Ben oui, pas de titre en japonais cette fois…mais bon, en même temps, c'est normal, le titre c'est un prénom…
Vocabulaire :
- Yakusoku : promesse
- Miko : prêtresse de la religion Shintoïste, une religion animiste est l'une des trois principales du japon avec le bouddhisme et le christianisme.
- Saa : qui sait
- Ikazuchi : foudre, éclairs, tonnerre
Check Mate DxD
Chapitre 6 : Akeno
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La panique avait rapidement atteint tout le palais : le jeune Harry avait disparu. Il n'était plus dans sa chambre quand Sirzechs-Heicka et Rias-oujou-sama étaient retournés le voir dans sa chambre.
Ils avaient donné la l'été et avaient commencé les recherches dans tout les recoins du palais Gremory. Les lieux étaient trop saturés en magie pour que le moindre sort de recherche ne fonctionne et de plus, la magie d'Harry était bien trop peu connue.
Tout le monde, de Sirzechs aux serviteurs, se mit à chercher l'enfant. Même Zeoticus-sama et son épouse, Venelana-sama, s'étaient joints aux recherches.
Le château était immense, presque aussi grand qu'une petite ville et trouver une personne dans ce labyrinthe de pièces, de tours et de couloir n'allait pas être chose aisé.
Sans prendre le temps de se répartir les tâches à cause de l'urgence du moment, tous se mirent à courir dans tout les sens, parcourant les longs couloirs en ouvrant chacune des portes et fouillant chacune des allés et des placards. Tous appelaient l'enfant qui demeurait muet à leurs appels.
Akeno, comme tout le monde, faisait partie des recherches. Elle s'était dès le début séparée de Rias afin de chercher de son côté. Alors que son amie était montée dans les étages, la jeune japonaise était descendue vers le rez-de-chaussée.
Elle était inquiète, plus qu'elle ne l'était d'habitude. En effet elle s'était tout de suite sentie proche de ce petit garçon dont l'histoire ressemblait à la sienne.
Marchant le long des titanesques couloirs de pierre, elle s'approcha d'une porte un peu à l'écart.
Dissimulée en partie derrière une lourde tapisserie, elle était assez petite, si petite en fait que les personnes les plus grandes devaient se baisser pour y entrer. Elle était en bois brut renforce d'acier noir avec une grosse serrure.
On aurait dit une porte de contes de fée, de celles qui vous faisaient pénétrer dans un autre monde. Et c'était un peu le cas.
Des qu'on ouvrait la porte on entrait dans une petite cours aveugle perdu entre plusieurs tours et corps de logis. La partie sur laquelle s'ouvrait la porte formait une petite galerie ouverte, composée de deux coursives en angle droit.
Un petit portail en ogive perçait la colonnade de la galerie et ouvrait sur un magnifique petit jardin. A l'angle opposé à la galerie, il y avait une petite fontaine adossé aux murs, couverte de lierre d'où s'écoulait un petit jet d'eau qui tombait dans un bassin. Le fond de celui-ci était percé pour permettre à l'eau de s'échapper et de former un petit ruisselet qui traversait le jardin.
Laissé depuis longtemps à l'abandon, il ne s'était pas pour autant dessécher. Les fleurs qui y avaient été plantes au départ avaient prospères de même que des épées plus sauvages dont les graines avaient été amenés par les vents printaniers.
Akeno s'avança dans le jardin et soupira. Au milieu du champ de fleur se trouvait Harry. Celui-ci dormait paisiblement, couche en chien de fusil, ses cheveux couleur sang à présent en dessous de ses épaules étalés autour de lui. Il avait les yeux rouges et les joues trempés de larmes. Par moment, il reniflait ou serrait ses petits poings.
Akeno s'approcha doucement de lui, se pencha et entreprit de le prendre dans ses bras. Alors qu'elle commençait à le soulever, l'enfant gémit. Akeno se figea puis reposa l'enfant.
Que devait-elle faire. Elle ne pouvait pas le réveiller et elle hésitait à le laisser seul. Elle ne voulait pas qu'il se réveil tout seul.
Elle décida alors de rester et d'attendre. Elle s'assit elle aussi au milieu des fleurs à côtes de la tête d'Harry et commença à patienter. Elle enleva une mèche rouge du visage de l'enfant et en profita pour caresser sa joue en souriant.
A ce moment là, la porte du jardin s'ouvrit et un serviteur entra. Akeno lui fit signe de ne pas faire de bruit et montra Harry. Elle se leva lentement et s'avança vers le serviteur.
« Dites à tout le monde qu'il va bien et que je le ramènerai quand il sera réveillé » lui dit-elle.
« Bien, Himejima-ojou » dit-il avant de s'éclipser.
Akeno retourna s'assoir près d'Harry, le couvait du regard. Comme elle remarqua qu'il serrait les poings à nouveau, elle avança la main et caressa celles de l'enfant. Celui-ci ouvrit les poings au contact de la peau de la jeune fille et attrapa ses mains qu'il serra en pleurant.
Coincée, Akeno lui abandonna sa main et patienta le temps que la crise de l'arme se termine.
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Le serviteur avait fait la commission à la première personne qu'il rencontra, le hasard fut que ce soit Sirzechs. Rassuré, le Grand Satan ordonna au Démon de basse classe d'aller porter une couverture à Akeno pour Harry et de rester à la porte. Il lui ordonna également de faire passer la nouvelle à tout ceux qu'il rencontrerait en leur donnant pour consigne de faire de même. Il espérait que bientôt, tout le monde serait à nouveau à son poste et que l'état d'alerte serait levé.
Quelques instants plus tard, Sirzechs se trouvait dans la salle de travail de son père. Celui-ci était assis derrière son bureau, Venelana debout à côté de lui et en face, aux côtés de Sirzechs il y avait Rias et Grayfia. Avicenne était aussi présent mais se tenait légèrement en retrait.
Sairaorg lui, n'était pas là. Il s'était éclipsé des qu'on avait annoncé que l'enfant avait été retrouvé. Il avait paru soulagé mais jamais il ne l'aurait avoué.
Il y avait cependant dans ce bureau une sixième personne. C'était un petit garçon qui devait avoir six ans. Il ressemblait beaucoup à Harry mais ses cheveux étaient courts à l'exception de deux frAnges qui encadraient son visage, et ses yeux étaient de la même teinte bleu vert que ceux de sa famille.
Il s'agissait de Millicas Gremory, le fils de Sirzechs et Grayfia ainsi que le second héritier du titre de Seigneur Gremory. L'enfant avait six ans mais son regard pétillant d'intelligence et de malice. Il avait entendu parler par son père de ce cousin qui avait son âge et qu'il rêvait de voir.
Il était très heureux au château mais il aurait aimé qu'il y a plus d'enfant de son âge. Hors les Démons, avec leur grande longévité et malgré les nombreuses pertes subies, avait un très bas taux de natalité. Le Clan Gremory avec ses deux enfants nés à peine à six ans d'intervalle faisait figure de clan très fertile. Nuls doutes que Millicas serait très courtisé dans le Makai une fois en âge de se marier. Être lié à un mâle Gremory devrait assurer une bonne descendance à n'importe quelle famille.
Mais en attendant, Millicas était trop jeune pour penser au mariage et encore moins à l'amour. C'était un petit garçon heureux de vivre et qui se réjouissait d'avoir bientôt un autre garçon avec qui jouer. Il avait beau adorer sa tante, à ses yeux c'était quand même une fille et plus âgée qui plus est.
« Ne devrions-nous pas le remettre au lit ? » demanda Zeoticus Gremory.
Il paraissait presque aussi jeune que son fils. Seul un bouc écarlate le différenciant de lui et le faisait paraître plus âgé. Ses long cheveux carmin étaient légèrement ondulés au bout à l'exception de deux longues franges qui encadraient son visage et descendaient en dessous de ses clavicules.
Devant l'inquiétude de son époux, Venelana posa sa main sur son épaule.
A côté des masses de cheveux écarlates de son époux et de ses enfants et petits-enfants, ses cheveux châtains semblaient bien ternes. Ils étaient long, soyeux et suffisamment épais pour donner du volume à sa coiffure. Ses yeux était d'une couleur lavande, la même que son neveu Sairaorg, mais légèrement plus clair. Nombreux étaient ceux qui s'étaient laissés trompés par son apparence effacé et l'avaient par la suite regrettés.
« Inutile de le réveiller maintenant » dit Avicenne « Il a une couverture et Himejima-ojou-san veille sur lui »
« J'ai ordonné à un serviteur de rester en permanence devant la porte » dit Sirzechs « Il nous préviendra s'il se passe quelque chose »
« Sait-on pourquoi il s'est enfui ? » demanda Venelana.
« Il est possible que la vision de ses parents mort l'ai déstabilisé » dit Rias.
Sa mère hocha la tête. Elle avait elle-même été bouleversé par la vision de son enfant adorée lui parlant tout en étant aussi impalpable qu'un spectre. Pour un orphelin comme Hariel, cette rencontre, et encore plus la disparition qui avait suivit, avait du être déchirante.
« Nous attendrons donc qu'il se réveil » dit Zeoticus.
« J'ai toute confiance en Akeno pour veiller sur Hariel. » dit Rias.
Tous les autres acquiescèrent. Ils décidèrent donc de vaquer à leurs occupations jusqu'à ce qu'Akeno les préviennent du réveille d'Harry.
Alors qu'elle allait sortir, Rias fut retenu par son père.
« Puisque nous parlions d'Akeno-san, je voulais savoir ce que tu avais décidé à propos d'elle. Il serait temps que tu te décide »
Rias baissa les yeux et soupira.
« Ça fait longtemps que j'y réfléchis et je pense le faire »
« Bien » dit son père.
Il ouvrit l'un des tiroirs de son bureau et en tira une boîte. Il la posa devant lui puis la poussa vers sa fille. La jeune fille s'avança et prit la boîte avec respect.
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Millicas marchait dans le couloir avec ses parents. D'une main il tenait celle de sa mère et de l'autre il tenait l'un des pants de la cape de son père.
« Père ? » demanda-t-il en tirant légèrement la cape noire pour attirer l'attention de l'homme.
« Oui Millicas ? »
« Est-ce que je pourrais jouer avec Hariel ? »
Sirzechs s'arrêta et se tourna vers son fils. Celui-ci rougit et ajouta précipitamment :
« Quand il sera remis bien sûr… »
Sirzechs s'accroupit alors et posa sa main sur l'épaule de son fils.
« Tu sais Millicas, les gens qui s'occupaient d'Hariel avant, son oncle et sa tante, ils n'étaient pas gentil avec lui. Et son cousin non plus n'était pas gentil. Hariel à encore peur d'eux et il a du mal à se faire à l'idée que nous sommes une famille maintenant. »
« Ça veut dire que je ne pourrais pas jouer avec lui ? » demanda Millicas au bord des larmes.
« Ça veut dire qu'il faudra être gentil et patient avec Hariel. Il ne faudra pas le brusquer ni être trop pressant. »
« J'essaierai » dit l'enfant qui venait de retrouver le sourire.
« Yakusoku ? » demanda Sirzechs en présentant son petit doigt à son fils.
Millicas sourit, acquiesça et serra le petit doigt de son père avec le sien.
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La crise de larmes passée, Harry relâcha la main d'Akeno. Puis il grogna doucement et se releva, ses yeux papillonnants à cause de la lumière.
Il releva la tête et regarda la jeune fille. Il se souvenait bien d'elle, elle accompagnait Rias (sa tante se dit-il dans son esprit bien que ça lui sembla immensément bizarre) quand celle-ci se trouvait près de son lit. Son…Sirzechs (dire oncle en parlant de l'homme si gentil lui paraissait encore plus bizarre) lui avait dit qu'elle allait entrer au collège bientôt. Il l'avait appelé…
« Mlle Akenochan ? » dit l'enfant d'une voix légèrement pâteuse.
La jeune fille rit de la méprise du jeune garçon sur son nom.
« Mon nom est Akeno, Akeno Himejima. Le « chan » est ce qu'on appelle dans ma langue un suffixe honorifique… »
« Il est utilisé pour parler des filles plus jeunes et avec lesquels on est familier » compléta Harry « J'avais oublié »
« Tu en sais des choses »
Harry haussa les épaules. Il avait lu ça dans un livre sur le Japon que possédait la petite bibliothèque de son école. En fait, Harry adorait lire.
Il avait découvert que la bibliothèque était un endroit que Dudley et ses amis évitaient, probablement par peur de la bibliothécaire, une vieille femme irascible qui tolérant à peine les enfants silencieux et calme et qui détestait les chahuteurs. Harry s'y étais donc réfugié plus de fois qu'à son tour pour échapper à son cousin et à sa bande. Il avait appris à lire et à compter pratiquement tout seul et avait lu tout les livres qui s'y trouvaient. Malheureusement, il lisait tellement vite qu'au bout d'à peine deux ans, il avait tout lu. Ne pouvant pas demander aux Dursley à aller à la bibliothèque publique, il s'était rabattue sur l'internet.
Cette passion avait eut un effet positif et un effet négatif. Elle lui avait permis de s'avancer dans le programme et d'augmenter ses notes ce qui avait eut pour conséquence malheureuse de mettre les Dursley en colère contre lui. Ceux-ci ne supportaient pas qu'Harry soit plus intelligent que leur « Dudlynouchet » adoré. Il aurait pu s'en tirer à bon compte en fait puisque Dudley ne s'intéressait pas à ses notes et que les professeurs ne les disaient pas à voix haute en classe. Cependant, à cause de la réputation que lui avaient faite les Dursley, l'institutrice avait été persuadé qu'il avait triché et en avait averti les Dursley.
La suite avait été assez confuse. Harry ne savait pas bien si les Dursley l'accusaient d'être plus intelligent que Dudley ou d'avoir utilisé sa bizarrerie (aujourd'hui il savait que c'était de la magie) pour tricher. Il était probable que c'était les deux en même temps. Généralement les Dursley ne se souciait pas que leurs griefs contre leur neveu soit logique pour le punir.
L'instinct de survie d'Harry avait donc peut le dessus sur sa fierté et il avait fait en sorte de rater tout ses devoirs. C'était une tâche très difficile car il devait faire en sorte d'être sur d'avoir moins de points que Dudley. Mais de toute façon, l'institutrice était contente, les Dursley étaient content donc tout allait bien.
Cela ne l'avait pas empêché de continuer à étudier seul mais plus jamais il n'avait montré son savoir à quiconque…jusqu'à aujourd'hui.
Contrairement à son habitude, il avait montré a plusieurs reprises qu'il possédait plus de connaissances que les enfants de son âge et il venait de recommencer.
Mais personne ici ne semblait réagir comme tout les gens qu'il avait connu auparavant. S'il était encore chez les Dursley et qu'il avait répondu à quelqu'un qu'il savait déjà quelque chose, cette personne l'aurait traité de menteur.
Mais tout le monde ici semblait penser que c'était tout à fait naturel pour un enfant de six ans d'avoir ce genre de connaissances.
« Tu est un enfant très intelligent »
Le regard que lui lança Harry était suffisamment éloquent pour qu'Akeno comprenne les pensées qui se bousculaient dans la tête de l'enfant.
« Personne ne t'as jamais dit cela n'est ce pas ? »
Harry baissa les yeux et haussa les épaules.
« Je sais ce que c'est que d'être considéré comme un monstre par sa propre famille » dit Akeno d'une voix triste.
Harry se tourna vers elle avec des yeux étonnés. Un bruissement doux les lui fit écarquiller. Du dos de la jeune fille avait émergé des ailes. Faite de plumes comme celle des Anges, elles étaient néanmoins noires comme la nuit.
« Ces ailes signifient que je ne suis pas complètement humaine » dit Akeno avec des yeux tristes.
« Un Ange Déchu »
« Ahla…tu sais donc ce que je suis » dit-elle avec un sourire que l'on devinait faux.
« Même les humains connaissent ce genre de chose »
« C'est un secret que je cache honteusement depuis tant de temps…seul les membres du clan Gremory et leur Suite sont au courent. »
Devant le regard ignorant d'Harry, Akeno pouffa d'un rire sans joie.
« C'est vrai que tu ne connais pas l'histoire de nos races. Il y a très très longtemps, trois camps se sont affrontés : les Anges, les Démons et les Déchus. Aucun des camps n'a gagné…en fait on peut dire que tout les camps ont perdus. Il y a eut tellement de morts que pour préserver leurs races respectives, les trois camps ont signes un pacte de non agression. »
Harry remarqua deux choses de ce que venait de lui dire Akeno. Premièrement la jeune fille avait beau être en partie Déchue et vivant chez les Démons elle ne se considérait pas comme faisant partie de l'un ou l'autre des camps. Ensuite, elle avait utilisé le terme de « pacte de non agression » et non de « traité de paix » ce qui veut dire que la guerre n'était finie pour aucun des camps et pouvait recommencer à tout moment. Cela voulait dire aussi que les discordes entre les races n'étaient pas éteintes, loin de là.
« Mon…mon père était un Déchu. Un jour, il a été gravement blessé dans un combat. Mourant, il a été trouvé par ma mère qui était une Miko. »
« Une prêtresse shintoïste »
« Mais où s'arrêtera donc ton savoir ? »
Harry rougit. Ce n'était pas de le honte non. Il savait ce qu'on ressentait quand on rougissant de honte. Non, là, la sensation était différente, plus agréable.
« Le clan Himejima est l'un des plus puissant clan de magiciens et de prêtres Shintoïstes sous les ordres des dieux du Shintô… »
« Les Dieux existent ? »
« Les Anges et les Démons existent bien alors pourquoi pas les Dieux ? »
Harry dut reconnaître que c'était logique.
« Ma mère a soigné mon père et ils sont tombés amoureux. Le Clan pensait que mon père lui avait lave le cerveau pour qu'elle soit à lui. Un jour, des assassins sont arrivés chez nous et ils ont tués ma mère sous mes yeux. Ils étaient là pour mon père mais il n'est jamais arrivé pour nous sauver. »
Harry sentit l'amertume et la colère dans sa voix. Apparemment, elle en voulait énormément à son père.
« Malgré mon ascendance, j'ai été recueilli par des parents proches de ma mère. Chaque jours ils me faisaient comprendre à quel point j'étais impur, que j'étais un être vil qui ne méritait pas d'exister et que ce n'étais qu'à cause de leur bonté que j'étais encore en vie. »
Harry frissonna. Il avait l'impression d'entendre son oncle Vernon dans les paroles de la jeune fille.
« Mais vers dix ans, Elle est apparue » dit la jeune fille en tendent imperceptiblement la main vers son aile unique.
« Ils m'ont alors chassé du domaine. Je n'avais rien sinon mes pouvoirs et les formules de purification que m'avais enseigné ma mère. Je suis resté plus d'un an sur les routes. »
Elle se tut quelques instants. Harry comprit que c'était des moments éprouvants à se rappeler et donc attendit.
« Il y a six mois, dans un village perdu dans les montagnes, j'ai, sans le faire exprès sauvé un humain qui avait fait un contrat avec le Clan Gremory. » repris-t-elle. « Je me doutais qu'un tel événement les ferait venir alors je me suis enfuie. »
« Tu avais peur…à cause de ton héritage de Déchu ? »
« Oui. La haine est encore vivace entre les camps » répondit-elle, confirmant le soupçon d'Harry. « Mais j'ai été attaqué à la sortie de la ville. Il semblerait que le Clan Himejima était revenu sur sa décision de le chasser et qu'ils aient voulu me tuer. C'était mon grand oncle qui menait la troupe. »
Harry frémit. Cette révélation fit ressurgir à la surface le visage congestionné de son oncle lorsqu'il avait brandit son couteau pour le tuer.
« Il m'a presque tué. Certaines séquelles de notre combat ne sont pas encore tout à fait guéries. »
« Tu n'avais que 11 ans ! C'est normal que homme mur et entraîné prenne le dessus sur une enfant de 11 ans ! »
« Tu es gentil » dit elle en lui donnant un baiser sur le front.
Harry rougit encore une fois en éprouvant à nouveau cette sensation agréable qui lui chatouillait l'estomac.
« Cependant » ajouta-t-elle « ne fait pas l'erreur de croire que je sois démuni »
Le petit sourire et le regard de la jeune fille firent frémir l'enfant. Puis Akeno redevint normal. Son sourire était tellement gentil qu'Harry se mettait à douter avoir vu une expression aussi impitoyable sur le visage de la jeune fille.
« Juste avant que mon grand oncle ne me donne le coup de grâce » reprit-elle « j'ai été sauvé par Rias qui était venu accompagnée d'Agrippa-sama pour voir ce qui s'était passé avec la personne en contrat avec eux. »
« Agrippa ? »
« C'est vrai que tu ne l'a pas rencontré. Il a fait partie de ceux qui ont dirigé la cérémonie qui a remis les sceaux que tu avais détruits pour te défendre. »
« Donc c'est à lui que je devrais m'adresser si j'ai des questions au sujet de ces sceaux ? »
« Entre autre. Son nom est Heinrich Cornelius Agrippa, c'est un membre de la Suite du Seigneur Zeoticus, ton grand père.
« Cornelius Agrippa… » murmura Harry.
Cela lui rappelait vaguement quelque chose qu'il avait aperçu lors de ses incessantes pérégrinations sur internet.
« C'était un mortel auparavant, tu as peut être entendu parler de lui dans le monde des humains. »
« Oui, c'est cela. S'il était mortel…cela veut dire que maintenant il est…immortel ?
« Comme tous les Démons »
« Donc on est pas obligé de autre Démon, on peut le devenir ? »
« C'est exact »
Elle lui expliqua alors le système des Pièces Démoniaques, des Suites et des classes de Démons. L'enfant était totalement absorbe par ses paroles. Elle pouvait presque entendre tourner les rouages de son jeune cerveau.
« Donc, en tant que Démon du clan Gremory, j'aurais moi aussi une Suite ? » demanda Harry.
« C'est exact. »
« Et vous ? Puisque vous n'êtes pas un Démon vous ne faites pas partie d'une Suite…enfin pas encore. Vous allez faire parti de celle de T…de Rias-oba-sama ? » demanda-t-il en se rappelant les paroles de Sirzechs sur la façon de les nommer, Rias et lui.
« Ce serait mon rêve. J'aimerais pouvoir rester tout le temps a ses côtés et pas seulement à cause de cette promesse… »
« Une promesse ? »
« Suis-je bête, je n'avais même pas finis mon histoire. Après que Rias et Agrippa-sama m'aient sauvé, ils ont passé une sorte de l'acte avec mon grand oncle. Premièrement je ne devais plus pénétrer dans un territoire appartenant au clan Himejima et ensuite je devais toujours rester aux côtés de Rias. »
Le regard d'Akeno se fit vague et un petit sourire naquit sur ses lèvres.
« Malgré mon ascendance, ils min conduit ici et m'ont traités comme l'un des membres de leur famille. Je n'oublierai jamais leur générosité et même si Rias ne le demande jamais de rejoindre sa Suite, je serais heureuse d'être toujours avec elle. »
Harry commençait un peu à comprendre le Clan Gremory et les Démons. Ils n'étaient pas l'incarnation d mal que se plaisait à décrire les humains. C'était plus une race à part entière avec ses qualités et ses défauts. De ce qu'Harry pouvait voire c'était une race très basé sur la hiérarchie mais une hiérarchie qui se décidait à la force et pas seulement à la naissance ce qui faisait que l'on pouvait évoluer, avancer et progresser, une sorte de seine émulation qui profitait à leur société toute entière.
« Ça te dirais que l'on aille rejoindre les autres, ils doivent être morts d'inquiétudes »
Harry acquiesça timidement. Akeno se leva, s'épousseta et alla à la porte du jardin. La, elle dit au serviteur qu'elle ramenait Hariel à sa chambre. Le serviteur acquiesça et, comme le disaient ses consignés, alla avertir Sirzechs, Rias et leurs parents.
Akeno revint vers Harry et l'aida à se relever. Puis elle l'épousseta comme elle avait fait avec elle-même et, sans lui lâcher la main les fit sortir du jardin.
Les autres étaient déjà arrivés dans la chambre quand Akeno et Harry y rentrèrent. Le petit garçon rougit quand il vi toutes ces personnes qui étaient là à l'attendre.
« Je suis désolé ! » s'exclama-t-il « pardon d'être partie et de vous avoir forcé à me chercher.
Il vit une femme aux cheveux châtains s'approcher de lui et se mettre à genoux.
« Tu ne nous a forcé à rien enfant, nous étions si inquiet » dit-elle en lui caressant la joue.
Puis elle le prit dans ses bras et le serra contre elle.
« Je suis Venelana, ta grand-mère. Je te souhait la bienvenue chez toi. »
Les yeux d'Harry devinrent humides et il rendit le câlin avec force. Pour une fois, il se fichait que ses larmes trempent les vêtements de la personne qui le tenait parce qu'il savait qu'elle était sa grand-mère et qu'elle sn fichait. Il se laissa ensuite aller aux câlins de toute sa famille.
Hariel les laissa le mettre au lit, l'embrasser et le border. Il s'endormit aussitôt, une grand sourire aux lèvres.
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Akeno fut la dernière à sortir de la chambre dont elle ferma délicatement la porte.
« Akeno ? »
La jeune fille se retourna vers Rias.
« Je voulais te remercier pour avoir retrouvé Hariel et veillé sur lui. »
« Ce n'est rien. J'ai été heureuse de pouvoir l'aider »
« Il avait l'air plus détendu auprès de nous que tout a l'heure. Que lui as-tu dit ? »
« Saa…Je pense que je vais le garder pour moi. Ça restera donc un mystère pour tout le monde sauf Harry et moi » dit-elle avec un petit sourire moqueur.
« Tu es vraiment une sadique » soupira Rias avec elle aussi un petit sourire.
Le sadisme était un trait de la personnalité d'Akeno qui ne se voyait pas au premier abord. Ceux qui ne voyaient en elle qu'une jeune fille douce et souriante de chantaient rapidement s'ils devaient se battre contre elle. Nombreux jeunes Démons de basses classes avaient regretté de l'avoir affronte en espérant prouver leur force face au Clan Gremory.
Non seulement la magie élémentaire d'Akeno, et en particulier sa magie de foudre, était redoutable, mais elle faisait preuve d'un sadisme tel que même certains Démons étaient intimidés. Au bout de deux ou trois duels, tout les jeunes excités avaient pu voir ce qui était arrivés aux inconscients qui s'étaient frottés à celle que l'on appelait déjà « Ikazuchi no Miko », la Prêtresse de la Foudre ». Depuis Akeno était tranquille mais il lui arrivait souvent de dire qu'elle s'ennuyait.
« Suis-moi » dit finalement Rias « J'ai quelque chose à te donner. »
« Qu'est ce que c'est ? »
« Surprise ! »
« Ça ce n'est pas gentil Rias »
« Je me venge comme je peux » répondit la jeune fille avec un grand sourire.
La jeune Démone conduisit son amie jusqu'à se chambre. Puis elle se dirigea vers un guéridon sur lequel se trouvait une boîte en papier cartonné.
« C'est pour toi » dit Rias.
« Voyons ! Ce n'est pas mon anniversaire » dit Akeno avec un sourire.
Elle ouvrit néanmoins la boîte et sourit, radieuse. A l'intérieur se trouvait un uniforme du collège ou allait Rias. Elle prit le haut et le plaça devant elle. Il devait être fait sur me sûre, du moins elle espérait car il faudrait que ce soit suffisamment large pour ne pas comprimer sa poitrine déjà généreuse.
« Tu commence en septembre, père a fait en sorte que nous soyons dans la même classe. »
« Je n'ai jamais été au collège »
« Mais tu apprends vite, ces six mois passés avec nous nous l'ont prouvé. Je te fais toute confiance pour ne pas rester à la traîne. »
Akeno était heureuse. Elle allait pouvoir rester avec son amie.
« Il y a encore autre chose au fond »
« Oh Rias ! Décidément je suis gâté » dit-elle avec son habituel ton mi sérieux mi moqueur.
Elle souleva la jupe de l'uniforme et écarquillés les yeux. Lâchant ce qu'elle avait dans les mains, elle prit délicatement l'objet qui restait au fond de la boîte.
C'était une pièce d'échec, une Reine fait de cristal d'un blanc mât décoré d'or.
« C'est… » commença la jeune fille en se tournant vers son amie.
« Himejima Akeno ! J'aimerais que tu deviennes ma Reine ! Je veux que tu reste à mes côtés en tant que premier membre de ma Suite. »
Voyant une larme, puis deux, couler des yeux de la jeune métis, Rias pensa avoir fait une erreur. Mais Akeno se jeta à son cou.
« Oui ! Oui, j'accepte ! Oh ! Je suis tellement heureuse que tu me l'ais demandé Rias. »
La Démone ordonna à son amie de se tenir devant elle. Sous leurs pieds apparut le cercle magie des Gremory, couleur sang avec une rose stylisée pour symbole.
Elle reprit la pièce d'échec et la pose sur la poitrine d'Akeno qui ferma les yeux.
« Entends la voix de Rias Gremory, toi, Himejima Akeno et répond à mon appel. Que ton corps d'humain cesse à jamais d'exister et renaît sous la forme d'un Démon ici, dans le monde des vivants, sur la terre des mortels et des immortels. Prends cette nouvelle vie et devient ma Servante. Éveillé toi en tant que ma Reine et ma Prêtresse de la Foudre. »
La pièce d'échec se mit alors à flotter et à s'enfoncer dans la poitrine d'Akeno. Au fur et à mesure de son avancée, le cristal blanc laiteux de la pièce prenait une couleur rouge lumineuse.
Akeno se sentait bien. Elle avait l'impression de perdre tout ses sensations et de mourir mais en même temps elle acquérait de nouvelles sensations, une nouvelle vitalité.
Le cercle magique se dissipateur et Akeno rouvrit les yeux. Elle sentait quelque chose dans son dos, quelque chose qui voulait sortir. Presque indépendante à sa volonté, deux ailes se déployèrent, deux ailes noires comme la nuit, deux ailes de Démon.
A suivre…
Salut salut…normalement ce chapitre aurait dû être posté la semaine dernière mais finalement…ben je l'ai pas fait…
En tout cas je suis désolé et j'espère que celui-là vous à plu.
Comme je l'ai dit, cette fois, il n'y a pas de voca à la fin. Tout le vocabulaire sera à la place du premier chapitre…enfin avant le premier chapitre quoi…
Bon ben à bientôt….à la semaine prochaine si je peux !