Bonjour, Bonjour ! Désolé mais ceci n'est pas un nouveau chapitre mais la nouvelle version d'un ancien. J'ai fait quelques corrections en faisant mon wiki.
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Check Mate DxD
Chapitre 12 : Chasse / shuryou
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Hariel avait laissé les Granger en famille pour une journée de visite au musée des Beaux-arts de Boston. Il avait prétexté connaître le musée par cœur pour s'éclipser et rejoindre de campus.
Plus tôt dans la matinée il avait appelé certains de ses amis afin qu'ils se retrouvent dans un café où ils avaient leurs habitudes.
Souterrain, on accédait à « L'Expressionniste » (le nom est prononcé à la française) par une porte latérale dans une petite ruelle ouvrant sur l'une des avenues les plus fréquentées. De là on pouvait descendre par un escalier jusqu'au sous-bassement où une vaste salle accueillait de petites tables rondes et quelques box. L'ambiance se voulait parisienne donc tous les serveurs portaient la chemise et le nœud papillon accompagné d'un tablier noir qui faisait bien sourire Hariel.
La plupart des habitués était habillés de noir, les petites robes de filles agrémentées de collants à rayures blanches et noir et les costume des hommes d'écharpes de soie. La majorité portait des lunettes rondes et noires malgré le peu de lumière ambiante et tous portaient un béret noir.
Tout ces pseudo artistes francophiles faisaient bien rire Hariel qui se prêtaient cependant au jeu et portait lui aussi un béret.
Il y avait aussi une scène qui accueillait les pseudos poètes, les musiciens du dimanche et parfois des performances artistiques grandiloquentes.
Hariel vit tout de suites ses amis assis à un box et se dirigea vers eux. Ils étaient justes au niveau de petites fenêtres qui s'ouvraient sur la rue au niveau du sol afin de profiter d'un peu de lumière.
Ils étaient cinq.
Leslie Cook était un jeune homme qui était avec Hariel dans ses différents cours d'ingénierie biologique. Gel dans les cheveux et fringues de marque, il avait encore l'air d'un adolescent et parfois aussi le comportement. C'était un dragueur qui, selon l'expression qu'il employait lui-même, mangeait à tous les râteliers, qu'ils portent des nichons ou non. Hariel aimait son vocabulaire ordurier et ses insinuations à double ou triples sens sexuels.
Alison Mercer était, elle, une rouquine volcanique au caractère bien trempé. Elle mêlait à la perfection des formes généreuses et un accoutrement et des comportements très masculins. Sincère avec elle-même, elle adorait les poupées ce qui faisait qu'elle portait à Hariel une sorte de vénération puisqu'il ressemblait à une poupée grandeur nature. Elle était un condisciple d'Hariel et Eleanor en ingénierie informatique.
Mélanie Jones était de ce genre de personne qui aimait son corps même s'il ne correspondait pas aux critères de la société. Toute en rondeurs bien mise en valeur, elle s'avérait être la plus séductrice du groupe, son attention se portant exclusivement sur les femmes. Elle avait reçu de Leslie le surnom d' « Hippopotame Mélanie ». Après avoir reçu de ou trois coups bien placé, le garçon avait pu expliquer que c'était parce que peu importe sa taille, elle était la plus dangereuse de la savane si bien que Mélanie portait maintenant ce surnom avec fierté. Elle suivait les cours de Mathématiques avec Hariel dans sa spécialité ainsi que dans le tronc commun où elle était aussi avec les autres.
Marcus Hawkins se considérait lui-même comme le plus normal du groupe. Noir avec une peau très foncé et des cheveux noirs presqu'entièrement rasés, il était toujours habillé d'un costume cravate et était hétéros, d'où son assertion qui lui valaient cependant quelques gentilles hués de ses amis. En mathématique avec Mélanie, ils étaient meilleurs amis depuis longtemps et le plus souvent en binôme bien que Marcus appelle Mélanie sa « Gênante amie » ce qui faisait bien rire la jeune fille.
Enfin, le dernier était Jessy Mercer, le jumeau d'Alison. Toujours en noir, limite gothique ou poète torturé, il suivait un cursus de littérature au MIT. Il avait rencontré Hariel et Eleanor dans leur cours de littérature ainsi que dans les cours scientifiques du tronc commun les plus basiques mais ne les avait pas approchés jusqu'à ce que sa sœur les lui présente. C'était un jeune homme calme bien qu'il s'amuse parfois à jouer les tragédiennes. Contrairement aux jeunes de son âge, il ne semblait pas avoir de sexualité ni d'attirance pour aucun des sexes.
Hariel aimait bien ce groupe mais aujourd'hui il était en colère.
« Hari ! Mon cœur ! Comment ça va ? » cria presque Alison en faisant de grands geste.
Mais elle se figea en voyant son regard. Hariel se planta devant la table et se mit à fixer chacun des cinq jeunes adultes.
« Vendredi soir je vous ai laissé avec Eleanor alors que vous alliez partir à une fête de fraternité. Vers minuit, elle est arrivée chez moi. Elle avait été violée. Donc je vous le demande : Qu'est ce qui s'est passé à cette putain de soirée ? J'espère de tout mon cœur qu'aucun de vous n'est mêlé à cette histoire… »
Ses amis le savaient, Hariel était toujours la politesse incarnée. Cette subite grossièreté montrait à quel point il était en colère.
Une fois le premier instant de stupeur passé, Alison posa ses deux mains sur la table et se leva.
« Nous ? Je t'assure on n'est pas responsable de ce qui est arrivé à Lea. Je te le jure Hari ! » s'exclama-t-elle.
Hariel détestait ce surnom. Il était trop proche de son ancien nom, de son ancien lui. Mais Alison avait la fâcheuse habitude de donner des surnoms à tout le monde. Il avait bien essayé de lui demander d'arrêter mais c'était peine perdu. Il avait donc abandonné.
« Comment veux-tu que je réagisse ! Eleanor va à une soirée avec vous cinq et elle se fait violer ! »
« On s'est séparé ! » s'exclama Marcus. « On est arrivé à la fête vers 21h et puis on s'est séparé. Il y avait tellement de monde qu'on s'est plus beaucoup vu après. Je crois que j'ai revu une seule fois Eleanor. »
« Tu crois ou tu es sur ? »
« Ben j'étais bien imbibé déjà…je me souviens plus de ce qui s'est passé après. »
« Jess et moi on t'as empêché de faire un strip-tease intégrale » dit Mélanie qui tentait de s'empêcher rire à ce souvenir. « C'était vers 22h ou 22h30. »
« Donc il est possible que tu l'ai vu avant 22h30. Qu'est ce qu'elle faisait ? »
« Elle était assise…sur un canapé…elle buvait je crois… »
« Tu crois ou tu es… »
« Je suis sûr ! Je suis sûr ! Mais pourquoi tu demandes pas à Eleanor ce qui s'est passé ? »
« Elle ne se souvient de rien. À l'hôpital ils on trouve des traces d'acide gamma-hydroxybutyrique dans son sang. »
« Tu peux pas utiliser des mots qu'on comprends ? » soupira Jessy.
« C'est du GHB, la drogue du violeur » répondit Leslie.
« Elle est arrivé chez moi vers minuit et demi. Sachant qu'i peu près 4 kilomètres entre le campus et ma maison, elle a dut mettre…environ 1h à pieds. »
« Comment tu sais qu'elle était à pied »
« Elle était frigorifiée en arrivant et ses chaussures étaient imbibés d'eau. De plus, vu l'état dans lequel elle était, je ne la vois pas avoir eut la présence d'esprit d'appeler un taxi ou de prendre les transports en commun. »
« Donc ce serait arrivé entre 22h et 23h30 » conclue Mélanie.
« Probablement. L'un d'entre vous la vu après 22h ? »
« Ben en fait… » commença Alison, gênée.
Elle était un peu rouge et Leslie s'agitait nerveusement. Chacun des deux essayaient à tout prix d'éviter de croiser le regarde de l'autre.
« Vous faisiez quoi Alison et toi ? » demanda Hariel à Leslie.
« Comment tu sais que…je veux dire, comment veux tu que je le sache, on était pas ensemble »
« Tu viens de te gratter le nez » dit Hariel alors que Leslie baissait précipitamment sa main. « Il y a des tissus érectiles dans le nez. S'ils te démangent c'est que tu avais en tête quelques activités sexuelles. En plus à partir du moment où Alison à ouvert la bouche tu t'es mis à gigoter. Et je ne parle pas de vos regards… »
« On ne se regarde pas ! » s'exclama Alison.
« Vous vous évitez du regard, nuance. Vous avez couché ensemble ou quoi ? »
Le rougissement soudain des deux intéressés fut suffisant pour répondre à la question d'Hariel.
« On…on s'est éclipsé vers 22h » bredouilla Alison.
« Et en quoi c'est gênant ? » demanda Jessy. « Je veux dire, à part ton goût déplorable en matière de partenaire. »
« Hey ! »
« En fait on était pas seul… »
« Ok on veut pas savoir » l'interrompit Mélanie.
« Mais moi je voulais savoir ! » s'exclama Hariel.
« Tu es trop jeune » répliqua la jeune fille.
« Quoi qu'il en soit » dit le jeune démon « jusqu'à quand avez-vous pratiqué votre…sport en chambre ? »
« Ça devait être…23h… » répondit Alison.
« Et vous n'avez rien remarqué de suspect ? »
« Non »
« En fait » dit Leslie « moi je crois me souvenir de quelque chose. Je suis sortie de la chambre pour m'en griller une. J'étais juste sur le palier… »
« Ah oui ! » s'exclama Mélanie. « Tout le monde se souvient du mec nu et bourré qui fumait sa clope au premier, les coudes sur la balustrade. »
« J'étais pas vraiment bourré » dit Leslie en haussant les épaules. « J'avais juste pas envie de m'habiller. Bref, en tout cas, j'ai vu quelqu'un descendre les escaliers en titubant. J'ai pas fait attention sur le coup mais je pense que c'était Eleanor. »
« C'était qu'elle heure ? »
« j'en sais rien moi… »
« Un peu après 23h. » dit Mélanie « Je me rappelle à chaque fois que cette foutu horloge de grand père qu'ils ont dans cette baraque à sonné. »
« Donc elle aurait été agressé entre 22h-22h30 et 23h…vous raconterez tout cela à la police quand ils viendront. »
Tout les cinq acquiescèrent. Avec un peu plus d'appréhension dans le cas d'Alison et Leslie.
« Une dernière question. Est-ce que l'un d'entre vous a vu Edward ce soir là ? »
« Eddy l'emmerdeur ? » demanda Jessy.
« Bien sûr qu'il était là. La fête se déroulait aux Lambda Phi. »
« Tu veux dire la maison des Alpha Delta Phi ? »
Donc oui, Edward y étais forcément puisqu'il était membre de cette fraternité. Le Lambda Phi était le chapitre local de la fraternité des Alpha Delta Phi. C'était une fraternité de littéraires mais Edward était un Fould, un héritier, le dernier d'une longue lignée d'Alpha Delta Phi. Il avait donc été adopté d'office.
« Tu ne pense quand même pas que… » demanda Mélanie.
« Je n'en sais rien. C'est juste que c'est la seul personne auquel je pense qui en voulait à Eleanor. »
Il y eut quelques instants de silence. Les autres ne pouvaient tien dire contre son argument.
« En tout cas, je suis soulagé…André ! » cria-t-il au patron du bar. « Un café je vous pris ! »
Puis il se tourna vers ses amis en souriant.
« Je suis franchement désolé de vous avoir agressés comme ça, mais je devais être sur… »
« Pas de problème ! »
« Bien sûr Hari qu'on te pardonne ! »
« Ouais ouais… »
« Certes »
« Tu es tout pardonné »
Hariel grimpa sur la table et fit à chacun d'eux un baiser, laissant sur leur joue la marque brillante de son baume à lèvres.
C'est sur ces entrefaites qu'André arriva, portant une tasse fumante dans une main et une chaise de bar dans l'autre. Il aida Hariel à monter sur sa chaise puis lui tendit la tasse.
« C'est pas un café ça ! »
« Non. Un monsieur très distingué du nom d'Heathcliff est venu me voir pour me donner comme consigne de te servir un chocolat chaud si jamais tu demandais un café. »
« Satané Heathcliff… » grogna Hariel.
Sa moue boudeuse fit exploser de rire ses amis et le patron.
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La 18 décembre au soir, exactement une semaine après l'agression d'Eleanor, alors que les Granger rentraient d'une visite, ils virent Hariel debout dans le hall d'entrée, habillé comme pour sortir. Heathcliff et Catherine étaient aussi tout les deux habillés et tenaient chacun plusieurs valises.
« Il se passe quelque chose ? » demanda Maud.
« Je rentre chez moi pour les fêtes. Je vous confie la maison. » dit Hariel en leur tendant un trousseau de clés.
« C'est trop voyons ! » dit Benjamin « Nous ne pouvons pas… »
« Ridicule ! Pourquoi aller à l'hôtel alors que ma maison peut vous accueillir ? Il y a le plein de provisions dans le réfrigérateur et le cellier ainsi que du bois à l'arrière, pour le feu. »
Le couple Granger se regarda quelques instant avant d'accepter de prendre les clés. Hariel leur sourit et leur souhaita de bonnes fêtes en leur faisant promettre de le tenir au courent au sujet de l'enquête.
Juste avant de sortir, il s'approcha d'Hermione et lui chuchota :
« Tu devrais profiter que vous êtes seul pour parler à tes parents de tes pouvoirs. »
Et il sortit.
Dans le garage, les deux serviteurs rentrèrent les bagages dans le coffre de l'automobile d'Hariel, une Excalibur Phaeton Série 4 à la carrosserie d'un rouge profond à l'exception des garde-boues d'un noir brillant. Une fois la voiture recapotée, Heathcliff ouvrit la portière arrière à Hariel qui s'installa sur la banquette. Il s'installa ensuite à la place du conducteur, Catherine à côté de lui.
Le Majordome ne mit pas le contact. Un grand cercle rouge apparut sous la voiture qui disparut dans une gerbe d'étincelle, laissant le garage vide.
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Hariel adorait les fêtes de Noël. Loin de toutes les idées religieuses liées à cette fête, il aimait l'idée de partager ce moment privilégié avec sa famille.
Au Japon, Noël était considéré comme la fête des amoureux et c'était le jour de l'an qui rassemblait les familles.
Bien que le clan Gremory soit très féru de culture japonaise, ils préféraient célébrer cette fête dans un esprit plus familial…du moins la veille de Noël car le 25 Décembre donnait lieu à un fantastique bal qui durait toute la journée.
Comme l'année précédente, la famille s'était réunit dans une petite salle à manger. Dans un clan démoniaque, la famille correspondait bien sûr à la famille de sang et par alliance mais aussi aux Suites.
La Suite d'un démon devenait aussi proche de lui que sa famille et c'est pour cela qu'Akeno et Koneko assistaient au repas. De même était présent l'intégralité de la Suite de Zeoticus, dont Heinrich et Avicenne, et une partie de celle de Sirzechs.
Les membres d'une Suite n'avaient pas obligation de demeurer toujours auprès de leur Roi. C'était le cas de ceux de Sirzechs.
Hariel ne connaissait en tout et pour tout que trois membres de sa Suite (quatre, si on comptait Greyfia) et il savait que c'était la même chose pour Rias et même pour Millicas.
Ces trois membres étaient présents ce soir-là. Il y avait bien sûr Mathers, l'unique Fou de Lucifer. Toujours aussi mystérieux et nonchalant, il avait reçu pour ordre de ne pas approcher Heinrich pour éviter toute friction.
Le second des trois se nommait Souji Okita, ou si on le prononçait à la japonaise, Okita Souji. Il était connu au Japon pour avoir été l'un des capitaines du Shinsen Gumi, la milice chargée de la sécurité de Kyoto vers la fin du règne du Shogun Tokugawa. Lui comme les autres avaient lutté pour maintenir le Shogunat en place mais il était mort des suites de ses blessures après que les siens aient perdu la guerre civile en 1868. Trouvé par Sirzechs alors que son âme quittait son corps, il jura allégeance à son nouveau maître le Maoh et devint son unique Cavalier de la même façon que Mathers était son unique Fou.
Le dernier présent mais non le moindre était appelé Surtr le Second. Il était le clone de Surtr, le géant de feu de Muspellheim, destiné à prendre d'assaut Asgard à l'heure du Ragnarök. Pour des raisons que tout le monde, jusqu'à Surtr, ignore, les dieux nordiques avaient décidés de créer un clone du géant de feu. Cependant, ses pouvoirs étaient si grands qu'il est devenu incontrôlable si bien qu'ils l'avaient abandonné. Ce n'est que quelques temps plus tard que Sirzechs l'avait trouvé et en avait fait l'une de ses Tours.
Cependant, la résurrection de Surtr aurait demandé plus de pièces que Sirzechs ne pouvait en avoir et donc il avait utilisé un type spécial de Pièces Démoniaques qu'on appelé Pièces Mutantes. Plus puissante que des pièces ordinaires, elles pouvaient prendre n'importe quelle forme et apporter des pouvoirs supplémentaires au démon qui était réincarné à l'aide de ces pièces. Dans le cas de Surtr, ça lui avait surtout permis de contrôler sa faramineuse puissance.
Mais ce soir là, il n'y avait plus de maître et de serviteur, plus de Maoh, de puissant guerrier ou magicien, c'était juste une famille qui célébrait ensemble Noël.
Le repas terminé, tous s'étaient rendu dans un petit salon où un grand sapin décoré et illuminé attendait, de nombreux paquets à ses pieds.
Une nouvelle fois, Hariel sentit un pincement au cœur en se souvenant avoir déjà vu des sapins comme celui-là quand il vivait chez les Dursley. Sous ceux là il y avait aussi des cadeaux mais aucun n'avait jamais été pour lui. Mais ce soir, comme l'année dernière, il savait que quelqu'un dirait son nom pour lui donner un ou plusieurs paquets, signe que quelqu'un pensait à lui et l'aimait.
En fait, pour Hariel, c'était des vacances de rêve. Lui qui était si adulte à Boston, il retombait totalement en enfance quand il se trouvait avec son cousin.
Même si Millicas et lui avaient des entraînements magique le matin, les deux enfants passaient toutes leurs après midi dehors à jouer dans la neige : batailles de boule de neige, bon home de neige…ils faisaient aussi beaucoup de luge. Après tout, c'était si facile de remonter la pente en volant avant de la descendre encore et encore assis sur les embarcations de bois.
C'est pendant l'une de leur après midis de descentes endiablés qu'ils furent rejoint par Heathcliff qui lui tendit le téléphone.
« Monsieur Benjamin Granger pour Monsieur »
« Oh ? Très bien » dit-il en prenant le téléphone et en le collant à son oreille. « ? Comment allez… ? »
Son regard se figea.
« Comment cela ?...c'est imposs…oui…oui je comprends…ou…non, non bien sûr que non ! Je m'en veux, j'aurais du le prévoir…c'est gentil …non bien sûr qu'on n'abandonne pas ! Quoi ? Refusez !...oui, vous avez bien fait...oui…non, ne faites rien pour le moment, j'arrive ! »
Hariel raccrocha et se mordit la lèvre. D'après , l'enquête venait d'être arrêté, et ce juste au moment où ils avaient commencé à tourner autour des Fould. Ça ne peut pas être un hasard. De plus une sorte d'avocat au ton mielleux avait abordé les Granger pour leur assurer du soutien de la famille Fould en tant que généreux donateur de l'Institut au drame qui secouait la famille. Ils avaient offert une gracieuse somme d'argent mais les Granger comme Hariel avaient flairés le piège et refusés. La famille souhaitait sans doute s'assurer du silence d'Eleanor en payant ses parents.
De plus, quand les Granger avaient protestés, le même avocat avait retourné l'opinion publique en faisant passer Eleanor pour une dévergondée.
Hariel était furieux et les responsables allaient payer. Mais avant cela il devait s'assurer de quelque chose…
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N'importe quel palais humain paraissait ressemblait à une pauvre masure en comparaison de ceux du Makai. La maison Fould ne faisait pas exception.
Hariel devait tout de même avouer qu'ils avaient un certain goût. La famille Fould faisait partie des vieilles familles de Boston dont les ancêtres avaient débarqués du Mayflower et qui avaient bâties leurs fortunes sur les importations (notamment pendant longtemps d'esclaves) et le monopole des industries nouvelles.
Par rapport à ce a quoi il s'attendait, l'intérieur de leur maison des hauteurs était presque sobre et pas trop ostentatoire. Il ne faut pas se tromper, il y avait des tableaux de maîtres sur chaque mur et tous les meubles étaient d'époques. En fait l'intégralité de ce que valait la maison aurait pu nourrir plusieurs pays du tiers monde pendant plusieurs années. Cependant ce n'était pas la débauche de clinquant auquel aurait put s'attendre le jeune Gremory.
Celui-ci était installé dans un petit salon qui faisait plusieurs fois la taille d'un appartement d'étudiant, assis sur un sofa style Louis XV aux courbes gracieuses et au revêtement tissée de scènes de chasses qui, bien qu'extrêmement bien exécuté, n'était pas des plus confortable.
« C'est un tel plaisir de vous rencontrer » dit l'homme en face de lui sur le canapé jumeau de celui qu'il occupait. « Mon fils m'a tellement parlé de vous et de vos…prouesses »
Alistair Fould avait un ton sirupeux des plus détestables. Hariel bu une gorgée de thé dans un atroce service en porcelaine blanche décorée de fleurs rehaussé d'or pour ne pas vomir. Au moins le thé était bon.
« Bien sûr, je comprend Monsieur Fould. En parlant de ce cher Edward, où est-il ? Nous ne pouvons pas parler de l'avenir de nos deux familles sans lui. »
« Il était sur le terrain de polo quand je l'ai fais mandé…et justement le voilà ! » dit-il alors que la porte s'ouvrait.
Edward était égal à lui-même, fat, prétentieux et trop sûr de lui. Il était vêtu d'un polo noir et d'un pantalon blanc. Il ne portait plus sa bombe mais ses genouillères trop propres pour avoir vraiment servis et ses gants en parfait état oui.
Il s'arrêta quand il vit Hariel et s'apprêtait à dire quelque chose mais il fut interrompu par son père.
« Je sais que tu connais notre très estimé invité, le jeune Gremory. Il est venu chez nous parler affaire. »
Edward s'assit à côté de son père. L'air hagard.
« En vérité, je viens surtout ici en tant que représentant de mon grand-père Lord Zeoticus Gremory afin que nous nous entendions pour des affaires communes. »
Ils discutèrent pendant quelques temps d'affaires dont en fait Hariel n'avait rien à faire avant que celui-ci n'aborde le sujet qu'il voulait aborder avec eux.
« Il faut aussi que je vous dise…mon grand père a ouïe dire à propos de rumeurs au sujet de quelque chose qui se serait passé il y a quelque semaines…la police serait impliqué… »
« Vous pouvez rassurer Lord Gremory. Nous n'avons absolument rien à voir avec cette histoire. »
« Il paraît tout de même qu'une jeune fille aurait porté plainte… »
« Oh vous savez comment peut être ce genre de fille avec des gens comme nous…elle espérait sans doute nous soutirer quelques argent avec cette histoire à dormir debout. »
« Certes »
« Mais il me semble qu'elle était de vos amis mon cher Hariel » ajouta perfidement Edward.
« Elle était amusante un temps voyez-vous, mais je me suis désolidarisé de cette roturière après ces calomnieuses accusations » répondit le jeune démon dont le cœur était au bord des lèvres.
Il se jura de se laver la bouche en rentrant à la maison. Quoi qu'il en soit il n'avait plus rien à faire ici, il avait trouvé tout ce qu'il désirait savoir des esprits de ces deux déchets humains.
Il s'excusant rapidement et se fit raccompagné à la porte où Heathcliff l'attendait, fidèle au poste à côté de la voiture. Il ouvrit la portière pour faire entrer son jeune maître et se mit au volant.
Repensant une nouvelle fois à ce que lui avaient dit les Fould et à ce qu'il avait retire de leur esprit, Hariel frissonna. Apparemment, le viol semblait être une seconde nature d'Edward dont le père avait déjà dit à de nombreuses reprises couvrir les égarements. Égarements qu'Alistair Fould semblait connaître lui aussi au vu des nombreuses servantes enceintes qu'Hariel avait vu partir en pleure dans la tête de l'horrible patriarche.
Non, décidément il ne se laver ait pas seulement la bouche en rentrant, il prendrait plutôt une douche. Une longue, longue douche…et il brûlerait ses vêtements.
Mais pour l'instant, il avait autre chose à faire. Il sortit son portable et appellation quelqu'un. Au bout de quelques secondes, son interlocuteur décrocha ?
« Grand-père ? » dit Hariel « J'aurais besoin de ton aide pour détruire quelqu'un. »
Quand il raccrocha, les motifs des canapés jumeaux du salon lui revinrent à l'esprit. C'était une chasse à court. Sur le canapé où Hariel avait été assis, il y avait les chasseurs et sur l'autre ou s'était trouvé les Fould, les proies. Hariel sourit. Oh comme il allait prendre plaisir à cette chasse…
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Des qu'il fut rentré il fut assailli par les Granger qui attendaient derrière la porte.
« On se calme » dit-il « j'ai les choses en main »
« Mais comment veux-tu qu'on se calme ? » hurla Benjamin « Après ce qu'ils ont dit sur Eleanor ! »
« Ils ont dit que c'était une affabulatrice qui voulait soutirer de l'argent aux Fould » ajouta Maud d'une voix plus calme mais acide.
« Je suis au courent et j'ai déjà mit un plan en place pour régler tout ça. »
« Et tu veux faire quoi ? Il faudrait carrément ruiner la famille pour qu'elle ne puisse plus payer ses avocats pourris pour que les choses bougent ! »
« C'est précisément ce que je vais faire »
Sa phrase eut pour effet de calmer Benjamin qui arrêta de faire des gestes dans tous les sens.
« Tu…tu es sérieux ? »
« Bien sûr. Ruiner la famille, leur enlever leurs soutiens politiques, surtout dans la police et enfin faire ressortir toutes les affaires de viol pour les faire condamner. »
« Toute…toute les affaires de viol ? » bredouilla Eleanor.
« Apparemment Fould Senior et Junior sont habitués de la chose » dit Hariel en sentant le dégoût revenir. « Maintenant si vous voulez bien m'excuser. J'ai dû aller dans l'antre de ces limaces pour avoir ces informations et commencer le plan pour le détruire et je me sens passablement sale »
Avec un air dégoûté il retira son manteau.
« Sale ? » demanda Maud.
« Vous n'imaginez pas à quel point ces deux là sont ignobles »
La pensée de ce qu'il avait vu dans leur cerveau revint avec plus de force, lui tirant un hoquet de dégoût. Il serra la main sur son manteau et ne pu empêcher l'énergie démoniaque de couler en lui. A ce moment là, sa colère et son dégoût étaient si grand que sept de ses sceaux se rompent d'eux même et sa main se couvrit de flamme, enflammant le manteau.
Maud cria. Mais Hariel bougea à peine. Le manteau se consuma rapidement mais le feu de sa main ne s'éteignit pas. Il regardait les flammes danser autour de ses doigts avec des yeux fascinés.
« Tiens, c'est nouveau ça… » murmura-t-il.
Se concentrant, il jugula l'énergie démoniaque et finalement éteignit les flammes et il assortit son exploit d'un gracieux mouvement de main parfaitement inutile mais de très bon goût.
C'est alors qu'il sentit une certaine langueur s'installer dans son corps. L'ouverture de sept sceaux simultanés était beaucoup pour lui. Il disposait à présent pas moins de 128 fois plus de puissance qu'il y a quelques minutes. C'était énorme, surtout pour son jeune corps. Il se sentait à la fois fatigué, plein d'énergie et un peu ivre de pouvoir.
« Ne me regardez pas comme ça » dit-il dune voix un peu partie au couple Granger. « Ce n'est rien du tout. Pour les explications, demandez à Hermione »
« Hariel ! » gémit la jeune fille au garçon qui commençait à partir vers les escaliers.
« Quoi ? De toute façon tu devais bien leur dire non ? Alors on va faire simple et direct. C'était de la magie, je suis un sorcier et Hermione est une sorcière. Voilà vous savez tout. Maintenant si vous voulez bien m'excuser… »
Il laissa les Granger à leur discussion et monta péniblement les escaliers. Heureusement, Heathcliff était là et le porta jusqu'à la salle de bain. Il lui enleva ses vêtement, l'aida à prendre une douche puis le sécha, lui fit enfiler son pyjama et le mit au lit.
Hariel s'endormit dès que sa tête toucha l'oreiller et ne se réveilla pas avant trois jours.
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Finalement ses sceaux restèrent ouverts. Heinrich et Avicenne furent dépêchés à Boston dès qu'Hariel se réveilla. Après analyses des deux spécialistes, il s'avéra que les sceaux s'étaient ouvert presque naturellement et que le corps du garçon était prêt à a cueillir cette nouvelle puissance sans danger.
Hariel savait qu'il pouvait les refermer mais il décida que non. Après tout, il faudrait bien qu'il s'habitue à sa puissance complète un jour ou l'autre. Il s'était d'ailleurs dit qu'il essaierait d'ouvrir lui-même les sceaux au fur et à mesure. Sept d'un coup s'était peut être un peu trop.
L'autre problème avait été cette soudaine utilisation de l'élément feu. Alors qu'Hariel ne semblait au départ n'avoir aune habilités pour la magie élémentaire, il semblait maintenant qu'il puisse contrôler le feu. Devant ce mystère, la seule hypothèse qu'Heinrich avait pu avancer était que ses capacités élémentaires étaient peut-être elles aussi scellées et qu'au fur et à mesure qu'il déferait ses sceau il en trouverait de nouvelles.
Heinrich était embarrassé de faire une telle hypothèse sans étude approfondie mais Hariel décida qu'il aimait bien cette théorie et qu'il la sentait juste. Heinrich insista pour faire quelques analyses mais le jeune garçon refusa poliment.
Finalement, il répartit avec les deux hommes pour le Makai afin de fêter le jour de l'an avec sa famille non sans avoir annoncé aux Granger qu'ils avaient une table réservé à l'Espalier, un restaurant français très select de Back Bay, au nord du quartier de Mission Hill où se trouvait sa maison, pour le soir du réveillon en guise de cadeau de Noël en retard.
Le couple Granger avait été gêné, Eleanor avait grogné mais Hermione, elle, l'avait chaleureusement remercié.
La petite fille lui avait rapidement pardonnée d'avoir vendu la mèche sur son secret surtout que ses parents l'avaient très bien pris. Avant de partir, il lui promit qu'il serait la quand elle repartirait en Angleterre.
Il tint parole quand le matin du dimanche 2 janvier 2008, il les accompagna à l'aéroport. La petite fille était en larme mais son ami lui promit que s'ils ne se revoyant pas avant, ils pourraient toujours se voir à Poudlard. Une autre solution serait de les a cueillir un été dans le manoir que possédait le clan Gremory dans la campagne française vu que le coup le Granger avait décidé de visiter la France un jour après leur magnifique dîner du jour de l'an.
Pour Eleanor, les choses allèrent bien. Comme Hariel l'avait prévu, non seulement elle retourna à l'université, mais elle réussit aussi brillamment ses examens de fin de semestre alors même qu'elle n'avait que peu révisé durant les vacances.
Le second semestre commença et elle oublia peu à peu ce qui s'était passé ce vendredi funeste de décembre même si les chuchotements autour d'elle participaient à garder intact la flamme de ses souvenirs.
Hariel, lui, n'oubliait pas. Avec l'aide de son grand père, il prit une part active dans le minage du groupe Fould, la société de la famille Fould. D'un côté ils amassaient des preuves sur les malversations du PDG et de l'autre ils sapaient les fondements de la société, espérant ainsi la racheter à bas prix.
C'est comme cela qu'en mai 2008, le groupe Fould fut victime d'une OPA hostile de la part d'une société inconnue et qui était en fait une filiale appartenant au clan Gremory. Utilisant la magie, ceux-ci créèrent des paniques boursières qui effrayèrent tellement les actionnaires qu'ils tentèrent par tous les moyens de vendre leurs actions. Au bout d'à peine une semaine, le clan Gremory était devenu actionnaire majoritaire.
Mais ce n'était pas encore finir car Fould avait une fortune personnelle encore conséquente.
C'est à ce moment là que les Gremory basculèrent dans l'illégalité. Après tout, tous les moyens étaient bons quand il s'agissait de vengeance.
Tout d'abord, le manoir Fould fut cambriolé et de nombreux biens disparurent totalement de la circulation. Il arriva la même chose à des dépôts secrets que la famille possédait et qui contenait de très nombreuses richesses.
Dans le même temps, une attaque informatique simultanée des comptes de la famille Fould à la banque Handel & Effekten de Zurich ainsi qu'à la banque Butterfield des Îles Caïman fut fatal à la famille. Les comptes furent entièrement vidés et l'argent se perdit dans le système.
Hariel n'était pas mécontent de se coup là. Grâce à ses nouvelles compétences en informatique il s'était dis quelques temps déjà aventuré sur le Deep Web et appris le piratage informatique. Depuis le mois de janvier il s'était concentré sur cette activité en s'entraînait à pénétrer dans des systèmes de plus en plus complexes tout en dialoguant avec d'autres Black Hat comme lui. Les banques étaient son plus gros coup et il en était assez fier vu le mal qu'il s'est donné.
Lui a qui d'habitude tout réussissait sans qu'il ne fasse beaucoup d'effort avait du pour une fois se dépasser et donner le meilleur de soi-même. Il avait alors ressenti une sensation de félicité qui avait traversé son corps comme du courent électrique. Il comprenait à présent ce que c'était de réussir quelque chose pour lequel on s'était donné du mal et il adorait ça.
Il ne restait maintenant plus que la dernière étape de leur plan : fournir aux autorités compétant es tout les dossiers qu'ils avaient sur les Fould…non sans bien sûr les avoir d'abord fait passé aux journalistes.
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Les derniers domestiques venaient de quitter la résidence des Fould. La famille, n'ayant plus les moyens de les payer, les avait jetés dehors.
C'était réunion de crise dans le bureau du chef de famille. Fould père et fils se mordant les doigts en essayant de trouver des parades. Mme Fould était absente, ayant depuis longtemps senti le bateau couler et demandé le divorce. Bien entendu la futur ex madame Fould avait demandé une grosse part sur leurs biens communs qu'elle avait obtenu deux jours auparavant. Elle n'avait pas tardé à faire valoir ses droits et envoyé dès le lendemain des déménageurs enlever les quelques biens que la famille possédait encore.
« Mais qu'est ce qu'on va faire ? » gémis Edward.
« Toi je ne sais pas mais moi, il ne me reste plus qu'à liquider mes dernières actions. Je connais des personnes qui me les racheter à très bon prix. »
« Alors on va s'en sortir ? »
« Moi certainement. Dès que j'ai empoché l'argent, je quitte le pays »
« Tu ne vas quand même pas me laisser seul ? »
« Il est temps que tu grandisse Edward et que tu apprenne la vie. »
« La vie ? C'est toi qui parle d'abandonner le pays avec de l'argent sale »
« Ce n'est pas de l'argent sale ! C'est juste qu'il n'a pas été acquis tout à fait légalement. »
« Autrement dit, de l'argent sale » dit une voix dans leur dos.
Les deux hommes se retournèrent. Dans l'ombre de la pièce, à peine éclairé par un rayon de lune se tenait la silhouette somme toute extrêmement reconnaissable d'Hariel Gremory.
« Que…que faites-vous là ? » cria Alistair due voix forte, le rouge colorant ses joues.
Sa ressemblance avec l'oncle Vernon était si forte qu'Hariel ne pur s'empêcher de le détester encore plus.
« Moi ? Mais je viens contempler mon œuvre bien sûr. Depuis ce fameux jour de Décembre où vous m'avez reçu ici je rêve de cet instant où je pourrais vous voir plus bas que terre. »
« Quoi ? C'est…c'est vous qui… ? Alors cette proposition d'alliance c'était… »
« Un piège, oui, exactement » répondit Hariel avec un grand sourire candide. « Bien sûr je suis aussi l'auteur des différents vols qui ont été commis ici ainsi que dans vos dépôts et bien sûr le piratage de vos comptes bancaires »
« Pourquoi avez-vous fais ça ? Que nous avons vous fait ? »
« A moi ? Rien. Mais à Eleanor Granger… »
« Cette petite dinde écervelée ? » cracha Edward.
« C'est mon amie. Et ceux qui s'en prennent à mes amis je les chasses comme le répugnant gibier qu'ils sont et je les détruis. »
« Espèce de sale petit... ! » s'exclama Edward en se précipitant vers l'enfant.
Malgré les suppliques de son père il tenta de le frapper. Mais Hariel était un démon et même à son âge, il était déjà bien plus fort qu'un simple humain. Évitant le poing avec ses réflexes surdéveloppés, il posa simplement sa main sur le torse d'Edward et poussa. Il n'avait pas mis beaucoup de force mais le jeune homme traversa la pièce et heurta le bureau avant de s'effondrer sur le sol.
Alistair n'avait pas bougé et ne bougea pas.
« Qu…qui êtes-vous ? » balbutia le patriarche Fould. « Où plutôt qu'êtes-vous ? »
Hariel eut un sourire.
« Je savais que vous étiez intelligent. On ne se rend pas où vous en étiez sans l'être »
Le corps d'Hariel s'enflamma et ses ailes émergèrent dans son dos, lui permettant de s'élevait a quelques centimètres du sol. Il avait également passé ces quelques mois à apprendre à maîtriser sa nouvelle magie élémentaire et il n'était pas peu fier du résultat.
« Je suis Hariel Andrammax Gremory, troisième héritier du clan Gremory, petit fils du Seigneur Gremory et neveu de Lucifer lui-même. »
Le spectacle semblait être aussi impressionnant qu'il l'avait espérée au vu de la peur qu'il lisait sur les visages des deux hommes. C'était tout bonnement exquis. Il remarqua même une auréolé sombre grandir au niveau de l'entrejambe d'Edward, signe que sa vessie n'avait pas tenue le choc.
« Qu'allez vous faire de nous ? » demanda son père d'une voix étranglée « nous…nous tuer ?
« Vous tuer ? Bien sûr que non » dit Hariel avec un sourire cruel. « Ce serait un châtiment beaucoup trop doux. »
Au loin, des sirènes très reconnaissables se firent entendre.
« Oh ? À ce que j'entends nos invités seront bientôt là. En fait maintenant que vous n'avez plus suffisamment d'argent pour vous payer un avocat véreux, je pense que vous allez finir votre vie en prison »
« Papa ! S'il te plait… » supplia Edward.
« Ne t'inquiète pas. Même sans argent nous avons encore des amis fidèles »
« Comme le procureur de la justice ? Malheureusement il ne vous aidera pas cette fois. Il a été remplacé ce matin. Trop d'argent de provenance douteuse voyez-vous. Quand au chef de la police, il sait que le moindre écart de conduite lui coûtera son poste donc il devrait se tenir tranquille. Non finalement je crois que rien ni personne ne vous empêchera de finir tout les deux en prison. »
« Tous...tous les deux ? Non je…je n'ai rien fais ! Je suis innocent » cria Alistair.
« A part d'entrave à la justice vous voulez dire ? Non, vous êtes juste coupable de magouilles financière que la collaboration entre nos deux familles a pu mettre à jour sans compter les nombreuses travailleuses immigrées que vous avez employé et qui ont acceptée de parler de vos petites manies en échange de nouveaux visas américains. Et oui, Les Gremory ont le bras long. »
Hariel flottant vers la fenêtre pour voir les voitures des forces de l'ordre arriver, tous gyrophares allumés.
« Je me demande qui va vous mettre la main dessus en premier ? La répression des fraudes ? La brigade financière ? Ou cette bonne vieille police ? »
Le cercle de Gremory apparu sous ses pieds.
« Comme j'ai hâte » murmura-t-il en disparaissant.
Quand la police les arrêta, les Fould voulurent se défendre et dire que tout cela était de la faute d'Hariel. On lui répondit que même si c'était possible qu'un enfant ait manigancé tout ça, c'était impossible puisque le dit enfant se trouvait à une réception ou des dizaines de personnes pouvaient le voir.
Personne ne retrouva jamais l'argent des Fould et personne n'expliqua le bleu en forme de main d'enfant sue torse d'Edward Fould. L'affaire fut très vite tranché et tout le monde essaya d'oublier que deux personnes qui vient eut tant de pouvoirs s'étaient trouves en prison à vie en quelques mois…
A suivre…
Et voilà un autre chapitre de fait !
La prochaine fois, apparition d'un nouveau personnage principal de DxD !
Reviewez je vous en supplie !
A dans deux semaines (à peu près…)
