Vocabulaire :
- Koneko : petit chat, chaton
- Neko : chat
- Youkatta : je suis soulagé, quel soulagement
- Ou : (prononcez Oo) le roi. Peut être utiliser seul, avec un suffixe ou en suffixe du nom.
- To-chan (très familier)/ To-san Oto-san (familier)/ Oto-sama (formel)/ Chichi-ue (cérémonieux) : papa, père.
-Yoshi yoshi : expression utilisé quand on réconforte quelqu'un, équivalent du « là, là »
- Arientei : c'est impossible, je ne peux pas le croire
- Iiyo : très bien
- Pocky : (c'est pas du voca mais bon…) bâtonnets recouverts de chocolat ressemblant aux mikado. C'est une sucrerie japonaise qui se décline en plein de goûts différents (chocolat, fraise, macha, …).
- Himitsu : secret, c'est un secret
- Arara : interjection équivalant en français à « Ah là là » ou « Oula la »
- Otanjyobi Omedeto : bon anniversaire
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Chapitre 9 : le petit chat / Koneko-chan
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Hariel soupira en refermant son livre. Encore un de fini. Il ne devait pas rester grand-chose de nouveau à lire dans cette bibliothèque pensa-t-il. C'est absolument incroyable mais en ce 16 juillet 2007, Hariel Gremory à fini de lire les milliers de livres de la bibliothèque du manoir.
Il faut dire qu'il avait eu du temps. Rias, Akeno et Millicas étaient dans leurs écoles respectives du monde des humain et lui restait seul ici. Oh, il avait bien essayé d'aller en cours avec son cousin, dans la prestigieuse école privée qu'il fréquentait, mais il s'y était ennuyait. Plus encore, il lui arrivait souvent de relever les erreurs de ses professeurs.
Il avait fini par être invité à partir pour trouver un enseignement plus adapté. Nul doute que s'il avait été n'importe qui d'autre on l'aurait renvoyé pour impertinence.
Il s'était donc retrouvé seul et avait du aménager son emploi du temps en conséquence. Le matin il étudiait la magie avec Heinrich et l'après midi il étudiait les autres sujets avec Zara.
La Démone avait du mal à suivre son élève. Très cultivé, elle était néanmoins une tutrice pour enfants et adolescent. Son point fort était de s'y connaître sur de nombreux sujets différents de manière assez approfondi sans être une spécialiste et de savoir les vulgariser selon la personne à qui elle enseignait.
Hariel s'intéressait à tout : histoire, géographie, politique, mathématiques, biologie, technologie, histoire de l'art, peinture, architecture, physique,… et pour chacune de ces matières il avait presque le niveau d'un spécialiste…ou au moins celui de quelqu'un ayant un diplôme d'étude supérieures.
C'est pour cela qu'à son grand regret, Zara avait jeté l'éponge en février et Hariel s'était retrouvé à lire seul.
Cependant, et il s'en rendait compte, lire ne suffisait pas pour apprendre. Il avait besoin d'être stimulé intellectuellement par des personnes comme des professeurs ou même des étudiants de son niveau pour progresser.
C'est pour cela qu'après quelques recherches, il alla dans le bureau de son grand-père. Il était sûr de pouvoir le persuader d'approuver son projet.
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Le dîner était relativement calme. Zeoticus était en bout de table, Venelana à sa droite et Heinrich à sa gauche. Hariel, lui, se trouvait juste à la droite de sa grand-mère.
Ils n'étaient pas les seuls attablés ce soir là. Si pendant les mois d'été la famille prenait ses repas seul, pendant le reste de l'année, certaines des personnes les plus importantes du clan y étais installés. Il y avait des nobles inféodés au clan ainsi que des conseillers et des maîtres en tout genre.
Hariel était assis juste à côté d'Argai, le maitre d'armes du clan Gremory. C'était un homme sec aux muscles nerveux. Il était un spécialiste de nombreuses armes en tout genre ainsi que maître Lokhon, un art martial Démoniaque créé par lui après avoir étudié le Kenpo Kai, une version du Kenpo, la boxe chinoise, mêlée d'influences japonaise et le Muay Thaï, ou boxe thaïlandaise, qui utilise beaucoup les coudes et les genoux. Argai avait utilisé ces mouvements pour créer un type de combat compatible avec un affrontement à la fois au sol et dans les aires où les appuis étaient différents. Il avait été le maître de Sairaorg pendant plusieurs dizaines d'années, jusqu'à ce qu'il estime que le jeune Démon n'ai plus besoin de son enseignement.
Intéressé à développer son corps, Hariel avait demandé à Argai de lui enseigner son art. Depuis, l'homme supervisait son entraînement d'avant petit déjeuner et lui apprenait quelques mouvements pendant deux heures juste avant le dîner. Il lui avait dit qu'il faudrait qu'il renforce son corps avant qu'il ne l'entraîne sérieusement.
« Avez-vous réfléchi à ma demande Ojii-sama ? » demanda Hariel pendant le repas.
« J'y réfléchis sérieusement Hariel. J'espère que de ton côté tu fait de même. »
« J'y réfléchis depuis déjà assez longtemps, Ojii-sama, je vous l'assure. »
« Quel demande ? » demanda Venelana.
« Hariel voudrait nous quitter »
« Pardon ! »
« Pour étudier Obaa-sama ! Pour étudier ! »
« Youkatta… » soupira Venelana « et où comptes-tu étudier ? »
« Je pensais aller au… »
Il n'eut pas le temps d'achever sa phrase que la porte de la salle à manger s'ouvrit avec fracas.
« Zeoticus-sama ! Zeoticus-sama ! » cria la servante qui venait d'entrer. « C'est Sirzechs-Ou-sama ! »
La servante conduisit Zeoticus, Venelana et tout ceux qui les avaient suivit jusqu'à l'aire de transport. Là-bas, Sirzechs était accroupi et tendait une main vers une silhouette qui se cachait à moitié derrière l'un des grands rideaux pourpres de la pièce.
C'était une petite fille, sans doute 9 ou 10 ans. Elle avait des cheveux blanc mi long et des yeux jaunes. Elle était maigre, sale et vêtue d'une simple robe du blanc passé.
La couleur de ses cheveux et de ses yeux n'étaient pas les seuls choses particulières chez elle. Du côté droit de sa tête, le seul que l'on pouvait voir, une oreille de chat était plaqué en arrière sur son crâne et dans son dos, deux queues préhensiles qui s'agitaient furieusement le tout du même blanc que ses cheveux. Même ses yeux jaunes étaient encore plus particuliers à cause de la pupille légèrement fendu.
« Sirzechs ? » demanda Zeoticus en arrivant.
« Chichi-ue » dit Sirzechs en se relevant. « Il vaudrait mieux qu'il y ait le moins de monde possible. Elle est suffisamment effrayée comme cela. »
Zeoticus renvoya tout le monde a l'exception de son épouse. Il allait faire de même avec Hariel mais celui-ci s'était déjà approché de l'enfant.
« Hariel ! » s'exclama Sirzechs.
« Tout va bien, Ojii-sama ! Tout vas bien… »
Il avança la main vers la fille chat qui se cacha un peu plus derrière le rideau. Elle tremblait et fermait les yeux de peur. Avançant encore la main, Hariel effleurant ses cheveux. Elle sursauta et le repoussa violemment.
« Hariel ! » s'exclama Sirzechs en voulant se précipité vers son neveu.
« Non ! » s'exclama Hariel en levant la main pour l'arrêter « Non…laissez-moi faire…je vous en prie.
Il se releva, épousseta sa jupe et s'approcha de la petite fille qui s'était roulée en boule. Il pouvait l'entendre gémir. Il était sûr d'avoir reconnu des mots comme « pitié » et « pas fais de mal ».
Hariel frémit et se revit à la place de ma petite fille, roulé en boule à supplier l'oncle Vernon de ne pas lui faire de mal. Il comprenait ce qu'elle ressentait à cet instant.
Précautionneusement, il se rapprocha et se mit à genoux. Il avança sa main tout en laissant la seconde bien en vue et loin d'elle. Il se rapproche à nouveau de ses cheveux et cette fois put lui caresser la tête. La petite frémit mais ne bougea pas. Elle attendait.
Hariel connaissait bien cette attitude. Il l'avait adopté lui-même de bien nombreuses fois. C'était la fatalité de savoir qu'on échapperait pas à une punition et qu'on se préparait à recevoir les coups.
Hariel lui caressa la tête pendant quelque temps avant que la fillette ose lever les yeux vers lui. Hariel lui fit son plus beau sourire en continuant ses caresses.
« Là, yoshi, yoshi, tu ne crains plus rien, tout ira bien » murmurait-t-il d'une voix douce.
Soudain, les yeux de la jeune fille chat se remplirent de larmes et elle se jeta sur Hariel. Enserrant sa taille de ses bras, elle se mit à pleurer très fort. D'abord surpris, Hariel se repris rapidement et recommença à lui caresser les cheveux. Au bout d'un moment, les pleurs se tarirent et l'enfant s'endormit, la tête posée sur les cuisses d'Hariel.
« Je pense que nous devrions éviter de la déplacer ou de faire du bruit pour le moment » dit Sirzechs à voix basse.
« Peux-tu enfin m'expliquer qui est cette jeune Nekomata ? » demanda Zeoticus sur le même ton.
« Ce n'est pas une simple Nekomata , c'est une Nekoshou » dit Sirzechs.
« Arientei… » murmura Venelana visiblement choquée. « Je croyais qu'il n'en existait plus. »
« Elle et sa sœur sont les deux dernières »
« Sa sœur, quelle sœur ? »
« D'après nos information, cette jeune fille, Shirone, et sa grande sœur Kuroka ont perdue leurs parents très jeunes. Il y a quelques temps, un vassal du Clan Vassago les a trouvé et a fait entrer l'aînée dans sa Suite. Il y a trois jours elle l'a tué et s'est enfuie.
« Et la petite ? »
« Ceux qui ont trouvé le corps pensent que le fait de devenir Démon alors qu'elle était déjà si puissante à fait perdre la tête à l'aînée. Ils voulaient exécuter celle-là pour qu'elle ne devienne pas comme sa sœur. Je me suis interposé. »
« Tu as bien fait. Cependant qu'allons nous faire d'elle ? »
Hariel, toujours en train de veiller sur le sommeil de la jeune fille, avait néanmoins tout entendu. Il savait ce qu'était les Nekomata bien sûr. Il s'agissait de Yokai, des esprits fantômes japonais, le plus souvent farceur mais qui aussi se nourrissait des peurs des humains et dans certains cas des humain eux-mêmes. Tout le monde ne pouvait pas les voir, il fallait avoir des capacités spéciales pour cela ou alors il arrivait que certains moment soient propice à leur vision…notamment quand ils attaquaient les humains.
Les Nekomata était des chats possédant deux queues et ayant la possibilité de prendre forme humain ou, s'ils le désiraient, une forme semi humaine comme ici. Outre leur vitesse et leur agilité accru, ils possédaient des pouvoirs particulier qui leur permettait de manipuler le Ki, l'énergie vitale. On appelait cette capacité le Senjutsu.
Hariel savait également que parmi les Nekomata, certains étaient plus puissants que les autres et portaient le nom de Nekoshou. Non seulement les Nekoshou arrivaient à une plus grande maîtrise que les autres du Senjutsu mais ils étaient aussi capable d'utiliser et de maîtriser le Youjutsu, une magie Démoniaque propres aux Yokai.
« Ce que nous allons faire ? » dit finalement Hariel « c'est évident, Nous allons la garder et lui donner l'éducation que n'importe quel membre du clan pourrait avoir. »
« J'étais sûr que tu dirais ça » soupira Zeoticus.
« C'est une excellente idée ! » s'exclama Venelana.
« Et je savais que tu adorerait l'idée » soupira à nouveau le Seigneur Gremory. « Iiyo, nous la garderons pour le moment, au moins jusqu'à ce qu'elle se remette, nous aviserons par la suite. »
Venelana et Hariel se sourirent, sachant qu'ils parviendraient à eux deux à faire plier le patriarche. D'autant plus qu'avec le retour proche de Rias, Akeno et Millicas, il y aurait plus de poids de leur côté.
Sirzechs soupira, soulagé, et sourit. Il avait bien fait d'amener l'enfant ici. Il était sur qu'avec sa famille elle pourrait prendre un nouveau départ…du moins il l'espérait.
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Pendant la semaine qui suivit, Shirone demeura apathique. On l'avait lavée, habillée et nourrit mais rien n'y faisait, elle demeurait totalement éteinte.
Hariel, contrairement à son habitude, passait pas mal de temps avec elle. C'était lui qui l'aidait à se lever et à s'habiller puis qui l'amenait dans la salle à manger pour le petit déjeuner. Il faisait cela parce que sinon elle restait immobile dans son lit toute la journée.
Les seuls moment où elle semblait aller un peu mieux, c'était à l'heure de la sieste, quand elle se couchait sur les cuisses d'Hariel alors que celui-ci fredonnait.
Ce n'est que le jour de son anniversaire, dans la journée du vendredi 31 que Rias, Akeno et Millicas revinrent au domaine. Par un heureux hasards, la section collège de l'Académie Kuoh où les deux filles étudiaient et l'école privée du jeune garçon faisaient commencer les vacances le même jour et celui-ci était celui de l'anniversaire d'Hariel.
Contrairement à l'année précédente, il avait exigé qu'il n'y ai pas de fête et que son anniversaire se passe dans l'intimité de leur famille. Zeoticus avait accepté à condition qu'un grand dîner soir organisé pour le lendemain avec les membres de leur clan et des clans vassaux. L'affaire avait été entendue.
A l'arrivée des autres jeunes de la famille, il avait fallu leur présenter la petite Shirone.
Toujours apathique, elle n'eut aucune réaction à l'arrivée des nouveaux venus. En fait elle ne semblait même pas les voir.
Elle resta comme cela pendant toute la soirée et même pendant le repas qui se passa dans la petite salle à manger. Sirzechs était aussi présent et Grayfia était à table.
Son oncle lui avait sourit en arrivant et Hariel lui avait rendu son sourire.
Les sentiments d'Hariel pour Sirzechs s'étaient assagies. Bien qu'il aimait énormément son oncle, il ne ressentait plus la douleur de la jalousie et de la passion qui l'animait autrefois.
Il aimait beaucoup être dans ses bras, parler ou jouer avec lui mais son amour s'était transformé en quelque chose de tellement fraternel qu'il lui arrivait de l'appeler Onii-sama.
Pour Rias, en revanche, il l'appelait tout le temps Onee-chan et ce à sa demande. Elle se sentait beaucoup trop jeune pour être une « Oba-san » selon ses dires.
Entouré de sa famille bien-aimée, Hariel n'en oubliait pas Shirone. Il avait même prévu quelque chose pour elle.
Alors qu'il venait de finir de déballer ses cadeaux, il sortit de sa poche un petit paquet emballé qu'il tendit à la jeune fille.
« Tient ! Je ne sais pas quand est ton anniversaire mais si tu veux, je peux partager le mien avec toi »
Pour la première fois depuis une semaine, Shirone eut une expression sur le visages : elle écarquilla les yeux d'étonnement.
Les mains tremblantes, elle prit le paquet et l'ouvrit. A l'intérieur de trouvait deux barrettes en forme de tête de chat noir.
« C'est pour tes cheveux » précisa Hariel en prenant la première et en l'attachant à gauche.
Puis il attacha la seconde et conjura un miroir pour lui montrer à quoi elle ressemblait.
« Tu vois, j'ai pris des chats noirs pour correspondre au pelage de ta sœur. Je sais qu'elle te manque et je me suis dis que grâce à ça tu pourrais toujours te rappeler d'elle »
Les yeux de Shirone se remplirent de larmes. Puis, tout comme la première fois, elle se jeta sur Hariel pour le serrer dans ses bras en pleurant.
A travers ses sanglots on comprenait à peine qu'elle demandait à sa sœur pourquoi elle l'avait abandonnée, pourquoi elle l'avait laissée seule.
Voyant la détresse de l'enfant, Rias se mit dans son dos et se serra contre elle, la joue posée sur ses cheveux.
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Les choses allèrent un peu mieux par la suite. Bien que toujours peu expressive, Shirone n'était plus apathique. Elle semblait avoir retrouvé le goût de la vie.
Elle semblait aussi avoir retrouvé le goût pour la nourriture car elle en dévorait des quantités astronomiques. Elle avait découvert l'existence des snacks et on ne la voyait plus désormais sans un paquet de chips ou de pocky, une glace ou encore des barres chocolaté à la main.
Les cinq enfants passaient leurs journées ensemble autant qu'ils le pouvaient. Ils avaient fait en sorte que Shirone ne soit seule à aucun moment.
Celle-ci avait réfléchi pendant pas mal de temps et avait refusé poliment la proposition d'Hariel de partager son anniversaire. Elle souhaiter trouver une date qui soit importante pour elle et qui lui tienne à cœur et surtout une date qui ne soit pas si proche de celle où sa sœur l'avait abandonnée. Hariel avait comprit et même encouragé la jeune fille chat à exprimer ses désirs.
Rias s'occupait beaucoup d'elle. Elle avait prit d'office la place d'Hariel en tant que personne qui allait réveillé Shirone pour le petit déjeuner jusqu'à ce qu'un matin, elle ne la retrouve pas dans son lit mais déjà prête et habillée pour la journée.
Par la suite, ils avaient repris le programme de l'été précédent. Hariel avait des cours le matin et Rias, Akeno et Millicas l'après midi puis ils se retrouvaient tous ensemble pour se promener dans le jardin et les bois alentour.
Il arrivait cependant qu'Hariel disparaisse pendant des journées entières, voir même une fois plusieurs jours d'affilé. Aux questions sur ses absences, il avait simplement sourit.
« Hi-mi-tsu » avait-il dit avec un clin d'œil et un doigt sur les lèvres.
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La faune du Makai était assez sauvage et pouvait se révéler assez dangereuse. Bien sûr, des gardes patrouillaient pour empêcher les créatures les plus dangereuse d'approcher des habitations mais personne n'étais à l'abri d'une erreur…ou dE mauvaises intentions.
C'est ce qui arriva ce jour là de mi-août alors que les enfants Gremory, Akeno et Shirone se promenaient dans les bois. Il leur était déjà arrivé avant aujourd'hui d'aller assez loin en volant. Dans ses moments là, Rias portait Shirone dont les queues battaient furieusement les flanc.
Ils s'étaient arrêtés près d'une petite cascade pour se reposer. Hariel et Millicas avaient retirés leurs chaussures et étaient allés jouer dans l'eau qui leur arrivait à peine à mi mollet. Rias et Akeno avaient elles aussi retirés leurs chaussures et étaient étendus sur la berge, les pieds dans l'eau fraîche. Shirone était avec elles mais elle regardait les garçons avec un soupçon d'envie.
C'est à ce moment que leur instinct surdéveloppés les avertit que quelque chose clochait. Ils virent plusieurs nuées d'oiseaux quitter le couvert des arbres alors que des craquements se faisaient entendre du côté du haut de la cascade.
C'est alors qu'ils le virent émerger au dessus d'eux. Il était immense, plus de dix mètre de haut. Il était taillé comme un gros quadrupède mais ses pattes avants étaient parfaitement capable d'attraper un personne. Des plaques de poils et d'écailles alternaient sur la surface de son corps. Sa tête ressemblait à celle d'un félin écailleux mais avec un museau très allongé. Il avait trois yeux de chaque côtés du crâne et une double langue qui sortait de sa gueule baveuse. Sa longue queue serpentine se terminait par une griffe tout aussi préhensile que ses pattes avant.
Les Wulfgur étaient rare et il était encore plus rare d'en trouver en dehors des montagnes qui séparait le territoire Gremory du territoire Baal voisin. Une telle créature n'aurait pas du normalement se trouver là surtout avec les patrouilles.
Avant même que les jeunes Démons n'aient pu bouger, la bête sauta au bas de la cascade, droit sur eux. Hariel et Millicas qui étaient juste en dessous, réussirent à sauter pour éviter d'être écrasés.
« Akeno ! » cria Rias.
« Hai, Rias ! » répondit son amie.
Dans un éclat de lumière, les vêtements de la jeune fille disparurent pour laisser place à une tenue de Miko. Dans un gracieux mouvement d'ailes, elle s'éleva dans les airs au dessus du monstre, les manches de son kimono blanc et les plis de son hakama rouge flottant autour d'elle.
Tendant la main en l'air pour invoquer la foudre elle se mit à sourire en rougissant. Son sadisme naturel refaisait surface et lui envoyait des vagues de plaisir à travers le corps. D'un geste gracieux, elle fit tomber la foudre sur l'animal.
Celui-ci accusa le coup mais ne subit aucun dégât. Pire, il s'énerve plus et poussa un rugissement stridents ressemblant au cri étranglé d'un animal blessé.
« Arara… » dit Akeno avec son flegme habituel.
« Il aurait dû au moins être blessé ! » s'exclama Rias.
« Son aptitude naturel à résister à la magie à été amplifié artificiellement » dit Hariel qui avait scanné la bête avec ses pouvoirs.
« Ça veut dire… »
« Oui, cet animal à été envoyé spécialement pour nous tuer »
A ce moment là, la queue du monstre se balança et frappa Akeno qui heurta violemment un arbre.
« Akeno ! » cria Rias en s'interposant entre elle et le monstre.
Le sceau Gremory apparu sous elle alors que corps tout entier brillait d'une aura rouge sang. De ses mains naquit une énergie noir entourée de la même aura rouge que son corps. La rassemblant entre ses mains, elle l'envoya sur la créature qui fut repoussée en arrière.
Malheureusement, la où elle fut repoussée était l'endroit ou se trouvait Shirone. La jeune fille, pétrifiée de peur n'avait pas bougée. Mais quand la créature se tourna vers elle, elle tendit instinctivement les mains devant elle, faisant apparaitre des boules de feu bleu. Mais en les voyant, elle se figea à nouveau, terrorisée.
L'animal leva sa pattes, toute griffes dehors, mais Shirone ne bougeait pas, terrorisée non pas par la bête mais par les boules de feu qui s'étaient dissipées des qu'elle s'était figée.
Voyant le danger, Rias se précipita et prit Shirone à bras le corps pour l'éloigner. Mais elle ne fut pas assez rapide. La griffe lui entailla le dos et elle se cogna la tête contre une pierre ce qui lui fit perdre connaissance.
Dans un cri de rage, Akeno s'était précipité mais elle avait une nouvelle fois négligée la queue. La griffe à son extrémité se referma sur son corps et se mit à serrer.
« Hariel ! Vient m'aider ! » dit Millicas en se précipitant vers Akeno.
Utilisant à son tour le Pouvoir de Destruction. Il créa plusieurs boules d'énergie concentrée qu'il tira coup sûr coup au même point de la queue du monstre qui finit par se détacher du corps. La bête hurla de douleur alors que Millicas rattrapait Akeno et la libérait de la griffe. Alors que les deux Démons allaient riposter, une vague d'énergie d'une puissance fabuleuse les frappa. C'était tellement intense qu'ils avaient peine à respirer.
Ils tournèrent la tête vers l'origine de la vague et virent Hariel. Un sceau Gremory tournait à ses pieds alors que son corps était recouvert d'un feu rouge puissant. Le souffle de la magie était telle que ses cheveux flottaient au dessus de sa tête et que ses vêtements volait autour de lui comme soulevé par un vent fait d'énergie.
Mais le plus impressionnant c'était ses yeux. Écarquillés, le blanc en était devenu totalement noir et ses iris étaient devenus rouges et brillaient comme des rubis. Il émanait de lui une aura dangereuse, si dangereuse que le monstre le sentit et eut un mouvement de recul.
Hariel se mit alors à marcher vers lui. Arrivé près du ruisseau, il ne ralentit pas et quand il posa le pieds dans l'eau, celle-ci s'évapore avant même de le toucher tellement l'énergie et forte.
Le Wulfgur se mit à grogner en montrant les crocs mais Hariel n'avait plus conscience de ce qu'il faisait. Voir les gens qu'il aimait être si proche de la mort l'avait fit tomber dans un état second où la seul chose qui comptait était de détruire cette chose qui menaçait sa famille.
Lentement mais de manière déterminée, il leva la main, les doigts écartés et laissa l'énergie émerger de son corps. Devant sa main une boule se mit à grossir jusqu'à atteindre sa taille avant que le Pouvoir de Destruction se déchaîne. La boule explosa et un immense rayon d'énergie semblable à une colonne noire et rouge perça la créature de part en part et continua sa course au travers de la forêt en détruisant tout sur son passage.
Les restes du corps du Wulfgur tombèrent sur le sol, gravement brûlés et se consumèrent rapidement sous l'effet de la magie de destruction.
L'aura autour d'Hariel se dissipa et ses yeux reprirent une couleur normal. Il se mit à vaciller puis commença à chuter.
« Hariel ! » crièrent les autres simultanément.
Plus rapide que les autres, Shirone arriva la première et empêcha le jeune garçon de se faire mal. Rias, que l'énergie avait réveillé, arriva juste après suivit par Akeno et Millicas. Hariel ne se réveilla pas et son nez saignait abondamment.
« Qu'est-ce qu'il a ? » demanda Shirone d'un ton inquiet qu'aucun n'avait jamais entendu.
Akeno, la plus qualifiée en magie de soin ferma les yeux et plaça une main au dessus du visage d'Hariel. Une sphère de lumière verte se forma creux de sa paume, effleurant à peine le visage du garçon et aussitôt, le flot de sang diminua pour finalement arrêter. Elle déplaça la sphère au dessus de son torse et se concentra.
« Il dort » dit-elle finalement en ouvrant les yeux et en désactivant sa magie.
« Comment ça ? Il s'est endormis ? »
« Il a dépensé beaucoup d'énergie d'un seul coup. D'après ce que j'ai vu, certains de ses sceaux ont l'air de s'être temporairement ouvert. Il semblerait qu'il y ai une sorte de système d'urgence qui permet à Hariel d'ouvrir temporairement des sceaux en cas de crise. Ce n'est qu'une hypothèse, il faudrait demander à Heinrich-sama pour des précisions. »
« C'est…c'est ma faute ! » dit Shirone en commençant à pleurer « Si je n'avais pas eu peur Rias-sama n'aurait pas été blessée et Hariel-sama…Hariel-sama… »
Comme elle l'avait fait à l'anniversaire, Rias se mit dans son dos et la serra contre elle en lui disant des paroles apaisantes.
Quelques temps plus tard, ils s'étaient éloigné de la zone de combat et avaient gagné le sous-bois. Rias était à genou sur le sol, la tête d'Hariel sur ses cuisses alors qu'Akeno guérissait les longues estafilade faites par les griffes du Wulfgur dans son dos. Shirone était assise à côté d'elle en reniflant encore de temps à autres, les genoux relevés et entourés de ses bras. Millicas, lui, avait été renvoyé au palais pour chercher des renforts.
« Alors ? » demanda Rias « qu'est ce qui s'est passé tout à l'heure ? »
Shirone mit un peu de temps à répondre. Peut être cherchait-elle ses mots ou alors elle hésitait à en parler.
« Kuroka-onee-san à perdu le contrôle de ses pouvoirs » dit-elle finalement. « c'est ce qu'on dit les Démons qui m'ont emprisonnés. »
« C'est la théorie qu'ils ont avancés, c'est vrai » approuva Rias.
« Je suis comme elle, une…une Nekoshou. Ça veut dire que ça peut m'arriver aussi non ? »
« Eh bien… » hésite Rias.
« J'ai vu Kuroka-onee-san tuer le Démon. Il était mauvais avec nous mais la façon dont elle l'a tué… »
Elle ne continua pas, elle n'en avait pas la force.
« Shirone… » murmura Rias.
« Je n'utiliserai plus jamais mes pouvoirs ! » dit brusquement la jeune fille. « Plus jamais ! Comme ça je ne pourrais jamais perdre leur contrôle. »
Rias voulut lui dire que ce n'était pas raisonnable mais elle se retint. Shirone ne l'écouterai pas, pas maintenant.
La jeune fille chat se leva et se concentra. Elle repli ses oreilles sur son crâne jusqu'à ce qu'elle disparaisse et elle fit de même pour la queue. Elle venait de sceller son identité de Nekomata. Quand elle rouvrit les yeux, ses pupilles étaient parfaitement normales.
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Hariel se réveilla quelques temps plus tard alors qu'il se trouvait dans les bras de son grand-père qui volait à destination du palais. Hariel exigea qu'il le laisse voler seul mais Zeoticus refusa avec une telle autorité que le jeu garçon n'osa pas contesté. Il avait reconnu l'intonation du chef du clan et se garderais bien de le contrarier. Il demanda tout de même ce qui s'était passé.
Rias, qui volait non loin lui raconta comment il avait détruit le Wulfgur d'une seul attaque et comment il s'était évanoui peu après. Elle lui dit aussi ce qui s'était après jusqu'à l'arrivée de leur grands-parents et Grayfia accompagnés d'un escorte conséquente de soldat ainsi que d'Argai, Heinrich et Avicenne.
Elle passa sous silence ce que leur avait dit Shirone. Elle préférait lui en toucher deux mots lorsqu'ils saint seul.
Zeoticus, lui, ajouta qu'un enquête serait menée pour déterminer qui avait envoyé le Wulfgur et l'avait renforcé. Il ne parla pas des représailles qu'il allait intenter mais il était clair à son ton quelles seraient sévères.
Puis, Rias lui parla des théories d'Akeno sur ce qui s'était passé. Heinrich, qui n'était pas loin les approuva. En effet, Lilith avait mis une sorte de système d'urgence qui permettait à Hariel de défaire temporairement des sceaux en cas d'absolue nécessité comme en cas de danger. Cependant les sceaux ne pouvaient pas savoir si Hariel était véritablement en danger et donc se référait à des états mentaux extrêmes ce qui pouvait être la peur mais aussi la colère ou une certaine détresse émotionnelle.
Hariel réfléchit alors quelques instants. La peur de perdre sa famille l'avait paralysé et avait provoqué une sorte de black-out chez lui. Heureusement son inconscient avait pris le dessus et utilisé la puissance nouvellement mise à disposition.
Bien que le fait qu'il puisse avoir des black-out pouvait paraitre perturbant, cela ne l'inquiétait pas outre mesure. Savoir qu'il pourrait se défendre même en cas de détresse émotionnelle était rassurant…enfin pour lui.
Ce qui l'inquiétait c'était plutôt que ce système puisse avoir des ratés. Si ce système existait bien alors pourquoi l'explosion qu'il avait provoqué quand son oncle l'avait attaqué avait-elle détruit des sceaux ? Face au danger, ils auraient dû libérer du pouvoir et ensuite se refermer…puis il se rappela de ce qui s'était passé à la mort de ses parents.
Personne n'avait pu lui raconter les circonstances exactes du drame mais le travail qu'il avait effectué sur son esprit avait fait ressurgir les souvenirs de sa première année de vie avec une précision accrue. Il avait donc assisté à l'attaque de Voldemort, à la mort de sa mère et enfin à sa propre agression.
Il est probable que le sortilège utilisé par le mage noir ai fait plus de dégât qu'il n'y paraissait. Ses sceaux avaient été abîmé et l'attaque de Vernon avait comme agrandit la fissure qui se trouvait déjà dans le système.
Il fit part de ses conclusions à son maître qui les approuva.
Quelques temps plus tard, Hariel se retrouvait allongé dans son lit, sa famille autour de lui.
« Je vais très bien » maugréa-t-il alors que sa grand-mère le bordait.
« On est jamais trop prudent » dit Venelana en lui faisant un baiser sur le front.
Hariel tourna son visage vers son grand-père et pointa son doigt vers lui.
« Ne pensez pas que cela remette en cause mon projet Ojii-sama. »
« Quel projet ? » demanda Rias.
Il s'apprêtait à répondre comme à son habitude quand il se dit qu'il ne pourrait pas repousser bien longtemps les révélations concernant son projet. Il se décida donc à leur dire.
« Je vais partir »
« Quoi ! » s'exclama Rias.
Sa réaction et son ton était tellement semblable à ceux de sa grand-mère quand il lui avait annoncé cela qu'il faillit exploser de rire. Mais il se retint.
« Dès septembre, je vais emménager dans une maison à Boston et aller étudier au M.I.T »
« Le M.I.T ? »
« Massachusetts Institute of Technology. » développa Hariel. « L'une des plus prestigieuse université des États-Unis »
« Et tu as été accepté ? » demanda Millicas.
« Avec des efforts de persuasion oui, je l'ai été. Bien sûr, j'ai demandé l'aide d'Ojii-sama. »
« Comme vous le savez, à l'instar d'autres Seigneurs Démons, j'administre plusieurs établissements scolaire terriens. Je fais aussi partie des mécènes de grandes universités comme le M.I.T. il m'a suffit d'aller voire la direction. »
« Et ils ont accepté comme ça ? »
« Bien sûr que non » dit Hariel avec un rictus satisfait « comme ils ne pouvaient pas refuser, ils ont soumis mon entrée a conditions. Tout d'abord ils voulaient une moyenne de plus de 90% de bonnes réponses à mes SAT, en… »
« Les SAT, tu veux dire les Scholastic Assessment Test que les américains font passer aux étudiants pour favoriser leur entrée a l'université ? » demanda Rias.
« C'est ça. Il y a en a deux type, le SAT Reasoning Test qui est commun à tous et le SAT Subect Tests. Le Reasoning Test est un examen de 3h45 avec 3 matières différentes, 2 sur lequel on répond avec un questionnaire à choix multiple, mathématique et compréhension écrite, et une rédaction pour tester l'écriture. Chacune des trois parties est noté sur 800 points, le cumul de tout étant sur 2400 points. »
« Tu devais le réussir à 90% » réfléchit Millicas tout haut « ça veut dire que tu devais avoir… »
Hariel interrompit son cousin avec un petit rire moqueur et supérieur. C'était une habitude qu'il avait prise cette dernière année et qui en avait irrité plus d'un.
« Tu me sous-estime mon cher cousin. J'ai évidemment obtenu la note maximum »
« Évidemment. » dit Akeno avec un petit rire.
« Et ton autre test ? » demanda Rias « le Subect Tests ? »
« Il s'agit en fait de plusieurs tests, chacun sur une matière différente. Les élèves choisissent généralement ceux qui pourront les aider à intégrer l'université de leur choix mais moi je les ai presque tous choisis. »
« C'est-à-dire ? »
« Il y en a un pour toutes les matière enseignés dans les lycées : anglais, histoire, géographie, littérature, philosophie, physique, chimie, biologie, mathématiques et bien sûr, langue étrangère. »
« Pour seul langue as-tu pris les tests ? »
Millicas demandait cela car Hariel avait appris de nombreuses langues pendant son séjour ici. Même si les Démons avaient la facultés de comprendre toutes les langues par magie et de se faire comprendre quel que soit la langues qu'ils parlent, Hariel avait étudié plusieurs langues étrangères qu'il pouvait à présent parler couramment.
« J'ai fait des tests pour toutes celles que j'ai pu : japonais, bien sûr, français, italien, espagnol, portugais, russe, allemand, hébreux, latin et grec. Bien évidemment, j'ai eut des notes maximum à tous ces tests »
« Bien évidemment » dirent les plus jeunes Gremory et Akeno d'une seule voix.
« Et donc tu as été accepté »
« Ils n'avaient pas vraiment le choix, surtout qu'un génie de sept ans leur faisait une très bonne publicité. J'ai cependant posé une condition. »
« Laquelle ? »
« Comme vous le savez, ce genre d'école n'a qu'un effectif limité par classe. C'est pour ça que j'ai demandé à ne pas compter dans cet effectif. Comme ça je ne prendrais pas la place de quelqu'un. »
« Et ils ont accepté ? Juste parce que tu es un génie ? »
« Il y a de ça…et il y a aussi la somme généreuse donné par Ojii-sama à l'école en guise de frais de scolarité »
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Le reste de l'été passa très vite. Il fallu prendre des dispositions pour que Shirone reçoive des cours et fasse sa rentrée en avril au collège Kuoh avec Rias et Akeno. Elle aurait pu les avoir dans le Makai mais Rias refusait de l'y laisser seul et entreprit des démarches pour que Zara lui donne des cours sur Terre.
Hariel, lui, prépara ses affaires et le 1er Septembre, il déménagea à Boston, dans une maison du quartier de Mission Hill que son grand-père avait acquise pour lui et dont il était maintenant propriétaire. Son personnel se composait uniquement d'un majordome et d'une gouvernante, tout deux enfants de familles nobles inféodés aux Gremory.
Le 7 Septembre il fit une entrée remarquée au M.I.T. à cause de son âge, de ses cheveux, de ses habits féminin et de son majordome.
Le 23 novembre, il reçu une lettre arrivée par magie dans la soirée :
« Cher Hariel-sama,
Je vous écrit parce qu'aujourd'hui est le jour que j'ai choisis pour anniversaire. Aujourd'hui je suis née à nouveau en temps que Tour de Rias-sama. Grâce a la que me donne ma pièce d'échec, je n'aurai plus à me servir de mes pouvoirs mais pourrais tout de même combattre aux côtés de Rias-sama. Je suis très heureuse car j'ai aussi reçu un autre cadeau, un nouveau nom choisi par Rias-sama.
Je signe donc cette lettre avec mon nouveau nom,
Toujou Koneko »
Hariel sourit en lisant le nom. Son prénom, Koneko, voulait dire petit chat, pour ne pas qu'elle oublié qui elle était vraiment et son nom de famille, Toujou, c'était le mot qui voulait dire « château » en rapport avec sa position dans la Suite de Rias. Un nom parfait.
Hariel prit alors une feuille et un stylo plume et tracas ces quelques mots :
« Otanjyobi omedeto Koneko-chan »
A suivre…
Et voilà ! J'espère que ça vous a plut !
Oui, Hariel va étudier au MIT…c'est un peu gros mais bon je vais quand même pas me gêner non ? Les prochains chapitres suivront donc la vie d'Hariel à Boston ou il se fera des amis.
Je tiens à vous dire que je ne pense peut être plus pouvoir continuer au rythme d'un chapitre par semaine. J'écris aussi une autre fic et deux chapitre par semaine ça commence à être trop donc je vais commencer à écrire un chapitre de chaque par semaine et si j'ai du temps ben j'écrirais quand même…donc voilà…
Je vous dit à bientôt, au moins dans deux semaines !
