magique des non sang-purs et de mettre les moldus en esclavage. Il se disait de scandant de Salazar Serpentard, l'un des fondateurs de Poudlard connu pour ses idées de pureté du sang. Lord Voldemort a fait régner la terreur jusqu'au 31 novembre 2001, date à laquelle il disparut. Le monde magique clame qu'il a été détruit par leur sauveur, Harry Potter. »

A ce moment là, le jeune Harry ouvrit de grands yeux.

« C'est…c'est impossible ! » dit-il.

« Selon les témoignages que j'ai recueilli, Les Potter avaient dut se cacher de Voldemort pour d'obscures raisons. Ils auraient dissimulés leur emplacement par un sortilège qui effacerait de la mémoire de tout le monde à l'exception d'une seule personne, l'emplacement où ils se trouvent. Cette personne, le Gardien du Secret est la seul personne à pouvoir amener des gens ou des messages dans me lieu dissimulé. Toujours d'après mes sources, Sirius Black, le meilleur ami de James et parrain d'Harry-dono aurait été le Gardien du Secret et les aurait trahis.

« Tu semble bien suspicieuse Greyfia. » dit Sirzechs.

« Les Black sont une ancienne famille que l'on dit très lié à la magie noire et à Voldemort. Cependant, il semblerait que le jeune Sirius ai toujours été le mouton noir de la famille. Il serait allé jusqu'à se trouver refuge chez les Potter l'été avant leur cinquième année d'école. »

« Une famille abusive ? »

« Il semblerait. Cependant, ses origines ont été mises en avant lors de l'accusation. »

« Il…mon parrain à été arrêté »

« Oui, et condamné à la prison à vie à la prison des sorciers »

« Qu'est ce qu'a dit le procès ? Quels étaient les preuves ? »

« Wakarimasen, il semblerait qu'il n'y ait pas eu de procès. Il semblerait aussi qu'ils n'aient pas eu d'aveux ? »

« Un emprisonnement arbitraire ? »

« D'après ce qui s'est dit, sa culpabilité de faisait aucun doute. Il a été retrouvé trois jours plus tard sur les lieux d'un duel. Il y avait autour de lui treize moldus morts et le doigt d'un sorcier venu le poursuivre. »

« Ce n'est pas très clair. Il ne restait qu'un doigt à l'autre sorcier ? Quel sort pourrait bien laisser seulement un doigt » demanda Rias « s'il a explosé il devrait y avoir plus de…déchets et s'il a été pulvérisé alors pourquoi reste il un doigt ? »

« La seule autre chose qui est précisé dans le rapport était que Black riait » dit Greyfia « après il a tout de suite était conduit à la prison des sorciers. »

« Mais qu'est ce que c'est que cette justice ! » s'exclama Rias « Même chez les démons on agit pas de la sorte ! »

« Qui était l'autre sorcier » demanda Sirzechs pour éviter que sa sœur ne se lance dans une diatribe contre le système de justice.

« C'était Peter Pettigrow, l'un des autres amis de James Potter »

« Celui dont la lettre a brûlé » murmura Sirzechs « Intéressant »

« Quoi qu'il en soit, les aurors qui sont arrivés sur les lieux à Halloween 81 ont bien retrouvés les corps de vos parents Harry-dono, ainsi que cape et une baguette posés sur un tas de cendre, le tout portant la signature magique de Voldemort. Ils ont aussi trouvés une signature magique inconnue qu'ils vous ont imputée puisque celle-ci n'était pas enregistrée. »

« Mais si elle est toujours considérée comme inconnue, c'est qu'ils ne m'ont pas testé »

« Vous étiez déjà chez les Dursley à ce moment là et personne ne voulait vous déranger »

« Ce qui veut dire que ça pourrait être n'importe qui et non moi »

« Cela reste du domaine du possible »

« J'en étais sûr » dit Harry en soupirant.

Comment lui, un bébé, aurait il pu tuer un l'âge noir qui avait semé la terreur pendant près de dix ans. Impossible.

« Cependant » rajoutant Greyfia comme si elle avait lu les pensées de l'enfant « nos analyse ont montré que suffisamment de sceaux ont été défaits lors de l'attaque que vous avez subit à 14 mois pour que vous le détruisiez, surtout s'il ne s'y attendait pas »

« Si tu as finit ton rapport, peut-être pourrions nous passez aux documents que tu as apporté Greyfia » dit Sirzechs pour tenter de changer de sujet. « Je propose que nous commencions par les testaments »

« Si c'est ce que vous désirez Sirzechs-sama »

Elle se rapprochant guéridon pour prendre les dernières volontés de sa belle-sœur et de son mari mail les deux lettres se dérobèrent et se cachèrent sous l'enveloppe destiné à la famille. Greyfia enleva l'enveloppe du dessus et la posa à côté mais quand elle voulut reprendre les testaments, ils se cachèrent à nouveau sous la troisième lettre.

« Il le semble que les testaments sont ensorcelés pour ne l'as être lus avant cette lettre » dit Greyfia en montrant la lettre à son époux.

Sirzechs se résignation alors à ce qu'elle commence par celle-ci. Greyfia ouvrit donc l'enveloppe. Elle ouvrit l'enveloppe et demeura interdite. Il n'y avait rien. Enfin pas tout à fait, il y avait deux mots : « soufflez-moi », écrits à l'encre rue et poudreuse. La démone tendit alors la lettre à son maître et époux qui l'observa minutieusement. La formulation lui était familière.

Des tréfonds de sa vaste mémoire, Sirzechs se souvint qu'avant son départ, le livre préféré de Lilith était « Alice au pays des merveilles ». Donc, comme Alice avait mangé les gâteaux qui disaient « mangez-moi » et bu les potions qui disaient « buvez-moi », Sirzechs souffla sur la lettre. L'encre poudreuse se détacha sous son souffle et s'envola dans les airs. Le nuage rougeâtre se mit à grossir, à s'épaissir et à bouger. Il accéléra jusqu'à ce que les grains deviennent invisibles et qu'une silhouette apparu.

C'était une jeune femme d'une vingtaine d'années, d'une beauté farouche, aux cheveux d'une chaude couleur bronze et aux yeux d'un vert hypnotique, le même vert que celui des yeux d'Harry.

« Ma…maman… » murmura Harry en tendant sa main vers l'apparition.

« Elle n'est pas vraiment là Harry » dit Rias en lui posant la main sur l'épaule.

Harry jeta un regard mouillé de larmes à sa tante puis regarda de nouveau l'image de sa mère avant de baisser le bras.

« Je sais » répondit-il d'une voir qui brisa le cœur de Rias.

Mais l'image se tourna vers Sirzechs et lui sourit.

« Je savais que tu comprendrais comment lire ma lettre Onii-sama » dit-elle.

« Comment… »

« J'ai mit un peu de ma volonté dans cette lettre, suffisamment pour te reconnaître Onii-sama, de même que toi Greyfia et toi aussi Sai-kun » dit-elle en regardant successivement la Gouvernante et son ami d'enfance.

Sairaorg écarquilla les yeux où permettent des larmes de regrets mais aussi de joie.

« Je reconnais aussi Rias, ma très chère petite sœur que je n'ai pas eu la joie de connaître et je regrette le fais qu'elle doive porter à ma place le destin des Gremory. »

« Onee-sama » murmura Rias les yeux mouillés de larmes mais le sourire aux lèvres.

Puis Lily se tourna vers Harry. Les yeux d'Harry s'agrandirent quand il vit l'immense sourire sur le visage de sa mère. S'il avait un jour eut des doutes, c'est ce sourire qui lui confirma que sa mère l'aimait plus que tout.

« Et bien sûr je reconnais la prunelle de mes yeux, mon magnifique amour, mon enfant, Hariel »

« Hariel ! » s'exclamèrent les plus âgés à l'exception de Greyfia qui resta imperturbable si ce n'est l'un de ses sourcil qui se souleva ostensiblement.

« Même si James savait que j'étais un démon, il n'arrêtait pas de dire que notre bébé à venir serait un charmant petit ange. Je lui ai donc donné un nom d'ange » dit Lily en rougissant. « Et puis c'était plus facile pour dissimuler notre identité que de lui donner un nom de démon. Pour tout le monde tu étais Hariel « Harry » James Potter. Mais ton vrai nom est Hariel James Andrammax Potter-Gremory. »

« Lilith » dit finalement Sirzechs « Tu as de nombreuses choses à nous dire il me semble »

« C'est pour cela que j'ai créé cette lettre Onii-sama » dit Lily en se tournant vers son frère. « Si je suis là devant vous aujourd'hui c'est que la vrai Lily est morte. Je suis si triste de voire que je ne suis plus de ce monde mais je remplirais la tâche que je le suis confié à moi-même. Je voulais tout d'abord m'excuser auprès de vous tous pour mon départ précipité. Surtout à toi Sai-kun. J'ai toujours regretté de ne pas de ne m'as t'avoir fais mes adieux…à aucun de vous en fait. »

Sairaorg tentait de faire comme si ce que disait son amie ne le touchait pas mais il sentait des vagues à la fois de tristesse et de joie faire battre son cœur. Tristesse de l'avoir perdu et joie de savoir qu'il avait comptée.

« Je ne voulais pas que vous voir fasse flancher ma volonté. Je suis désolé que mon égoïsme ai fait de toi la prochaine héritière du clan Gremory, Rias, j'espère que toi aussi tu pourras me pardonner »

« Je ne t'en ai jamais voulu Onee-sama. Si j'avais pu naître plus tôt, j'aurais volontiers pris ce fardeau de tes épaules pour t'avoir à mes côtés » dit la démone qui n'arrivait plus à retenir ses larmes.

« Ureshii Rias-chan. »

Puis son doux sourire se fit un peu moins franc, plus nostalgique.

« Après ma fuite, j'ai scellé la majorité de mes pouvoirs et me suis caché dans un territoire qu'il serait difficile à atteindre pour les Gremory »

« Le Sud de l'Angleterre, le territoire Baal » dit Sirzechs.

« Hai. Mais je savais que je ne pourrais pas me cacher bien longtemps. Et puis, qui voudrait vivre sa vie dissimulée au regard du monde ? »

On sentait tout la solitude que la princesse démoniaque avait ressentie entre les murs du palais pendant des siècles.

« Aujourd'hui encore je ne suis pas tout à fait sûr que ce soit le hasard qui m'a amené à rencontrer les Evans. Ils avaient déjà une fille mais désiraient fort avoir un second enfant. Sachant que je pourrais satisfaire leur désir en même temps que le mien, j'ai créé un rituel qui, en échange de la quasi-totalité de mes pouvoirs, m'a permis de renaître comme l'enfant biologique de Humphrey et Rose Evans. »

Tous les démons frémirent, même Sairaorg. Il avait beau être ne dépourvu du pouvoir de destruction du clan Baal, il disposait de suffisamment de pouvoirs pour comprendre comme tous les démons présents ce que cela signifiait. Les pouvoirs étaient une partie de soi-même, en perdre était une déchirure encore plus profonde que pouvait l'être ma douleur de perdre un membre. Et pourtant Lilith avait tout donné pour son rêve.

« Je ne l'ai jamais regretté » dit Lily avec un doux sourire. « J'ai eut une enfance heureuse, aussi heureuse que celle que j'ai eu ici, dans le Makai. J'adorais mes parents et ma sœur autant que j'adorais nos parents et toi, Onii-sama. En grandissant, j'ai rencontré un garçon, Severus Rogue. Il m'a fait pense à toi Sai-kun »

Les yeux de Lily se perdirent dans le vague.

« C'était un enfant détesté et méprisé par son propre père mais qui brûlait de montrer au monde ce qu'il valait vraiment. Grâce à lui et à ma famille, j'ai vécue une enfance normale et heureuse. J'avais hâte de grandir, d'aller au collège et au lycée et de tomber amoureuse. A cette époque la je n'avais plus suffisamment de pouvoir pour sentir la magie en moi ou en Severus. »

Elle eut un petit sourire mi triste mi nostalgique.

« C'est étrange non comme le destin est capricieux ? Une grande partie de la physiologie démoniaque avait disparu avec les pouvoirs mais le peu qui le restait avait suffit à éveillé en moi un héritage caché dans le patrimoine génétique des Evans : le gène responsable de la magie chez les humains. C'est pour cela qu'à onze ans, j'ai reçu une lettre de l'école Poudlard. »

Lily entoura son corps de ses bras.

« J'avais peur. Je ne savais pas que faire. J'avais l'impression que le destin s'acharnait sur moi. Il fallait que j'en parle à quelqu'un et je choisis Severus. C'est comme ça que j'appris que le hasard m'avait à nouveau surprise en faisant en sorte que mon meilleur ami soit aussi un sorcier. Je le suis senti rassurée, je savais qu'à présent je ne serais plus seule dans ce monde inconnu. »

Puis Lily se tourna vers son fils et lui fit un petit sourire.

« Au final, je n'ai pas regretté Poudlard. Certes j'y ai perdu un ami mais j'y ai rencontré mon âme sœur. Rassurez vous tous, je n'ai jamais été aussi heureuse qu'avec James et notre bonheur à été complet quand notre Hariel est né »

Son sourire avait retrouvé sa chaleur. Mais rapidement son regard se fit grave.

« Je suis tellement désolé de troubler ces retrouvailles avec un sujet aussi grave. Si je suis morte aujourd'hui, c'est parce que le sorcier noir du nom de Voldemort nous a assassiné James et moi et s'en est pris à Hariel. Si tu es toujours en vie c'est que, comme je l'espérais, les sceaux qui retenaient tes pouvoirs se sont desserrés pour te protéger du danger et qu'ils ont détruites l'enveloppe mortelle de Voldemort, mettant en marche la prophétie. »

« Quelle prophétie ? » demanda Harry.

« J'y viendrais »

Elle leur par la ensuite de l'avènement de Voldemort et de ses Mangemorts. Elle parla de Severus qui, séduit par le pouvoir que les suivant du Seigneur des Ténèbres faisaient miroiter devant ses yeux, un pouvoir qui, il le croyait, lui permettrait de montrer au monde ce qu'il valait vraiment, avait commencé à les fréquenter et à partager leurs idéologies. Lily raconta comment un jour, elle n'en put plus de le protéger et rompit une amitié de près de dix ans.

« Après nos études, James et moi avons intégrés l'Ordre du Phénix, un groupe secret qui luttait contre Voldemort. L'Ordre était dirigé par Albus Dumbledore, le directeur de Poudlard, qui était considéré comme le sorcier le plus puissant au monde après sa victoire contre le précédent sorcier noir, Grindelwald. Ainsi, en parallèle de nos études supérieurs puis de notre travail, nous nous sommes battus contre les Mangemorts et même contre Voldemort lui-même. »

Elle fit une petite pause se son regard se fit dur.

« Juste après ta naissance, Hariel » repris-t-elle « Albus Dumbledore, est venu nous voir pour nous avertir qu'une prophétie te désignait comme le seul à pouvoir vaincre Voldemort. »

« Moi ? Mais c'est impossible… »

« Celui qui à le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres approche... il naîtra de ceux qui l'ont par trois fois défié, il sera né lorsque mourra le septième mois... et le Seigneur des Ténèbres le marquera comme son égal mais il aura un pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore... et l'un devra mourir de la main de l'autre car aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit... Celui qui détient le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres sera né lorsque mourra le septième mois... »

« C'est…c'est ridicule » murmura Harry « Rien la dedans ne le désigne vraiment »

« Toute les prophéties sont nébuleuses. A condition qu'elles soient vrai bien sûr. J'ai profité de mon travail au Département des Mystère, le département du Ministère de la Magie où sont conservées les prophéties, pour la vérifier et elle est authentique. »

« Si tu es allé vérifier c'est que tu ne faisais pas totalement confiance à Albus Dumbledore » remarqua Harry avec sagacité.

« C'est exact, je ne lui faisais pas confiance. James, lui, était aveuglé par son aura mais moi pas. Tu devras te méfier de lui mon fils, autant que de Voldemort. »

« Mais Voldemort est morts non ? Je l'ai…enfin il a été tué cette nuit là, non ? »

« Voldemort était obnubilé par la recherche de l'immortalité. Comme je te l'ai dit, c'est son corps mortel qui a été détruit cette nuit là. Je doute que son âme, elle, ait été suffisamment humaine pour mourir vraiment. Il est donc probable qu'il revienne et qu'il parte à ta poursuite »

« Alors que vais-je faire ? Je ne suis…qu'un enfant »

« Ne t'inquiète pas mon bel amour » dit Lily avec un doux sourire. « J'ai moi-même mit les sceaux sur tes pouvoirs, je sais à quel points ils sont grands. Ici ils t'apprendront à t'en servir et à te défendre. Tu es bien plus puissant que tu ne le crois et je ne parle pas seulement de tes pouvoirs. »

Elle se retourna alors vers l'assemblé.

« J'ai dit tout ce pourquoi j'avais été créé. Il faut maintenant que je parte »

« Attends ! » cria Harry en se mettant à quatre pattes sur le lit en en tendant à nouveau sa main vers elle.

Lily se retourna et sourit à son enfant.

« Ne t'inquiète pas mon Hariel, il te reste encore l'est lettres que ton père et moi avons faites pour toi. »

Et avec un dernier « Je t'aime » en direction de son fils, L'image de Lily se dissipa dans les airs.

0OoO0

Harry était maintenant seul dans sa chambre. Après la disparition de l'image de Lily, il avait regardé les deux lettres qu'il gardait dans sa main comme si elles étaient de précieux trésors.

Sirzechs, ayant compris le désir de l'enfant, avait décidé qu'ils s'occuperaient des autres détails plus tard et que pour le moment, ils allaient laisser le dernier membre de leur famille seul pour qu'il ouvre ses lettres.

Les mains d'Harry tremblaient quand il ouvrit l'enveloppe avec l'écriture de sa mère. A l'intérieur, tout comme pour la lettre précédente, une simple feuille de papier avec les mots « soufflez-moi » dessus.

Harry s'exécuta et de nouveau l'image de sa mère se matérialisa dans la pièce. Elle sourit et s'assit sur le lit.

« Je t'avais dit que nous nous retrouverions. »

« Tu sais ce que l'autre lettre à dit ? Comment ? »

« C'est…magique » dit-elle avec un petit sourire mutin.

« Décidément la magie n'est pas logiques »

« La magie est logique Hariel. Mais qu'on ne comprenne pas cette logique ne veux pas dire qu'elle n'existe pas. Et si tu appelais aussi ton père ? »

Harry cligna des yeux, prit la seconde enveloppe et souffla sur la lettre qu'elle contenait.

La silhouette qui apparut était bien celle d'un homme. Il était grand, plus grand que sa mère, le port altier mais des cheveux noirs aussi en broussailles que lui auparavant. Le regard qu'il posa sur Harry était doux. Aussi doux que celui que posait Lily sur lui. En plongeant dans les yeux chocolats à peine dissimulé par une paire de lunette, Harry ressenti une nouvelle fois son cœur se gonfler.

« Papa… » murmura-t-il

« Oui mon petit Bambi, c'est moi »

Harry rougit au surnom. Il regarda successivement son père et sa mère et son cœur se déchira. Sans pouvoir s'arrêter, il se mit à pleurer. Il n'avait jamais été autorisé à pleurer avant alors il pleura. Il pleura pour les brimades, pour les injustices, pour les coups, les privations, mes humiliations, les mensonges et les insultes. Et pour la première fois il pleura la mort de ses parents.

Les deux apparitions le regardaient toujours avec amour. Quand Harry se calma, ils lui sourirent.

« C'était gros chagrin mon Bambi. Qu'est ce qui t'as fait pleurer autant. »

« Je…je sais pas…je n'ai jamais pleurer avant. »

« Tout le monde pleure mon ange » dit Lily.

« Je ne pouvais pas, c'était interdit »

« Raconte-nous mon ange, raconte à papa et maman »

Ce fut comme ouvrir une vanne. Sans pouvoir s'arrêter, Harry parla. Il parla des Dursley, de leurs paroles, de leurs mensonges, des années d'enfer dont il n'était même pas encore sur d'être sortit. Il parla de la douleur, de la peur et de la faim. Enfin il parla de la mort, celle des Dursley, par sa main et par son pouvoir.

Il n'osait plus regarder ses parents. Il savait que pour eux il était un être faible, une anomalie, un monstre.

« Mon ange »

La voix de sa mère était si douce qu'il releva la tête. Ses parents continuaient à le regarder avec un sourire doux.

« Nos originaux ne nous ont pas créés pour que nous éprouvons autre chose que de l'amour. Mais crois-moi Hariel que si nous le pouvions se serions aussi fou de rage contre Pétunia, Vernon et Dumbledore qu'ils le seraient assurément »

« Mais je…je suis un monstre »

« Mon petit ange, tu n'es pas un monstre. En quoi serais-tu un monstre »

« Je…en fait, je fais… »

« Parce que tu es un sorcier ? Un démon ? Regarde-moi Hariel, Suis-je un monstre ? »

« Non ! » s'exclama Harry « Tu es la personne la plus magnifique du monde »

« Un œdipe à retardement ? » ricanant James avant de se prendre un coup dans les côtes par Lily.

« N'écoute pas ton père, c'est un idiot. »

« Je suis pas un idiot ! »

« Ah non ? Ça ne se voit pourtant pas »

« Mais moi au moins je ne suis pas une maniaque du contrôle »

« Une maniaque du contrôle ! »

Soudain, Harry eut peur. Ses parents se battaient, ses parents s'étaient mis à se détester l'un l'autre et c'était de sa faute.

Les larmes se mirent à couler de ses yeux.

Lily et James, voyant cela, eurent le réflexe d'essayer de prendre l'enfant dans leur bras, mais c'était peine perdue, ils passèrent au travers de lui.

Ils tentèrent alors d'utiliser des mots pour le rassurer.

« Hariel, mon ange, ne pleure pas, s'il te plait »

« Mon petit Bambi, pourquoi tu pleure ? »

« Ne…ne vous détestez pas…s'il…s'il vous plaît » hoqueta-t-il à travers ses larmes.

« Oh…Hariel, mon petit amour, on ne se déteste pas. »

« Mais vous vous battiez »

« Ça s'appelle se chamailler » dit James. « Ça arrive souvent dans un couple. On ne peut pas toujours être d'accord sur tout alors on se dispute, mais gentiment…et puis ça nous rappelle l'école »

« Ah bon ? » demanda Harry qui commença à sécher ses larmes.

« Mmm » dit Lily, pensive « Ce n'est peut-être pas le meilleur endroit où commencer. »

« Commencer par le début c'est bien ma petite pomme en sucre »

« Tu cherche les ennuis » dit Lily en plissant les yeux.

James, qui connaissait bien sa femme, préféra se taire.

« Comme je l'ai dit tout à l'heure, je me suis incarné en humaine dans le ventre de Rose Evans. »

« Tu sais ce que l'autre lettre nous a dit ? » demanda Harry.

« Bien sûr, parce qu'en quelque sorte, je suis toujours la même »

« Je ne comprends pas du tout »

Lily réfléchit un instant.

« Tu es peut être un peu jeune…et novice en magie pour ça. Mais ne t'inquiète pas, je suis sur qu'un jour tu comprendras »

Harry acquiesça. Son esprit curieux était en éveil, il se disait qu'il ferait tout pour comprendre cela le plus rapidement possible.

« Donc. A onze ans, je me suis retrouvé inscrite à Poudlard, une école qui allait le forcer à quitter mes parents et ma sœur pour plusieurs mois. C'est sur le quai du train qui allait nous amener à Poudlard pour la première fois que j'ai rencontré ton père. C'était mon premier coup de foudre. Il semblait si charmant et si confiant alors que je me sentais si gauche et maladroite. J'étais une jeune fille qui entrait dans l'adolescence. Ce n'est pas vraiment une période très flatteuse et je manquais de confiance en moi. »

« Tu n'osais pas me parler. »

« Et quand je l'ai fait tu m'as traité de rat de bibliothèque »

« J'avoue ne pas avoir été inspiré. Ta mère a la main leste » rajoutant James en faisant un clin d'œil à son fils en souriant.

« Dès ce moment là, je l'ai prit en grippe. »

« Mais tu étais toujours attiré par moi »

« Pas du tout »

« Je te jure que si »

« Ok très bien ! Je l'étais toujours »

« Je savais bien que j'avais un charme fou »

« Mais je le méprisais de ressentir ça parce que toi et tes amis étaient tellement immatures ! »

« On était jeune…et des mecs… »

« Ce n'est pas vraiment une excuse »

« C'est vrai » dit James en redevenait sérieux. « Écoute-moi bien Hariel. A l'école j'ai fait des choses dont je ne suis pas très fier »

« A Severus Rogue ? » demanda Harry.

« Ah ! Tu es au courent » dit James, gêné. « C'est vrai, je n'ai pas été correct envers Severus. Sirius, Remus et Peter non plus mais j'étais en quelque sorte le leader, j'aurais dû donner l'exemple. Mais comme je l'ai dit, j'étais jeune, et con, et jaloux de la relation qu'il y avait entre Severus et Lily. »

« Je croyais que tu n'aimais pas maman ? »

« Tu oublie que je n'étais qu'un petit garçon de onze ans. A cet âge-là on ne comprend pas bien m'attirent que l'on peut éprouver pour quelqu'un, surtout les garçons »

« Pourquoi ? »

« Parce que les garçons sont idiots » dit Lily d'un ton sans appel « Il faut toujours qu'ils cranent, qu'ils soient les meilleurs. A cet âge là, c'est trop la honte d'être aimé par une fille ou même de traîner avec. »

« Tu minimalise ma chérie » grogna James.

« Certainement pas, c'est la pur vérité. Severus, lui, était plus mur que son âge et contrairement aux autres garçons, ça ne le gênait pas d'être entouré de filles. »

« Quoi qu'il en soit, mes amis et moi nous avons été cruel envers Severus. Nous l'avons souvent humilié et c'est probablement aussi pour ça qu'il est devenu Mangemort. »

« Ne dit pas ça, James, c'est moi qui l'ai abandonné. » dit Lily en prenant les mains de son maris. « Si je l'avais soutenue plus que ça »

« Tu as fait ton possible ! Tout le monde a ses limites et par notre faute, il t'a fait atteindre les tiennes. Je ne suis vraiment pas fier de ça et j'aurais aimé avoir le temps de m'excuser auprès de lui. »

Harry observait ses parents se prendre la faute de l'un à l'autre et comprit quelque chose. Ses parents s'aimaient. Mais cet amour pouvait prendre des formes différentes. Que ce soit quand ils se défendaient l'un l'autre ou qu'ils se chamaillaient, ils le faisaient parce qu'ils s'aimaient.

« Au fait Bambi, pourquoi tu n'es pas allé vivre chez tonton Sirius et tonton Remus ? »

« Sirius Black est en prison…pour vous avoir trahit. »

« Impossible… » murmura James.

Il semblait hésiter entre un visage plein d'amour et une forme d'expression d'horreur. Ses problèmes venaient probablement du fait que, comme ils l'avaient dit, ils n'avaient pas été faits pour ressentir autre chose que de l'amour.

Harry leur raconta alors ce que Greyfia leur avait dit quelques temps plus tôt.

« Ce…Ce n'est pas possible »

« Greyfia pensait également que la probabilité que Sirius bous ai trahis était trop faible. Le tout est de savoir comment Voldemort à pu trouver l'emplacement de votre…notre cachette sans l'aide du Gardien du Secret. Il aurait…torturé Sirius ? »

« Il n'en aurait pas eu besoin parce que ce n'était pas Sirius notre Gardien du secret. C'était Peter. Nous avons changé au dernier moment sans le dire à personne. Sirius était mon meilleur ami mais… »

« C'était trop évident » conclut Harry.

« Oui, C'est Sirius qui a proposé de prendre quelqu'un d'autre »

« Pourquoi pas Remus Lupin ? »

« Un tel sort n'était pas compatible avec…sa condition »

« Je ne comprends pas »

James soupira.

« Remus est un loup-garou. Ma très formation mensuelle annule ce genre de sortilège. Il ne savait pas parce que nous voulions mettre le moins de gens possible au courent. »

« Et pourquoi n'a-t-il pas demandé ma garde plus tard. » demanda Harry qui ressentait une certaine rancœur.

« Je ne sais pas » répondit James en secouant la tête « on a probablement eut vent de sa condition et on lui a interdit de te prendre sans doute… »

Ça n'expliquait pas pourquoi il n'était jamais venu le voir.

« Oh mon ange, je suis tellement désolé » dit Lily « j'aurais tellement aile que tu ai une meilleure vie. Mais ne t'inquiète pas, maintenant tu es un Gremory. Ils ne laisseront personne te faire du mal. »

Harry remarqua alors que ses parents commençaient à s'effacer.

« Qu'est ce qui se passe ! » s'exclama-t-il, paniqué.

« Notre temps s'achève » dit Lily d'une voix étouffée.

« La magie qui nous maintenait dans ce monde s'épuise. Nous devons partir. »

« Non ! Je ne veux pas ! Je vous en prie, restez ! »

« Ce serait notre vœux le plus cher mon ange, mais nous ne pouvons pas. »

« Je ne veux pas perdre encore ma famille »

« Mais tu ne nous perds pas Bambi, nous serons toujours avec toi »

« Mais vous ne serez pas vraiment là ! Restez ! Je ne veux pas être seul »

« Mais tu n'es pas seul, mon ange, tu as une famille ici »

Dit Lily en s'estompant complètement. James fit un doux sourire à son fils et s'effaça à son tour.

« Maman ! Papa ! » s'exclama Harry avec un cri déchirant.

Il s'était levé et avait essayé de les saisir. Mais ses mains n'avaient touches que le vide.

Il était de nouveau seul. Il avait mal, il voulait fuir. Il ne savait pas où il voulait juste courir jusqu'à ce que son cœur se déchire en espérant qu'il cesse de ressentir la douleur de l'abandon.

Les larmes aux yeux, il se précipita vers la porte et sortit dans le couloir pour se mettre à courir sans regarder ou il allait.

Il avait laissé derrière lui, sur le sol de la chambre, les deux lettres, sans remarquer que, contrairement à la première, les mots « soufflez-moi » avaient retrouvés leur place.

A suivre…


Bon, voilà. Je suis pas tout à fait convaincu par la dernière partie mais bon, c'est pas mal.

On découvre ici le véritable nom d'Harry. Il faudra que vous me disiez ce que vous en pensez.

On découvre aussi de nouveaux pans de la personnalité de notre Harry national. Bon, c'est vrai qu'il chiale pas mal mais allez quoi ! Il voit ses parents pour la première fois, il a le droit de lâcher les vannes.

On commence à voir aussi son intelligence et sa sagacité et croyez moi c'est pas fini, loin de là. Ça va être une tête le ptit Harry.

Petite question : savez vous pourquoi James appelle Harry « Bambi » ? Personne ne sait ? Ah vous êtes trop nuls. Vous pouvez répondre dans vos review…sinon je donnerais la réponse la semaine prochaine.

En tout cas j'espère que ça vous a plu et je vous dit à la semaine prochaines !